Résumé des caractéristiques du médicament - PREZISTA

Langue

- Français

PREZISTA

PREZISTA - Le darunavir est un inhibiteur de la dimérisation et de l'activité catalytique de la protéase du VIH-1 (KD de 4,5 x 10-12M).

Le médicament PREZISTA appartient au groupe appelés Inhibiteurs de protéase

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J05AE10

Substance active: DARUNAVIR
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

JANSSEN CILAG INTERNATIONAL NV (BELGIQUE) - Prezista suspension buvable 100 mg , 2012-10-24

JANSSEN CILAG INTERNATIONAL NV (BELGIQUE) - Prezista comprimé pelliculé 150 mg , 2009-06-23

JANSSEN CILAG INTERNATIONAL NV (BELGIQUE) - Prezista comprimé pelliculé 300 mg , 2007-02-12

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Prezista 100 mg/ml

suspension buvable 800 mg

JANSSEN CILAG INTERNATIONAL NV (BELGIQUE)

Prezista 150 mg

comprimé pelliculé 800 mg

JANSSEN CILAG INTERNATIONAL NV (BELGIQUE)

Prezista 300 mg

comprimé pelliculé 800 mg

JANSSEN CILAG INTERNATIONAL NV (BELGIQUE)

Prezista 400 mg

comprimé pelliculé 800 mg

JANSSEN CILAG INTERNATIONAL NV (BELGIQUE)

Prezista 600 mg

comprimé pelliculé 800 mg

JANSSEN CILAG INTERNATIONAL NV (BELGIQUE)

Prezista 75 mg

comprimé pelliculé 800 mg

JANSSEN CILAG INTERNATIONAL NV (BELGIQUE)

Prezista 800 mg

comprimé pelliculé 800 mg

JANSSEN CILAG INTERNATIONAL NV (BELGIQUE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • suspension buvable : 100 mg
  • comprimé pelliculé : 150 mg, 300 mg, 400 mg, 600 mg, 75 mg, 800 mg

Indications

Indications - PREZISTA - usage systémique

PREZISTA, co-administré avec une faible dose de ritonavir est indiqué en association avec d'autres médicaments antirétroviraux, pour le traitement des patients infectés par le virus de l'immunodéficience humaine (VIH-1) .

PREZISTA peut être utilisé pour obtenir les posologies adaptées :

au traitement de l'infection par le VIH-1 chez les adultes pré‑traités par des antirétroviraux (ARV), y compris les patients lourdement pré‑traités ;

au traitement de l'infection par le VIH-1 chez la population pédiatrique à partir de l'âge de 3 ans et pesant au moins 15 kg.

Lors de l'instauration du traitement par PREZISTA co-administré avec une faible dose de ritonavir, les antécédents thérapeutiques de chaque patient et les profils de résistance associés aux différents antirétroviraux devront être évalués avec attention. Les tests de résistance génotypique et phénotypique (lorsqu'ils sont disponibles) et les antécédents thérapeutiques doivent guider l'utilisation de PREZISTA .

Pharmacodynamique

Le darunavir est un inhibiteur de la dimérisation et de l'activité catalytique de la protéase du VIH-1 (KD de 4,5 x 10-12M). Il inhibe de façon sélective le clivage des polyprotéines encodées Gag-Pol du VIH dans les cellules infectées par le virus, empêchant ainsi la formation de particules virales matures et infectieuses.

Activité antivirale in vitro

Le darunavir est actif contre les souches de laboratoire et des isolats cliniques de VIH-1, ainsi que des souches de laboratoire de VIH-2 dans des modèles d'infection aiguë de lignées lymphocytaires T, de cellules mononucléées sanguines périphériques humaines et de monocytes/macrophages humains, avec des concentrations efficaces à 50% (CE50) médianes comprises entre 1,2 et 8,5 nM (0,7 à 5,0 ng/ml). Le darunavir a démontré une activité antivirale in vitro sur un large éventail d'isolats primaires du VIH-1 du groupe M (A, B, C, D, E, F, G) et du groupe O avec des valeurs de CE50comprises entre <0,1 et 4,3 nM.

Ces valeurs de CE50sont bien inférieures à la zone de concentration cellulaire toxique à 50 % qui est de 87 µM à > 100 µM.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - PREZISTA - voie orale

Les propriétés pharmacocinétiques de darunavir, co-administré avec le ritonavir, ont été évaluées à la fois chez des adultes volontaires sains et chez des patients infectés par le VIH-1. L'exposition au darunavir a été plus importante chez les patients VIH-1 positifs que chez les sujets sains. L'augmentation de l'exposition au darunavir chez les patients infectés par le VIH-1 par rapport aux sujets sains peut s'expliquer par les plus fortes concentrations en α1- glycoprotéine acide (GPA) chez les patients infectés par le VIH-1, conduisant à une plus forte liaison du darunavir à la protéine plasmatique GPA et, par conséquent, à des concentrations plasmatiques plus élevées.

Le darunavir est métabolisé principalement par le CYP3A. Le ritonavir inhibe le CYP3A et entraîne par conséquent une augmentation importante des concentrations plasmatiques de darunavir.

Absorption

Le darunavir est rapidement absorbé après administration orale. La concentration plasmatique maximale de darunavir en présence de ritonavir à faible dose est généralement atteinte dans un délai de 2,5 à 4,0 heures.

La biodisponibilité absolue par voie orale d'une dose unique de 600 mg de darunavir administré seul était d'environ 37% et elle a augmenté jusqu'à environ 82% en cas de co-administration avec le ritonavir 100 mg deux fois par jour. L'effet potentialisateur de la pharmacocinétique par le ritonavir se traduit par une augmentation de l'exposition systémique du darunavir d'environ 14 fois quand une dose unique de 600 mg de darunavir est donnée par voie orale en association avec le ritonavir à 100 mg deux fois par jour .

Lorsqu'il est administré sans nourriture, la biodisponibilité relative du darunavir associé à une faible dose de ritonavir est 30% inférieure à celle d'une administration avec de la nourriture. Par conséquent, les comprimés de DARUNAVIR BIOGARAN doivent être pris avec du ritonavir et en présence de nourriture. L'exposition au darunavir n'est pas influencée par le type d'aliments.

Distribution

Le darunavir est lié à environ 95% aux protéines plasmatiques. Le darunavir se lie principalement à l'α1- glycoprotéine acide.

Après administration intraveineuse, le volume de distribution du darunavir seul a été de 88,1 ± 59,0 l (moyenne ± ET), et a été augmenté à 131 ± 49,9 l (moyenne ± ET) en présence de 100 mg de ritonavir, deux fois par jour.

Biotransformation

Les études in vitro sur microsomes hépatiques humains indiquent que le darunavir subit principalement un métabolisme oxydatif. Le darunavir est métabolisé de façon importante par le système enzymatique du cytochrome au niveau hépatique et presque exclusivement par l'iso-enzyme CYP3A4. Un essai chez le volontaire sain avec du darunavir marqué au 14C a montré que la majorité de la radioactivité plasmatique après une dose unique de 400/100 mg de darunavir associé au ritonavir était due à la substance active mère. Au moins trois métabolites oxydatifs du darunavir ont été identifiés chez l'homme; tous ont montré une activité au moins 10 fois inférieure à celle du darunavir sur le virus VIH de type sauvage.

Élimination

Après une dose de 400/100 mg de 14C-darunavir associé au ritonavir, environ 79,5% et 13,9% de la dose de 14C-darunavir administrée ont été retrouvés respectivement dans les fèces et dans l'urine. Le darunavir inchangé n'a été retrouvé qu'à environ 41,2% et 7,7% de la dose administrée respectivement dans les fèces et dans l'urine. La demi-vie d'élimination terminale du darunavir a été d'environ 15 heures lorsqu'il était associé au ritonavir.

La clairance intraveineuse du darunavir seul (150 mg) et en présence de ritonavir à faible dose a été respectivement de 32,8 l/h et 5,9 l/h.

Populations particulières

Population pédiatrique

Les données pharmacocinétiques du darunavir associé au ritonavir en deux prises par jour chez 74 enfants et adolescents pré‑traités, âgés de 6 à 17 ans et pesant au moins 20 kg, ont montré que les doses de darunavir/ritonavir administrées en fonction du poids ont entrainé une exposition au darunavir comparable à celle observée chez les adultes recevant darunavir/ritonavir 600/100 mg deux fois par jour .

Les données pharmacocinétiques du darunavir associé au ritonavir en deux prises par jour chez 14 enfants pré‑traités, âgés de 3 à < 6 ans et pesant au moins 15 kg à < 20 kg, ont montré que des doses déterminées en fonction du poids ont entrainé une exposition au darunavir comparable à celle observée chez les adultes recevant du darunavir/ritonavir 600/100 mg deux fois par jour .

Les données pharmacocinétiques du darunavir associé au ritonavir en une prise par jour chez 12 enfants et adolescents naïfs d'ARV, âgés de 12 ans à < 18 ans et pesant au moins 40 kg, ont montré que darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour a entraîné une exposition au darunavir comparable à celle observée chez les adultes recevant du darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour. Par conséquent, la même posologie en une prise par jour peut être utilisée chez les adolescents pré‑traités âgés de 12 à < 18 ans et pesant au moins 40 kg, sans aucune mutation associée à une résistance au darunavir (V11I, V32I, L33F, I47V, I50V, I54M, I54L, T74P, L76V, I84V et L89V) et ayant un taux plasmatique d'ARN du VIH-1 < 100 000 copies/ml et un taux de CD4+ ≥ 100 x 106 cellules/l .

Les données pharmacocinétiques du darunavir associé au ritonavir en une prise par jour chez 10 enfants prétraités, âgés de 3 à < 6 ans et pesant au moins 14 kg à < 20 kg, ont montré que les doses déterminées en fonction du poids entraînent une exposition au darunavir comparable à celle observée chez les adultes recevant du darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour . De plus, les simulations et modélisations pharmacocinétiques d'expositions au darunavir réalisées chez les enfants et adolescents âgés de 3 à < 18 ans ont confirmé que les expositions au darunavir sont similaires à celles observées dans les études cliniques. Ces études ont permis d'identifier les doses de darunavir/ritonavir en une prise par jour à utiliser en fonction du poids chez les enfants et adolescents pesant au moins 15 kg qui sont naïfs d'ARV ou pré‑traités, sans aucune mutation associée à une résistance au darunavir (V11I, V32I, L33F, I47V, I50V, I54M, I54L, T74P, L76V, I84V et L89V) et ayant un taux d'ARN du VIH-1 plasmatique < 100 000 copies/ml et un taux de CD4+ ≥ 100 x 106 cellules/l .

Personnes âgées

L'analyse des données de pharmacocinétique de population chez les patients infectés par le VIH a montré que le profil pharmacocinétique du darunavir ne varie pas de façon sensible dans la tranche d'âge 18 à 75 ans . Cependant, les données disponibles chez les patients d'âge supérieur à 65 ans sont limitées (n=12).

Sexe

L'analyse des données de pharmacocinétique de population a montré une exposition au darunavir légèrement supérieure (16,8%) chez les femmes infectées par le VIH par rapport aux hommes. Cette différence n'est pas cliniquement significative.

Insuffisance rénale

Les résultats d'une étude du bilan massique avec le 14C-darunavir associé au ritonavir ont montré qu'environ 7,7% de la dose de darunavir administrée est éliminée dans les urines sous forme inchangée.

Bien que le darunavir n'ait pas été étudié chez les patients insuffisants rénaux, l'analyse des données de pharmacocinétique de population a montré que le profil pharmacocinétique du darunavir n'était pas modifié de façon significative chez les patients infectés par le VIH présentant une insuffisance rénale modérée (clairance de la créatinine comprise entre 30 et 60 ml/min, n=20) .

Insuffisance hépatique

Le darunavir est principalement métabolisé et éliminé par le foie. Dans une étude évaluant des doses multiples de darunavir co-administré avec le ritonavir (600/100 mg) deux fois par jour, il a été démontré que les concentrations plasmatiques totales de darunavir chez des sujets présentant une insuffisance hépatique légère (Child-Pugh classe A, n=8) et modérée (Child-Pugh classe B, n=8) étaient comparables à celles observées chez des volontaires sains. Cependant, les concentrations de darunavir libre étaient augmentées environ de 55% (Child-Pugh classe A) et de 100 % (Child-Pugh classe B). La signification clinique de cette augmentation n'est pas connue, aussi, le darunavir doit être utilisé avec prudence. L'effet d'une insuffisance hépatique sévère sur la pharmacocinétique du darunavir n'a pas été étudié .

Grossesse et période post-partum

L'exposition au darunavir total et au ritonavir total, après la prise de darunavir/ritonavir 600/100 mg deux fois par jour et darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour dans le cadre d'un traitement antirétroviral, était généralement plus faible pendant la grossesse que pendant la période post-partum. Cependant, pour le darunavir non lié (c'est-à-dire actif), les paramètres pharmacocinétiques étaient moins diminués pendant la grossesse que pendant la période post-partum, en raison d'une augmentation de la fraction non liée du darunavir pendant la grossesse par rapport à la période post‑partum.

Résultats pharmacocinétiques du darunavir total après une administration de darunavir/ritonavir 600/100 mg deux fois par jour dans le cadre d'un traitement antirétroviral, pendant le deuxième trimestre de grossesse, le troisième trimestre de grossesse et la période post-partum

Pharmacocinétique du darunavir total

(moyenne ± ET)

Deuxième trimestre de grossesse

(n=12)a

Troisième trimestre de grossesse

(n=12)

Période post-partum (6-12 semaines)

(n=12)

Cmax, ng/ml

4 668 ± 1 097

5 328 ± 1 631

6 659 ± 2 364

ASC12h, ng.h/ml

39 370 ± 9 597

45 880 ± 17 360

56 890 ± 26 340

Cmin, ng/ml

1 922 ± 825

2 661 ± 1 269

2 851 ± 2 216

a n=11 pour l'ASC12h

Résultats pharmacocinétiques du darunavir total après une administration de darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour dans le cadre d'un traitement antirétroviral, pendant le deuxième trimestre de grossesse, le troisième trimestre de grossesse et la période post-partum

Pharmacocinétique du darunavir total

(moyenne ± ET)

Deuxième trimestre de grossesse

(n=17)

Troisième trimestre de grossesse

(n=15)

Période post-partum (6‑12 semaines)

(n=16)

Cmax, ng/ml

4 964 ± 1 505

5 132 ± 1 198

7 310 ± 1 704

ASC24h, ng.h/ml

62 289 ± 16 234

61 112 ± 13 790

92 116 ± 29 241

Cmin, ng/ml

1 248 ± 542

1 075 ± 594

1 473 ± 1 141

Chez les femmes recevant du darunavir/ritonavir 600/100 mg deux fois par jour pendant le deuxième trimestre de grossesse, les valeurs moyennes intra-individuelles de la Cmax, de l'ASC12h et de la Cmin en darunavir total étaient respectivement 28%, 26% et 26% plus basses par rapport à la période post‑partum ; pendant le troisième trimestre de grossesse, les valeurs de la Cmax, de l'ASC12h et de la Cmin en darunavir total étaient respectivement 18%, 16% plus basses et 2% plus élevées par rapport à la période post-partum.

Chez les femmes recevant du darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour pendant le deuxième trimestre de grossesse, les valeurs moyennes intra-individuelles de la Cmax, de l'ASC24h et de la Cmin en darunavir total étaient respectivement 33%, 31% et 30% plus basses par rapport à la période post‑partum ; pendant le troisième trimestre de grossesse, les valeurs de la Cmax, de l'ASC24h et de la Cmin en darunavir total étaient respectivement 29%, 32% et 50% plus basses par rapport à la période post‑partum.

Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité d'emploi

Au cours du programme de développement clinique (N = 2 613 patients pré‑traités ayant débuté un traitement par darunavir/ritonavir 600/100 mg deux fois par jour), 51,3% des patients ont présenté au moins un effet indésirable. La durée moyenne d'exposition au traitement des patients était de 95,3 semaines. Les effets indésirables les plus fréquents rapportés dans les essais cliniques et par notifications spontanées sont : diarrhée, nausées, éruption cutanée, céphalées et vomissements. Les effets indésirables graves les plus fréquents sont : insuffisance rénale aiguë, infarctus du myocarde, syndrome inflammatoire de restauration immunitaire, thrombocytopénie, ostéonécrose, diarrhée, hépatite et fièvre.

L'analyse des données à 96 semaines a montré que la sécurité d'emploi de darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour chez les patients naïfs de traitement était similaire à celle observée avec du darunavir/ritonavir 600/100 mg deux fois par jour chez les patients pré‑traités à l'exception des nausées qui ont été observées plus fréquemment chez les patients naïfs de traitement. Il s'agissait de nausées d'intensité légère. Aucune nouvelle donnée de tolérance n'a été identifiée lors de l'analyse des données à 192 semaines chez les patients naïfs de traitement traités par du darunavir/ritonavir 800/100 mg une fois par jour pendant une durée moyenne de 162,5 semaines.

Liste des effets indésirables sous forme de tableau

Les effets indésirables sont listés par classe de systèmes organes et par catégorie de fréquence. Au sein de chaque catégorie de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Les catégories de fréquence sont définies de la manière suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Effets indésirables rapportés avec darunavir/ritonavir au cours des essais cliniques et après la mise sur le marché.

Classe de systèmes d'organes MedDRA Catégorie de fréquence

Effet indésirable

Infections et infestations

peu fréquent

herpès simplex

Affections hématologiques et du système lymphatique

peu fréquent

thrombocytopénie, neutropénie, anémie, leucopénie

rare

Hyperéosinophilie

Affections du système immunitaire

peu fréquent

syndrome inflammatoire de restauration immunitaire, hypersensibilité (médicamenteuse)

Affections endocriniennes

peu fréquent

hypothyroïdie, augmentation de la thyréostimuline sanguine

Troubles du métabolisme et de la nutrition

fréquent

diabète, hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie, hyperlipidémie

peu fréquent

goutte, anorexie, diminution de l'appétit, perte de poids, prise de poids, hyperglycémie, insulino-résistance, diminution des lipoprotéines de haute densité, augmentation de l'appétit, polydipsie, augmentation de la lactate déshydrogénase sanguine

Affections psychiatriques

fréquent

Insomnie

peu fréquent

dépression, désorientation, anxiété, troubles du sommeil, rêves anormaux, cauchemars, diminution de la libido

rare

état confusionnel, troubles de l'humeur, agitation

Affections du système nerveux

fréquent

céphalées, neuropathie périphérique, sensations vertigineuses

peu fréquent

léthargie, paresthésie, hypoesthésie, dysgueusie, troubles de l'attention, troubles de la mémoire, somnolence

rare

syncope, convulsion, agueusie, troubles du rythme des phases du sommeil

Affections oculaires

peu fréquent

hyperémie conjonctivale, sécheresse oculaire

rare

trouble de la vision

Affections de l'oreille et du labyrinthe

peu fréquent

Vertiges

Affections cardiaques

peu fréquent

infarctus du myocarde, angine de poitrine, allongement de l'intervalle QT, tachycardie

rare

infarctus aigu du myocarde, bradycardie sinusale, palpitations

Affections vasculaires

peu fréquent

hypertension, rougeurs

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

peu fréquent

dyspnée, toux, épistaxis, irritation de la gorge

rare

Rhinorrhée

Affections gastro-intestinales

très fréquent

Diarrhée

fréquent

vomissements, nausées, douleurs abdominales, augmentation de l'amylase sanguine, dyspepsie, distension abdominale, flatulences

peu fréquent

pancréatite, gastrite, reflux gastro-œsophagien, stomatite aphteuse, haut le cœur, sécheresse buccale, gêne abdominale, constipation, augmentation de la lipase, éructation, dysesthésie orale

rare

stomatite, hématémèse, chéilite, lèvres sèches, langue chargée

Affections hépatobiliaires

fréquent

augmentation de l'alanine aminotransférase

peu fréquent

hépatite, hépatite cytolytique, stéatose hépatique, hépatomégalie, augmentation des transaminases, augmentation de l'aspartate aminotransférase, augmentation de la bilirubine sanguine, augmentation des phosphatases alcalines sanguines, augmentation de la gamma-glutamyl transférase

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

fréquent

éruptions cutanées (comprenant le type maculaire, maculopapulaire, papulaire, érythémateux et prurigineux), prurit

peu fréquent

œdème de Quincke, éruption cutanée généralisée, dermatite allergique, urticaire, eczéma, érythème, hyperhydrose, sueurs nocturnes, alopécie, acné, peau sèche, pigmentation des ongles

rare

DRESS, syndrome de Stevens-Johnson, érythème multiforme, dermatite, dermatite séborrhéique, lésion de la peau, xérodermie

fréquence indéterminée

syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), pustulose exanthématique aiguë généralisée

Affections musculo-squelettiques et systémiques

peu fréquent

myalgies, ostéonécrose, spasmes musculaires, faiblesse musculaire, arthralgie, douleurs aux extrémités, ostéoporose, augmentation de la créatine phosphokinase sanguine

rare

raideur musculo-squelettique, arthrite, raideur articulaire

Affections du rein et des voies urinaires

peu fréquent

insuffisance rénale aiguë, insuffisance rénale, néphrolithiase, augmentation de la créatininémie, protéinurie, bilirubinurie, dysurie, nycturie, pollakiurie

rare

diminution de la clairance rénale de la créatinine

Affections des organes de reproduction et du sein

peu fréquent

dysfonctionnement érectile, gynécomastie

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

fréquent

asthénie, fatigue

peu fréquent

pyréxie, douleur thoracique, œdème périphérique, malaise, sensation de chaleur, irritabilité, douleur

rare

frissons, sensation d'état anormal, xérosis

Description des effets indésirables particuliers

Eruptions cutanées

Dans les essais cliniques, les éruptions cutanées étaient principalement légères à modérées, survenant principalement au cours des quatre premières semaines de traitement et disparaissant avec la poursuite du traitement.

Au cours du développement clinique du raltégravir chez les patients pré‑traités, des éruptions cutanées ont été plus fréquemment observées avec les associations contenant darunavir/ritonavir + raltégravir qu'avec les associations contenant darunavir/ritonavir sans raltégravir ou raltégravir sans darunavir/ritonavir, quel que soit le lien de causalité établi avec le médicament. Les éruptions cutanées considérées par l'investigateur comme liées au traitement sont survenues à des fréquences similaires. Les fréquences des éruptions cutanées ajustées à la durée d'exposition ont été respectivement de 10,9, 4,2 et 3,8 pour 100 patient-années (PA) quel que soit le lien de causalité établi; et respectivement de 2,4, 1,1 et 2,3 pour 100 PA pour les éruptions liées au traitement. Les éruptions cutanées observées dans les études cliniques ont été d'intensité légère à modérée et n'ont pas entrainé d'arrêt de traitement .

Paramètres métaboliques

Une augmentation du poids corporel ainsi que des taux de lipides et de glucose sanguins peuvent survenir au cours d'un traitement antirétroviral .

Troubles musculo-squelettiques

Une augmentation des taux de CPK, des myalgies, des myosites et, rarement, une rhabdomyolyse ont été rapportés avec l'utilisation des inhibiteurs de protéase, en particulier lors de l'association avec les inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse.

Des cas d'ostéonécrose ont été rapportés en particulier chez les patients ayant des facteurs de risques connus, un stade avancé de la maladie liée au VIH ou un traitement par association d'antirétroviraux au long cours. Leur fréquence de survenue n'est pas connue .

Syndrome inflammatoire de restauration immunitaire

Chez les patients infectés par le VIH et présentant un déficit immunitaire sévère au moment de l'instauration du traitement par association d'antirétroviraux, une réaction inflammatoire à des infections opportunistes asymptomatiques ou résiduelles peut apparaître. Des maladies auto‑immunes (comme la maladie de Basedow et l'hépatite auto-immune) ont également été rapportées; cependant, le délai d'apparition décrit est plus variable et ces événements peuvent survenir plusieurs mois après l'instauration du traitement .

Saignement chez les patients hémophiles

Des cas d'augmentation des saignements spontanés ont été rapportés chez des patients hémophiles recevant des inhibiteurs de protéase .

Population pédiatrique

L'évaluation de la sécurité d'emploi dans la population pédiatrique est basée sur l'analyse à 48 semaines des données de sécurité d'emploi issues de trois essais de phase II. Les populations de patients suivantes ont été évaluées :

80 enfants et adolescents âgés de 6 à 17 ans et pesant au moins 20 kg, infectés par le VIH-1 et pré‑traités par des ARV qui ont reçu des comprimés de darunavir avec du ritonavir à faible dose deux fois par jour en association avec d'autres médicaments antirétroviraux ;

21 enfants âgés de 3 à < 6 ans et pesant de 10 kg à < 20 kg (dont 16 pesant de15 kg à < 20 kg), infectés par le VIH-1 et pré‑traités par des ARV qui ont reçu la suspension buvable de darunavir avec du ritonavir à faible dose deux fois par jour en association avec d'autres médicaments antirétroviraux ;

12 enfants et adolescents âgés de 12 à 17 ans et pesant au moins 40 kg, infectés par le VIH-1 et naïfs d'ARV, qui ont reçu des comprimés de darunavir avec du ritonavir à faible dose une fois par jour en association avec d'autres médicaments antirétroviraux .

Dans l'ensemble, le profil de sécurité d'emploi dans cette population pédiatrique était similaire à celui observé dans la population adulte.

Autres populations particulières

Patients co-infectés par le virus de l'hépatite B et/ou celui de l'hépatite C

Parmi les 1 968 patients pré‑traités recevant du darunavir en association avec du ritonavir 600/100 mg, deux fois par jour, 236 patients étaient co-infectés par le virus de l'hépatite B ou C. Les patients co‑infectés ont été plus à même de présenter des augmentations des transaminases hépatiques à l'inclusion et pendant le traitement que ceux ne présentant pas d'hépatite virale chronique .

Grossesse/Allaitement

Grossesse

En règle générale, lorsque la décision est prise d'utiliser des médicaments antirétroviraux pour le traitement de l'infection à VIH chez les femmes enceintes et par conséquent réduire le risque de transmission verticale du VIH au nouveau-né, les données chez l'animal ainsi que l'expérience clinique chez les femmes enceintes doivent être prises en compte.

Il n'existe pas d'études adéquates et bien contrôlées concernant l'issue de la grossesse sous darunavir chez les femmes enceintes. Les études chez l'animal n'ont pas montré d'effets délétères directs sur la gestation, le développement embryonnaire ou fœtal, l'accouchement ou le développement postnatal .

PREZISTA co-administré avec le cobicistat ou une faible dose de ritonavir ne doit être utilisé pendant la grossesse que si le bénéfice attendu justifie le risque potentiel.

Allaitement

Le passage éventuel du darunavir dans le lait maternel humain n'est pas connu. Des études menées chez le rat ont montré que le darunavir était excrété dans le lait et à doses élevées (1 000 mg/kg/jour) entraînait une toxicité. En raison du risque de transmission du VIH et des effets indésirables possibles chez les nourrissons allaités, les mères recevant PREZISTA doivent être informées qu'elles ne doivent allaiter en aucun cas.

Fertilité

Il n'y a pas de données disponibles chez l'Homme sur l'effet du darunavir sur la fertilité. Aucun effet sur l'accouplement ou la fertilité du rat n'a été observé avec le darunavir .

Surdosage

L'expérience de surdosage aigu chez l'homme avec du darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir est limitée. Des doses uniques allant jusqu'à 3 200 mg de darunavir sous forme de solution buvable seul et jusqu'à 1 600 mg de darunavir en comprimé associé au ritonavir ont été administrées à des volontaires sains sans effet symptomatique délétère.

Il n'y a pas d'antidote spécifique connu en cas de surdosage au darunavir. Le traitement du surdosage par du darunavir comporte des mesures générales de surveillance, telles qu'une surveillance des signes vitaux et de l'état clinique du patient.

Le darunavir étant fortement lié aux protéines plasmatiques, il est peu probable que la dialyse soit efficace pour une élimination significative de la substance active.

Interactions avec d'autres médicaments

Les études d'interaction n'ont été réalisées que chez l'adulte.

Médicaments pouvant être modifiés par le darunavir boosté par le ritonavir

Le darunavir et le ritonavir sont des inhibiteurs du CYP3A, du CYP2D6 et de la P-gp. La co‑administration de darunavir/ritonavir avec des médicaments métabolisés principalement par le CYP3A et/ou le CYP2D6 ou transportés par la P-gp, peut provoquer une augmentation de l'exposition systémique de ces médicaments, ce qui peut augmenter ou prolonger leur effet thérapeutique ou leurs effets indésirables.

Le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir ne doit pas être associé avec des médicaments dont la clairance est fortement dépendante du CYP3A et pour lesquels une augmentation de l'exposition systémique peut entraîner des effets indésirables graves et/ou pouvant mettre en jeu le pronostic vital (faible marge thérapeutique) .

L'effet booster pharmacocinétique global du ritonavir se traduit par une augmentation de l'exposition systémique du darunavir d'environ 14 fois lorsqu'une dose unique de 600 mg de darunavir a été administrée par voie orale en association avec 100 mg de ritonavir deux fois par jour. En conséquence, le darunavir ne doit être administré qu'en association avec une faible dose de ritonavir, en tant que booster pharmacocinétique .

Une étude clinique réalisée avec un mélange de médicaments métabolisés par les cytochromes CYP2C9, CYP2C19 et CYP2D6 a démontré une augmentation de l'activité du CYP2C9 et du CYP2C19 et une inhibition de l'activité du CYP2D6 en présence de darunavir/ritonavir, qui peuvent être dues à la présence de ritonavir à faible dose. La co-administration de darunavir et ritonavir avec des médicaments principalement métabolisés par le CYP2D6 (tels que flécaïnide, propafénone, métoprolol) peut entraîner une augmentation des concentrations plasmatiques de ces médicaments, ce qui pourrait augmenter ou prolonger leur effet thérapeutique et leurs effets indésirables. La co‑administration de darunavir et ritonavir avec des médicaments principalement métabolisés par le CYP2C9 (tels que warfarine) et le CYP2C19 (tels que méthadone) peut entraîner une diminution de l'exposition systémique de ces médicaments, ce qui pourrait diminuer ou raccourcir leur effet thérapeutique.

Bien que l'effet sur le CYP2C8 n'ait été étudié qu'in vitro, la co-administration de darunavir et ritonavir avec des médicaments principalement métabolisés par le CYP2C8 (tels que paclitaxel, rosiglitazone, répaglinide) peut entraîner une diminution de l'exposition systémique de ces médicaments, ce qui pourrait diminuer ou raccourcir leur effet thérapeutique.

Le ritonavir inhibe les transporteurs glycoprotéine P, OATP1B1 et OATP1B3. La co-administration avec les substrats de ces transporteurs peut conduire à une augmentation des concentrations plasmatiques de ces composés (par exemple, le dabigatran étexilate, la digoxine, les statines et le bosentan ; voir le tableau d'interactions ci-après).

Médicaments qui modifient l'exposition du darunavir/ritonavir

Le darunavir et le ritonavir sont métabolisés par le CYP3A. Les médicaments inducteurs du CYP3A sont susceptibles d'augmenter la clairance du darunavir et du ritonavir, entraînant une diminution des concentrations plasmatiques de darunavir et de ritonavir (par exemple, rifampicine, millepertuis, lopinavir). L'administration concomitante de darunavir et de ritonavir avec d'autres médicaments inhibiteurs du CYP3A peut diminuer la clairance du darunavir et du ritonavir entraînant une augmentation des concentrations plasmatiques de darunavir et de ritonavir (par exemple, indinavir, antifongiques azolés tels que clotrimazole). Ces interactions sont décrites dans le tableau d'interactions ci-dessous.

Tableau d'interactions

Les interactions entre darunavir/ritonavir et les médicaments antirétroviraux et non-antirétroviraux sont présentées dans le tableau ci-dessous ("ND" pour non déterminé). Le sens de la flèche reflète l'intervalle de confiance à 90% du rapport des moyennes géométriques pour chaque paramètre pharmacocinétique, qui est, soit compris dans (↔), soit en dessous (↓) soit au-dessus (↑) des limites 80-125%.

Certaines des études d'interactions (indiquées par # dans le tableau ci-dessous) ont été réalisées avec des doses de darunavir inférieures à celles recommandées ou avec un schéma posologique différent . Les effets sur les médicaments co-administrés peuvent par conséquent être sous-estimés et une surveillance clinique de la tolérance peut être indiquée.

INTERACTIONS ET RECOMMANDATIONS POSOLOGIQUES AVEC LES AUTRES MÉDICAMENTS

Médicaments par classe thérapeutique

Interaction

Variation de la moyenne géométrique (%)

Recommandations concernant la co‑administration

ANTIRÉTROVIRAUX du VIH

Inhibiteurs de l'intégrase (inhibiteur de transfert de brins)

Dolutégravir

dolutégravir ASC ↓ 22 %

dolutégravir C24h ↓ 38 %

dolutégravir Cmax ↓ 11 %

darunavir ↔*

* utilisant une comparaison entre les données de l'étude et des données pharmacocinétiques historiques

Le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir et le dolutégravir peuvent être utilisé sans adaptation posologique.

Raltégravir

Certaines études cliniques suggèrent que le raltégravir peut entraîner une faible diminution des concentrations plasmatiques du darunavir.

A ce jour, l'effet du raltégravir sur les concentrations plasmatiques du darunavir ne parait pas être cliniquement significatif. Le darunavir co‑administré avec une faible dose de ritonavir et avec le raltégravir peut être utilisé sans adaptation posologique.

Inhibiteurs nucléo(s/t)idiques de la transcriptase inverse (INTI)

Didanosine 400 mg une fois par jour

didanosine ASC ↓ 9 %

didanosine Cmin ND

didanosine Cmax ↓ 16 %

darunavir ASC ↔

darunavir Cmin

darunavir Cmax

Le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir et la didanosine peuvent être utilisés sans ajustement posologique.

La didanosine doit être administrée à jeun, soit 1 heure avant ou 2 heures après la prise de darunavir/ritonavir avec de la nourriture.

Ténofovir disoproxil 245 mg une fois par jour‡

ténofovir ASC ↑ 22 %

ténofovir Cmin ↑37 %

ténofovir Cmax ↑ 24 %

#darunavir ASC ↑ 21 %

#darunavir Cmin ↑ 24 %

#darunavir Cmax ↑ 16 %

(↑ ténofovir par effet sur les transporteurs MDR-1 tubulaires rénaux)

La surveillance de la fonction rénale peut être indiquée lorsque le darunavir co‑administré avec une faible dose de ritonavir est associé au ténofovir disoproxil, en particulier chez les patients présentant une maladie systémique ou rénale sous‑jacente ou chez les patients prenant des agents néphrotoxiques.

Emtricitabine/ténofovir alafénamide

Ténofovir alafénamide ↔

Ténofovir ↑

La dose recommandée d'emtricitabine/ténofovir alafénamide est de 200/10 mg une fois par jour en cas de co‑administration avec le darunavir avec une faible dose de ritonavir.

Abacavir

Emtricitabine

Lamivudine

Stavudine

Zidovudine

Non étudié. Sur la base des différentes voies d'élimination des autres INTI zidovudine, emtricitabine, stavudine, lamivudine, qui sont principalement excrétés par le rein et l'abacavir pour lesquels le métabolisme n'est pas dépendant du CYP450, aucune interaction n'est attendue entre ces médicaments et du darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir.

Le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir peut être utilisé avec ces INTI sans adaptation posologique.

Inhibiteurs non nucléo(s/t)idiques de la transcriptase inverse (INNTI)

Efavirenz 600 mg une fois par jour

éfavirenz ASC ↑ 21 %

éfavirenz Cmin ↑ 17 %

éfavirenz Cmax ↑ 15 %

#darunavir ASC ↓ 13 %

#darunavir Cmin ↓ 31 %

#darunavir Cmax ↓ 15 %

(↑ éfavirenz par inhibition du CYP3A)

(↓ darunavir par induction du CYP3A)

Une surveillance clinique de la toxicité sur le système nerveux central associée à une augmentation de l'exposition à l'éfavirenz peut être recommandée lorsque le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir est associé à l'éfavirenz.

L'association d'éfavirenz avec darunavir /ritonavir 800/100 mg une fois par jour peut entraîner une Cmin sub-optimale de darunavir. Si l'éfavirenz est utilisé en association avec darunavir/ritonavir, la posologie de 600/100 mg deux fois par jour de darunavir /ritonavir doit être utilisée .

Etravirine 100 mg deux fois par jour

étravirine ASC ↓ 37 %

étravirine Cmin ↓ 49 %

étravirine Cmax ↓ 32 %

darunavir ASC ↑ 15 %

darunavir Cmin

darunavir Cmax

Le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir et avec l'étravirine à la dose de 200 mg deux fois par jour peut être utilisé sans adaptation posologique.

Névirapine 200 mg deux fois par jour

névirapine ASC ↑ 27 %

névirapine Cmin ↑ 47 %

névirapine Cmax ↑ 18 %

#les concentrations de darunavir étaient conformes aux données historiques.

(↑ névirapine par inhibition du CYP3A)

Le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir et de la névirapine peut être utilisé sans adaptation posologique.

Rilpivirine 150 mg une fois par jour

rilpivirine ASC ↑ 130 %

rilpivirine Cmin ↑ 178 %

rilpivirine Cmax ↑ 79 %

darunavir ASC ↔

darunavir Cmin ↓ 11 %

darunavir Cmax

Le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir et de la rilpivirine peut être utilisé sans adaptation posologique.

Inhibiteurs de la protéase du VIH (IP) – sans co-administration complémentaire d'une faible dose de ritonavir †

Atazanavir 300 mg une fois par jour

atazanavir ASC ↔

atazanavir Cmin ↑ 52 %

atazanavir Cmax ↓ 11 %

#darunavir ASC ↔

#darunavir Cmin

#darunavir Cmax

Atazanavir : comparaison de atazanavir/ritonavir 300/100 mg une fois par jour vs. atazanavir 300 mg une fois par jour en association avec darunavir/ritonavir 400/100 mg deux fois par jour.

Darunavir : comparaison de darunavir/ritonavir 400/100 mg deux fois par jour vs. darunavir/ritonavir 400/100 mg deux fois par jour en association avec atazanavir 300 mg une fois par jour.

Le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir et de l'atazanavir peut être utilisé sans adaptation posologique.

Indinavir 800 mg deux fois par jour

indinavir ASC ↑ 23 %

indinavir Cmin ↑ 125 %

indinavir Cmax

#darunavir ASC ↑ 24 %

#darunavir Cmin ↑ 44 %

#darunavir Cmax ↑ 11 %

Indinavir : comparaison de indinavir/ritonavir 800/100 mg deux fois par jour vs. indinavir/darunavir/ritonavir 800/400/100 mg deux fois par jour.

Darunavir : comparaison de darunavir/ritonavir 400/100 mg deux fois par jour vs. darunavir/ritonavir 400/100 mg en association avec indinavir 800 mg deux fois par jour.

Lorsqu'il est associé à du darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir, une adaptation de la dose d'indinavir de 800 mg deux fois par jour à 600 mg deux fois par jour peut être justifiée en cas d'intolérance.

Saquinavir 1 000 mg deux fois par jour

#darunavir ASC ↓ 26 %

#darunavir Cmin ↓ 42 %

#darunavir Cmax ↓ 17 %

saquinavir ASC ↓ 6 %

saquinavir Cmin ↓ 18 %

saquinavir Cmax ↓ 6 %

Saquinavir : comparaison de saquinavir/ritonavir 1 000/100 mg deux fois par jour vs. saquinavir/darunavir/ritonavir 1000/400/100 mg deux fois par jour.

Darunavir : comparaison de darunavir/ritonavir 400/100 mg deux fois par jour vs. darunavir/ritonavir 400/100 mg en association avec saquinavir 1 000 mg deux fois par jour.

Il n'est pas recommandé d'associer le darunavir co‑administré avec une faible dose de ritonavir et le saquinavir.

Inhibiteurs de la protéase du VIH (IP) - avec co-administration d'une faible dose de ritonavir †

Lopinavir/ritonavir 400/100 mg deux fois par jour

Lopinavir/ritonavir 533/133,3 mg deux fois par jour

lopinavir ASC ↑ 9 %

lopinavir Cmin ↑ 23 %

lopinavir Cmax ↓ 2 %

darunavir ASC ↓ 38 %‡

darunavir Cmin ↓ 51 %‡

darunavir Cmax ↓ 21 %‡

lopinavir ASC ↔

lopinavir Cmin ↑ 13 %

lopinavir Cmax ↑ 11 %

darunavir ASC ↓ 41 %

darunavir Cmin ↓ 55 %

darunavir Cmax ↓ 21 %

‡ basés sur des valeurs de doses non normalisées

En raison d'une diminution de l'exposition (ASC) au darunavir de 40%, des doses appropriées de l'association n'ont pas été établies. En conséquence, l'utilisation concomitante de darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir et de l'association lopinavir/ritonavir est contre‑indiquée .

ANTAGONISTES DU CCR5

Maraviroc 150 mg deux fois par jour

maraviroc ASC ↑ 305 %

maraviroc Cmin ND

maraviroc Cmax ↑ 129 %

Les concentrations de darunavir, ritonavir étaient conformes aux données historiques

La dose de maraviroc doit être de 150 mg deux fois par jour lorsqu'il est co-administré avec du darunavir associé à une faible dose de ritonavir.

ANTAGONISTES DES RÉCEPTEURS ALPHA-1-ADRÉNERGIQUES

Alfuzosine

En théorie, il est attendu que le darunavir augmente les concentrations plasmatiques d'alfuzosine (inhibition du CYP3A).

La co-administration de darunavir avec une faible dose de ritonavir et d'alfuzosine est contre-indiquée .

ANESTHÉSIQUES

Alfentanil

Non étudié. Le métabolisme de l'alfentanil dépend du CYP3A et peut par conséquent être inhibé par du darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir.

L'utilisation concomitante avec du darunavir associé à une faible dose de ritonavir peut nécessiter de diminuer la posologie de l'alfentanil et nécessite une surveillance des risques de dépression respiratoire prolongée ou retardée.

ANTIANGINEUX/ANTIARYTHMIQUES

Disopyramide

Flécaïnide

Lidocaïne (systémique)

Mexilétine

Propafénone

Non étudié. Le darunavir est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques de ces antiarythmiques (inhibition du CYP3A et/ou CYP2D6).

La prudence est justifiée et une surveillance des concentrations thérapeutiques, si disponibles, est recommandée pour ces antiarythmiques lorsqu'ils sont co-administrés avec du darunavir associé à une faible dose de ritonavir.

Amiodarone

Bépridil

Dronédarone

Quinidine

Ranolazine

La co-administration de darunavir associé à une faible dose de ritonavir avec l'amiodarone, le bépridil, le dronédarone, la quinidine et la ranolazine est contre-indiquée .

Digoxine 0,4 mg en dose unique

digoxine ASC ↑ 61 %

digoxine Cmin ND

digoxine Cmax ↑ 29 %

(↑ digoxine probablement par inhibition de la Pgp)

Étant donné que la digoxine a une faible marge thérapeutique, il est recommandé d'initier le traitement par la dose de digoxine la plus faible possible chez les patients traités par darunavir/ritonavir. La dose de digoxine doit être augmentée avec précaution jusqu'à obtention de l'effet clinique recherché tout en évaluant l'état clinique général du patient.

ANTIBIOTIQUES

Clarithromycine 500 mg deux fois par jour

clarithromycine ASC ↑ 57 %

clarithromycine Cmin ↑ 174 %

clarithromycine Cmax ↑ 26 %

#darunavir ASC ↓ 13 %

#darunavir Cmin ↑ 1 %

#darunavir Cmax ↓ 17 %

Les concentrations du 14‑OH‑clarithromycine n'étaient pas détectables en cas d'association avec darunavir /ritonavir.

(↑ clarithromycine par inhibition du CYP3A et par inhibition possible de la P-gp)

La prudence est nécessaire lorsque la clarithromycine est associée à du darunavir co‑administré avec une faible dose de ritonavir.

Chez les patients insuffisants rénaux, consulter le Résumé des Caractéristiques du Produit de la clarithromycine pour connaître la dose recommandée.

ANTICOAGULANTS

Apixaban

Dabigatran étexilate

Rivaroxaban

Non étudié. La co-administration de darunavir avec ces anticoagulants peut augmenter la concentration de l'anticoagulant (inhibition du CYP3A et/ou de la P-gp).

L'utilisation de darunavir co‑administré avec une faible dose de ritonavir avec ces anticoagulants n'est pas recommandée.

Warfarine

Non étudié. Les concentrations de warfarine peuvent être modifiées quand elle est co-administrée au darunavir associé à une faible dose de ritonavir.

Il est recommandé de surveiller l'INR (international normalised ratio) lorsque la warfarine est associée à du darunavir co‑administré avec une faible dose de ritonavir.

ANTIÉPILEPTIQUES

Phénobarbital

Phénytoïne

Non étudié. Le phénobarbital et la phénytoïne peuvent entraîner une diminution des concentrations plasmatiques de darunavir et de son booster pharmacocinétique. (induction des enzymes CYP450).

Le darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir ne doit pas être associé à ces médicaments.

Carbamazépine 200 mg deux fois par jour

carbamazépine ASC ↑ 45 %

carbamazépine Cmin ↑ 54 %

carbamazépine Cmax ↑ 43 %

darunavir ASC ↔

darunavir Cmin ↓ 15 %

darunavir Cmax

Aucune adaptation de la dose de darunavir/ritonavir n'est recommandée. Si l'association de darunavir/ritonavir et de la carbamazépine s'avère nécessaire, la survenue possible d'effets indésirables liés à la carbamazépine doit être surveillée chez les patients. Un suivi des concentrations de carbamazépine doit être réalisé et sa dose doit être modifiée par titration jusqu'à obtention d'une réponse adéquate. Sur la base de ces résultats, une réduction de la dose de carbamazépine de 25 % à 50 % peut être nécessaire en cas d'association à darunavir/ritonavir.

Clonazépam

Non étudié. La co-administration de darunavir boosté et du clonazépam peut augmenter les concentrations du clonazépam (inhibition du CYP3A).

Une surveillance clinique est recommandée lorsque le darunavir est co-administré avec du ritonavir à faible dose et du clonazépam.

ANTIDÉPRESSEURS

Paroxétine 20 mg une fois par jour

paroxétine ASC ↓ 39 %

paroxétine Cmin ↓ 37 %

paroxetine Cmax ↓ 36 %

#darunavir ASC ↔

#darunavir Cmin

#darunavir Cmax

Si des antidépresseurs sont co‑administrés avec du darunavir associé à une faible dose de ritonavir, il est recommandé de réaliser un dosage de l'antidépresseur reposant sur l'évaluation clinique de la réponse à l'antidépresseur. De plus, la réponse à l'antidépresseur doit être surveillée chez les patients stabilisés sous antidépresseurs qui initient un traitement par du darunavir associé à une faible dose de ritonavir.

Sertraline 50 mg une fois par jour

sertraline ASC ↓ 49 %

sertraline Cmin ↓ 49 %

sertraline Cmax ↓ 44 %

#darunavir ASC ↔

#darunavir Cmin ↓ 6 %

#darunavir Cmax

Amitriptyline

Désipramine

Imipramine

Nortriptyline

Trazodone

L'utilisation concomitante de darunavir boosté et de ces antidépresseurs peut augmenter les concentrations de l'antidépresseur. (inhibition du CYP2D6 et/ou du CYP3A).

Une surveillance clinique est recommandée lorsque le darunavir associé à une faible dose de ritonavir est co‑administré avec ces antidépresseurs et une adaptation posologique de l'antidépresseur peut être nécessaire.

ANTIFONGIQUES

Voriconazole

Non étudié. Le ritonavir peut diminuer les concentrations plasmatiques de voriconazole (induction des enzymes CYP450).

Le voriconazole ne doit pas être co-administré à du darunavir associé à une faible dose de ritonavir sauf si une évaluation du rapport bénéfice/risque justifie l'utilisation du voriconazole.

Fluconazole

Isavuconazole

Itraconazole

Posaconazole

Non étudié. Le darunavir peut augmenter les concentrations plasmatiques de l'antifongique et le posaconazole, l'isavuconazole, l'itraconazole, ou le fluconazole peuvent augmenter les concentrations du darunavir (inhibition du CYP3A et/ou de la P‑gp).

La prudence est justifiée et une surveillance clinique est recommandée. Lorsqu'une administration concomitante est nécessaire, la dose journalière d'itraconazole ne doit pas dépasser 200 mg.

Clotrimazole

Non étudié. L'utilisation concomitante de clotrimazole par voie systèmique et de darunavir associé à une faible dose de ritonavir peut augmenter les concentrations plasmatiques du darunavir et/ou du clotrimazole.

darunavir ASC24h ↑ 33% (sur la base d'un modèle pharmacocinétique de population)

MÉDICAMENTS ANTIGOUTTEUX

Colchicine

Non étudié. L'utilisation concomitante de la colchicine et du darunavir co- administré avec une faible dose de ritonavir peut augmenter l'exposition à la colchicine (inhibition du CYP3A et/ou de la P‑gp).

Une réduction de la dose de la colchicine ou une interruption du traitement par la colchicine est recommandée chez les patients avec une fonction rénale ou hépatique normale si un traitement par du darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir est nécessaire.

Chez les patients atteints d'insuffisance hépatique ou rénale, la colchicine est contre‑indiquée avec du darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir .

ANTIPALUDIQUES

Artéméther/Luméfantrine 80/480 mg, 6 doses à 0, 8, 24, 36, 48, et 60 heures

artéméther ASC ↓ 16 %

artéméther Cmin

artéméther Cmax ↓ 18 %

dihydroartémisinine ASC ↓ 18 %

dihydroartémisinine Cmin

dihydroartémisinine Cmax ↓ 18 %

luméfantrine ASC ↑ 175 %

luméfantrine Cmin ↑ 126 %

luméfantrine Cmax ↑ 65 %

darunavir ASC ↔

darunavir Cmin ↓ 13 %

darunavir Cmax

Le darunavir et artéméther/luméfantrine peuvent être utilisés en association sans adaptation posologique ; cependant, en raison de l'augmentation de l'exposition à la luméfantrine, l'association doit être utilisée avec prudence.

ANTI-MYCOBACTÉRIENS

Rifampicine

Rifapentine

Non étudié. La rifapentine et la rifampicine sont des puissants inducteurs du CYP3A et il a été montré que la rifapentine et la rifampicine provoquaient d'importantes diminutions des concentrations d'autres inhibiteurs de protéase, ce qui peut entraîner un échec virologique et le développement de résistances (induction de l'enzyme CYP450). Lors d'essais, avec d'autres anti-protéases associées à une faible dose de ritonavir, visant à compenser cette diminution d'exposition par une augmentation de dose, une fréquence élevée de réactions hépatiques a été observée la rifampicine.

L'association de la rifapentine et du darunavir avec une faible dose de ritonavir n'est pas recommandée.

L'association de la rifampicine et du darunavir avec une faible dose de ritonavir est contre‑indiquée .

Rifabutine 150 mg un jour sur deux

rifabutine ASC** ↑ 55 %

rifabutine Cmin** ↑ ND

rifabutine Cmax** ↔

darunavir ASC ↑ 53 %

darunavir Cmin ↑ 68 %

darunavir Cmax ↑ 39 %

** somme des formes actives de la rifabutine (molécule mère + métabolite 25-O-désacétylé).

L'étude d'interaction a montré une exposition systémique quotidienne à la rifabutine comparable entre le traitement par la rifabutine seule à la dose de 300 mg une fois par jour et le traitement par la rifabutine à la dose de 150 mg un jour sur deux associé à darunavir/ritonavir (600 mg/100 mg deux fois par jour) avec une augmentation d'environ 10 fois de l'exposition quotidienne au métabolite actif 25‑O‑désacétylrifabutine. De plus, l'ASC de la somme des formes actives de la rifabutine (molécule mère + métabolite 25-O-désacétyle) a été multipliée par 1,6, tandis que la Cmax restait comparable.

Aucune donnée sur la comparaison avec la dose de référence de 150 mg une fois par jour n'est disponible.

(La rifabutine est un inducteur et un substrat du CYP3A). Une augmentation de l'exposition systémique au darunavir a été observée lorsque le darunavir co‑administré avec 100 mg de ritonavir était co-administré avec 150 mg de rifabutine un jour sur deux.

Une réduction de la dose de rifabutine de 75% par rapport à la dose habituelle de 300 mg/jour (soit rifabutine 150 mg un jour sur deux) et une surveillance accrue des effets indésirables liés à la rifabutine est justifiée chez les patients recevant l'association avec le darunavir co‑administré au ritonavir. En cas de problèmes de tolérance, une augmentation supplémentaire de l'espacement des doses de rifabutine et/ou une surveillance des concentrations de rifabutine doivent être envisagées. Les recommandations officielles doivent être prises en compte pour le traitement de la tuberculose chez les patients infectés par le VIH.

Sur la base du profil de tolérance de darunavir/ritonavir, l'augmentation de l'exposition au darunavir en présence de rifabutine ne nécessite pas une adaptation posologique de darunavir/ritonavir.

Sur la base d'une modélisation pharmacocinétique, cette réduction de la dose de 75% s'applique également aux patients recevant la rifabutine à des doses autres que 300 mg/jour.

ANTICANCÉREUX

Dasatinib

Nilotinib

Vinblastine

Vincristine

Evérolimus

Non étudié. Le darunavir est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques de ces anticancéreux. (inhibition du CYP3A)

Les concentrations de ces médicaments peuvent être augmentées lors de la co‑administration avec du darunavir associé à une faible dose de ritonavir conduisant à un risque accru d'effets indésirables habituellement associés à ces médicaments.

La prudence est nécessaire lorsque l'un de ces anticancéreux est associé à du darunavir avec une faible dose de ritonavir.

L'utilisation concomitante de l'évérolimus et de darunavir associé à une faible dose de ritonavir n'est pas recommandée.

ANTIPLAQUETTAIRES

Ticagrelor

Non étudié. La co-administration avec le darunavir boosté par une faible dose de ritonavir peut conduire à une augmentation importante de l'exposition au ticagrelor.

L'administration concomitante de darunavir avec une faible dose de ritonavir et du ticagrelor est contre-indiquée .

Il est recommandé d'utiliser d'autres antiplaquettaires qui ne sont pas affectés par l'induction ou l'inhibition des CYP (par ex. prasugrel).

ANTI-PSYCHOTIQUES/NEUROLEPTIQUES

Quétiapine

Non étudié. Le darunavir est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques de ces anti-psychotiques (inhibition du CYP3A).

L'administration concomitante de darunavir avec une faible dose de ritonavir et de la quétiapine est contre-indiquée car elle peut augmenter la toxicité liée à la quétiapine. Des concentrations élevées de quétiapine peuvent entraîner un coma .

Perphénazine

Rispéridone

Thioridazine

Lurasidone

Pimozide

Sertindole

Non étudié. Le darunavir est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques de ces antipsychotiques (inhibition du CYP3A, du CYP2D6 et/ou de la P- gp)

Une diminution de la posologie peut être nécessaire pour ces médicaments lorsqu'ils sont co‑administrés avec du darunavir associé à une faible dose de ritonavir.

L'administration concomitante de darunavir associé à une faible dose de ritonavir et de la lurasidone, du pimozide ou du sertindole est contre-indiquée .

β-BLOQUANTS

Carvédilol

Métoprolol

Timolol

Non étudié. Le darunavir est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques de ces β–bloquants (inhibition du CYP2D6).

Une surveillance clinique est recommandée lors de la co‑administration de darunavir et des β–bloquants. Une plus faible posologie du β–bloquant doit être envisagée.

INHIBITEURS DE CANAUX CALCIQUES

Amlodipine

Diltiazem

Félodipine

Nicardipine

Nifédipine

Vérapamil

Non étudié. Le darunavir co‑administré avec une faible dose de ritonavir est susceptible d'augmenter les concentrations plasmatiques des inhibiteurs de canaux calciques (inhibition du CYP3A et/ou du CYP2D6).

Une surveillance clinique des effets thérapeutiques et secondaires est recommandée lorsque ces médicaments sont co-administrés avec du darunavir associé à une faible dose de ritonavir.

CORTICOSTÉROÏDES

Corticostéroïdes principalement métabolisés par le CYP3A (incluant la bétaméthasone, le budésonide, le fluticasone, le mométasone, la prédnisone et le triamcinolone)

Fluticasone : au cours d'une étude clinique conduite chez des sujets sains, au cours de laquelle le ritonavir sous forme de capsules a été administré à la posologie de 100 mg deux fois par jour en association avec 50 μg de propionate de fluticasone par voie nasale (4 fois par jour) pendant sept jours, les concentrations plasmatiques de propionate de fluticasone ont augmenté significativement, alors que les taux de cortisol endogène ont diminué d'environ 86% (avec un intervalle de confiance à 90 % : 82 à 89 %). Des effets plus importants sont attendus lorsque le fluticasone est inhalé. Des effets systémiques liés à la corticothérapie tels qu'un syndrome de Cushing et une inhibition des fonctions surrénaliennes ont été rapportés chez des patients recevant du ritonavir et du fluticasone inhalé ou administré par voie nasale. Les effets d'une exposition systémique élevée du fluticasone sur les taux plasmatiques de ritonavir ne sont pas encore connus.

Autres corticostéroïdes : interaction non étudiée. Les concentrations plasmatiques de ces médicaments peuvent être augmentées lorsqu'ils sont co-administrés avec du darunavir avec une faible dose de ritonavir, ce qui entraîne une réduction des concentrations du cortisol sérique.

L'utilisation concomitante de darunavir avec une faible dose de ritonavir et de corticostéroïdes qui sont métabolisés par le CYP3A (par exemple propionate de fluticasone ou autres corticostéroïdes pris par inhalation ou voie nasale) peut augmenter le risque de développement d'effets systémiques des corticostéroïdes, y compris le syndrome de Cushing et la suppression surrénalienne.

La co-administration avec des corticostéroïdes métabolisés par le CYP3A n'est pas recommandée à moins que les bénéfices potentiels pour le patient soient supérieurs aux risques, auquel cas celui-ci doit être surveillé pour détecter d'éventuels effets systémiques des corticostéroïdes.

D'autres corticostéroïdes, moins dépendants du métabolisme du CYP3A, par exemple la béclométhasone prise par voie intranasale ou par inhalation, doivent être envisagés, en particulier pour l'utilisation à long terme.

Dexaméthasone (par voie systémique)

Non étudié. Le dexaméthasone peut diminuer l'exposition au darunavir (induction du CYP3A).

Le dexaméthasone par voie systémique doit être utilisé avec précaution lorsqu'il est associé à du darunavir co-administré avec une faible dose de ritonavir.

ANTAGONISTES DES RÉCEPTEURS DE L'ENDOTHÉLINE

Bosentan

Non étudié. L'utilisation concomitante du bosentan et du darunavir co- administré avec une faible dose de ritonavir peut augmenter les concentrations plasmatiques du bosentan.

Le bosentan est susce



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend PREZISTA



Analogues du médicament PREZISTA qui a la même composition

Analogues en Russie

  • таб., покр. плен. обол.:

    150 мг, 300 мг, 600 мг, 75 мг, 400 мг, 800 мг

  • таб., покр. плен. обол.:

    150 мг, 300 мг, 600 мг, 75 мг, 800 мг

  • таб., покр. плен. обол.:

    150 мг, 75 мг, 600 мг, 400 мг, 800 мг

Analogues en France

  • comprimé pelliculé:

    150 mg, 300 mg, 400 mg, 600 mg, 75 mg, 800 mg

  • comprimé pelliculé:

    150 mg, 300 mg, 400 mg, 600 mg, 75 mg, 800 mg

  • suspension buvable:

    100 mg