PRIMALAN - La méquitazine est un antihistaminique H1 phénothiazinique qui se caractérise par: un effet sédatif d'origine histaminergique et adrénolytique centrale, qui est moindre que celui des autres antihistaminiques H1 de première génération.
Le médicament PRIMALAN appartient au groupe appelés Antihistaminiques Н1 - 1 génération
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE) - Primalan comprimé 10 mg , 1995-10-02
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE) - Primalan comprimé 5,0 mg , 1997-12-31
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE) - Primalan sirop 0,050 g , 1983-02-22
Primalan 10 mg
comprimé 0,050 g
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Primalan 5 mg
comprimé 0,050 g
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Primalan
sirop 0,050 g
PIERRE FABRE MEDICAMENT (FRANCE)
Traitement symptomatique des manifestations allergiques:
Rhinite allergique (saisonnière ou perannuelle),
Conjonctivite,
Urticaire.
La méquitazine est un antihistaminique H1 phénothiazinique qui se caractérise par:
un effet sédatif d'origine histaminergique et adrénolytique centrale, qui est moindre que celui des autres antihistaminiques H1 de première génération. L'absence de sédation a été mise en évidence à la dose de 5 mg sur un effectif limité de volontaires sains. Elle pourrait ne pas se vérifier chez certains sujets plus sensibles (enfants, sujets âgés). La méquitazine est habituellement non sédative à la posologie de 5 mg, mais la marge thérapeutique est faible, car elle est sédative à 10 mg.
un effet anticholinergique à l'origine d'effets indésirables périphériques : Les antihistaminiques ont en commun la propriété de s'opposer, par antagonisme compétitif aux effets de l'histamine.
Absorption
L'absorption de la méquitazine est rapide.
Distribution
Le volume apparent de distribution a une valeur élevée, traduisant une très forte diffusion de la méquitazine vers les milieux extravasculaires
Biotransformation
La biotransformation constitue la voie d'élimination essentielle du produit.
Élimination
La demi-vie apparente d'élimination, après prises répétées, est de 18 heures.
L'excrétion de la méquitazine et de ses métabolites se fait principalement par voie biliaire. L'excrétion urinaire de la méquitazine inchangée est très faible.
Les effets indésirables suivants, classés par système organe, ont été rapportés (fréquence non connue).
Système- organe (classification MedDRA) | Effets indésirables |
Affections du système immunitaire | Choc anaphylactique |
Affections psychiatriques | Hallucinations en particulier chez les sujets âgés Nervosité |
Affections du système nerveux | Sédation ou somnolence plus marquée en début de traitement Confusion mentale en particulier chez les sujets âgés Agitation Excitation Insomnie Dyskinésie aiguë Des cas de syndrome extrapyramidal ont été rapportés avec les phénothiazines |
Affections oculaires | Troubles de l'accommodation Mydriase |
Affections cardiaques | Tachycardie Une publication a rapporté une observation de torsades de pointes chez un patient présentant un syndrome du QT long congénital au cours d'un traitement associant la méquitazine et un macrolide |
Affections gastro-intestinales | Sécheresse de la bouche Constipation |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Réactions de photosensibilisation Erythème Eczéma Prurit Purpura Urticaire Oedème de Quincke |
Affections du rein et des voies urinaires | Risque de rétention urinaire |
Enfant de moins de 2 ans,
Allaitement,
Traitement concomitant par un médicament connu pour allonger l'intervalle QT ,
Patients présentant un syndrome du QT long congénital,
Patients ayant un allongement connu ou suspecté de l'intervalle QT ou un déséquilibre électrolytique, en particulier une hypokaliémie,
Bradycardie cliniquement significative,
Antécédents d'agranulocytose liés à la prise de phénothiazines,
Risque de glaucome par fermeture de l'angle,
Risque de rétention urinaire liée à des troubles urétro-prostatiques.
Grossesse
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique de la méquitazine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
Chez les nouveau-nés de mères traitées au long cours par de fortes posologies de médicaments anticholinergiques ont été rarement décrits des signes liés aux propriétés atropiniques (distension abdominale, ileus méconial, retard à l'émission du méconium, difficulté de la mise en route de l'alimentation, tachycardie, troubles neurologiques...).
Compte-tenu de ces données, l'utilisation de Primalan n'est pas recommandée pendant la grossesse et chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception.
Si l'administration de ce médicament a eu lieu en fin de grossesse, il semble justifié d'observer une période de surveillance des fonctions neurologiques et digestives du nouveau-né.
Allaitement
Le passage de la méquitazine/ses métabolites dans le lait maternel n'est pas connu.
Compte tenu des possibilités de sédation ou d'excitation paradoxale du nouveau-né, et des risques d'apnée du sommeil évoqués avec les phénothiazines, un risque pour les nouveau-nés/nourrissons allaités ne peut être exclu.
La méquitazine est contre-indiqué en cas d'allaitement.
En cas de surdosage, une surveillance symptomatique générale, avec monitorage cardiaque, incluant intervalle QT et rythme cardiaque pendant 48 heures, est recommandée.
Risque de convulsions, surtout chez le nourrisson et l'enfant.
Troubles de la conscience, coma.
Traitement symptomatique en milieu spécialisé.
Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes
Ce trouble du rythme cardiaque grave peut être provoqué par un certain nombre de médicaments, antiarythmiques ou non.
L'hypokaliémie (voir médicaments hypokaliémiants) est un facteur favorisant, de même que la bradycardie (voir médicaments bradycardisants) ou un allongement préexistant de l'intervalle QT, congénital ou acquis.
Les médicaments concernés sont notamment des antiarythmiques de classes la et Ill, certains neuroleptiques. Pour le dolasétron, l'érythromycine, la spiramycine et la vincamine, seules les formes administrées par voie intraveineuse sont concernées par cette interaction.
L'utilisation d'un médicament torsadogène avec un autre médicament torsadogène est contre-indiquée en règle générale.
Toutefois, certains d'entre eux, en raison de leur caractère incontournable, font exception à la règle, en étant seulement déconseillés avec les autres torsadogènes. Il s'agit de la méthadone, des antiparasitaires (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine) et des neuroleptiques. Cependant, le citalopram, l'escitalopram, la dompéridone et l'hydroxyzine restent contre-indiqués avec tous les torsadogènes.
Associations contre-indiquées
Médicaments torsadogènes (sauf antiparasitaires et neuroleptiques susceptibles d'entraîner des torsades de pointes et la méthadone, voir «associations déconseillées») : amiodarone, arsénieux, arténimol (dihydroartémisinine), bépridil, citalopram, cisapride, diphémanil, disopyramide, dofétilide, dolasétron intraveineux, dompéridone, dronédarone, érythromycine intraveineuse, escitalopram, hydroquinidine, hydroxyzine, ibutilide, mizolastine, moxifloxacine, pipéraquine, prucalopride, quinidine, sotalol, spiramycine intraveineuse, torémifene, vandétanib, vincamine intraveineuse)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Associations déconseillées
Antiparasitaires susceptibles de donner des torsades de pointes (chloroquine, halofantrine, luméfantrine, pentamidine) :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Si cela est possible, interrompre l'un des deux traitements.
Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
Méthadone :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Neuroleptiques susceptibles de donner des torsades de pointes (amisulpride, chlorpromazine, cyamémazine, dropéridol, fluphenazine, flupentixol, halopéridol, lévomépromazine, pimozide, pipampérone, pipotiazine, sertindole, sulpiride, sultopride, tiapride, zuclopenthixol) :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Paroxétine, fluoxétine :
Risque de majoration des effets indésirables de la méquitazine, par inhibition de son métabolisme par la paroxétine ou la fluoxétine.
Bupropion :
Risque de majoration des effets indésirables de la méquitazine, par inhibition de son métabolisme par le bupropion.
Duloxétine :
Risque de majoration des effets indésirables de la méquitazine, par inhibition de son métabolisme par la duloxétine.
Cinacalcet :
Risque de majoration des effets indésirables de la méquitazine, par inhibition de son métabolisme par le cinacalcet.
Terbinafine :
Risque de majoration des effets indésirables de la méquitazine, par inhibition de son métabolisme par la terbinafine.
Alcool :
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de la méquitazine. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Oxybate de sodium :
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Anagrelide :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
Bêta-bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol) :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
Bradycardisants :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
Azithromycine, clarithromycine, roxithromycine :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
Ciprofloxacine, levofloxacine, norfloxacine :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
Hypokaliémiants (diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoides, du tétracosactide et de l'amphotéricine B (par voie intraveineuse)) :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
Ondansétron :
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique pendant l'association.
Associations à prendre en compte
Médicaments atropiniques :
Antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, antiparkinsoniens anticholinergiques, antispasmodiques atropiniques, disopyramide, neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que clozapine :
Addition des effets indésirables atropiniques à type de rétention urinaire, poussée aiguë de glaucome constipation, sécheresse de la bouche, etc.
Médicaments sédatifs :
Dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), neuroleptiques, barbituriques, benzodiazépines, anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple le méprobamate), hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansenne, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène et thalidomide :
Majoration des effets dépresseurs du système nerveux central. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
comprimé:
10 mg, 5,0 mg
sirop:
0,050 g
comprimé:
5 mg