PROCTOCORT - L'acétate d'hydrocortisone a une activité anti-inflammatoire résultant, au moins en partie, de la liaison avec un récepteur aux glucocorticoïdes.
Le médicament PROCTOCORT appartient au groupe appelés Corticostéroïdes
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - A07EA02
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE) - Proctocort mousse rectale 2,85 g , 1982-07-26
Proctocort
mousse rectale 2,85 g
BOEHRINGER INGELHEIM FRANCE (FRANCE)
Les indications thérapeutiques sont limitées à :
recto-colite hémorragique
rectite post-radique
rectite après colectomie
maladie de CROHN colique
L'acétate d'hydrocortisone a une activité anti-inflammatoire résultant, au moins en partie, de la liaison avec un récepteur aux glucocorticoïdes.
Ils agissent en diminuant la perméabilité capillaire, en inhibant la production de facteurs chimiotactiques et en réduisant la migration des cellules inflammatoires dans le tissu.
Les stéroïdes appliqués topiquement agissent principalement localement. Après administration rectale, la biodisponibilité de l'acétate d'hydrocortisone varie entre 2% et 3% chez les sujets sains, et entre 4% et 5% chez les patients traités.
Les effets indésirables systémiques des glucocorticoïdes ont un faible risque de survenue après administration locale, compte-tenu des faibles taux sanguins mais le risque d'hypercorticisme (rétention hydrosodée, déséquilibre d'un diabète et d'une hypertension artérielle...) ainsi que de freination de l'axe thalamo-hypophyso-surrénalien, augmente avec la dose et la fréquence des injections.
Effets indésirables communs à toutes les voies d'administration :
Risque d'infection locale (selon le site d'injection): arthrites, méningites, épidurites.
Atrophie localisée des tissus musculaires, sous-cutanés et cutanés.
Quelques cas de ruptures tendineuses ont été décrits de manière exceptionnelle, en particulier en co- prescription avec les fluoroquinolones.
Arthrites aiguës à microcristaux (avec suspension microcristalline) de survenue précoce,
Calcifications locales.
Réactions allergiques : cutanées, urticaire localisée ou généralisée, dème de Quincke, choc anaphylactique.
Flush : des céphalées et des bouffées vasomotrices peuvent survenir. Elles disparaissent habituellement en un jour ou deux.
Douleur lombaire, plus rarement douleur thoracique et/ou hypotension survenant dans les minutes après l'injection et spontanément réversible.
Poussées tensionnelles.
Troubles oculaires : choriorétinopathies.
Troubles cardiaques : cardiomyopathies hypertrophiques chez les enfants nés prématurés.
Effets indésirables liés à l'administration intradurale :
Très rare méningite aseptique et syndrome post-ponction lombaire, exceptionnelle thrombophlébite cérébrale .
Effets indésirables spécifiques à la voie épidurale :
Exacerbation transitoire des douleurs ayant motivé l'injection.
Effets indésirables consécutifs à une brèche dans la dure-mère : céphalée orthostatique, méningite infectieuse ou aseptique; thrombophlébite cérébrale.
Administration au rachis cervical par voie foraminale radioguidée : très rares cas d'infarctus cérébral ou médullaire avec tétraplégie, parfois mortels.
Administration au rachis lombaire : très rares cas d'infarctus médullaire avec paraplégie, principalement observés soit par voie foraminale radioguidée, soit par diverses voies sur rachis opéré.
Hématomes ou infections épiduraux (abcès, épidurites), avec risque de compression aiguë médullaire ou radiculaire selon l'étage.
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
Infection locale ou générale, ou suspicion d'infection ;
Troubles sévères de la coagulation, traitement anticoagulant en cours ;
Injection épidurale chez les patients qui présentent des troubles sévères de la coagulation ou traités par anticoagulants, ticlopidine, clopidogrel, autres antiagrégants plaquettaires ou agents anti-thrombotiques ;
En raison de la présence d'alcool benzylique, ce médicament est contre-indiqué chez les prématurés et les nouveau-nés à terme.
Grossesse :
Chez l'animal, l'expérimentation met en évidence un effet tératogène, variable selon les espèces.
Dans l'espèce humaine, les études épidémiologiques n'ont décelé aucun risque malformatif lié à la prise de corticoïdes per os et notamment de l'hydrocortisone lors du premier trimestre.
Lors de maladies chroniques nécessitant un traitement tout au long de la grossesse, un léger retard de croissance intra-utérin est possible. Une insuffisance surrénale néonatale a été exceptionnellement observée après corticothérapie à doses élevées. Il semble justifié d'observer une période de surveillance clinique (poids, diurèse) et biologique (glycémie) du nouveau-né.
En conséquence, ce médicament peut être prescrit pendant la grossesse si besoin.
Allaitement :
L'hydrocortisone est excrétée dans le lait maternel. Le retentissement biologique ou clinique pour l'enfant allaité, notamment en terme de retard de croissance, ne peut être exclu. Par conséquent ce médicament ne doit pas être utilisé pendant l'allaitement. Sinon, l'allaitement maternel devrait être interrompu.
Fertilité :
L'effet de l'hydrocortisone sur la fertilité chez l'homme ou la femme traité par PROCTOCORT n'est pas connu.
Aucun cas de surdosage n'a été rapporté, cependant une utilisation excessive pourra entrainer une exacerbation des effets indésirables.
A ce jour, aucune interaction n'a été rapportée avec PROCTOCORT. Toutefois, du fait de l'absorption systémique de la substance active (hydrocortisone) jusqu'à 5% dans le tractus gastro-intestinal, il convient de tenir compte des interactions médicamenteuses habituelles des corticoïdes.
Médicaments hypokaliémiants
L'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entrainer une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d'interactions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l'amphotéricine B (voie IV).
Il est prévu que l'administration concomitante d'inhibiteurs du CYP3A, y compris de produits contenant du cobicistat, augmente le risque d'effets secondaires systémiques. L'association doit être évitée, sauf si les bénéfices sont supérieurs au risque accru d'effets secondaires systémiques des corticostéroïdes; dans ce cas, les patients doivent être surveillés en vue de détecter les éventuels effets secondaires systémiques des corticostéroïdes.
Associations déconseillées
+ Acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (≥ 1g par prise et/ou ≥ 3g par jour)
Majoration du risque hémorragique.
+ Vaccins vivants atténués
Glucocorticoïdes (voies générale et rectale) : risque de maladie vaccinale généralisée, potentiellement mortelle.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anticoagulants oraux
Glucocorticoïdes (voies générale et rectale) : impact éventuel de la corticothérapie sur le métabolisme de l'antivitamine K et sur celui des facteurs de la coagulation. Risque hémorragique propre à la corticothérapie (muqueuse digestive, fragilité vasculaire) à fortes doses ou en traitement prolongé supérieur à 10 jours.
Lorsque l'association est justifiée, renforcer la surveillance : le cas échéant, contrôle biologique au 8ème jour, puis tous les 15 jours pendant la corticothérapie et après son arrêt.
+ Inducteurs enzymatiques(carbamazepine, efavirenz, fosphenytoine, nevirapine, oxcarbazepine, phenobarbital, phenytoine, primidone, rifabutine, rifampicine)
Risque de diminution de l'efficacité de l'hydrocortisone (augmentation de son métabolisme) ; les conséquences sont graves lorsque l'hydrocortisone est administrée en traitement substitutif ou en cas de transplantation. Surveillance clinique et biologique ; adaptation de la posologie de l'hydrocortisone pendant l'association et après l'arrêt de l'inducteur enzymatique.
+ Autres hypokaliémiants
Risque majoré d'hypokaliémie. Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction.
+ Digitaliques (deslanoside, digitoxine, digoxine)
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques. Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Isoniazide (décrit pour la prednisolone)
Diminution des concentrations plasmatiques de l'isoniazide. Mécanisme invoqué : augmentation du métabolisme hépatique de l'isoniazide et diminution de celui des glucocorticoïdes. Surveillance clinique et biologique.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes(amiodarone, amisulpride, arsenieux, bepridil, chlorpromazine, cisapride, cyamemazine, diphemanil, disopyramide, dofetilide, dolasetron, droperidol, erythromycine, flupentixol, fluphenazine, halofantrine, haloperidol, hydroquinidine, ibutilide, levomepromazine, lumefantrine, methadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, pimozide, pipamperone, pipotiazine, quinidine, sertindole, sotalol, spiramycine, sulpiride, sultopride, tiapride, toremifene, vincamine, zuclopenthixol).
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité des corticoïdes par augmentation de leur métabolisme hépatique par la rifampicine ; les conséquences sont particulièrement importantes chez les addisoniens traités par l'hydrocortisone et en cas de transplantation.
Surveillance clinique et biologique : adaptation de la posologie des corticoïdes pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et adsorbants
Décrit pour la prednisolone, la dexaméthasone. Diminution de l'absorption digestive des glucocorticoïdes.
Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distance des glucocorticoïdes (plus de 2 heures, si possible).
+ Macrolides et kétoconazole
Diminution de la clairance des corticostéroïdes.
+ Agents antidiabétiques
Diminution de l'effet de réduction du sucre dans le sang.
+ Agents antirétroviraux
Risque de suppression surrénalienne.
Associations à prendre en compte
+ Acide acétylsalicylique à des doses antalgiques ou antipyrétiques (≥ 500 mg par prise et/ou <3 g par jour).
Majoration du risque hémorragique.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens
Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro-intestinale.
+ Curares non dépolarisants
Avec les glucocorticoïdes par voie IV : risque de myopathie sévère, réversible après un délai éventuellement long (plusieurs mois).
+ Fluoroquinolones
Possible majoration du risque de tendinopathie, voire de rupture tendineuse (exceptionnelle), particulièrement chez les patients recevant une corticothérapie prolongée.
Analogues en Russie
мазь:
1%
мазь глазная:
0.5%, 2.5%, 1%, 5 мг/г
мазь д/наружн. прим.:
1%
суспенз. д/в/м и внутрисуставного введ.:
25 мг/мл
таб.:
10 мг, 20 мг, 5 мг
мазь д/наружн. прим.:
0.1%
эмульсия д/наружн. прим.:
0.1%
крем д/наружн. прим.:
0.1%
мазь д/наружн. прим.:
0.1%
лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
100 мг
Analogues en France
crème pour application cutanée:
1 g
crème:
0,5 g
crème:
0,500 g
crème:
0,500 g
mousse rectale:
2 g
crème:
0,500 g