QUETIAPINE - La quétiapine est un antipsychotique atypique.
Le médicament QUETIAPINE appartient au groupe appelés Neuroleptiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N05AH04
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Quetiapine comprimé à libération prolongée 200 mg , 2016-08-04
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Quetiapine comprimé à libération prolongée 300 mg , 2016-08-04
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Quetiapine comprimé à libération prolongée 400 mg , 2016-08-04
Quetiapine ACCORD HEALTHCARE LP 200 mg
comprimé à libération prolongée 50 mg
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Quetiapine ACCORD HEALTHCARE LP 300 mg
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ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Quetiapine ACCORD HEALTHCARE LP 400 mg
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Quetiapine ACCORD LP 150 mg
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Quetiapine ACCORD LP 50 mg
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Quetiapine ARROW LP 200 mg
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Quetiapine ARROW LP 300 mg
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ARROW GENERIQUES (FRANCE)
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ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Quetiapine ARROW LP 50 mg
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Quetiapine BILLEV LP 150 mg
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BILLEV PHARMA APS (DANEMARK)
Quetiapine BILLEV LP 200 mg
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BILLEV PHARMA APS (DANEMARK)
Quetiapine BILLEV LP 300 mg
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BILLEV PHARMA APS (DANEMARK)
Quetiapine BILLEV LP 400 mg
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BILLEV PHARMA APS (DANEMARK)
Quetiapine BILLEV LP 50 mg
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BILLEV PHARMA APS (DANEMARK)
Quetiapine BIOGARAN LP 150 mg
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BIOGARAN (FRANCE)
Quetiapine BIOGARAN LP 200 mg
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BIOGARAN (FRANCE)
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BIOGARAN (FRANCE)
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Quetiapine BIOSTABILEX LP 50 mg
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SANDOZ (FRANCE)
Quetiapine CRISTERS LP 300 mg
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CRISTERS (FRANCE)
Quetiapine CRISTERS LP 400 mg
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CRISTERS (FRANCE)
Quetiapine CRISTERS LP 50 mg
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CRISTERS (FRANCE)
Quetiapine EG LP 150 mg
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EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Quetiapine EG LP 200 mg
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EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Quetiapine EG LP 300 mg
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EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Quetiapine EG LP 400 mg
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EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Quetiapine EG LP 50 mg
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EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Quetiapine EVOLUGEN LP 300 mg
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EVOLUPHARM (FRANCE)
Quetiapine EVOLUGEN LP 400 mg
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Quetiapine KRKA 100 mg
comprimé pelliculé 50 mg
KRKA (SLOVENIE)
Quetiapine KRKA 150 mg
comprimé pelliculé 50 mg
KRKA (SLOVENIE)
Quetiapine KRKA 200 mg
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KRKA (SLOVENIE)
Quetiapine KRKA 25 mg
comprimé pelliculé 50 mg
KRKA (SLOVENIE)
Quetiapine KRKA 300 mg
comprimé pelliculé 50 mg
KRKA (SLOVENIE)
Quetiapine KRKA LP 150 mg
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KRKA (SLOVENIE)
Quetiapine KRKA LP 200 mg
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KRKA (SLOVENIE)
Quetiapine KRKA LP 300 mg
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KRKA (SLOVENIE)
Quetiapine KRKA LP 400 mg
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KRKA (SLOVENIE)
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Quetiapine MEDIPHA SANTE 100 mg
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MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Quetiapine MEDIPHA SANTE 25 mg
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MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Quetiapine MYLAN PHARMA LP 150 mg
comprimé à libération prolongée 50 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Quetiapine MYLAN PHARMA LP 200 mg
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MYLAN SAS (FRANCE)
Quetiapine MYLAN PHARMA LP 300 mg
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MYLAN SAS (FRANCE)
Quetiapine MYLAN PHARMA LP 400 mg
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MYLAN SAS (FRANCE)
Quetiapine MYLAN PHARMA LP 50 mg
comprimé à libération prolongée 50 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Quetiapine NIALEX LP 150 mg
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MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Quetiapine NIALEX LP 200 mg
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MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Quetiapine NIALEX LP 300 mg
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MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Quetiapine NIALEX LP 400 mg
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MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Quetiapine NIALEX LP 50 mg
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MEDIPHA SANTE (FRANCE)
Quetiapine RANBAXY LP 300 mg
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RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Quetiapine RANBAXY LP 400 mg
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RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Quetiapine RANBAXY LP 50 mg
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RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Quetiapine REGIOMEDICA 100 mg
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regiomedica gmbh (ALLEMAGNE)
Quetiapine REGIOMEDICA 200 mg
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regiomedica gmbh (ALLEMAGNE)
Quetiapine REGIOMEDICA 25 mg
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Quetiapine REGIOMEDICA 25/100 mg
comprimé pelliculé 50 mg
regiomedica gmbh (ALLEMAGNE)
Quetiapine REGIOMEDICA 25/100/200 mg
comprimé pelliculé 50 mg
regiomedica gmbh (ALLEMAGNE)
Quetiapine REGIOMEDICA 300 mg
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Quetiapine SANDOZ LP 150 mg
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SANDOZ (FRANCE)
Quetiapine SANDOZ LP 200 mg
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SANDOZ (FRANCE)
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Quetiapine SANDOZ LP 400 mg
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Quetiapine SANDOZ LP 50 mg
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Quetiapine TEVA LP 300 mg
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TEVA SANTE (FRANCE)
Quetiapine TEVA LP 400 mg
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TEVA SANTE (FRANCE)
Quetiapine TEVA LP 50 mg
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Quetiapine ZENTIVA LP 150 mg
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SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Quetiapine ZENTIVA LP 200 mg
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SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Quetiapine ZENTIVA LP 300 mg
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SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
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SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Quetiapine ZENTIVA LP 50 mg
comprimé à libération prolongée 50 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Traitement de la schizophrénie.
Traitement des épisodes maniaques modérés à sévères.
La quétiapine n'est pas indiquée dans la prévention des récidives des épisodes maniaques ou dépressifs .
La quétiapine est un antipsychotique atypique. La quétiapine et son métabolite plasmatique actif chez l'homme, la norquétiapine, se lient à un large éventail de récepteurs de neurotransmetteurs. La quétiapine et la norquétiapine ont une affinité pour les récepteurs cérébraux de la sérotonine (5HT2) et ceux de la dopamine D1 et D2. On considère que c'est ce double antagonisme des récepteurs, avec une sélectivité plus forte pour les récepteurs 5-HT2 par rapport aux récepteurs D2, qui contribue aux propriétés antipsychotiques cliniques et à la faible tendance de la quétiapine à engendrer des symptômes extrapyramidaux (EPS) par comparaison aux antipsychotiques typiques. La quétiapine et la norquétiapine ont une affinité négligeable pour les récepteurs des benzodiazépines, mais une affinité importante pour les récepteurs histaminergiques et alpha1 adrénergiques, une affinité modérée pour les récepteurs alpha2 adrénergiques. Et la quétiapine a également une affinité faible à nulle pour les récepteurs muscariniques, alors que la norquétiapine a une affinité modérée à importante pour plusieurs récepteurs muscariniques, ce qui peut expliquer les effets anticholinergiques (muscariniques). L'inhibition du transporteur de noradrénaline (NAT) et l'action agoniste partielle de la norquétiapine sur les sites 5HT1A pourraient contribuer à l'efficacité thérapeutique de quétiapine comme antidépresseur.
Effets pharmacodynamiques
La quétiapine est active dans les tests portant sur l'activité antipsychotique, tels l'évitement conditionné (« conditioned avoidance »). Il ressort des mesures comportementales ou électro-physiologiques que la quétiapine inhibe également l'action des agonistes dopaminergiques et augmente les concentrations des métabolites de la dopamine, paramètre neurochimique du blocage des récepteurs D2. Dans les tests précliniques prédictifs des symptômes extrapyramidaux, la quétiapine se distingue des antipsychotiques typiques et possède un profil atypique. Après administration chronique, la quétiapine n'induit pas d'hypersensibilité des récepteurs dopaminergiques D2. La quétiapine n'engendre qu'une légère catalepsie aux doses qui bloquent les récepteurs dopaminergiques D2. La quétiapine a montré après administration chronique une sélectivité à l'égard du système limbique en induisant un blocage de la dépolarisation des neurones - contenant de la dopamine - mésolimbiques mais non nigrostriataux. Après une administration aiguë et chronique, la quétiapine a un risque minimum d'incidence de dystonie chez les singes Cébus sensibilisés ou non à l'halopéridol .Effets pharmacodynamiques
La quétiapine est active dans les tests portant sur l'activité antipsychotique, tels l'évitement conditionné (« conditioned avoidance »). Il ressort des mesures comportementales ou électro-physiologiques que la quétiapine inhibe également l'action des agonistes dopaminergiques et augmente les concentrations des métabolites de la dopamine, paramètre neurochimique du blocage des récepteurs D2. Dans les tests précliniques prédictifs des symptômes extrapyramidaux, la quétiapine se distingue des antipsychotiques typiques et possède un profil atypique. Après administration chronique, la quétiapine n'induit pas d'hypersensibilité des récepteurs dopaminergiques D2. La quétiapine n'engendre qu'une légère catalepsie aux doses qui bloquent les récepteurs dopaminergiques D2. La quétiapine a montré après administration chronique une sélectivité à l'égard du système limbique en induisant un blocage de la dépolarisation des neurones - contenant de la dopamine - mésolimbiques mais non nigrostriataux. Après une administration aiguë et chronique, la quétiapine a un risque minimum d'incidence de dystonie chez les singes Cébus sensibilisés ou non à l'halopéridol .La quétiapine est active dans les tests portant sur l'activité antipsychotique, tels que l'évitement conditionné. Il ressort des mesures comportementales ou électro-physiologiques que la quétiapine inhibe également l'action des agonistes dopaminergiques et augmente les concentrations des métabolites de la dopamine, paramètre neurochimique du blocage des récepteurs D2.
Dans les tests précliniques prédictifs des symptômes extrapyramidaux, la quétiapine se distingue des antipsychotiques typiques et possède un profil atypique. Après administration chronique, la quétiapine n'induit pas d'hypersensibilité des récepteurs dopaminergiques D2. La quétiapine n'engendre qu'une légère catalepsie aux doses qui bloquent les récepteurs dopaminergiques D2. La quétiapine a montré après administration chronique une sélectivité à l'égard du système limbique en induisant un blocage de la dépolarisation des neurones - contenant de la dopamine - mésolimbiques mais non nigrostriataux. Après une administration aiguë et chronique, la quétiapine a un risque minimum d'incidence de dystonie chez les singes Cébus sensibilisés ou non à l'halopéridol .
La quétiapine est active dans des tests de l'activité antipsychotique, tels que le test d'évitement conditionné. Elle bloque aussi l'action des agonistes dopaminergiques, effet mis en évidence par des mesures comportementales ou électrophysiologiques, et augmente les concentrations des métabolites de la dopamine, un indice neurochimique de blocage des récepteurs D2.
Lors de tests précliniques prédictifs de SEP, la quétiapine se comporte différemment des antipsychotiques typiques et présente un profil atypique. La quétiapine ne produit pas de supersensibilité des récepteurs dopaminergiques D2 après une administration chronique. La quétiapine n'entraîne qu'une faible catalepsie aux doses efficaces pour bloquer les récepteurs dopaminergiques D2. La quétiapine fait preuve de sélectivité à l'égard du système limbique en produisant un blocage de la dépolarisation des neurones contenant de la dopamine mésolimbiques mais pas nigriostriataux, après une administration chronique. Après administration aiguë ou chronique à des singes Cebus sensibilisés ou non à l'halopéridol, la quétiapine entraîne des effets dystoniques minimes .
Absorption
La quétiapine est bien absorbée après administration orale. Avec la quétiapine à libération prolongée, les concentrations plasmatiques maximales de quétiapine et de norquétiapine sont atteintes approximativement 6 heures après l'administration (Tmax). Les concentrations molaires maximales à l'état d'équilibre du métabolite actif, la norquétiapine, sont 35 % de celles observées pour la quétiapine.
Les pharmacocinétiques de la quétiapine et de la norquétiapine sont linéaires et proportionnelles à la dose pour les doses allant jusqu'à 800 mg administrées une fois par jour. Lorsque la quétiapine à libération prolongée administrée une fois par jour est comparée à la même dose quotidienne totale de fumarate de quétiapine à libération immédiate administrée deux fois par jour, le graphe de l'aire sous la courbe (ASC) en fonction du temps est équivalent, mais la concentration plasmatique maximale (Cmax) est inférieure de 13 % à l'état d'équilibre. Lorsque la quétiapine à libération prolongée est comparée à la quétiapine à libération immédiate, l'ASC du métabolite norquétiapine est inférieure de 18 %.
Lors d'une étude examinant les effets de la nourriture sur la biodisponibilité de la quétiapine, un repas riche en graisses s'est avéré produire des augmentations statistiquement significatives de la Cmax et de l'ASC de la quétiapine à libération prolongée, se montant approximativement à 50 % et à 20 %, respectivement. La possibilité que l'effet d'un repas riche en graisses sur la formulation puisse être plus important ne peut pas être exclue. Par comparaison, un repas léger n'a pas eu d'effet significatif sur la Cmax ou sur l'ASC de la quétiapine. Il est donc recommandé de prendre quétiapine comprimé à libération prolongée une fois par jour en dehors des repas
Distribution
La quétiapine se lie à 83 % environ aux protéines plasmatiques.
Métabolisme
La quétiapine est largement métabolisée par le foie, et moins de 5 % sont excrétés sous forme inchangée dans l'urine ou les fèces après administration de quétiapine radiomarquée.
Les investigations in vitro ont permis d'établir que le CYP3A4 est la principale enzyme responsable du métabolisme de la quétiapine faisant intervenir le cytochrome P450. La norquétiapine est principalement formée et éliminée via le CYP3A4.
La quétiapine et plusieurs de ses métabolites (dont la norquétiapine) se sont avérés des inhibiteurs faibles de l'activité des cytochromes P450 1A2, 2C9, 2C19, 2D6 et 3A4 in vitro chez l'homme. L'inhibition du CYP in vitro est observée uniquement à des concentrations d'environ 5 à 50 fois supérieures à celles observées dans une plage posologique comprise entre 300 et 800 mg/jour chez l'homme. Sur la base de ces résultats in vitro, il est improbable que la coadministration de quétiapine et d'autres médicaments entraîne une inhibition cliniquement significative par un médicament du métabolisme de l'autre médicament médié par le cytochrome P450. Les études menées chez l'animal semblent indiquer que la quétiapine peut induire les enzymes à cytochrome P450. Cependant, lors d'une étude spécifique d'interaction menée chez des patients psychotiques, il n'a pas été mis en évidence d'augmentation de l'activité du cytochrome P450 après administration de quétiapine.
Elimination
Les demi-vies d'élimination de la quétiapine et de la norquétiapine sont d'environ 7 et 12 heures, respectivement. Approximativement 73 % d'un médicament radiomarqué ont été excrétés dans l'urine et 21 % dans les fèces, avec moins de 5 % de la radioactivité totale représentant le médicament inchangé. La fraction de dose molaire moyenne de quétiapine libre et du métabolite plasmatique actif chez l'homme, la nor quétiapine qui est excrétée dans l'urine est < 5 %.
Populations spéciales
Sexe
La pharmacocinétique de la quétiapine est la même chez les hommes et chez les femmes.
Patients âgés
La clairance moyenne de la quétiapine chez les personnes âgées est inférieure approximativement de 30 à 50 % à celle observée chez les adultes âgés de 18 à 65 ans.
Insuffisance rénale
La clairance plasmatique moyenne de la quétiapine était diminuée d'environ 25 % chez les patients souffrant d'une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min/1,73 m²), mais les valeurs individuelles de la clairance sont comprise dans la plage de valeurs normales.
Insuffisance hépatique
La clairance plasmatique moyenne de la quétiapine diminue d'environ 25 % chez les personnes présentant une insuffisance hépatique avérée (cirrhose alcoolique stable). La quétiapine étant largement métabolisée par le foie, on s'attend à observer des concentrations plasmatiques élevées dans la population insuffisante hépatique. Des ajustements posologiques peuvent s'avérer nécessaires chez ces patients .
Enfants et adolescents (âgés de 10 à 17 ans)
Les données pharmacocinétiques ont été recueillies chez 9 enfants âgés de 10 à 12 ans et chez 12 adolescents, qui étaient sous traitement à l'équilibre par 400 mg de quétiapine administrée deux fois par jour. A l'équilibre, les concentrations plasmatiques normalisées en fonction de la dose de la molécule mère, la quétiapine, chez les enfants et les adolescents (âgés de 10 à 17 ans) étaient en général similaires à celles des adultes, même si la Cmax chez les enfants était située dans la partie supérieure de la plage observée chez les adultes. L'ASC et la Cmax du métabolite actif, la norquétiapine, étaient supérieures, soit approximativement, de 62 % et 49 % chez les enfants (10- 12 ans), respectivement, et de 28 % et 14 % chez les adolescents (13-17 ans), respectivement, par rapport aux adultes.
Aucune donnée n'est disponible à propos de la quétiapineà libération prolongée chez les enfants et les adolescents.
Absorption
Après administration orale, la quétiapine est bien absorbée. Quétiapine occasionne des pics plasmatiques de quétiapine et de norquétiapine environ 6 h après l'administration (Tmax). Les concentrations molaires maximums à l'équilibre de son métabolite actif, la norquétiapine, s'élèvent à 35 % de celles observées pour la quétiapine.
La pharmacocinétique de la quétiapine et de la norquétiapine est linéaire et proportionnelle à la dose jusqu'à une dose de 800 mg en une prise quotidienne. Lorsque l'on compare quétiapine, administré 1 fois par jour, à une même dose quotidienne de fumarate de quétiapine, comprimé à libération immédiate, administré 2 fois par jour, l'aire sous la courbe (ASC) des concentrations plasmatiques en fonction du temps est équivalente mais la concentration plasmatique maximum (Cmax) est inférieure de 13 % à l'état d'équilibre. Lorsque l'on compare quétiapine à la quétiapine, comprimé à libération immédiate, l'ASC du métabolite norquétiapine est inférieure de 18 %.
Dans une étude sur les effets de la consommation d'aliments sur la biodisponibilité de la quétiapine, il a été constaté qu'un repas riche en graisses induit une augmentation statistiquement significative d'environ 50 % de la Cmax et d'environ 20 % de l'ASC de quétiapine. Un effet éventuellement plus important d'un repas riche en graisses sur la formulation ne peut être exclu.
Comparativement, un repas léger n'a aucun effet significatif sur la Cmax ou sur l'ASC de la quétiapine. Il est donc recommandé de prendre quétiapine une fois par jour, en dehors des repas.
Distribution
La quétiapine se lie pour environ 83 % aux protéines plasmatiques.
Biotransformation
La quétiapine est largement métabolisée par le foie, et moins de 5 % sont excrétés sous forme inchangée dans l'urine ou les fèces après administration de quétiapine radiomarquée.
Des études in vitro ont établi que le CYP3A4 est l'enzyme principalement responsable du métabolisme de la quétiapine, médié par le cytochrome P450. La norquétiapine est principalement formée et éliminée via le CYP3A4.
La quétiapine et plusieurs de ses métabolites (y compris le métabolite norquétiapine) se sont avérés de faibles inhibiteurs des activités 1A2, 2C9, 2C19, 2D6 et 3A4 du cytochrome humain P450 in vitro. L'inhibition in vitro du CYP n'a été observée qu'à des concentrations d'environ 5 à 50 fois supérieures à celles observées chez l'homme aux doses comprises dans l'intervalle entre 300 et 800 mg/jour. Sur la base de ces résultats in vitro, il est peu probable que l'administration concomitante de la quétiapine avec d'autres médicaments se traduise par une inhibition cliniquement significative du métabolisme de l'autre médicament, réglé par le cytochrome P450. Il ressort d'études animales que la quétiapine peut stimuler les enzymes du cytochrome P450. Toutefois, une étude spécifique d'interaction chez des patients psychotiques n'a pas montré d'augmentation de l'activité du cytochrome P450 après administration de quétiapine.
Elimination
Les temps de demi-vie d'élimination de la quétiapine et de son métabolite norquétiapine sont respectivement d'environ 7 et 12 heures. Environ 73 % d'un médicament radiomarqué est excrété dans les urines et 21 % dans les fèces, dont moins de 5 % de la radioactivité totale provient du médicament sous forme inchangée. La fraction de la dose molaire moyenne de la quétiapine libre et du métabolite plasmatique actif chez l'homme, la norquétiapine, excrété dans les urines est inférieure à 5 %.
Populations particulières de patients
Sexe
Les propriétés pharmacocinétiques de la quétiapine ne diffèrent pas selon le sexe.
Personnes âgées
La clairance moyenne de la quétiapine chez les sujets âgés est approximativement 30 à 50 % inférieure à celle observée chez des adultes de 18 à 65 ans.
Troubles de la fonction rénale
La clairance plasmatique moyenne de la quétiapine est réduite d'environ 25 % chez des patients présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min/1,73 m2), mais les valeurs individuelles de clairance se situent dans les limites observées chez les sujets normaux.
Troubles de la fonction hépatique
Population pédiatrique
Des données pharmacocinétiques ont été échantillonnées chez 9 enfants âgés de 10 à 12 ans et chez 12 adolescents, qui étaient sous traitement à l'équilibre avec 400 mg de quétiapine 2 fois par jour. A l'équilibre, les niveaux plasmatiques normalisés par rapport à la dose du composant parent, la quétiapine, chez les enfants et adolescents (âgés de 10 à 17 ans) étaient en général similaires aux adultes, bien que la Cmax chez les enfants était au niveau de la partie supérieure de l'échelle observée chez les adultes. L'ASC et la Cmax pour le métabolite actif, la norquétiapine, étaient plus grands, respectivement d'approximativement 62 % et 49 % chez les enfants (10-12 ans) et respectivement de 28 % et 14 % chez les adolescents (13-17 ans), par comparaison avec les adultes.
Aucune donnée n'est disponible pour quétiapine chez les enfants et les adolescents.
Après administration orale, la quétiapine est bien absorbée et largement métabolisée. La biodisponibilité de la quétiapine n'est pas significativement modifiée lorsqu'elle est administrée au moment du repas. La quétiapine se lie à environ 83 % aux protéines plasmatiques. Les concentrations molaires maximales à l'état stationnaire du métabolite actif N-désalkyl-quétiapine équivalent à 35 % de celles observées pour la quétiapine. Les demi-vies d'élimination de la quétiapine et de la N-désalkyl-quétiapine sont respectivement approximativement de 7 et 12 heures.
La pharmacocinétique de la quétiapine et de la N-désalkyl-quétiapine est linéaire avec toutes les doses limites approuvées. La cinétique de la quétiapine ne diffère pas entre les hommes et les femmes.
La clairance moyenne de la quétiapine chez les personnes âgées est environ 30 à 50 % inférieure à celle observée chez des adultes d'un âge compris entre 18 et 65 ans.
La clairance plasmatique moyenne de la quétiapine a été réduite d'environ 25 % chez les sujets présentant une insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min/1,73 m2), mais les valeurs individuelles de la clairance ne dépassent pas les limites pour les sujets non insuffisants rénaux. Moins de 5 % de la fraction de dose molaire moyenne de quétiapine à l'état libre et du métabolite plasmatique humain actif N-désalkyl-quétiapine sont excrétés dans les urines.
La quétiapine subit un fort métabolisme hépatique, avec une molécule mère correspondant à moins de 5 % de la substance associée au médicament, sous forme inchangée, dans les urines ou les selles, après l'administration de quétiapine radiomarquée. Approximativement 73 % de la radioactivité sont excrétés dans les urines et 21 % dans les selles. La clairance plasmatique moyenne de la quétiapine diminue d'environ 25 % chez les personnes présentant une insuffisance hépatique connue (cirrhose alcoolique stable). Puisque la quétiapine est largement métabolisée par le foie, on s'attend à ce que les taux plasmatiques soient élevés dans la population des insuffisants hépatiques. Il sera parfois nécessaire d'ajuster la dose chez ces patients .
Les examens in vitro ont établi que l'enzyme CYP3A4 est la principale enzyme qui se charge du métabolisme médié par le cytochrome P450 de la quétiapine. Le métabolite N-désalkyl-quétiapine est principalement formé et éliminé par l'intermédiaire de l'enzyme CYP3A4.
Il a été observé que la quétiapine et plusieurs de ses métabolites (y compris la N-désalkyl-quétiapine) sont, in vitro, de faibles inhibiteurs des activités des enzymes 1A2, 2C9, 2C19, 2D6 et 3A4 du cytochrome P450. In vitro, l'inhibition CYP n'est observée qu'à des concentrations 5 à 50 fois supérieures à celles observées avec des doses comprises entre 300 et 800 mg/jour chez l'humain. Selon ces résultats in vitro, il est bien peu probable que l'administration concomitante de la quétiapine et d'autres substances actives résulte en une inhibition médicamenteuse cliniquement significative du métabolisme médié par le cytochrome P450 du ou des autre(s) substance(s) active(s). D'après les études animales, il semblerait que la quétiapine puisse induire les enzymes du cytochrome P 450. Ceci dit, dans une étude sur les interactions chez des patients atteints de psychose, aucune amplification de l'activité du cytochrome P450 n'a été observée après l'administration de la quétiapine.
Les effets indésirables les plus couramment rapportés avec la quétiapine (>10%) sont : somnolence, sensations vertigineuses, bouche sèche, céphalées, symptômes de sevrage (à l'arrêt du traitement), augmentation des concentrations sériques de triglycérides, augmentation du cholestérol total (principalement du cholestérol LDL), diminution du cholestérol HDL, prise de poids, diminution du taux d'hémoglobine et symptômes extrapyramidaux.
Les fréquences des effets indésirables associés à un traitement par quétiapine sont présentées sous forme de tableau (tableau 1), selon le format recommandé par le « Conseil pour les Organisations Internationales des Sciences Médicales» (groupe de travail CIOMS III, 1995).
Tableau 1 : Effets indésirables associés à un traitement par la quétiapine
Les fréquences des effets indésirables sont répertoriées comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et indéterminé (ne peut être estimé sur la base des données disponibles).
Classes de systèmes d'organes | Très fréquent | Fréquent | Peu fréquent | Rare | Très rare | Indéterminé |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Hémoglobine diminuée22 | Leucopénie1,28, neutrophiles diminués, éosinophiles augmentés27 | Thrombocy topénie, anémie, plaquettes diminuées13Neutropénie1 | Agranulocytose26 | ||
Affections du système immunitaire | Hypersensibilité (y compris réactions cutanées allergiques) | Réaction anaphylactique5 | ||||
Affections endocriniennes | Hyperpro lactinémie15, diminution de la T4totale24, diminution de la T4libre24, diminution de la T3totale24, augmentation de la TSH24 | Diminution de la T3libre24, hypothyroïdie21 | Sécrétion d'hormone antidiurétique inappropriée | |||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Elévatin des taux sériques de triglycérides10,30, élévations du cholestérol total (principalement du cholestérol LDL)11, 30,diminution du cholestérol HDL17,30, prise de poids8, 30 | Augmentation de l'appétit, élévation du taux de glucose sanguin jusqu'à des valeurs hyperglycé miques6, 30 | Hyponatré mie19, diabète1,5 Exacerbatin d'un diabète préexistant | Syndrome métabolique29 | ||
Affections psychiatriques | Rêves anormaux et cauchemars, idées suicidaires et comportement suicidaire20 | Somnambulisme et réactions liées telles que parler pendant le sommeil et trouble du sommeil lié à l'alimentation | ||||
Affections du système nerveux | Sensation vertigineuse4,16, somnolence2,16maux de tête, symptômes extrapyramidaux1,21 | Dysarthrie | Convulsions1, syndrome des jambes sans repos, dyskinésie tardive1,5,syncope4,16 | |||
Affections cardiaques | Tachycardie4, palpitations23 | Allongement du QT1,12,18, bradycardie32 | ||||
Affections oculaires | Vision voilée | |||||
Affections vasculaires | Hypotension orthostatique4,16 | Thromboembolies veineuses1 | Accident vasculaire cérébral33 | |||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Dyspnée23 | Rhinite | ||||
Affections gastro intestinales | Bouche sèche | Constipation dyspepsie, vomissements25 | Dysphagie7 | Pancreatite1, obstruction intestinale/iléus | ||
Affections hépatobiliaires | Elévatin de l'alanine aminotransfé rase sérique (ALAT)3, élévation des taux de gamma GT3 | Elevatin de l'aspartate aminotransfé rase sérique (ASAT)3 | Jaunisse5, hépatite | |||
Affections de la peau et du tissu souscutané | Angiodème5, syndrome de Stevens Johnson5 | Nécrolyse épidermique txique, érythème polymorphe, Rash médicamenteux avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) | ||||
Affections musculo squelettiques et systémiques | Rhabdomyolyse | |||||
Affections du rein et des voies urinaires | Rétention urinaire | |||||
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales | Syndrome de sevrage médicamen teux du nouveau-né31 | |||||
Affections des organes de reproduction et du sein | Dysfonction sexuelle | Priapisme, galactorrhée, gonflement mammaire, trouble menstruel | ||||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Symptômes de sevrage (arrêt du traitement)1, 9 | Légère asthénie, dème périphérique irritabilité, fièvre | Syndrome malin des neuroleptiques1, hypothermie | |||
Investigations | Elévatin du taux de créatine phosphokinase sanguine14 |
2 Une somnolence peut apparaître particulièrement pendant les deux premières semaines de traitement, mais disparaît généralement avec la poursuite du traitement par quétiapine.
3 Des élévations asymptomatiques (modifications de la normale à 3XULN à un moment quelconque) des transaminases sériques (ALAT, ASAT) ou des gamma-GT ont été observées chez quelques patients traités par la quétiapine. Ces élévations étaient habituellement réversibles avec la poursuite du traitement par la quétiapine.
5 Le calcul de la fréquence de ces effets indésirables a été fait sur la seule base des données post- commercialisation de la forme comprimé à libération immédiate de quétiapine.
6 Des glycémies à jeun ≥ 126 mg/dL (≥ 7,0 mmol/L) ou des glycémies non à jeun ≥ 200 mg/dL (≥ 11,1mmol/L), au moins une fois.
7 Une augmentation du taux de dysphagie avec la quétiapine versus placebo n'a été observée que lors d'études cliniques portant sur la dépression bipolaire.
8 Basé sur une augmentation de plus de 7 % du poids corporel par rapport à la valeur de base. Survient principalement pendant les premières semaines de traitement chez les adultes.
9 Les symptômes de sevrage suivants ont été observés le plus fréquemment au cours d'études cliniques à court terme contrôlées versus placebo et en monothérapie, qui évaluaient les symptômes d'arrêt de traitement : insomnie, nausées, céphalées, diarrhée, vomissements, sensations vertigineuses, et irritabilité. L'incidence de ces réactions avait significativement diminué une semaine après l'arrêt du traitement.
10 Triglycérides ≥ 200 mg/dL (≥ 2,258 mmol/L) (patients ≥ 18 ans) ou ≥ 150 mg/dL (≥ 1,694 mmol/L) (patients < 18 ans) au moins une fois.
11 Cholestérol ≥ 240 mg/dL (≥ 6,2064 mmol/L) (patients ≥ 18 ans) ou ≥ 200 mg/dL (≥ 5,172 mmol/L) (patients < 18 ans) au moins une fois. Une augmentation du cholestérol LDL ≥ de 30 mg/dL (≥ 0,769 mmol/L) a été très fréquemment observée. Le changement moyen chez les patients qui ont présenté cette augmentation était de 41,7 mg/dL (≥ 1,07 mmol/L).
12 Voir texte ci-dessous.
13 Plaquettes ≤100 x 109/L au moins une fois
14 D'après la notification d'effets indésirables au cours des études cliniques, l'augmentation de la concentration sanguine de créatine phosphokinase n'est pas associée au syndrome malin des neuroleptiques.
15 Concentrations de prolactine (patients > 18 ans) : > 20 µg/L (> 869,56 pmol/L) chez les hommes ;
> 30 µg/L (> 1304,34 pmol/L) chez les femmes, à un moment quelconque.
16 Peut conduire à des chutes.
17 Cholestérol HDL : < 40 mg/dL (1,025 mmol/L) chez les hommes ; < 50 mg/dL (1,282 mmol/L) chez les femmes à un moment quelconque.
18 Incidence des patients ayant présenté un passage de leur QTc de < 450 msec à ≥ 450 msec avec une augmentation ≥ 30 msec. Lors d'études contrôlées versus placebo avec la quétiapine, le changement moyen et l'incidence des patients qui ont présenté une modification de leur QT à une valeur cliniquement significative est similaire pour la quétiapine et le placebo.
19 Modification de > 132 mmol/L à ≤ 132 mmol/L au moins une fois.
22 Une diminution du taux d'hémoglobine jusqu'à des valeurs ≤ 13 g/dL (8,07 mmol/L) chez les hommes, ≤ 12 g/dL (7,45 mmol/L) chez les femmes est survenue au moins une fois chez 11% des patients traités par quétiapine dans tous les essais cliniques y compris ceux avec une extension en ouvert. Chez ces patients, la diminution maximale moyenne en hémoglobine à un moment quelconque était de - 1,50 g/dL.
23 Ces cas survenaient souvent dans un contexte de tachycardie, vertiges, hypotension orthostatique et/ou maladie cardiaque/respiratoire sous-jacente.
24 D'après des modifications (observées à un moment quelconque dans tous les essais cliniques), de lavaleurinitiale à une valeur avec impact clinique potentiellement important. Les modifications en T4 etT3 totalesoulibressont définies comme < 0,8 x la limite inférieure de la normale (pmol/L) et celles en TSH comme > 5 mUI/L à un moment quelconque.
25 D'après une augmentation du taux de vomissement chez les personnes âgées (≥ 65 ans).
27 D'après des modifications de la valeur initiale à une valeur avec impact clinique potentiellement important, à un moment quelconque après la valeur initiale dans tous les essais cliniques. Les modifications en éosinophiles sont définies comme > 1x109 cellules/L à un moment quelconque.
30 D'après des modifications de la valeur initiale à une valeur avec impact clinique potentiellement important, à un moment quelconque après la valeur initiale dans tous les essais cliniques. Les modifications en globules blancs sont définies comme ≤ 3x109cellules/L à un moment quelconque.
29 D'après des rapports d'événements indésirables de syndrome métabolique issus de tous les essais cliniques avec la quétiapine.
32 Peut survenir lors ou dans une période proche de l'initiation du traitement et être associée à une hypotension et/ou une syncope.
Fréquence calculée d'après les évènements indésirables de bradycardie et les évènements reliés issus de l'ensemble des essais avec la quétiapine.
33 D'après une étude épidémiologique rétrospective non randomisée.
Des cas d'allongement du QT, d'arythmie ventriculaire, de mort subite inexpliquée, d'arrêt cardiaque et de torsades de pointes ont été rapportés après l'utilisation de neuroleptiques, et ces effets sont considérés comme des effets de classe.
Des réactions cutanées sévères (SCAR), incluant le Syndrome de Stevens-Johnson (SSJ), la nécrolyse épidermique toxique (NET), la réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS) ont été rapportés en association avec le traitement par la quétiapine.
Population pédiatrique
Les effets indésirables décrits précédemment chez les adultes sont à considérer chez les enfants et les adolescents.
Le tableau suivant résume les effets indésirables survenant le plus fréquemment chez les patients enfants et adolescents (de 10 à 17 ans) que dans la population adulte, ou les effets indésirables qui n'ont pas été identifiés dans la population adulte.
Tableau 2 : Effets indésirables associés à un traitement par la quétiapine survenant à une fréquence plus élevée chez les enfants et adolescents que dans la population adulte ou qui n'ont pas été identifiés dans la population adulte
Les fréquences des effets indésirables sont répertoriées comme suit : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) et très rare (< 1/10 000).
Classes de systèmes d'organes | Très fréquent | Fréquent |
Affections endocriniennes | Augmentation de la prolactine1 | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Augmentation de l'appétit | |
Affections du système nerveux | Symptômes extrapyramidaux 3, 4 | Syncope |
Affections vasculaires | Augmentation de la pression sanguine2 | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Rhinite | |
Affections gastrointestinales | Vomissements | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Irritabilité3 |
1 Concentration de prolactine (patients < 18 ans) : > 20 µg/L (> 869,56 pmol/L) chez les sujets de sexe masculin ; > 26 µg/L (> 1130,428 pmol/L) chez les sujets de sexe féminin, à un moment quelconque. Moins de 1 % des patients ont eu une augmentation de la concentration de prolactine > 100µg/L.
2 D'après les passages au-dessus du seuil de significativité clinique (adapté d'après les critères du National Institute of Health - NIH-) ou des augmentations > 20 mmHg pour la pression sanguine systolique ou > 10 mmHg pour la pression sanguine diastolique, à un moment quelconque au cours de 2 études à court terme (3 à 6 semaines) contrôlées versus placebo chez des enfants et des adolescents.
3 Note : la fréquence correspond à celle observée chez les adultes, mais il pourrait y avoir différentes implications cliniques chez les enfants et les adolescents par comparaison aux adultes.
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients de ce médicament.
Une administration concomitante d'inhibiteurs du cytochrome P450 3A4, tels que les inhibiteurs de la protéase du VIH, les antifongiques azolés, l'érythromycine, la clarithromycine et la néfazodone est contre-indiquée .
Grossesse
Premier trimestre
Le nombre modéré de données publiées sur l'exposition durant la grossesse (c'est-à-dire entre 300 et 1 000 grossesses), incluant des rapports individuels et quelques études observationnelles ne suggèrent pas une augmentation du risque de malformation due au traitement. Cependant, d'après toutes les données disponibles, aucune conclusion ne peut être établie. Des études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction .
Dès lors, l'administration de quétiapine durant la grossesse ne devra être envisagée que si les bénéfices escomptés prévalent sur les risques encourus.
Troisième trimestre
Les nouveau-nés exposés aux antipsychotiques (y compris la quétiapine) au cours du troisième trimestre de la grossesse présentent un risque d'effets indésirables incluant des symptômes extrapyramidaux et/ou des symptômes de sevrage pouvant varier en termes de sévérité et de durée après la naissance. Les réactions suivantes ont été rapportées : agitation, hypertonie, hypotonie, tremblements, somnolence, détresse respiratoire, troubles de l'alimentation. En conséquence, les nouveau-nés doivent être étroitement surveillés.
Allaitement
D'après des données très limitées issues de rapports publiés sur l'excrétion de la quétiapine dans le lait maternel, l'excrétion de la quétiapine à des doses thérapeutiques ne semble pas constante. En raison du manque de données robustes, la décision d'arrêter l'allaitement ou le traitement par QUETIAPINE ACCORD HEALTHCARE LP doit être prise en tenant compte du bénéfice de l'allaitement pour l'enfant et du bénéfice du traitement pour la mère.
Fertilité
Chez l'Homme, les effets de la quétiapine sur la fertilité n'ont pas été établis. Des effets liés à une augmentation des taux de prolactine ont été observés chez le rat, bien qu'ils ne soient pas directement transposables à l'Homme .
Symptômes
En général, les signes et symptômes rapportés était ceux résultant d'une exagération des effets pharmacologiques connus de la substance active, tels que somnolence et sédation, tachycardie, hypotension et effets anticholinergiques.
Le surdosage peut induire un allongement du QT, des convulsions, un état de mal épileptique, une rhabdomyolyse, une dépression respiratoire, une rétention urinaire, une confusion mentale, un délire et/ou une agitation, un coma et un décès. Les patients présentant une maladie cardiovasculaire sévère préexistante peuvent présenter un risque accru d'effets d'un surdosage .
En cas de surdosage avec la quétiapine à libération prolongée, il y a une sédation maximale ainsi qu'un pouls maximum retardés et une récupération prolongée par rapport à un surdosage en quétiapine à libération immédiate.
Prise en charge du surdosage
Il n'existe pas d'antidote spécifique de la quétiapine. En cas de symptômes sévères, la possibilité d'une implication de plusieurs médicaments doit être envisagée ; des soins intensifs sont recommandés, y compris assurer et maintenir la perméabilité des voies aériennes, assurer une oxygénation et une ventilation adéquates, ainsi que contrôler et maintenir le système cardiovasculaire.
D'après les données de la littérature, les patients présentant un délire, une agitation et un syndrome anticholinergique évident peuvent être traités avec 1 à 2 mg de physostigmine (sous surveillance ECG continue). Ce traitement n'est pas recommandé en tant que traitement de référence, en raison de l'effet négatif potentiel de la physostigmine sur la conduction cardiaque. La physostigmine peut être utilisée en l'absence d'anomalies de l'ECG. La physostigmine ne doit pas être utilisée en cas de dysrythmie, de bloc cardiaque de tout degré, ou d'élargissement du complexe QRS.
Bien qu'une prévention de l'absorption lors d'un surdosage n'ait pas été évaluée, un lavage gastrique peut être indiqué en cas de surdosage important et doit si possible être pratiqué dans l'heure qui suit la prise. L'administration de charbon actif doit être envisagée.
En cas de surdosage par la quétiapine, l'hypotension réfractaire doit être traitée par des mesures appropriées tels que fluides intraveineux et/ou agents sympathomimétiques. L'adrénaline et la dopamine devront être évitées car une stimulation bêta peut aggraver une hypotension induite par un blocage des récepteurs alpha par la quétiapine.
En cas de surdosage à la quétiapine en libération prolongée, une formation de bézoard gastrique a été rapportée et une imagerie diagnostique appropriée est recommandée pour mieux guider la prise en charge du patient. L'élimination endoscopique du pharmacobézoard a été réalisée avec succès dans certains cas.
Une surveillance médicale étroite sera poursuivie jusqu'au rétablissement du patient.
Étant donné les effets principaux de la quétiapine sur le système nerveux central, QUETIAPINE ARROW LP comprimé à libération prolongée doit être utilisé avec prudence en association avec d'autres médicaments à action centrale et avec l'alcool.
Le cytochrome P450 (CYP) 3A4 est l'enzyme principalement responsable du métabolisme de la quétiapine médié par le cytochrome P450. Lors d'une étude d'interaction menée chez des volontaires en bonne santé, l'administration concomitante de quétiapine (présentation de 25 mg) et de kétoconazole, un inhibiteur du CYP3A4, a donné lieu à une augmentation d'un facteur 5 à 8 de l'ASC de la quétiapine. Par conséquent, l'utilisation concomitante de la quétiapine et des inhibiteurs du CYP3A4, comme le boceprevir ou l'indinavir, est contre-indiquée car cela peut augmenter la toxicité liée à la quétiapine. Une augmentation des concentrations plasmatiques de la quétiapine peut provoquer un coma. Il n'est pas recommandé non plus de consommer du jus de pamplemousse pendant le traitement par la quétiapine.
Lors d'une étude portant sur l'administration de plusieurs doses à des patients en vue d'évaluer la pharmacocinétique de la quétiapine administrée avant et pendant le traitement par la carbamazépine (un inducteur connu des enzymes hépatiques), la coadministration de carbamazépine a significativement augmenté la clairance de la quétiapine.
Cette augmentation de la clairance a entraîné une diminution de l'exposition systémique à la quétiapine (mesurée par l'ASC) jusqu'à en moyenne 13% de l'exposition due à l'administration de la quétiapine seule ; un effet encore plus marqué a toutefois été observé chez certains patients. Cette interaction peut avoir pour conséquence d'abaisser les concentrations plasmatiques, ce qui pourrait affecter l'efficacité du traitement par QUETIAPINE ARROW LP comprimé à libération prolongée. La coadministration de quétiapine et de phénytoïne (un autre inducteur des enzymes microsomiales) a entraîné une augmentation importante de la clairance de la quétiapine atteignant environ 450 %. Chez les patients recevant un inducteur des enzymes hépatiques, l'instauration d'un traitement par la quétiapine à libération prolongée ne devra avoir lieu que si le médecin estime que les bénéfices tirés de la quétiapine à libération prolongée sont supérieurs aux risques résultant de l'arrêt du traitement par l'inducteur des enzymes hépatiques. Il est important que tout changement apporté au traitement par l'inducteur soit progressif et si nécessaire, que celui-ci soit remplacé par un non inducteur (par ex., le valproate de sodium) .
La pharmacocinétique de la quétiapine n'a pas été significativement modifiée par la coadministration d'imipramine (un inhibiteur connu du CYP 2D6) ou de fluoxétine (un inhibiteur connu du CYP 3A4 et du CYP 2D6), deux antidépresseurs.
La pharmacocinétique de la quétiapine n'a pas été significativement modifiée par la coadministration de rispéridone ou d'halopéridol, deux antipsychotiques. L'utilisation concomitante de quétiapine et de thioridazine a provoqué une augmentation d'environ 70 % de la clairance de la quétiapine.
La pharmacocinétique de la quétiapine n'a pas été modifiée après coadministration de cimétidine.
La pharmacocinétique du lithium n'a pas été modifiée par la coadministration de quétiapine.
Les pharmacocinétiques du valproate de sodium et de la quétiapine n'ont pas été modifiées dans une mesure cliniquement significative par la coadministration de ces composés. Une étude rétrospective menée chez des enfants et des adolescents qui avaient reçu du valproate, de la quétiapine, ou les deux, a mis en évidence une incidence plus élevée de leucopénie et de neutropénie dans le groupe recevant l'association thérapeutique que chez les groupes sous traitement par les monothérapies.
Il n'a pas été mené d'études d'interactions formelles avec les médicaments cardiovasculaires couramment utilisés.
La prudence est de mise lorsque la quétiapine est utilisée de façon concomitante avec des médicaments connus pour provoquer un déséquilibre électrolytique ou pour augmenter l'intervalle QTc.
Quelques cas de résultats faux positifs ont été rapportés lors des immunodosages enzymatiques de la méthadone et des antidépresseurs tricycliques chez des patients qui avaient pris de la quétiapine. Il est recommandé d'obtenir la confirmation des résultats douteux de dépistage par immunodosage à l'aide d'une technique chromatographique appropriée.
Somnolence
Le traitement par la quétiapine a été associé à de la somnolence et à des symptômes apparentés, tels que la sédation .
Troubles cardiovasculaires
La quétiapine doit être utilisée avec précaution chez les patients présentant une maladie cardiovasculaire ou cérébrovasculaire connue, ou d'autres états les prédisposant à l'hypotension.
La quétiapine peut induire une hypotension orthostatique, surtout pendant l'instauration du traitement; si cela se produit, il conviendra de réduire la dose ou de l'ajuster plus lentement.
Convulsions
Dans les essais cliniques contrôlés, il n'y a eu aucune différence au niveau de l'incidence des convulsions entre les patients traités par la quétiapine et ceux traités par un placebo. Comme avec les autres antipsychotiques, la prudence est recommandée lors du traitement des patients ayant des antécédents de convulsions .
Symptômes extrapyramidaux
Aux doses thérapeutiques recommandées, les études cliniques contrôlées n'ont pas montré de différence avec le placebo sur la fréquence des symptômes extrapyramidaux.
Dyskinésie tardive
Si des signes et symptômes d'une dyskinésie tardive apparaissent, une réduction de la dose ou l'arrêt du traitement par quétiapine devra être envisagé .
Syndrome malin des neuroleptiques
Le syndrome malin des neuroleptiques a été associé au traitement par antispychotiques, y compris la quétiapine . Les manifestations cliniques comprennent hyperthermie, altération des facultés mentales, rigidité musculaire, instabilité neurovégétative et augmentation du taux de créatine-phosphokinase. Dans un tel cas, arrêter le traitement par la quétiapine et instaurer un traitement médical approprié.
Neutropénie sévère
Des cas peu fréquents de neutropénie sévère (nombre de neutrophiles < 0,5 x 109/l) ont été rapportés durant les essais cliniques avec la quétiapine. La majorité de ces cas se sont produits dans les deux premiers mois suivant l'instauration du traitement par la quétiapine. Il n'existait pas de relation apparente avec la dose. Pendant l'expérience post-commercialisation, la leucopénie et/ou la neutropénie observées ont disparu dès l'arrêt du traitement par la quétiapine. Les facteurs éventuels de risque de neutropénie incluent un faible nombre préexistant de globules blancs (WBC) et des antécédents de neutropénie induite par des médicaments. Le traitement par la quétiapine doit être arrêté chez les patients présentant un nombre de neutrophiles < 1,0 x 109/l. Les patients devront être suivis afin de détecter tout signe ou symptôme d'une infection et le nombre de neutrophiles devra être contrôlé régulièrement (jusqu'à ce qu'il dépasse 1,5 x 109/l) .
Interactions
L'utilisation concomitante de la quétiapine et de forts inducteurs des enzymes hépatiques, tels la carbamazépine ou la phénytoïne, diminue significativement les concentrations plasmatiques de la quétiapine, ce qui pourrait rendre le traitement par cette dernière moins efficace. Chez les patients recevant un inducteur des enzymes hépatiques, l'instauration d'un traitement par la quétiapine ne doit se faire que si le médecin estime que les bénéfices du traitement par la quétiapine sont supérieurs au risque qu'implique le retrait de l'inducteur des enzymes hépatiques. Il est important que le traitement par l'inducteur soit modifié progressivement et, si requis, qu'il soit remplacé par un non inducteur (par exemple le valproate sodique).
Hyperglycémie
Des cas d'hyperglycémie ou d'exacerbation d'un diabète préexistant, ont été rapportés au cours du traitement par la quétiapine.Lipides
Des augmentations du taux de triglycérides et de cholestérol ont été observées au cours d'essais cliniques avec la quétiapine . Les augmentations du taux de lipides doivent être traitées en suivant les recommandations cliniques appropriées.
Allongement de l'intervalle QT
Dans les essais cliniques et lors d'une utilisation conforme au RCP, la quétiapine n'a pas été associée à un allongement persistant de l'intervalle QT en valeur absolue. Cependant, un allongement de l'intervalle QT a été observé lors de surdosage .
Comme avec les autres antipsychotiques, la prudence est nécessaire quand la quétiapine est prescrite à des patients présentant une maladie cardiovasculaire ou ayant des antécédents familiaux d'allongement de l'intervalle QT. Il convient également d'être prudent quand la quétiapine est prescrite en même temps que des médicaments connus pour allonger l'intervalle QTc, et avec des antipsychotiques, en particulier chez les personnes âgées, les patients présentant un syndrome congénital du QT long, une insuffisance cardiaque congestive, une hypertrophie cardiaque, une hypokaliémie ou une hypomagnésémie .
Sevrage
Des symptômes aigus de sevrage, tels qu'insomnie, nausées, céphalées, diarrhées, vomissements, vertiges et irritabilité, ont été rapportés après un arrêt brutal du traitement par la quétiapine. Il est recommandé d'arrêter progressivement le médicament sur une période d'au moins une à deux semaines .
Patients âgés présentant une psychose liée à une démence
La quétiapine n'est pas autorisée dans le traitement de la psychose liée à une démence.
Un risque environ trois fois plus important d'effets indésirables cérébrovasculaires a été observé durant les essais randomisés contrôlés contre placebo ayant porté sur une population présentant une démence traitée par certains antipsychotiques atypiques. Le mécanisme de ce risque accru n'est pas connu. Une augmentation du risque ne peut être écartée avec d'autres antipsychotiques ou chez d'autres populations de patients. La quétiapine doit être utilisée avec précaution chez les patients exposés à des facteurs de risque d'accident vasculaire cérébral.
Dans une méta-analyse concernant des antipsychotiques atypiques, il a été rapporté que les patients âgés présentant une psychose liée à une démence sont exposés à un risque plus élevé de mortalité, comparé au placebo. Cependant, dans le cadre de deux études avec la quétiapine contrôlées contre placebo d'une durée de 10 semaines menées avec la même population de patients (n = 710; moyenne d'âge: 83; limites d'âge: 56-99 ans), l'incidence de la mortalité parmi les patients traités par la quétiapine a atteint 5,5 %, comparée à 3,2 % dans le groupe sous placebo. Dans ces études, les causes de ces décès étaient variées et prévisibles dans cette population. Ces données n'ont pas permis d'établir un lien de causalité entre le traitement par la quétiapine et le décès parmi les patients âgés atteints de démence.
Autres informations
Les données d'interaction de la quétiapine avec le divalproex ou le lithium dans le traitement des épisodes maniaques aigus modérés à sévères sont limitées; toutefois, l'association a été bien tolérée . Les données montrent un effet additif à la semaine 3.
Lactose
Les comprimés pelliculés de la quétiapine contiennent du lactose monohydraté. Les patients qui présentent des problèmes héréditaires rares d'intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose ne doivent pas prendre ce médicament.
Analogues en Russie
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таб., покр. плен. обол.:
100 мг, 150 мг, 200 мг, 300 мг
таб., покр. плен. обол.:
100 мг, 150 мг, 200 мг, 300 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
100 mg, 100 mg+25 mg, 100 mg+25 mg+200 mg, 150 mg, 200 mg, 25 mg, 300 mg
comprimé à libération prolongée:
150 mg, 200 mg, 300 mg, 400 mg, 50 mg
comprimé à libération prolongée:
150 mg, 200 mg, 300 mg, 400 mg, 50 mg