QUINIMAX - La quinine, antipaludique naturel, exerce une action schizonticide sanguine rapide sur toutes les espèces plasmodiales.
Le médicament QUINIMAX appartient au groupe appelés Antipaludiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - P01BC01
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Quinimax comprimé pelliculé 120 mg+3,3 mg+0,85 mg+0,85 mg , 1997-06-10
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Quinimax solution injectable 120,0000 mg+3,3000 mg+0,8500 mg+0,8500 mg , 1997-02-25
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Quinimax solution injectable 240,000 mg+6,600 mg+1,700 mg+1,700 mg , 1997-02-25
Quinimax 125 mg
comprimé pelliculé 480,00 mg+13,20 mg+3,40 mg+3,40 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Quinimax 125 mg/1 ml
solution injectable 480,00 mg+13,20 mg+3,40 mg+3,40 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Quinimax 250 mg/2 ml
solution injectable 480,00 mg+13,20 mg+3,40 mg+3,40 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Quinimax 500 mg
comprimé pelliculé 480,00 mg+13,20 mg+3,40 mg+3,40 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Quinimax 500 mg/4 ml
solution injectable 480,00 mg+13,20 mg+3,40 mg+3,40 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Traitement de l'accès palustre simple en particulier en cas de résistance aux amino-4-quinoléines.
Remarque : en cas de vomissements, d'accès graves ou pernicieux la voie parentérale est préconisée.
La quinine, antipaludique naturel, exerce une action schizonticide sanguine rapide sur toutes les espèces plasmodiales. Elle n'a aucune activité sur les formes intrahépatiques.
La quinidine, la cinchonine, la cinchonidine sont des alcaloïdes de quinquina. Ces principes actifs exercent également une activité pouvant contribuer à l'action schizonticide.
L'absorption digestive de la quinine est pratiquement complète. Après administration orale, les concentrations plasmatiques maximales sont rapidement atteintes vers la 2ème - 3ème heure. 70 % du produit se lie aux protéines plasmatiques. Le volume de distribution est plus élevé en cas de paludisme grave que chez le sujet sain.
La demi-vie de la quinine est de 10 heures chez le sujet sain et peut augmenter jusque 18 heures chez le sujet impaludé. Le passage transplacentaire et les taux dans le lait sont faibles. De petites quantités pénètrent dans le liquide céphalo-rachidien. La quinine est en majorité métabolisée en métabolite inactif par le foie. L'excrétion est biliaire à 80 % et urinaire à environ 20 % sous forme inchangée.
risque de survenue d'hypoglycémie,
possibilité de survenue de signe de cinchonisme (acouphènes, vertiges, céphalées, troubles de la vision, baisse de l'acuité auditive, nausées et diarrhées) régressant à la diminution des doses ou l'arrêt du traitement et nécessitant rarement l'arrêt du traitement.
photosensibilité,
manifestations allergiques : prurit, urticaire, éruption cutanée généralisée, choc anaphylactique,
anémie hémolytique aiguë parfois grave et compliquée d'insuffisance rénale aigue (fièvre bilieuse hémoglobinurique),
thrombopénie, purpura thrombocytopénique,
aux doses thérapeutiques, possibilité d'augmentation mineure de l'espace QTc
à forte dose des cas de convulsions ont été décrits.
effets indésirables locaux :
Des nécroses suppuratives, des algodystrophies sciatique, des indurations fibreuses au point d'injection ont été décrites à la suite d'injection intramusculaire de quinine. Cette voie d'administration doit être réservée aux situations où il est impossible d'utiliser la voie intraveineuse.
En cas d'extravasation ou de perfusion de produit trop concentré, risque de survenue d'endophlébite et de sclérose de la veine.
Ce médicament est contre indiqué dans les situations suivantes :
en dehors du cadre de l'urgence de l'accès pernicieux, troubles de la conduction intra-ventriculaire
antécédent de fièvre billieuse hémoglobinurique,
antécédent d'hypersensibilité à l'un des composants,
association avec les spécialités à base d'astémizole .
Ce médicament est généralement déconseilléen association avec la méfloquine .
Grossesse
Quelques cas d'anomalies oculaires et d'atteintes auditives ont été rapportés lors de la prise de fortes doses de quinine pendant la grossesse. Aux doses thérapeutiques, aucun incident n'a été signalé. La quinine dans les conditions normales d'utilisation, peut être prescrite pendant la grossesse.
Allaitement
Le passage dans le lait étant très faible, l'allaitement est possible pendant le traitement.
Les signes de surdosage les plus fréquents sont :
Acouphènes, baisse de l'acuité auditive et vertiges. Une surdité permanente s'observe parfois après administration de doses toxiques.
Amblyopie, rétrécissement du champ visuel, diplopie et héméralopie. Le rétablissement est lent mais généralement complet. Des spasmes de l'artère centrale de la rétine ont été décrits lors de surdosages.
Effet quinidine-like aboutissant à une hypotension, des troubles de la conduction, des symptômes angineux et une tachycardie ventriculaire. Une arythmie, et un arrêt cardiaque peuvent survenir.
L'administration par voie orale de plus de 3 g, en une seule prise, peut déterminer chez l'adulte une intoxication grave voire fatale, précédée d'une dépression centrale et de crises convulsives. Des doses plus faibles peuvent être fatales chez l'enfant.
Une arythmie, une hypotension et un arrêt cardiaque peuvent découler de l'effet cardiotoxique de la quinine tandis que la toxicité oculaire peut entraîner la cécité.
Conduite à tenir
Traitement symptomatique des anomalies en milieu hospitalier.
Associations contre-indiquées
+ Astémizole
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique de l'antihistaminique par la quinine).
La quinine induit une augmentation de la sécrétion d'insuline par le pancréas. L'infestation à Plasmodium elle-même et l'administration de quinine peuvent, en particulier chez l'enfant et la femme enceinte, favoriser la survenue d'une hypoglycémie devant parfois être corrigée par une perfusion de solution glucosée concentrée. Les signes cliniques habituels de l'hypoglycémie peuvent parfois être masqués par les troubles liés à la maladie elle-même et l'atteinte neurologique ne peut être distinguée de celle du paludisme. Par conséquent, une surveillance de la glycémie est recommandée pendant le traitement.
La survenue d'une hémolyse importante sous traitement doit faire évoquer une fièvre bilieuse hémoglobinurique devant conduire à l'arrêt du traitement.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
comprimé pelliculé:
120 mg+3,3 mg+0,85 mg+0,85 mg, 3,40 mg+13,20 mg+480 mg+3,40 mg
solution injectable:
120,0000 mg+3,3000 mg+0,8500 mg+0,8500 mg, 240,000 mg+6,600 mg+1,700 mg+1,700 mg, 480,00 mg+13,20 mg+3,40 mg+3,40 mg