RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE - RamiprilL'administration de ramipril entraîne une réduction marquée des résistances artérielles périphériques.
Le médicament RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE appartient au groupe appelés Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensinogène et diurétiques
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C09BA05
BIOGARAN (FRANCE) - Ramipril/hydrochlorothiazide comprimé 5 mg+12,5 mg , 2013-02-23
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Ramipril/hydrochlorothiazide comprimé 5 mg+12,5 mg , 2012-07-09
ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Ramipril/hydrochlorothiazide comprimé 5 mg+12,5 mg , 2012-04-30
Ramipril/hydrochlorothiazide BIOGARAN 5 mg / 12,5 mg
comprimé 5 mg+12,5 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Ramipril/hydrochlorothiazide ZENTIVA 5 mg/12.5 mg
comprimé 5 mg+12,5 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Ramipril/hydrochlorothiazide ARROW 5 mg/12,5 mg
comprimé 5 mg+12,5 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Ramipril/hydrochlorothiazide EG 5 mg/12,5 mg
comprimé 5 mg+12,5 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Ramipril/hydrochlorothiazide SANDOZ 5 mg/12,5 mg
comprimé 5 mg+12,5 mg
SANDOZ (FRANCE)
Ramipril/hydrochlorothiazide TEVA 5 mg/12,5 mg
comprimé 5 mg+12,5 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Ramipril/hydrochlorothiazide Mylan Pharma 5 mg/12,5 mg
comprimé 5 mg+12,5 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Traitement de l'hypertension.
Cette association à dose fixe est indiquée chez les patients dont la pression artérielle n'est pas adéquatement contrôlée par le ramipril seul ou l'hydrochlorothiazide seul.
Ramipril
L'administration de ramipril entraîne une réduction marquée des résistances artérielles périphériques. En général, on n'observe pas de changements majeurs du débit plasmatique rénal ni du taux de filtration glomérulaire. L'administration de ramipril à des patients hypertendus entraîne une réduction de la pression artérielle couché et debout sans élévation compensatrice de la fréquence cardiaque.
Chez la majorité des patients, le début de l'effet antihypertenseur d'une dose unique apparaît 1 à 2 heures après administration orale. La concentration maximale après administration d'une dose unique est généralement atteinte 3 à 6 heures après administration orale. L'effet antihypertenseur d'une dose unique dure en général 24 heures.
L'effet antihypertenseur maximal d'un traitement continu de ramipril apparaît généralement au bout de 3 à 4 semaines. Il a été démontré que l'effet antihypertenseur persiste lors d'un traitement à long terme durant 2 ans.
L'interruption brutale du ramipril n'entraîne pas d'augmentation rapide et excessive avec effet rebond de la pression artérielle.
Hydrochlorothiazide
Avec l'hydrochlorothiazide, le début de la diurèse a lieu dans les 2 heures, et l'effet maximal est obtenu environ 4 heures après la prise, alors que l'action persiste durant environ 6 à 12 heures.
Le début de l'effet antihypertenseur apparaît au bout de 3 à 4 jours et peut persister jusqu'à une semaine après l'arrêt du traitement.
L'effet hypotenseur s'accompagne de discrètes élévations de la fraction de filtration, des résistances vasculaires rénales et de l'activité de la rénine plasmatique.
Administration conjointe de ramipril-hydrochlorothiazide
Lors d'essais cliniques, l'association a entraîné des réductions plus importantes de la pression artérielle que l'un ou l'autre produit administré seul. Vraisemblablement via un blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone, l'administration conjointe du ramipril et de l'hydrochlorothiazide tend à inverser la perte potassique associée aux diurétiques. L'association d'un IEC à un diurétique thiazidique produit un effet synergique et diminue également le risque d'hypokaliémie provoqué par le diurétique seul.
Double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA)
L'utilisation de l'association d'un inhibiteur de l'enzyme de conversion (IEC) avec un antagoniste des récepteurs de l'angiotensine II (ARA II) a été analysée au cours de deux larges essais randomisés et contrôlés (ONTARGET (ONgoing Telmisartan Alone and in combination with Ramipril Global Endpoint Trial) et VA NEPHRON-D (The Veterans Affairs Nephropathy in Diabetes)).
L'étude ONTARGET a été réalisée chez des patients ayant des antécédents de maladie cardiovasculaire ou de maladie vasculaire cérébrale, ou atteints d'un diabète sucré de type 2 avec atteinte des organes cibles. L'étude VA NEPHRON-D a été réalisée chez des patients diabétiques de type 2 et atteints de néphropathie diabétique.
En comparaison à une monothérapie, ces études n'ont pas mis en évidence d'effet bénéfique significatif sur l'évolution des atteintes rénales et/ou cardiovasculaires et sur la mortalité, alors qu'il a été observé une augmentation du risque d'hyperkaliémie, d'insuffisance rénale aiguë et/ou d'hypotension.
Ces résultats sont également applicables aux autres IEC et ARA II, compte tenu de la similarité de leurs propriétés pharmacodynamiques.
Les IEC et les ARA II ne doivent donc pas être associés chez les patients atteints de néphropathie diabétique.
L'étude ALTITUDE (Aliskiren Trial in Type 2 Diabetes Using Cardiovascular and Renal Disease Endpoints) a été réalisée dans le but d'évaluer le bénéfice de l'ajout d'aliskiren à un traitement standard par IEC ou un ARA II chez des patients atteints d'un diabète sucré de type 2 et d'une insuffisance rénale chronique, avec ou sans troubles cardiovasculaires. Cette étude a été arrêtée prématurément en raison d'une augmentation du risque d'événements indésirables. Les décès d'origine cardiovasculaire et les accidents vasculaires cérébraux ont été plus fréquents dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo ; de même les événements indésirables et certains événements indésirables graves tels que l'hyperkaliémie, l'hypotension et l'insuffisance rénale ont été rapportés plus fréquemment dans le groupe aliskiren que dans le groupe placebo.
Cancer de la peau non mélanome :
D'après les données disponibles provenant d'études épidémiologiques, une association cumulative dose-dépendante entre l'HCTZ et le CPNM a été observée. Une étude comprenait une population composée de 71 533 cas de CB et de 8 629 cas de CE appariés à 1 430 833 et 172 462 témoins de la population, respectivement. Une utilisation élevée d'HCTZ (dose cumulative ≥50 000 mg) a été associée à un odds ratio (OR) ajusté de 1,29 (intervalle de confiance de 95 %: 1,23-1,35) pour le CB et de 3,98 (intervalle de confiance de 95 %: 3,68-4,31) pour le CE. Une relation claire entre la relation dose-réponse cumulative a été observée pour le CB et le CE. Une autre étude a montré une association possible entre le cancer des lèvres (CE) et l'exposition à l'HCTZ: 633 cas de cancer des lèvres ont été appariés à 63 067 témoins de la population, à l'aide d'une stratégie d'échantillonnage axée sur les risques.Ramipril
Absorption
Après administration orale, le ramipril est rapidement absorbé au niveau du tube digestif : le pic de concentration plasmatique de ramipril est atteint dans l'heure qui suit. Sur la base de la récupération urinaire, le taux d'absorption est d'au moins 56 % et n'est pas significativement influencée par la présence d'aliments dans le tube digestif. La biodisponibilité du métabolite actif, le ramiprilate, après administration orale de 2,5 mg et de 5 mg de ramipril est de 45 %. Le pic de concentration plasmatique du ramiprilate, le seul métabolite actif du ramipril, est atteint 2 à 4 heures après la prise du ramipril. Les concentrations plasmatiques à l'état d'équilibre du ramiprilate après une unique prise quotidienne des doses habituelles de ramipril sont atteintes aux alentours du quatrième jour du traitement.
Distribution
La liaison du ramipril aux protéines sériques est d'environ 73 %, et celle du ramiprilate d'environ 56 %.
Biotransformation
Le ramipril est presque complètement métabolisé en ramiprilate, en ester dicétopipérazine, en acide dicétopipérazine, et en glucoroconjugués du ramipril et du ramiprilate.
Elimination
L'excrétion des métabolites se fait principalement par voie rénale. Les concentrations plasmatiques du ramiprilate diminuent de manière polyphasique. En raison de sa liaison forte et saturable à l'enzyme de conversion et de la dissociation lente de l'enzyme, le ramiprilate présente une phase d'élimination terminale prolongée à de très faibles concentrations plasmatiques. Après administration répétée de doses uniques quotidiennes de ramipril, la demi-vie effective des concentrations du ramiprilate est de 13-17 heures pour les doses de 5-10 mg et plus longue pour les doses plus faibles de 1,25 - 2,5 mg. Cette différence est liée à la capacité saturable de l'enzyme à se lier au ramiprilate.
L'administration d'une dose orale unique de ramipril a été suivie d'un taux indétectable de ramipril et de ses métabolites dans le lait maternel. Toutefois, l'effet de l'administration de doses répétées n'est pas connu.
Patients ayant une insuffisance rénale
L'excrétion rénale du ramiprilate est réduite chez les patients ayant une insuffisance rénale, et la clairance rénale du ramiprilate est proportionnellement liée à la clairance de la créatinine. Ceci entraîne une élévation des concentrations plasmatiques du ramiprilate, qui diminuent plus lentement que chez les sujets à fonction rénale normale.
Patients ayant une insuffisance hépatique
Chez les patients ayant une insuffisance hépatique, le métabolisme du ramipril en ramiprilate est retardé en raison de la baisse d'activité des estérases hépatiques, et les taux plasmatiques de ramipril sont élevés. Les concentrations maximales du ramiprilate chez ces patients ne sont toutefois pas différentes de celles observées chez les sujets à fonction hépatique normale.
Hydrochlorothiazide
Absorption
Après administration orale, environ 70 % de l'hydrochlorothiazide sont absorbés au niveau du tube digestif. Les pics de concentration plasmatique sont atteints en 1,5 à 5 heures.
Distribution
La liaison de l'hydrochlorothiazide aux protéines plasmatiques est de 40 %.
Biotransformation
L'hydrochlorothiazide subit un métabolisme hépatique négligeable.
Elimination
L'hydrochlorothiazide est éliminé presque complètement (> 95 %) sous forme inchangée par le rein ; 50 à 70 % d'une dose unique sont éliminés dans les 24 heures. La demi-vie d'élimination est de 5 à 6 heures.
Patients ayant une insuffisance rénale
L'excrétion rénale de l'hydrochlorothiazide est réduite chez les patients insuffisants rénaux, la clairance rénale de l'hydrochlorothiazide est proportionnellement liée à la clairance de la créatinine. Ceci entraîne des concentrations plasmatiques élevées d'hydrochlorothiazide, qui décroissent plus lentement que chez les sujets à fonction rénale normale.
Patients ayant une insuffisance hépatique
Chez les patients atteints de cirrhose hépatique, la pharmacocinétique de l'hydrochlorothiazide n'est pas significativement modifiée. La pharmacocinétique de l'hydrochlorothiazide n'a pas été étudiée chez les patients ayant une insuffisance cardiaque.
Ramipril et Hydrochlorothiazide
L'administration conjointe de ramipril et d'hydrochlorothiazide n'affecte par leur biodisponibilité. L'association de ces 2 substances au sein d'un seul produit peut être considérée bioéquivalente aux produits contenant les composants individuels.
Le profil de tolérance du ramipril + hydrochlorothiazide comporte des réactions indésirables survenant dans un contexte d'hypotension et/ou de déplétion hydrique due à une diurèse accrue. Le ramipril peut induire une toux sèche persistante, alors que la substance active l'hydrochlorothiazide peut entraîner une aggravation du métabolisme du glucose, des lipides et de l'acide urique. Les deux substances actives ont des effets inverses sur la kaliémie. Les réactions indésirables graves comprennent un angidème ou une réaction anaphylactique, une insuffisance rénale ou hépatique, une pancréatite, des réactions cutanées sévères et une neutropénie/agranulocytose.
La fréquence des réactions indésirables est définie selon la convention suivante :
Très fréquentes (≥ 1 / 10) ; fréquentes (≥ 1 / 100 à < 1 / 10) ; peu fréquentes (≥ 1 / 1000 à < 1 / 100) ; rares (≥ 1 / 10000 à < 1 / 1000) ; très rares (< 1 / 10000) ; de fréquence indéterminée(ne peut être estimée à partir des données disponibles).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Fréquents | Peu fréquents | Très rares | Fréquence indéterminée | |
Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (y compris kystes et polypes) | cancer de la peau non mélanome (carcinome basocellulaire et carcinome épidermoïde) | |||
Affections cardiaques | Ischémie myocardique, y compris angor, tachycardie, arythmies, palpitations, dèmes périphériques | Infarctus du myocarde | ||
Affections hématologiques et du système lymphatique | Réduction du nombre de leucocytes, réduction du nombre d'hématies, réduction de l'hémoglobine, anémie hémolytique, réduction du nombre de plaquettes | Insuffisance médullaire, neutropénie y compris agranulocytose, pancytopénie, éosinophilie Hémoconcentration dans un contexte de déplétion hydrique | ||
Affections du système nerveux | Céphalées, étourdissements | Vertiges, paresthésies, tremblements, trouble de l'équilibre, sensation de brûlure, dysgueusie, agueusie | Ischémie cérébrale, y compris accident vasculaire cérébral ischémique et accident ischémique transitoire, perturbation des aptitudes psychomotrices, parosmie | |
Affections oculaires | Troubles visuels, y compris vision trouble, conjonctivite | Xanthopsie, réduction du larmoiement dues à l'hydrochlorothiazide Glaucome aigu par fermeture d'angle dû à l'hydrochlorothiazide. | ||
Affections de l'oreille et du labyrinthe | Acouphènes | Troubles de l'audition | ||
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Toux irritative non-productive, bronchite | Sinusite, dyspnée, congestion nasale | Bronchospasme y compris asthme aggravé Alvéolite allergique, dème pulmonaire non cardiogénique dus à l'hydrochlorothiazide | |
Affections gastro-intestinales | Inflammation gastro-intestinale, troubles digestifs, gêne abdominale, dyspepsie, gastrite, nausées, constipation Gingivite due à l'hydrochlorothiazide | Vomissement, stomatite aphteuse, glossite, diarrhée, douleurs abdominales hautes, sécheresse buccale | Pancréatite (des cas avec issue fatale ont été très exceptionnellement rapportés sous IEC), élévation des enzymes pancréatiques, angidème de l'intestin grêle Sialo-adénite due à l'hydrochlorothiazide | |
Affections du rein et des voies urinaires | Altération de la fonction rénale, y compris insuffisance rénale aiguë, augmentation du volume urinaire, élévation de l'urée sanguine, élévation de la créatininémie | Aggravation d'une protéinurie préexistante Néphrite interstitielle due à l'hydrochlorothiazide | ||
Affections de la peau et du tissus sous-cutané | Angidème ; très exceptionnellement, une obstruction des voies aériennes résultant d'un angidème peut entraîner une issue fatale ; dermatite psoriasiforme ; hyperhidrose ; rash, en particulier maculo-papulaire ; prurit, alopécie | Nécrolyse épidermique toxique, syndrome de Stevens-Johnson, érythème polymorphe, pemphigus, psoriasis aggravé, dermatite exfoliante, réaction de photosensibilité, onycholyse, exanthème ou énanthème pemphigoïde ou lichenoïde, urticaire Lupus érythémateux systémique dû à l'hydrochlorothiazide | ||
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Myalgie | Arthralgie, spasmes musculaires Faiblesse musculaire, raideur musculo-squelettique, tétanie dues à l'hydrochlorothiazide | ||
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Contrôle inadéquat d'un diabète sucré, diminution de la tolérance glucidique, élévation de la glycémie, élévation de l'uricémie, aggravation d'une goutte, élévation de taux sanguin de cholestérol et/ou de triglycérides dus à l'hydrochlorothiazide | Anorexie, perte d'appétit Baisse de la kaliémie, soif dues à l'hydrochlorothiazide | Elévation de la kaliémie due au ramipril | Baisse de la natrémie Glycosurie, alcalose métabolique, hypochlorémie, hypomagnésémie, hypercalcémie, déshydratation dues à l'hydrochlorothiazide |
Affections vasculaires | Hypotension, chute de la pression artérielle orthostatique, syncope, bouffées vasomotrices | Thrombose dans un contexte de déplétion hydrique sévère, sténose vasculaire, hypoperfusion, syndrome de Raynaud, vasculite | ||
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Fatigue, asthénie | Douleur thoracique, pyrexie | ||
Affections du système immunitaire | Réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes au ramipril ou à l'hydrochlorothiazide, augmentation de l'anticorps anti-nucléaire | |||
Affections hépatobiliaires | Hépatite cholestatique ou cytolytique (très exceptionnellement d'issue fatale), élévation des enzymes hépatiques et/ou de la bilirubine conjuguée Cholécystite lithiasique due à l'hydrochlorothiazide | Insuffisance hépatique aiguë, ictère cholestatique, lésions hépato-cellulaires | ||
Affections des organes de reproduction et du sein | Dysfonction érectile transitoire | Diminution de la libido, gynécomastie | ||
Affections psychiatriques | Humeur dépressive, apathie, anxiété, nervosité, troubles du sommeil y compris somnolence | Etat confus, agitation, trouble de l'attention | ||
Affections endocriniennes | Syndrome de sécrétion inappropriée d'hormone anti-diurétique (SIADH). |
Description de certains effets indésirables
Antécédents d'angio-oedème (héréditaire, idiopathique ou du fait d'un antécédent d'angio-oedème avec les inhibiteurs de l'IEC ou les ARA-II).
Traitements extracorporels impliquant une mise en contact du sang avec des surfaces chargées négativement .
Sténose artérielle rénale bilatérale significative, ou sténose artérielle rénale sur rein fonctionnellement unique.
2ème et 3ème trimestres de la grossesse .
Allaitement .
Insuffisance rénale sévère avec clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/min chez un patient non dialysé.
Troubles électrolytiques cliniquement significatifs susceptibles de s'aggraver après traitement par RAMIPRIL / HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA .
Insuffisance hépatique sévère,
Encéphalopathie hépatique.
L'association de RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ZENTIVA à des médicaments contenant de l'aliskiren est contre-indiquée chez les patients présentant un diabète sucré ou une insuffisance rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 ml/min/1,73 m2) .
Grossesse
L'utilisation de RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA est déconseillée pendant le 1er trimestre de la grossesse . L'utilisation de RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de la grossesse . |
Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de la grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une petite augmentation du risque de malformations congénitales ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé aux patientes qui envisagent une grossesse de modifier leur traitement antihypertenseur pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de diagnostic de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.
L'exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de la grossesse est connue pour entraîner une ftotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) .
En cas d'exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de la grossesse, il est recommandé d'effectuer une échographie ftale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne. Les nouveau-nés de mères traitées par IEC doivent être surveillés à la recherche d'une hypotension, d'une oligurie et d'une hyperkaliémie .
L'hydrochlorothiazide, en cas d'exposition prolongée au cours du troisième trimestre de la grossesse, peut entraîner une ischémie foeto-placentaire et un risque de retard de croissance. En outre, de rares cas d'hypoglycémie et de thrombocytopénie ont été rapportés chez des nouveau-nés en cas d'exposition à l'approche du terme. L'hydrochlorothiazide peut réduire le volume plasmatique ainsi que le débit sanguin utéroplacentaire.
Allaitement
RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE TEVA est contre-indiqué durant l'allaitement.
Le ramipril et l'hydrochlorothiazide sont excrétés dans le lait maternel à un degré tel que des effets sur l'enfant allaité sont probables si des doses thérapeutiques de ramipril et d'hydrochlorothiazide sont administrées à la mère nourricière.
Les informations disponibles concernant l'utilisation du ramipril au cours de l'allaitement sont insuffisantes, et des traitements alternatifs disposant de profils de tolérance mieux établis durant l'allaitement sont préférables, en particulier lors de l'allaitement d'un nouveau-né ou d'un nourrisson prématuré.
L'hydrochlorothiazide est excrété dans le lait humain. La prise de thiazidiques par des femmes allaitantes a été associée à une diminution voire une suppression de la lactation. Une hypersensibilité aux substances actives dérivées des sulfamides, une hypokaliémie ou un ictère nucléaire peuvent survenir.
En raison du potentiel de réactions graves à ces deux substances actives chez les enfants allaités, une décision devra être prise concernant l'arrêt de l'allaitement ou du traitement, en tenant compte de l'importance de ce traitement pour la mère.
Symptômes
Les symptômes associés à un surdosage des IEC peuvent comporter une vasodilatation périphérique excessive (avec hypotension marquée, collapsus), une bradycardie, des troubles électrolytiques, une insuffisance rénale, une arythmie cardiaque, des troubles de la conscience y compris un coma, des convulsions cérébrales, des parésies et un iléus paralytique.
Chez les patients prédisposés (par ex. une hyperplasie prostatique), un surdosage en hydrochlorothiazide peut induire une rétention aiguë d'urine.
Prise en charge
Le patient sera étroitement surveillé, avec traitement symptomatique et de soutien. Les mesures suggérées comportent une détoxification primaire (lavage gastrique, administration d'adsorbants) et des mesures visant à restaurer la stabilité hémodynamique, y compris l'administration d'agonistes alpha 1 adrénergiques ou l'administration d'angiotensine II (angiotensinamide). Le ramiprilate, métabolite actif du ramipril, est faiblement éliminé de la circulation générale par une hémodialyse.
Associations contre-indiquées
Les traitements extracorporels impliquant une mise en contact du sang avec des surfaces chargées négativement tels que la dialyse ou l'hémofiltration utilisant certaines membranes de haute perméabilité (par ex. les membranes en polyacrylonitrile) et l'aphérèse des lipoprotéines de faible densité sur sulfate de dextran, en raison du risque accru de réactions anaphylactoïdes sévères . Si un tel traitement est requis, le recours à un type différent de membrane de dialyse ou à une classe différente d'agents antihypertenseurs doit être envisagé.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Sels de potassium, diurétiques épargnants potassiques et autres substances actives augmentant les taux plasmatiques du potassium (y compris le tacrolimus, la ciclosporine)
Une hyperkaliémie peut survenir ; par conséquent, une surveillance étroite du potassium sérique est requise.
+ Triméthoprime et en association à dose fixe avec du sulfaméthoxazole (cotrimoxazole)
Une augmentation de l'incidence d'hyperkaliémie a été observée chez des patients sous IEC et triméthoprime et en association à dose fixe avec du sulfaméthoxazole (cotrimoxazole) .
+ Inhibiteurs de mTOR
Un risque majoré d'angidème est possible chez les patients prenant des traitements concomitants comme les inhibiteurs de mTOR (par exemple temsirolimus, évérolimus, sirolimus). Une prudence particulière devra être observée au début du traitement.
+ Agents antihypertenseurs (par ex. les diurétiques) et autres substances pouvant baisser la pression artérielle (par ex. les nitrates, les antidépresseurs tricycliques, les anesthésiques, la prise aiguë d'alcool, le baclofène, l'alfuzosine, la doxazosine, la prazosine, la tamsulosine, la térazosine)
Une potentialisation du risque d'hypotension est à prévoir .
+ Sympathomimétiques vasopresseurs et autres substances (épinéphrine) susceptibles de réduire l'effet antihypertenseur du ramipril
Une surveillance de la pression artérielle est recommandée.
De plus, l'effet des sympathomimétiques vasopresseurs peut être atténué par l'hydrochlorothiazide.
+ Allopurinol, immunosuppresseurs, corticoïdes, procaïnamide, cytostatiques et autres substances susceptibles de modifier la numération sanguine
Probabilité accrue de réactions hématologiques .
+ Sels de lithium
L'excrétion du lithium pourrait être réduite par les IEC, et par conséquent la toxicité du lithium augmentée. Les taux de lithium doivent être surveillés. La prise simultanée de diurétiques thiazidiques peut augmenter le risque de toxicité du lithium et aggraver le risque déjà élevé de toxicité du lithium avec les IEC. L'association de ramipril et d'hydrochlorothiazide au lithium n'est par conséquent par recommandée.
+ Agents antidiabétiques, y compris l'insuline
Des réactions hypoglycémiques peuvent survenir. L'hydrochlorothiazide peut atténuer l'effet des médicaments antidiabétiques. Une surveillance glycémique particulièrement étroite est donc recommandée lors de la phase initiale d'administration conjointe.
+ Anti-inflammatoires non stéroïdiens et acide acétylsalicylique
Une réduction de l'effet antihypertenseur de RAMIPRIL/HYDROCHLOROTHIAZIDE ARROW est à prévoir. En outre, un traitement concomitant d'IEC et d'AINS peut entraîner un risque accru d'aggravation de la fonction rénale ainsi qu'une élévation de la kaliémie.
+ Anticoagulants oraux
L'effet anticoagulant peut être diminué par la prise simultanée d'hydrochlorothiazide.
+ Corticoïdes, ACTH, amphotéricine B, carbénoxolone, quantités importantes de réglisse, laxatifs (en cas d'utilisation prolongée), et autres agents kaliurétiques ou hypokaliémiants
Risque accru d'hypokaliémie.
+ Préparations digitaliques, substances actives connues pour allonger l'intervalle QT, et antiarythmiques
Leur toxicité arythmogène peut être accrue ou leur effet antiarythmique diminué en présence de troubles électrolytiques (tels une hypokaliémie, une hypomagnésémie).
+ Méthyldopa
Hémolyse possible.
+ Cholestyramine ou autres échangeurs d'ions administrés par voie entérale
Absorption réduite de l'hydrochlorothiazide. Les diurétiques sulfamides seront pris au moins une heure avant ou quatre à six heures après ces médicaments.
+ Myorelaxants de type curare
Intensification et prolongation possible de l'effet myorelaxant.
+ Sels de calcium et médicaments élevant la calcémie
Une élévation des taux de calcium est à prévoir en cas d'administration simultanée d'hydrochlorothiazide ; par conséquent, une surveillance étroite de la calcémie est requise.
+ Carbamazépine
Risque d'hyponatrémie en raison d'un effet additif avec l'hydrochlorothiazide.
+ Produits de contraste iodés
En cas de déshydratation induite par les diurétiques, y compris l'hydrochlorothiazide, il existe un risque accru d'insuffisance rénale, en particulier lorsque des doses importantes de produits de contraste iodés sont utilisées.
+ Pénicilline
L'hydrochlorothiazide est éliminé au niveau du tubule distal, et réduit l'excrétion de la pénicilline.+ Quinine
L'hydrochlorothiazide réduit l'excrétion de la quinine.
+ Héparine
Elévation possible des taux de potassium.
+ Vildagliptine
Une augmentation de l'incidence des angioedèmes a été mise en évidence chez les patients prenant des IEC et de la vildagliptine.
Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du système rénine-angiotensine-aldostérone (SRAA) par l'utilisation concomitante d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion, d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II ou d'aliskiren est associé à une fréquence plus élevée d'événements indésirables tels que l'hypotension, l'hyperkaliémie et l'altération de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l'utilisation d'un seul médicament agissant sur le SRAA .
Analogues en Russie
таб.:
100 мг, 25 мг
таб.:
100 мг, 25 мг
Analogues en France
comprimé:
25 mg