RHINADVIL RHUME IBUPROFENE/PSEUDOEPHEDRINE - RHINADVIL RHUME IBUPROFENE/PSEUDOEPHEDRINE associe un AINS à une dose antalgique (l'ibuprofène) et un vasoconstricteur (le chlorhydrate de pseudoéphédrine).
Le médicament RHINADVIL RHUME IBUPROFENE/PSEUDOEPHEDRINE appartient au groupe appelés médicaments pour le traitement symptomatique des Affections aiguës des voies respiratoires supérieures
PFIZER SANTE FAMILIALE (FRANCE) - Rhinadvil rhume ibuprofene/pseudoephedrine comprimé enrobé 200 mg+30 mg , 1991-07-19
Rhinadvil rhume ibuprofene/pseudoephedrine
comprimé enrobé
PFIZER SANTE FAMILIALE (FRANCE)
Dosage : 200 mg+30 mg
Résumé des caractéristiques du médicament
Posologie
Population pédiatrique
RESERVE A L'ADOLESCENT (15-17 ans) ET L'ADULTE.
1 comprimé (200 mg d'ibuprofène / 30 mg de chlorhydrate de pseudoéphédrine) par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures.
En cas de symptômes plus intenses, 2 comprimés (400 mg d'ibuprofène / 60 mg de chlorhydrate de pseudoéphédrine) par prise, à renouveler si besoin au bout de 6 heures, sans dépasser 6 comprimés (1200 mg d'ibuprofène / 180 mg de chlorhydrate de pseudoéphédrine) par jour.
Dans tous les cas, ne jamais dépasser la posologie maximale de 6 comprimés (1200 mg d'ibuprofène / 180 mg de chlorhydrate de pseudoéphédrine) par jour.
Les effets indésirables peuvent être réduits en utilisant la dose efficace la plus faible pendant la durée la plus courte nécessaire pour soulager les symptômes .
La durée maximale du traitement est de 5 jours.
La durée maximale du traitement est de 5 jours.
Si un seul symptôme prédomine, douleur et/ou fièvre, ou congestion nasale, il est préférable de n'utiliser qu'une seule molécule.
Mode d'administration
Voie orale.
Les comprimés sont à avaler en entier avec un grand verre d'eau, de préférence au cours des repas.
Fabricant
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PFIZER CONSUMER MANUFACTURING ITALY S.R.L.
VIA NETTUNENSE, 90, 04011 APRILIA, ITALIE,
ITALIE
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Exploitant
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PFIZER SANTE FAMILIALE
23-25 AVENUE DU DOCTEUR LANNELONGUE, 75014 PARIS, FRANCE,
FRANCE
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Il est indiqué chez l'adolescent (15-17 ans) et l'adulte, dans le soulagement des symptômes de la congestion nasale associée à une rhinosinusite aigüe, présumée virale avec céphalée et/ou fièvre.
RHINADVIL RHUME IBUPROFENE/PSEUDOEPHEDRINE associe un AINS à une dose antalgique (l'ibuprofène) et un vasoconstricteur (le chlorhydrate de pseudoéphédrine).
L'ibuprofène est un anti-inflammatoire non stéroïdien, appartenant au groupe des propioniques, dérivé de l'acide arylcarboxylique. Il possède les propriétés suivantes :
propriété antalgique,
propriété antipyrétique,
propriété anti-inflammatoire,
propriété d'inhibition de courte durée des fonctions plaquettaires.
L'ensemble de ces propriétés est lié à une inhibition de la synthèse des prostaglandines.
La pseudoéphédrine est un sympathomimétique qui, pris, par voie systémique, agit comme décongestionnant nasal.
Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façon compétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Des études pharmacodynamiques montrent que, lorsque des doses uniques d'ibuprofène 400 mg ont été prises dans les 8 h qui précèdent ou dans les 30 min suivant l'administration d'acide acétylsalicylique à libération immédiate (81 mg), une diminution de l'effet de l'acide acétylsalicylique se produit sur la formation du thromboxane ou sur l'agrégation plaquettaire. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable en cas d'utilisation occasionnelle d'ibuprofène .
Ibuprofène:
La pharmacocinétique de l'ibuprofène est linéaire aux doses thérapeutiques.
Absorption
La concentration sérique maximale est atteinte environ 90 minutes après administration par voie orale.
Après prise unique, les concentrations sériques maximales, chez l'adulte sain, sont proportionnelles à la dose (Cmax 17 ± 3,5 µg/ml pour une dose de 200 mg et 30,3 ± 4,7 µg/ml pour une dose de 400 mg). L'alimentation retarde l'absorption de l'ibuprofène.
Distribution
L'administration de l'ibuprofène ne donne pas lieu à des phénomènes d'accumulation. Il est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 99 %. Dans le liquide synovial, on le retrouve avec des concentrations stables entre la deuxième et la huitième heure après la prise, la Cmax synoviale étant environ égale au tiers de la Cmax plasmatique. Après la prise de 400 mg d'ibuprofène toutes les 6 heures par des femmes qui allaitent, la quantité d'ibuprofène retrouvée dans leur lait est inférieure à 1 mg par 24 heures.
Métabolisme
L'ibuprofène n'a pas d'effet inducteur enzymatique. Il est métabolisé pour 90 % sous forme de métabolites inactifs.
Excrétion
L'élimination est essentiellement urinaire, elle est totale en 24 heures, à raison de 10 % sous forme inchangée et de 90 % sous forme de métabolites inactifs, essentiellement glucuro-conjugués.
La demi-vie d'élimination est de 2 heures environ.
Les paramètres pharmacocinétiques sont peu modifiés chez le sujet âgé, chez l'insuffisant rénal et chez l'insuffisant hépatique. Les perturbations observées ne justifient pas une modification de la posologie.
Chlorhydrate de pseudoéphédrine:
Après administration par voie orale, la pseudoéphédrine est excrétée essentiellement par voie rénale sous forme inchangée (70 à 90 %).
Sa demi-vie d'élimination est dépendante du pH urinaire.
L'alcalinisation des urines entraîne une augmentation accrue de la réabsorption tubulaire, avec pour conséquence un allongement de la demi-vie d'élimination de la pseudoéphédrine.
Les effets secondaires les plus fréquemment observés avec l'ibuprofène sont de type gastro-intestinal. En général, le risque de survenue des effets indésirables (en particulier les effets indésirables graves gastro-intestinaux) augmente avec la dose administrée et la durée du traitement.
Des ulcères peptiques, des perforations ou des saignements gastro-intestinaux, parfois fatals, peuvent être observés en particulier chez le sujet âgé . Des cas de nausées, vomissements, diarrhée, flatulence, constipation, dyspepsie, douleur abdominale, méléna, hématémèse, stomatite ulcérative, exacerbations de colite et de la maladie de Crohn, ont été rapportés après administration. Moins fréquemment, des gastrites ont été observées.
dème, hypertension, insuffisance cardiaque et angine de poitrine ont été également rapportés lors de traitements par AINS.
Les études cliniques suggèrent que l'utilisation de l'ibuprofène, en particulier à dose élevée (2400 mg/jour) est susceptible d'être associée à un risque légèrement accru d'événements thrombotiques artériels (infarctus du myocarde ou accident vasculaire cérébral, par exemple) .
Les effets indésirables rapportés avec l'ibuprofène et le chlorhydrate de pseudoéphédrine sont présentés dans le tableau ci-dessous et sont classés par système organe classe et par fréquence.
Très fréquent : (≥ 1/10) | ||||
Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) | ||||
Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) | ||||
Rare : (≥ 1/10 000 à <1/1 000) | ||||
Très rare : (< 1/10 000) | ||||
Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) | ||||
Infections et infestations | Ibuprofène | fréquence indéterminée | Méningite aseptique | |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Ibuprofène | fréquence indéterminée | Anémie hémolytique, agranulocytose | |
Affections du système immunitaire | Ibuprofène | fréquence indéterminée | Réactions d'hypersensibilité | |
Affections psychiatriques | Chlorhydrate de pseudoéphédrine | fréquence indéterminée | Agitation*, hallucination*, anxiété, Troubles du comportement *, insomnie* | |
Ibuprofène et chlorhydrate de pseudoéphédrine | fréquence indéterminée | Nervosité | ||
* Une fièvre, un surdosage, une association médicamenteuse susceptible de diminuer le seuil épileptogène ou de contribuer à un surdosage ont souvent été retrouvés et semblent prédisposer à la survenue de ces effets . | ||||
Affections du système nerveux | Ibuprofène | Peu fréquent | Maux de tête, vertiges | |
Chlorhydrate de pseudoéphédrine | fréquence indéterminée | Accidents vasculaires cérébraux hémorragiques, (dans de rares cas, un accident vasculaire cérébral hémorragique est survenu chez des patients ayant utilisé des spécialités à base de chlorhydrate de pseudoéphédrine. Ces cas d'accidents vasculaires sont survenus, en particulier, en cas de surdosage, de mésusage et / ou chez des patients présentant des facteurs de risque vasculaire), accidents vasculaires ischémiques, maux de tête, convulsions (en particulier chez des enfants après la prise de vasoconstricteurs). | ||
Affections oculaires | Ibuprofène | fréquence indéterminée | Troubles visuels | |
Chlorhydrate de Pseudoéphédrine | fréquence indéterminée | Glaucome par fermeture de l'angle (épisode aigu) | ||
Affections cardiaques | Ibuprofène | fréquence indéterminée | insuffisance cardiaque, angine de poitrine | |
Chlorhydrate de Pseudoéphédrine | fréquence indéterminée | Palpitations, tachycardie, infarctus du myocarde | ||
Affections vasculaires | Ibuprofène | fréquence indéterminée | Hypertension | |
Chlorhydrate de pseudoéphédrine | fréquence indéterminée | Hypertension | ||
Affections gastro-intestinales ** | Ibuprofène | fréquence indéterminée | Dyspepsie, douleurs abdominales, nausées, vomissements, flatulences, diarrhée, constipation, saignement gastro-intestinal (occulte ou manifeste), troubles de la motilité gastro-intestinale, ulcère gastrique avec saignement et / ou perforation, gastrite, stomatite ulcérative, exacerbation d'une colite et d'une maladie de Crohn . | |
Chlorhydrate de Pseudoéphédrine | fréquence indéterminée | Sécheresse buccale, nausées, vomissements. | ||
**Ces effets gastro-intestinaux sont d'autant plus fréquents que la posologie utilisée est élevée et la durée de traitement prolongée. | ||||
Affections hépatobiliaires | Ibuprofène | fréquence indéterminée | Hépatite | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Ibuprofène | fréquence indéterminée | Exanthème bulleux tels que syndrome de Stevens Johnson et nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell), angiodème, érythème polymorphe, éruption cutanée, rash, purpura, prurit, urticaire, Réaction d'hypersensibilité médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS ou syndrome d'hypersensibilité). | |
Chlorhydrate de Pseudoéphédrine | fréquence indéterminée | Exanthème, urticaire, prurit, sueurs. | ||
Chlorhydrate de Pseudoéphédrine | fréquence indéterminée | Réactions cutanées graves, telles que la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) | ||
Affections du rein et des voies urinaires | Ibuprofène | fréquence indéterminée | Insuffisance rénale, oligurie, altération de la fonction rénale. | |
Chlorhydrate de Pseudoéphédrine | fréquence indéterminée | Difficulté à la miction (dysurie, rétention urinaire en particulier en cas de troubles urétroprostatiques) | ||
Investigations | Ibuprofène | fréquence indéterminée | Augmentation des transaminases (transitoire). | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Ibuprofène | fréquence indéterminée | Bronchospasme, dyspnée, survenue de crise d'asthme chez certains sujets, pouvant être liées à une allergie à l'acide acétylsalicylique ou aux AINS . | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Ibuprofène | fréquence indéterminée | dème. | |
Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes :
Enfant et adolescent de moins de 15 ans,
Femme enceinte à partir du début du 6ème mois de grossesse (au-delà de 24 semaines d'aménorrhées) ,
Allergie connue ou asthme déclenché par la prise d'ibuprofène ou de substances d'activité proche telles que autres AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens), acide acétylsalicylique, ou en cas d'antécédent d'allergie aux autres constituants du comprimé
Antécédent d'hémorragie ou de perforation gastro-intestinale, liées à un traitement par des AINS,
Ulcère gastro-intestinal actif ou antécédents d'ulcère / hémorragie récurrents (2 épisodes distincts, ou plus d'ulcères ou de saignement avérés),
Hémorragie gastro-intestinale, cérébrovasculaire ou autre hémorragie active.
Trouble de l'hématopoïése non élucidé.
Insuffisance hépatocellulaire sévère.
Insuffisance rénale sévère.
Insuffisance cardiaque sévère (Stade IV NYHA)
Hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée par le traitement,
Antécédents d'accident vasculaire cérébral ou en cas de facteurs de risque susceptible de favoriser la survenue d'accident vasculaire cérébral, en raison de l'activité sympathomimétique alpha du vasoconstricteur,
Insuffisance coronarienne sévère,
Antécédents d'infarctus du myocarde,
Antécédents de convulsions,
Lupus érythémateux disséminé,
En association :
à d'autres médicaments vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu'ils soient administrés par voie orale ou nasale (phénylpropanolamine, phényléphrine, éphédrine) et au méthylphénidate.
aux IMAO non sélectifs (iproniazide).
Allaitement ,
En cas de risque de glaucome par fermeture de l'angle,
En cas de risque de rétention urinaire liée à des troubles urétro-prostatiques.
Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE en association avec:
anticoagulants oraux,
autres AINS (y compris l'acide acétylsalicylique à fortes doses),
Corticoïdes,
héparines à doses curatives ou chez le sujet âgé.
Anti-agrégants plaquettaires.
lithium.
Inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS)
méthotrexate (utilisé à doses supérieures à 20 mg/semaine).
L'association de deux médicaments destinés au traitement de la congestion nasale est contre-indiquée, quelle que soit la voie d'administration (voie orale ou nasale). Une telle association est inutile et dangereuse et relève d'un mésusage.
Grossesse
Il n'existe pas ou il existe des données limitées sur l'utilisation de l'association ibuprofène/pseudoéphédrine chez la femme enceinte.
Chlorhydrate de pseudoéphédrine :
Des études chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction . Le chlorhydrate de pseudoéphédrine diminue la circulation utérine chez la mère, mais les données cliniques sont insuffisantes pour apprécier les effets sur la grossesse.
Ibuprofène :
L'inhibition de la synthèse des prostaglandines peut affecter la grossesse ou le développement embryoftal.
Des données épidémiologiques ont évoqué une possible augmentation du risque d'interruption de grossesse, de malformations cardiaque ou gastrique, après la prise, en début de grossesse, d'inhibiteurs de synthèse des prostaglandines. Le risque augmenterait avec la dose et la durée du traitement. Des études chez l'animal ont montré une toxicité reproductible sur la reproduction.
Pendant les deux premiers trimestres de la grossesse, l'ibuprofène ne sera administré sauf nécessité absolue.
Si l'ibuprofène doit être administré à une femme qui désire une grossesse, ou pendant le premier et le second trimestre de la grossesse, la dose devra rester aussi faible que possible, et la durée de traitement aussi courte que possible.
Dès le début du 6ème mois de grossesse, tous les inhibiteurs de synthèse des prostaglandines peuvent exposer:
le ftus à :
une toxicité cardiopulmonaire (hypertension artérielle pulmonaire avec fermeture prématurée du canal artériel).
un dysfonctionnement rénal pouvant aller jusqu'à l'insuffisance rénale avec oligoamnios.
la mère et l'enfant, en fin de grossesse, à :
un allongement éventuel du temps de saignement, un effet antiagrégant plaquettaire pouvant apparaître, même à de très faibles doses,
une inhibition des contractions utérines retardant ou allongeant la durée du travail.
En conséquence, ce médicament est :
contre-indiqué à partir de la 25ème semaine de grossesse (c'est-à-dire au début du 6ème mois de grossesse) et administré pendant le premier et le second trimestre uniquement en cas de nécessité avérée.
Allaitement
La présence de chlorhydrate de pseudoéphédrine conditionne la conduite à tenir pendant l'allaitement, le chlorhydrate de pseudoéphédrine passant dans le lait maternel.
Compte tenu des possibles effets cardiovasculaires et neurologiques des vasoconstricteurs, la prise de ce médicament est contre-indiquée pendant l'allaitement.
Fertilité
Il existe des preuves que les médicaments qui inhibent la synthèse cyclooxygénases / prostaglandines peuvent entraîner une altération de la fertilité chez les femmes par un effet sur l'ovulation. Cet effet est réversible à l'arrêt du traitement.
Le surdosage en chlorhydrate de pseudoéphédrine peut entraîner : accès hypertensif, troubles du rythme, convulsions, délires, hallucinations, agitation, troubles du comportement, insomnie, mydriase, accident vasculaire cérébral.
Transfert immédiat en milieu hospitalier.
Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique.
Charbon activé pour diminuer l'absorption de l'ibuprofène.
Traitement symptomatique.
En cas d'intoxication grave, une acidose métabolique peut survenir.
Liées à la présence de chlorhydrate de pseudoéphédrine:
Interactions avec la pseudoéphédrine | Effets possibles |
Associations contre-indiquées | |
+ IMAO non sélectifs (iproniazide): | Hypertension paroxystique, hyperthermie pouvant être fatale. Du fait de la longue action des IMAO, cette interaction est encore possible 15 jours après l'arrêt de l'IMAO. |
+ Autres sympathomimétiques indirects: | Médicaments vasoconstricteurs destinés à décongestionner le nez, qu'ils soient administrés par voie orale ou nasale (phénylpropanolamine, phényléphrine, éphédrine), et méthylphénidate : Risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives. |
+ Sympathomimétiques alpha (voie orale et/ou nasale) | Risque de vasoconstriction et/ou de poussée hypertensive. |
Associations déconseillées | |
+ IMAO-A sélectifs réversibles, + Linézolide, + Bleu de méthylène, + Alcaloïdes dopaminergiques de l'ergot de seigle, + Alcaloïdes vasoconstricteurs de l'ergot de seigle | Risque de vasoconstriction et/ou de poussée hypertensive. |
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi | |
+ Anesthésiques volatils halogénés | Poussée hypertensive peropératoire. En cas d'intervention programmée, il est préférable d'interrompre le traitement quelques jours avant l'intervention. |
Liées à la présence d'ibuprofène :
Risque lié à l'hyperkaliémie :
Certains médicaments ou classes thérapeutiques sont susceptibles de favoriser la survenue d'une hyperkaliémie : les sels de potassium, les diurétiques hyperkaliémiants, les inhibiteurs de l'enzyme de conversion, les inhibiteurs de l'angiotensine II, les AINS, les héparines (de bas poids moléculaire ou non fractionnées), la ciclosporine, le tacrolimus et le triméthoprime.
La survenue d'une hyperkaliémie peut dépendre de l'existence de facteurs de risque associés.
Ce risque est majoré en cas d'association des médicaments sus-cités.
Interactions avec l'ibuprofène : | Effets possibles |
Associations déconseillées | |
+ Autres AINS | L'administration concomitante de plusieurs AINS peut augmenter le risque d'ulcères et d'hémorragie gastro-intestinaux dû à un effet synergique. En conséquence, l'utilisation concomitante d'ibuprofène avec d'autres AINS doit être évitée. . |
+ Acide acétylsalicylique à des doses anti-inflammatoires (>=1g par prise et/ou >=3g par jour) ou à des doses antalgiques ou antipyrétiques (>=500 mg par prise et/ou <3g par jour) | Majoration du risque ulcérogène et hémorragique digestif |
+ Anticoagulants oraux | Augmentation du risque hémorragique de l'anticoagulant oral (agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si l'association ne peut être évitée, étroite surveillance clinique et biologique. |
+ Héparines à doses curatives (de bas poids moléculaire ou non fractionnées) ou chez le sujet âgé | Augmentation du risque hémorragique (inhibition de la fonction plaquettaire et agression de la muqueuse gastroduodénale par les AINS). Si cette association ne peut être évitée, une surveillance clinique étroite est nécessaire. |
+ Lithium : | Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques (diminution de l'excrétion rénale du lithium). Si l'association ne peut être évitée, surveiller étroitement la lithémie et adapter la posologie du lithium pendant l'association et après l'arrêt de l'AINS. |
+ Inhibiteur sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS) | Augmentation du risque de saignement gastro-intestinal |
+ Méthotrexate utilisé à des doses supérieures à 20 mg/semaine: | Augmentation de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les AINS). |
+ Pemetrexed (chez les patients ayant une fonction rénale faible à modérée (clairance de la créatinine comprise entre 45 ml/min et 80 ml/min). | Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS). |
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi : | |
+ Diurétiques, inhibiteurs de l'enzyme de conversion (IEC), antagonistes de l'angiotensine II | Les AINS peuvent réduire les effets des diurétiques et de certains médicaments antihypertenseurs. Chez certains patients ayant une altération de la fonction rénale (patients déshydratés, sujets âgés), la co-administration d'inhibiteurs de l'enzyme de conversion, d'antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II, des agents inhibiteurs des cyclooxygénases peut entraîner une détérioration supplémentaire de la fonction rénale, incluant une insuffisance rénale aigüe, généralement réversible (par diminution de la filtration glomérulaire (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS). Par conséquence, des précautions doivent être prises en cas d'association, spécialement chez les sujets âgés. Hydrater le malade et surveiller la fonction rénale au début de l'association et régulièrement pendant le traitement. |
+ Methotrexate utilisé à des doses inférieures à 20 mg par semaine | Augmentation de la toxicité, notamment hématologique, du méthotrexate (diminution de la clairance rénale du méthotrexate par les anti-inflammatoires). Contrôle complet hebdomadaire de l'hémogramme durant les premières semaines de l'association. Surveillance accrue en cas d'altération (même légère) de la fonction rénale, ainsi que chez le sujet âgé. |
+ Ciclosporine | Augmentation du risque de lésions rénales en cas d'administration concomitante avec certains anti-inflammatoires. Ce risque ne peut être exclu pour l'association ibuprofène/ciclosporine. Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS. |
+ Tacrolimus | Augmentation des effets néphrotoxiques en cas d'administration concomitante des deux spécialités, notamment chez le sujet âgé. Surveiller la fonction rénale en début de traitement par l'AINS. |
+ Pemetrexed (patients ayant une fonction rénale normale) | Risque de majoration de la toxicité du pemetrexed (diminution de la clairance rénale par les AINS). Surveillance biologique de la fonction rénale. |
+ Ténofovir | Augmentation des effets néphrotoxiques du ténofovir par les AINS. Une surveillance de la fonction rénale est recommandée. |
Associations à prendre en compte | |
+ Acide acétylsalicylique (faibles doses) | L'administration concomitante d'ibuprofène et d'acide acétylsalicylique n'est généralement pas recommandée en raison du potentiel risque accru d'effets indésirables. Les données expérimentales suggèrent que l'ibuprofène inhibe de façon compétitive l'effet des faibles doses d'acide acétylsalicylique sur l'agrégation plaquettaire en cas d'administration concomitante. Bien qu'il existe des incertitudes en ce qui concerne l'extrapolation de ces données aux situations cliniques, la possibilité qu'une utilisation d'ibuprofène régulière, à long terme, soit susceptible de réduire l'effet cardioprotecteur des faibles doses d'acide acétylsalicylique ne peut pas être exclue. Aucun effet cliniquement pertinent n'est considéré comme probable pour l'utilisation occasionnelle d'ibuprofène . |
+ Anti-agrégants plaquettaires (ticlopidine, clopidogrel, tirofiban, eptifibatide, abciximab, iloprost) | Augmentation du risque de saignement gastro-intestinal |
+ Anticoagulants (ex: warfarine) | Les AINS tel que l'ibuprofène, peuvent augmenter les effets des anticoagulants |
+ Bêta-bloquants (sauf esmolol) | Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS). |
+ Héparines à doses prophylactiques (en dehors du sujet âgé) | Augmentation du risque hémorragique. |
+ Déférasirox | Majoration du risque ulcérogène et d'hémorragique digestif |
+ Glucocorticoïdes (sauf hydrocortisone en traitement substitutif) | Augmentation du risque d'ulcération et d'hémorragie gastro- intestinale. |
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
comprimé pelliculé:
200,00 mg+30,00 mg
comprimé enrobé:
200 mg+30 mg
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