RHUBARBE - Laxatif stimulant
Le médicament RHUBARBE appartient au groupe appelés Laxatifs de contact (stimulants)
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - A06AB laxatifs de contact
LABORATOIRE LAFRAN (FRANCE) - Rhubarbe comprimé 250,0 mg , 1992-11-30
Rhubarbe LAFRAN 250 mg
comprimé 250,0 mg
LABORATOIRE LAFRAN (FRANCE)
RHUBARBE LAFRAN 250 mg, comprimé est indiqué chez les adultes
Traitement symptomatique de la constipation.
Laxatif stimulant
La substance active n'étant pas absorbée par le tube digestif, il n'y a pas de phase de distribution ni aucun métabolisme.
Absorption
Administré par voie orale, Les dérivés anthracéniques sont présents principalement sous forme de glucosides. Ces glucosides ne sont ni dissociés ni résorbés dans le tube digestif supérieur
Distribution
Dans le tube digestif supérieur, on ne doit probablement s'attendre qu'à de très petites quantités de métabolites actifs (rhéine). On ne dispose pas d'étude à ce sujet
Biotransformation
Ce n'est que dans le gros intestin que les dérivés anthracéniques sont dégradés par des enzymes bactériennes en anthrones ou anthranols correspondants, qui constituent les principes laxatifs effectifs.
Élimination
Sans objet
Linéarité/non-linéarité
Sans objet
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
Sans objet
Possibilité de diarrhées, douleurs abdominales en particulier chez les sujets souffrant de côlon irritable, possibilité d'hypokaliémie.
Population pédiatrique
Réservé à l'adulte.
Colopathies organiques inflammatoires (rectocolite ulcéreuse, maladie de Crohn...)
Syndrome occlusif ou subocclusif, syndromes douloureux abdominaux de cause indéterminée, fécalome.
Enfant de moins de 12 ans (sauf prescription médicale).
Grossesse
Il est préférable de ne pas prendre ce médicament durant la grossesse.
Allaitement
Il est déconseillé d'administrer ce produit à la femme en période d'allaitement en raison de la possibilité de passage de dérivés anthracéniques dans le lait maternel.
Symptôme : Diarrhée.
Conduite à tenir : Compenser d'éventuels troubles hydro-électrolytiques en cas de pertes liquidiennes très importantes.
Population pédiatrique
Réservé à l'adulte. Voir rubrique 4.2
Population pédiatrique
Réservé à l'adulte. Cf.Associations contre-indiquées
Sans objet
Associations déconseillées
Sans objet
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
L'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d'interactions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l'amphotéricine B (voie IV).
(altizide, amphotéricine B, bendrofluméthiazide, bétaméthasone, bisacodyl, boldo, bourdaine, bumétanide, cascara, cascara sagrada, chlortalidone, ciclétanine, clopamide, cortisone, cortivazol, dexaméthasone, fludrocortisone, furosémide, hydrochlorothiazide, hydrocortisone, indapamide, méthyclothiazide, méthylprednisolone, pirétanide, prednisolone, prednisone, réglisse, rhubarbe, ricin, ricinus communis, séné, séné de l'Inde, sodium (docusate de), sodium (picosulfate de), sodium (ricinoléate de), tétracosactide, triamcinolone)
+ Autres hypokaliémiants
Risque majoré d'hypokaliémie : Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction.
+ Digoxine
Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques : Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique
+ Substances susceptibles de donner des torsades de pointes
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes : Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique
Associations à prendre en compte
Sans objet
Le traitement médicamenteux de la constipation n'est qu'un adjuvant au traitement hygiéno-diététique :
- Enrichissement de l'alimentation en fibres végétales et en boissons.
- Conseils d'activité physique et de rééducation de l'exonération.
Une utilisation prolongée d'un laxatif est déconseillée.
Chez l'enfant la prescription de laxatifs stimulants doit être exceptionnelle. Elle doit prendre en compte le risque d'entraver le fonctionnement normal du réflexe d'exonération.
La prise prolongée de principes anthracéniques peut entraîner deux séries de troubles :
- La « maladie de laxatifs » avec colopathie fonctionnelle sévère, mélanose recto-colique, anomalies hydro-électriques ou hypokaliémie ; elle est très rare ;
- Une situation de « dépendance » avec besoin régulier de laxatifs, nécessité d'augmenter la posologie et constipation sévère en cas de sevrage ; cette dépendance, de survenue variable selon les patients, peut se créer à l'insu du médecin.
Précaution d'emploi :
- Il est déconseillé d'administrer ce produit à la femme en période d'allaitement en raison de la possibilité de passage de dérivés anthracéniques dans le lait maternel.
Population pédiatrique
Réservé à l'adulte. Cf.