Résumé des caractéristiques du médicament - RHUBARBE

Langue

- Français

RHUBARBE

RHUBARBE - Laxatif stimulant

Le médicament RHUBARBE appartient au groupe appelés Laxatifs de contact (stimulants)

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - A06AB laxatifs de contact

Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

LABORATOIRE LAFRAN (FRANCE) - Rhubarbe comprimé 250,0 mg , 1992-11-30


Rhubarbe LAFRAN 250 mg

comprimé 250,0 mg

LABORATOIRE LAFRAN (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé : 250,0 mg

Dosage

Posologie
La posologie habituelle est de 1 à 4 comprimés le soir au coucher.
Le traitement doit être de courte durée (8 à 10 jours maximum).
Population pédiatrique
Réservé à l'adulte. L'utilisation chez l'enfant est exceptionnelle .
Rhubarbe Lafran est contre indiqué chez les enfants de moins de 12ans .
Mode d'administration
Voie orale.

Indications

RHUBARBE LAFRAN 250 mg, comprimé est indiqué chez les adultes

Traitement symptomatique de la constipation.

Pharmacodynamique

Laxatif stimulant

Pharmacocinétique

La substance active n'étant pas absorbée par le tube digestif, il n'y a pas de phase de distribution ni aucun métabolisme.

Absorption

Administré par voie orale, Les dérivés anthracéniques sont présents principalement sous forme de glucosides. Ces glucosides ne sont ni dissociés ni résorbés dans le tube digestif supérieur

Distribution

Dans le tube digestif supérieur, on ne doit probablement s'attendre qu'à de très petites quantités de métabolites actifs (rhéine). On ne dispose pas d'étude à ce sujet

Biotransformation

Ce n'est que dans le gros intestin que les dérivés anthracéniques sont dégradés par des enzymes bactériennes en anthrones ou anthranols correspondants, qui constituent les principes laxatifs effectifs.

Élimination

Sans objet

Linéarité/non-linéarité

Sans objet

Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique

Sans objet

Effets indésirables

Possibilité de diarrhées, douleurs abdominales en particulier chez les sujets souffrant de côlon irritable, possibilité d'hypokaliémie.

Population pédiatrique

Réservé à l'adulte.

Contre-indications

• Colopathies organiques inflammatoires (rectocolite ulcéreuse, maladie de Crohn...)

• Syndrome occlusif ou subocclusif, syndromes douloureux abdominaux de cause indéterminée, fécalome.

• Enfant de moins de 12 ans (sauf prescription médicale).

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Il est préférable de ne pas prendre ce médicament durant la grossesse.

Allaitement

Il est déconseillé d'administrer ce produit à la femme en période d'allaitement en raison de la possibilité de passage de dérivés anthracéniques dans le lait maternel.

Surdosage

Symptôme : Diarrhée.

Conduite à tenir : Compenser d'éventuels troubles hydro-électrolytiques en cas de pertes liquidiennes très importantes.

Population pédiatrique

Réservé à l'adulte. Voir rubrique 4.2

Interactions avec d'autres médicaments

Population pédiatrique

Réservé à l'adulte. Cf.

Associations contre-indiquées

Sans objet

Associations déconseillées

Sans objet

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

L'hypokaliémie est un facteur favorisant l'apparition de troubles du rythme cardiaque (torsades de pointes, notamment) et augmentant la toxicité de certains médicaments, par exemple la digoxine. De ce fait, les médicaments qui peuvent entraîner une hypokaliémie sont impliqués dans un grand nombre d'interactions. Il s'agit des diurétiques hypokaliémiants, seuls ou associés, des laxatifs stimulants, des glucocorticoïdes, du tétracosactide et de l'amphotéricine B (voie IV).

(altizide, amphotéricine B, bendrofluméthiazide, bétaméthasone, bisacodyl, boldo, bourdaine, bumétanide, cascara, cascara sagrada, chlortalidone, ciclétanine, clopamide, cortisone, cortivazol, dexaméthasone, fludrocortisone, furosémide, hydrochlorothiazide, hydrocortisone, indapamide, méthyclothiazide, méthylprednisolone, pirétanide, prednisolone, prednisone, réglisse, rhubarbe, ricin, ricinus communis, séné, séné de l'Inde, sodium (docusate de), sodium (picosulfate de), sodium (ricinoléate de), tétracosactide, triamcinolone)

+ Autres hypokaliémiants

Risque majoré d'hypokaliémie : Surveillance de la kaliémie avec si besoin correction.

+ Digoxine

Hypokaliémie favorisant les effets toxiques des digitaliques : Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique

+ Substances susceptibles de donner des torsades de pointes

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes : Corriger toute hypokaliémie avant d'administrer le produit et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique

Associations à prendre en compte

Sans objet

Mises en garde et précautions

• Le traitement médicamenteux de la constipation n'est qu'un adjuvant au traitement hygiéno-diététique :

- Enrichissement de l'alimentation en fibres végétales et en boissons.

- Conseils d'activité physique et de rééducation de l'exonération.

Une utilisation prolongée d'un laxatif est déconseillée.

Chez l'enfant la prescription de laxatifs stimulants doit être exceptionnelle. Elle doit prendre en compte le risque d'entraver le fonctionnement normal du réflexe d'exonération.

La prise prolongée de principes anthracéniques peut entraîner deux séries de troubles :

- La « maladie de laxatifs » avec colopathie fonctionnelle sévère, mélanose recto-colique, anomalies hydro-électriques ou hypokaliémie ; elle est très rare ;

- Une situation de « dépendance » avec besoin régulier de laxatifs, nécessité d'augmenter la posologie et constipation sévère en cas de sevrage ; cette dépendance, de survenue variable selon les patients, peut se créer à l'insu du médecin.

Précaution d'emploi :

- Il est déconseillé d'administrer ce produit à la femme en période d'allaitement en raison de la possibilité de passage de dérivés anthracéniques dans le lait maternel.

Population pédiatrique

Réservé à l'adulte. Cf.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend RHUBARBE