RODOGYL - Ce médicament est une association de spiramycine, antibiotique de la famille des macrolides, et de métronidazole, antibiotique de la famille des nitro-5-imidazolés, réservée à la pathologie infectieuse buccodentaire.
Le médicament RODOGYL appartient au groupe appelés Macrolides associés
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01RA04
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Rodogyl comprimé pelliculé 0,75 M.UI+125,0 mg , 1992-07-22
Rodogyl
comprimé pelliculé 0,75 M.UI+125,0 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de ce médicament. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Traitement curatif
Les indications sont limitées aux infections stomatologiques aiguës, chroniques ou récidivantes :
Abcès dentaires, phlegmons, cellulites périmaxillaires, péricoronarites,
Gingivites, stomatites,
Parodontites,
Parotidites, sous-maxillites.
Traitement préventif
Traitement préventif des complications infectieuses locales post-opératoires en chirurgie odonto-stomatologique.
L'efficacité dans la prévention de l'endocardite infectieuse n'a pas été démontrée.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Ce médicament est une association de spiramycine, antibiotique de la famille des macrolides, et de métronidazole, antibiotique de la famille des nitro-5-imidazolés, réservée à la pathologie infectieuse buccodentaire.
SPECTRE D'ACTIVITÉ ANTIMICROBIENNE
SPIRAMYCINE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S ≤ 1 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram positif | |
Bacillus cereus | |
Corynebacterium diphteriae | |
Entérocoques | 50 70% |
Rhodococcus equi | |
Staphylococcus méti-S | |
Staphylococcus méti-R* | 70 80% |
Streptococcus B | |
Streptococcus non groupable | 30 40% |
Streptococcus pneumoniae | 35 70% |
Streptococcus pyrogenes | 16 31% |
Aérobies à Gram négatif | |
Bordetella pertussis | |
Branhamella catarrhalis | |
Campylobacter | |
Legionella | |
Moraxella | |
Anaérobies | |
Actinomyces | |
Bacteroides | 30 60% |
Eubacterium | |
Mobiluncus | |
Peptostreptococcus | 30 40% |
Porphyromonas | |
Prevotella | |
Propionibacterium acnes | |
Autres | |
Borrelia burgdorferi | |
Chlamydia | |
Coxiella | |
Leptospires | |
Mycoplasma pneumoniae | |
Treponema pallidum | |
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES | |
(in vitro de sensibilité intermédiaire) | |
Aérobies à Gram négatif | |
Neisseria gonorrhoeae | |
Anaérobies | |
Clostridrium perfringens | |
Autres | |
Ureaplasma urealyticum | |
ESPÈCES RÉSISTANTES | |
Aérobies à Gram positif | |
Corynebacterium jeikeium | |
Nocardia asteroides | |
Aérobies à Gram negatif | |
Acinetobacter | |
Entérobactéries | |
Haemophilus | |
Pseudomonas | |
Anaérobies | |
Fusobacterium | |
Autres | |
Mycoplasma hominis |
La spiramycine possède une activité in vitro et in vivo sur Toxoplasma gondii.
* La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
MÉTRONIDAZOLE
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S ≤ 4 mg/l et R > 4 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram négatif | |
Helicobacter pylori | 30 % |
Anaérobies | |
Bacteroides fragilis | |
Bifidobacterium | 60 - 70 % |
Bilophila | |
Clostridium | |
Clostridium difficile | |
Clostridium perfringens | |
Eubacterium | 20 - 30 % |
Fusobacterium | |
Peptostreptococcus | |
Porphyromonas | |
Prevotella | |
Veillonella | |
ESPÈCES RÉSISTANTES | |
Aérobies à Gram positif | |
Actinomyces | |
Anaérobies | |
Mobiluncus | |
Propionibacterium acnes | |
ACTIVITÉ ANTIPARASITAIRE | |
Entamoeba histolytica | |
Giardia intestinalis | |
Trichomonas vaginalis |
Synergie : la moyenne des CMI des deux produits isolés et associés montre qu'il existe une synergie pour inhiber certaines souches bactériennes sensibles.
Sur Bacteroides fragilis, il suffit donc d'environ 16 fois moins de spiramycine et 4 fois moins de métronidazole.
CMI en μg/ml | ||
Souches Bacteroides | mélaninogénique | Bacteroides fragilis |
Métronidazole seul | 0,25 | 0,5 |
Métronidazole + spiramycine 0,125 μg/ml | 0,062 | 0,125 |
Spiramycine seule | 2 | 32 |
Spiramycine + métronidazole 0,125 μg/ml | 0,125 | 2 |
SPIRAMYCINE
Absorption
L'absorption de la spiramycine est rapide, mais incomplète. Elle n'est pas modifiée par la prise d'aliments.
Distribution
Après administration per os de 6 M.U.I., la concentration sérique maximale est de 3,3 μg/ml.
La demi-vie plasmatique est voisine de 8 heures.
La spiramycine ne pénètre pas dans le LCR. Elle passe dans le lait maternel.
La liaison aux protéines plasmatiques est faible (10%).
Il existe une excellente diffusion salivaire et tissulaire (poumons : 20-60 μg/g, amygdales : 20-80 μg/g, sinus infectés : 75-110 μg/g, os : 5-100 μg/g).
Dix jours après l'arrêt du traitement, il reste 5 à 7 μg/g de principe actif dans la rate, le foie, les reins.
Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).
Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.
Ces propriétés expliquent l'activité des macrolides sur les bactéries intracellulaires.
Biotransformation
La spiramycine est métabolisée dans le foie, avec formation de métabolites inconnus chimiquement mais actifs.
Elimination
Urine : 10% de la dose ingérée.
Elimination biliaire très importante : concentrations 15 à 40 fois supérieures aux concentrations sériques.
La spiramycine est présente en quantité non négligeable dans les fèces.
MÉTRONIDAZOLE
Absorption
Après administration orale, le métronidazole est rapidement absorbé, 80 % au moins en une heure. Les pics sériques obtenus après administration orale sont similaires à ceux obtenus après administration intraveineuse de doses équivalentes.
La biodisponibilité par voie orale est de 100 %. Elle n'est pas significativement modifiée par l'ingestion simultanée de nourriture.
Distribution
Environ 1 heure après la prise unique de 500 mg, la concentration sérique maximale atteinte est, en moyenne, de 10 mcg/ml. Après 3 heures, la concentration sérique moyenne est de 13,5 mcg/ml.
La demi-vie plasmatique est de 8 à 10 heures.
La liaison aux protéines sanguines est faible : inférieure à 20 %
Le volume apparent de distribution est important aux environs de 40 l (soit 0,65 l/kg).
La diffusion est rapide et importante avec des concentrations proches des taux sériques, dans : les poumons, les reins, le foie, la peau, la bile, le LCR, la salive, le liquide séminal, les sécrétions vaginales.
Le métronidazole traverse la barrière placentaire et passe dans le lait maternel.
Biotransformation
Le métabolisme est essentiellement hépatique. Par oxydation, deux composés principaux sont formés :
Le métabolite « alcool », métabolite principal, ayant une activité bactéricide sur les bactéries anaérobies d'environ 30 % de celle du métronidazole, et une demi-vie d'élimination d'environ 11 heures ;
Le métabolite « acide », en faible quantité, et ayant une activité bactéricide d'environ 5 % de celle du métronidazole.
Elimination
Forte concentration hépatique et biliaire. Faible concentration colique. Faible élimination fécale. Excrétion surtout urinaire puisque le métronidazole et les métabolites oxydés, excrétés dans les urines représentent environ 35 à 65 % de la dose administrée.
DIFFUSION DANS LA SPHÈRE BUCCODENTAIRE
Les deux constituants de ce médicament se concentrent dans la salive, le tissu gingival et l'os alvéolaire.
Les concentrations en spiramycine et métronidazole ont été mesurées chez l'homme dans le sérum et ces différents milieux 2 heures après administration de deux comprimés de RODOGYL ; les résultats obtenus, exprimés en mcg/ml ou mcg/g, sont les suivants :
Concentrations | Sérum | Salive | Gencive | Os alvéolaire |
Spiramycine | 0,68 ± 0,22 | 1,54 ± 0,41 | 26,63 ± 9,65 | 113,9 ± 41,16 |
Métronidazole | 35,03 ± 12,35 | 15,32 ± 3,16 | 7,43 ± 6,34 | 5,73 ± 2,72 |
LIÉS À LA SPIRAMYCINE
Affections cardiaques
Fréquence indéterminée : allongement de l'intervalle QT, arythmie ventriculaire, tachycardie ventriculaire, torsade de pointes pouvant conduire à un arrêt cardiaque.
Affections Gastro-intestinales
Fréquent : douleur abdominale, nausées, vomissements, gastralgies, diarrhée
Très rares : colites pseudo-membraneuses.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Fréquent : éruptions.
Fréquence indéterminée : urticaire, prurit, oedème de Quincke, chocs anaphylactiques Syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell, pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG) .
Affections du système nerveux central et périphérique
Très fréquent : paresthésies occasionnelles et transitoires.
Fréquent : dysgueusie transitoire.
Affections hépatobiliaires
très rares : anomalies des tests hépatiques.
Fréquence indéterminée : cas d'hépatite cholestatique, mixte ou plus rarement cytolytique.
Affections hématologiques et du système lymphatique
Fréquence indéterminée : leucopénie, neutropénie, anémie hémolytique .
LIÉS AU MÉTRONIDAZOLE
Affections hématologiques et d système lymphatique
Neutropénie, agranulocytose et thrombopénie.
Affections psychiatriques
Hallucinations,
Réactions psychotiques avec paranoïa et/ou délire pouvant s'accompagner de manière isolée d'idées ou d'actes suicidaires ,
Humeur dépressive.
Affections du système nerveux
Neuropathies sensitives périphériques,
Céphalées,
Vertiges,
Confusion,
Convulsions,
Encéphalopathies pouvant être associées à des modifications de l'IRM généralement réversibles à l'arrêt du traitement. D'exceptionnels cas d'évolution fatale ont été rapportés (cf. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi),
Syndrome cérébelleux subaigu (ataxie, dysarthrie, troubles de la démarche, nystagmus, tremblements
Méningites aseptique (cf. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Affections oculaires
Troubles visuels transitoires tels que vision trouble, diplopie, myopie, diminution de l'acuité visuelle et changement dans la vision des couleurs,
Neuropathies/névrites optiques.
Affections Gastro-intestinales
Troubles digestifs bénins (douleurs épigastriques, nausées, vomissements, diarrhée),
Glossites avec sensation de sécheresse de la bouche, stomatites, troubles du goût, anorexie,
Pancréatites réversibles à l'arrêt du traitement,
décoloration ou modification de l'aspect de la langue (mycose).
Affections hépatobiliaires
Elévation des enzymes hépatiques (ALT, AST phosphatases alcalines), très rares cas d'atteinte hépatique aiguë de nature cytolytique (parfois ictérique), cholestatiques ou mixtes. Des cas isolés d'insuffisance hépatocellulaire pouvant nécessiter une transplantation hépatique ont été rapportés.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Bouffées congestives, prurit, éruption cutanée parfois fébrile,
Urticaire, dème de Quincke, choc anaphylactique ,
Très rares cas de pustulose exanthématique aiguë généralisée ,
Syndrome de Lyell,
Syndrome de Steven-Johnson.
Erythème pigmenté fixe
Divers
Apparition d'une coloration brun-rougeâtre des urines due à la présence de pigments hydrosolubles provenant du métabolisme du produit.
Enfant de moins de 6 ans, en raison de la forme pharmaceutique (cf. Mises en garde spéciales et précautions d'emploi).
Grossesse
L'utilisation de ce médicament peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin quel qu'en soit le terme.
MÉTRONIDAZOLE
En clinique, l'analyse d'un nombre élevé de grossesses exposées n'a apparemment révélé aucun effet malformatif ou ftotoxique particulier du métronidazole Toutefois, seules des études épidémiologiques permettraient de vérifier l'absence de risque.
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène du métronidazole.
SPIRAMYCINE
L'utilisation de la spiramycine peut être envisagée au cours de la grossesse si besoin. En effet, l'utilisation large de la spiramycine au cours de la grossesse n'a pas révélé, à ce jour, d'effet malformatif ou ftotoxique de cette molécule.
Allaitement
Le métronidazole et la spiramycine passant dans le lait maternel, éviter l'administration de ce médicament pendant l'allaitement.
Il n'existe pas d'antidote spécifique pour la spiramycine ni le métronidazole.
En cas de surdosage, le traitement est symptomatique.
TROUBLES LIÉS À LA SPIRAMYCINE
Il n'y a pas de dose toxique connue pour la spiramycine.
Les signes attendus à forte dose sont digestifs : nausées, vomissements, diarrhées.
Des cas d'allongement de l'intervalle QT régressifs à l'arrêt du traitement ont été observés chez des nouveau-nés traités à de fortes doses de spiramycine et après administration intraveineuse de spiramycine chez les sujets à risque d'allongement de l'intervalle QT. En cas de surdosage en spiramycine, un ECG est donc recommandé pour mesure de l'intervalle QT, ce d'autant qu'il existe d'autres facteurs de risque associé (hypokaliémie, allongement congénital de l'intervalle QTc, association aux médicaments prolongeant l'intervalle QT et/ou donnant des torsades de pointes).
TROUBLES LIÉS AU MÉTRONIDAZOLE
Des cas d'administration d'une dose unique jusqu'à 12 g ont été rapportés lors de tentatives de suicide et de surdosage accidentel. Les symptômes se sont limités à des vomissements, ataxie et légère désorientation.
LIÉES À LA SPIRAMYCINE
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Médicaments donnant des torsades de pointes : antiarythmiques de classe la (quinidine, hydroquinidine, disopyramide), antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide), sultopride (neuroleptique benzamide), autres torsadogènes (arsénieux, bépridil, cisapride, diphémanil, dolasétron IV, érythromycine IV, lévofloxacine, mizolastine, moxifloxacine, prucalopride, torémifène, vincamine IV)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes
Lévodopa
En cas d'association avec la carbidopa : inhibition de l'absorption de la carbidopa avec diminution des concentrations plasmatiques de la lévodopa.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la lévodopa.
LIÉES AU MÉTRONIDAZOLE
Réaction antabuse
Les médicaments provoquant une réaction antabuse avec l'alcool sont nombreux et leur association avec l'alcool est déconseillée.
Associations déconseillées
Alcool (boisson ou excipient)
Effet antabuse (chaleur, rougeurs, vomissements, tachycardie). Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool. Tenir compte de l'élimination complète des médicaments en se référant à leur demi-vie avant la reprise de boissons alcoolisées ou du médicament contenant de l'alcool
Busulfan
Avec le busulfan à fortes doses : doublement des concentrations de busulfan par le métronidazole.
Disulfirame
Risque d'épisodes de psychose aiguë ou d'état confusionnel, réversibles à l'arrêt de l'association.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques
Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par l'inducteur.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de métronidazole pendant le traitement par l'inducteur et après son arrêt.
Rifampicine
Diminution des concentrations plasmatiques du métronidazole par augmentation de son métabolisme hépatique par la rifampicine.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de métronidazole pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.
Lithium
Augmentation de la lithémie pouvant atteindre des valeurs toxiques, avec signes de surdosage en lithium.
Surveillance stricte de la lithémie et adaptation éventuelle de la posologie du lithium.
Associations à prendre en compte
Fluoro-uracile (et par extrapolation, tégafur et capécitabine)
Augmentation de la toxicité du fluoro-uracile par diminution de sa clairance.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
Interactions avec les examens paracliniques :
Le métronidazole peut immobiliser les tréponèmes et donc faussement positiver un test de Nelson.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
3 млн.МЕ, 1.5 млн.МЕ
таб., покр. обол.:
3 млн.МЕ
лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в введ.:
1.5 млн.МЕ
Analogues en France
comprimé pelliculé:
0,75 mill. UI, 1 500 000 UI, 3 000 000 UI
sirop:
7 500 000 UI
granulés pour suspension buvable:
1 500 000 UI, 375 000 UI, 750 000 UI
lyophilisat pour préparation injectable:
1 500 000 UI
comprimé pelliculé:
1,5 M.UI, 3 000 000 UI, 3 M.U.I.
granulés pour suspension buvable:
1 500 000 UI, 375 000 UI, 750 000 UI