ROUVAX - Des anticorps peuvent être détectés deux semaines après l'administration d'une dose.
Le médicament ROUVAX appartient au groupe appelés Vaccins et anatoxines
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J07BD01
SANOFI PASTEUR (FRANCE) - Rouvax poudre et solvant pour suspension injectable (IM) au moins 1000 DICT50 , 1986-02-05
SANOFI PASTEUR (FRANCE) - Rouvax poudre et solvant pour suspension injectable (SC ou IM) pas moins de 3,0 log DICC50 , 1986-02-05
Rouvax
poudre et solvant pour suspension injectable (IM) pas moins de 3,0 log DICC50
SANOFI PASTEUR (FRANCE)
Rouvax
poudre et solvant pour suspension injectable (SC ou IM) pas moins de 3,0 log DICC50
SANOFI PASTEUR (FRANCE)
ROUVAX est indiqué pour la prévention de la rougeole.
L'utilisation de ce vaccin doit se faire conformément aux recommandations officielles.
Des anticorps peuvent être détectés deux semaines après l'administration d'une dose. L'immunité est conférée pendant 10 ans et persiste probablement pendant 20 ans.
Aucune étude pharmacocinétique n'a été réalisée.
Les effets indésirables ont été rapportés au cours d'études cliniques et après leur mise sur le marché.
Les effets indésirables sont classés en termes de fréquence :
Très fréquent : ≥ 1/10
Fréquent : ≥ 1/100 et < 1/10
Peu fréquent : ≥ 1/1 000 et < 1/100
Rare : ≥ 1/10 000 et < 1/1 000
Très rare : < 1/10 000 incluant les cas isolés.
Expérience acquise au cours des essais cliniques.
Affections hématologiques et du système lymphatique :
Très fréquent : adénopathies.
Infections et infestations :
Très fréquent : rhinopharyngite de courte durée.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales :
Rare : toux, maux de gorge, pneumopathie.
Affection métabolique et désordres de nutrition :
Rare : anorexie.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané :
Fréquent : rash ou éruption cutanée (exanthème morbilliforme ou dème).
Troubles généraux et anomalies au site d'administration :
Très fréquent : irritabilité/agitation.
Fréquent : hyperthermie (atteignant parfois 39°C durant quelques jours et pouvant être prévenue par un antipyrétique), réaction au site d'administration.
Rare : fatigue.
Affections de l'il :
Fréquent : conjonctivite.
Troubles gastro-intestinaux :
Fréquent : diarrhées, nausées, vomissements et douleurs abdominales.
Expérience acquise après commercialisation
En complément à la liste ci-dessus, les effets indésirables suivants ont été très rarement rapportés après la commercialisation du vaccin. Cependant, il n'est pas possible de calculer précisément leurs incidences exactes parce qu'ils ont été rapportés de manière volontaire parmi une population de taille incertaine.
Affections hématologiques et lymphatiques :
Purpura thrombocytopénique.
Affections du système immunitaire :
Réaction allergique, réaction anaphylactique, réactions anaphylactoïdes (angio-dème, dyspnée, urticaire).
Troubles du système nerveux :
Convulsions fébriles.
La vaccination doit être différée en cas de maladies fébriles sévères aiguës.
Allergie connue à l'un des composants du vaccin ou à la néomycine (présente à l'état de traces) . Allergie observée lors d'une précédente administration de ROUVAX ou d'un vaccin contenant les mêmes composants.
Grossesse. De plus, une grossesse doit être évitée dans le mois suivant la vaccination .
Déficit sévère de l'immunité humorale ou cellulaire (primaire ou acquis), par exemple déficit immunitaire combiné sévère, agammaglobulinémie et SIDA, ou infection symptomatique due au VIH ou avec un taux âge-dépendant de lymphocytes T CD4+ chez les enfants de moins de 12 mois : CD4 + < 25 %; enfants de 12 à 35 mois : CD4 + < 20 %; enfants de 36 à 59 mois : CD4 + < 15 % .
Administration récente d'immunoglobulines ou de produits sanguins .
Grossesse
Les femmes enceintes ne doivent pas être vaccinées avec ROUVAX.
Toutefois, aucun effet délétère sur le ftus n'a été documenté après l'administration chez la femme enceinte de vaccins contre la rougeole.
Par conséquent, la vaccination par inadvertance de femmes enceintes n'ayant pas connaissance de leur grossesse, avec les vaccins contre la rougeole ne doit pas être un motif d'interruption de grossesse.
Toute grossesse doit être évitée dans le mois suivant la vaccination. Il convient de conseiller aux femmes ayant l'intention de débuter une grossesse de différer leur projet.
Allaitement
En dehors d'un contage inférieur à 72 heures ou d'une situation épidémique, il n'y a pas d'indication à vacciner une femme qui allaite.
Afin d'éviter toute neutralisation du virus vivant atténué contenu dans le vaccin, il convient de ne vacciner qu'après un délai minimum de 3 mois ou plus (jusqu'à 11 mois en fonction de la dose et du type de produit) suivant l'administration d'immunoglobulines ou de dérivés sanguins en contenant (sang, plasma).
Pour la même raison, il convient de ne pas administrer d'immunoglobulines dans les deux semaines qui suivent la vaccination.
ROUVAX peut être administré simultanément avec les vaccins protégeant contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, l'hépatite B, la fièvre jaune, les oreillons, la rubéole et le BCG en utilisant des sites d'injection séparés et des seringues différentes. Si la vaccination n'est pas simultanée, un délai de quatre semaines doit être observé avant l'administration d'un autre vaccin vivant atténué.
Une négativation transitoire des tests tuberculiniques (« faux-négatifs ») peut s'observer après la vaccination par ROUVAX. Conformément aux recommandations nationales, si un test tuberculinique doit être fait, il est préférable de l'effectuer avant ou en même temps que la vaccination. Si cela n'est pas possible, il convient d'observer un délai de 4 à 6 semaines avant la réalisation du test.
Associations déconseillées :
Cytotoxiques : risque de maladie vaccinale généralisée, éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.
Glucocorticoïdes (voies générale et rectale) : sauf hydrocortisone en traitement substitutif : risque de maladie vaccinale généralisée, potentiellement mortelle.
Associations à prendre en compte :
Immunosuppresseurs : ciclosporine, éverolimus, sirolimus, tacrolimus, globulines antilymphocytaires risque de maladie généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente.
Comme tous les vaccins, ROUVAX peut ne pas protéger 100% des personnes vaccinées.
Pour les patients sous fortes doses de corticostéroïdes durant une période de 14 jours ou plus, il est recommandé d'attendre au moins deux mois après la fin du traitement avant d'administrer ce vaccin.
Selon les recommandations officielles, malgré des données cliniques spécifiques limitées, une dose de vaccin rougeole peut être administrée dès l'âge de 6 mois dans certaines situations à haut risque d'exposition au virus de la rougeole. Cependant, cette dose ne doit pas être prise en compte dans le schéma vaccinal de l'enfant qui doit recevoir les 2 doses de vaccin trivalent recommandées dans le calendrier vaccinal, la première dose étant administrée à 12 mois.
Ne pas injecter par voie intravasculaire : s'assurer que l'aiguille ne pénètre pas dans un vaisseau sanguin.
L'administration doit se faire avec prudence lorsque ROUVAX est utilisé chez des sujets présentant une thrombocytopénie ou ayant des antécédents de Purpura Thrombocytopénique Idiopathique (PTI), en particulier en cas d'épisode précédent de PTI associé à une vaccination contre la rougeole.
Les injections intramusculaires pouvant causer des hématomes au site d'injection, ROUVAX ne peut être injecté par voie intramusculaire aux personnes sous traitement anticoagulant ou présentant des troubles sanguins tels que l'hémophilie ou la thrombocytopénie. La décision d'administrer ROUVAX par voie intramusculaire à ces sujets peut être maintenue, si le rapport bénéfice/risque est clairement positif. Si la décision est prise d'administrer ROUVAX à de telles personnes, alors la voie sous-cutanée doit être préférée.
La valence rougeole est produite à partir de cultures cellulaires d'embryons de poulets, et peut donc contenir des traces de protéines d'ufs. Les sujets ayant des antécédents de réactions anaphylactiques, anaphylactoïdes et autres réactions allergiques immédiates (par exemple urticaire généralisée, gonflement du visage, difficultés respiratoires, hypotension, choc) suivant l'ingestion d'ufs peuvent être potentiellement plus à risque de développer une réaction d'hypersensibilité immédiate suite à la vaccination, bien que ce type de réaction ne soit observé que très rarement. Les sujets ayant présenté une réaction anaphylactique doivent être vaccinés avec une extrême prudence.
Avant toute administration de ROUVAX, le parent, le tuteur du receveur ou l'adulte receveur doit être questionné sur l'histoire médicale et familiale ainsi que sur l'état de santé actuel du receveur, notamment son statut vaccinal et les éventuels effets secondaires développés suite à des vaccinations antérieures. La vaccination doit être reconsidérée avec précaution chez les sujets ayant déjà développé des réactions graves à sévères, dans les 48 heures suivant l'injection d'un vaccin de composition similaire.
Comme pour tout vaccin injectable, il est recommandé de toujours disposer d'un traitement médical approprié et d'effectuer une surveillance pour le cas rare où surviendrait une réaction anaphylactique suivant l'administration du vaccin.
La vaccination peut être envisagée chez les patients présentant certains déficits immunitaires chez qui les bénéfices attendus sont supérieurs aux risques (par exemple sujets infectés par le VIH asymptomatiques, déficits en sous-classe d'IgG, neutropénie congénitale, maladie granulomateuse chronique, déficits en complément).
Les patients immunodéprimés ne présentant pas de contre-indication à cette vaccination peuvent ne pas répondre aussi bien que les sujets immunocompétents, par conséquent, certains de ces patients peuvent contracter la rougeole en cas de contact, malgré l'administration appropriée du vaccin. Ces patients doivent être attentivement surveillés, afin de détecter tout signe de rougeole.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
poudre et solvant pour suspension injectable (IM):
au moins 1000 DICT50
poudre et solvant pour suspension injectable (SC ou IM):
pas moins de 3,0 log DICC50