THIOTEPA - Le thiotépa est un agent alkylant, cytostatique, antinéoplasique, proche des moutardes azotées qui provoque des lésions de l'ADN.
Le médicament THIOTEPA appartient au groupe appelés Imines d'éthylène
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L01AC01
PRIMIUS LAB (ROYAUME-UNI) - Thiotepa lyophilisat pour préparation injectable 15 mg , 1994-03-07
Thiotepa GENOPHARM 15 mg
lyophilisat pour préparation injectable 15 mg
PRIMIUS LAB (ROYAUME-UNI)
Cancer de l'ovaire.
Cancer du sein.
Cancer de la vessie (en instillation vésicale).
Le thiotépa est un agent alkylant, cytostatique, antinéoplasique, proche des moutardes azotées qui provoque des lésions de l'ADN.
Ses métabolites, particulièrement le TEPA, métabolite principal, ont des propriétés alkylantes.
La synthèse des désoxyribonucléoprotéines, indispensables à la mitose, est inhibée.
Après administration intraveineuse, le profil de la courbe de concentration plasmatique est biphasique.
Le produit est également distribué dans tout l'organisme.
Le thiotépa franchit la barrière hémato-méningée.
Après injection intracavitaire ou intratumorale, une certaine quantité de produit est retrouvée dans la circulation générale.
Après administration parentérale, le thiotépa se lie faiblement aux protéines plasmatiques.
Il est métabolisé probablement par les enzymes hépatiques principalement en TEPA et en d'autres composés alkylants cytotoxiques.
La demi-vie d'élimination est de 2 à 3 heures.
L'élimination est rénale.
Hématologiques
Granulopénie, thrombopénie.
Non hématologiques
Digestifs : nausées et vomissements.
Vertiges, céphalées.
Aménorrhée, azoospermie.
Rares réactions allergiques.
Des cystites peuvent survenir en cas d'instillation vésicale.
Douleur au point d'injection.
Grossesse.
Allaitement.
Le thiotépa est contre-indiqué en cas de grossesse ou d'allaitement.
L'apparition d'une chute importante des granulocytes ou des thrombocytes doit conduire à l'hospitalisation du patient en milieu spécialisé.
Interactions communes à tous les cytotoxiques
En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affectations tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR.
+ Vaccin antiamarile (fièvre jaune).
Risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.
+ Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne.
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
+ Vaccins vivants atténués sauf antiamarile
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente. Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).
Association à prendre en compte
+ Immunosuppresseurs
Immunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif.
Quelle que soit la voie d'administration, une surveillance clinique et hématologique stricte (numération, formule sanguine) doit accompagner le traitement avant chaque administration et chaque semaine si l'intervalle entre les cures est plus long.
La toxicité peut conduire à surseoir au traitement.
La surveillance hématologique doit être poursuivie au moins quatre semaines après l'arrêt du traitement (jusqu'à récupération complète).
Il est nécessaire de réduire la posologie en cas d'insuffisance rénale.
Analogues en Russie
лиофилизат д/пригот. р-ра д/инфузий:
100 мг, 15 мг
Analogues en France
poudre pour concentré pour solution pour perfusion:
100 mg, 15 mg
lyophilisat pour préparation injectable:
15 mg