TINSET - L'oxatomide inhibe la mobilisation du calcium intracellulaire.
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - D04A Antiprurigineux, incluant antihistaminiques
JANSSEN CILAG (FRANCE) - Tinset suspension buvable 0,250 g , 1984-11-08
JANSSEN CILAG (FRANCE) - Tinset comprimé 30 mg , 1984-11-08
Tinset 2,5 mg/ml
suspension buvable 30 mg
JANSSEN CILAG (FRANCE)
Tinset 30 mg
comprimé 30 mg
JANSSEN CILAG (FRANCE)
Traitement symptomatique des:
Dermatite atopique,
Urticaire chronique,
Dermographisme.
L'oxatomide inhibe la mobilisation du calcium intracellulaire. Le calcium est un des signaux indispensables à l'activation du mastocyte et au déclenchement de la réaction allergique.
L'oxatomide inhibe les mécanismes secrétoires au niveau des mastocytes et des basophiles. Il inhibe la libération des médiateurs intragranulaires impliqués dans la phase précoce de l'allergie.
L'oxatomide associe à ces propriétés anti-allergiques, une activité antihistaminique H1. Il est dépourvu d'effet anticholinergique.
L'absorption digestive de l'oxatomide est pratiquement complète.
Le pic de concentration est atteint en 2 heures. L'oxatomide est métabolisé dans le foie par hydroxylation aromatique, N-déalkylation oxydative et conjugaison. Moins de 0,5 % de la dose est excrétée inchangée. L'excrétion des métabolites est principalement fécale (60%) par la bile et par les urines. L'oxatomide a une demi-vie de 14 heures.
Des études menées in vitro sur des microsomes hépatiques humains ont montré une métabolisation principalement par le cytochrome P450-3A4 et accessoirement par le cytochrome P450-2D6.
Les classes de fréquences attribuées aux effets indésirables ci-dessous ont été établies sur la base des données des essais cliniques pour classer les effets indésirables de très fréquents à rares. La fréquence des effets indésirables très rares (<1/10 000) a été estimée à partir des données obtenues après l'autorisation de mise sur le marché et correspond à un taux de notification plutôt qu'à des fréquences réelles en raison de l'absence de données appropriées pour le calcul de leur fréquence.
Selon les conventions en vigueur les effets indésirables ont été classés en fonction de leur fréquence en utilisant la classification suivante:
Très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 et < 1/100), rare (≥ 1/10,000 et < 1/1000), très rare (< 1/10,000).
Affections du système immunitaire
Très rare: réactions d'hypersensibilité immédiate à type de choc anaphylactique, d'dème de Quincke, d'urticaire, ou de bronchospasme
Trouble du métabolisme et de la nutrition
Fréquent: prise de poids due à une augmentation de l'appétit
Affections du système nerveux
Très fréquent: troubles de la vigilance, le plus souvent somnolence (surtout en début de traitement et chez l'adulte)
Très rare: convulsions, troubles extrapyramidaux réversibles à l'arrêt du traitement.
Affections de l'oreille et du labyrinthe
Très rare: hypoacousie
Affections vasculaires
Très rare: tachycardie, bouffées vasomotrices.
Affections gastro-intestinales
Fréquent: troubles digestifs, nausées, vomissements, sécheresse de la bouche.
Affections hépatobiliaires
Très rares: des cas d'élévation des transaminases et d'hépatites, pouvant s'accompagner d'une fièvre parfois élevée, et d'exceptionnels cas d'hépatiques potentiellement graves, ont été rapportés.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Très rare: érythème parfois prurigineux, urticaire, réactions bulleuses.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent: asthénie
Antécédent d'hypersensibilité à l'oxatomide (en particulier hépatite).
Insuffisance hépatique sévère.
Grossesse
Il n'y a pas de données fiables de tératogénèse chez l'animal.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique de l'oxatomide lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
En conséquence, l'utilisation de l'oxatomide est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l'argument pour conseiller une interruption systématique de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale soigneuse.
AllaitementLe passage de l'oxatomide dans le lait maternel n'est pas connu.
L'administration de l'oxatomide est déconseillée pendant l'allaitement.
Quelques réactions neurologiques dyskinétiques, liées à un surdosage manifeste, ont été observées chez des enfants ayant reçu une suspension de Tinset dosée à 25 mg/ml (soit 10 fois la concentration de la suspension utilisée en France). Ces symptômes ont complètement et spontanément disparu dans les 24 heures après l'arrêt du traitement.
Les symptômes les plus souvent décrits en cas de surdosage sont somnolence, obnubilation, symptômes extrapyramidaux tels que dyskinésie, torticolis, crise oculogyre, dystonie, hypertonie. Hyperexcitabilité et agitation sont moins fréquentes. Mydriase et spasme musculaire généralisé ont été décrits plus rarement.
De très rares cas d'allongement de l'intervalle QT ont été rapportés à la suite de surdosage chez des enfants.
Il n'existe pas d'antidote spécifique. Le traitement consiste en une surveillance (avec réalisation d'un ECG afin notamment de mesurer l'intervalle QT) et au maintien des fonctions vitales.
Dans les premières heures suivant l'ingestion, l'administration de charbon actif peuvent être envisagés. Les symptômes extrapyramidaux ont été traités avec succès par les anticholinergiques.
Associations déconseillées
Alcool Majoration par l'alcool de l'effet sédatif de l'antihistaminique H1. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines. Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations à prendre en compteMédicaments atropiniques Il faut prendre en compte le fait que les substances atropiniques peuvent additionner leurs effets indésirables et entraîner plus facilement une rétention urinaire, une poussée aiguë de glaucome, une constipation, une sécheresse de la bouche, etc Les divers médicaments atropiniques sont représentés par les antidépresseurs imipraminiques, la plupart des antihistaminiques H1 atropiniques, les antiparkinsoniens anticholinergiques, les antispasmodiques atropiniques, le disopyramide, les neuroleptiques phénothiaziniques ainsi que la clozapine.
Médicaments sédatifs Il faut prendre en compte le fait que de nombreux médicaments ou substances peuvent additionner leurs effets dépresseurs du système nerveux central et contribuer à diminuer la vigilance. Il s'agit des dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution), des neuroleptiques, des barbituriques, des benzodiazépines, des anxiolytiques autres que les benzodiazépines (par exemple, le méprobamate), des hypnotiques, des antidépresseurs sédatifs (amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine), des antihistaminiques H1 sédatifs, des antihypertenseurs centraux, du baclofène et du thalidomide. Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicule et l'utilisation de machine.
En cas de symptômes évoquant une atteinte hépatique, il est recommandé de doser les enzymes hépatiques. En cas d'élévation des taux et/ou en cas d'ictère, le traitement doit être interrompu. La réintroduction du médicament est à proscrire.
La prudence est recommandée chez l'enfant de moins de 6 ans, en raison du risque de symptômes neurologiques, notamment de signes extrapyramidaux.
L'oxatomide doit être utilisé avec prudence chez le sujet âgé, en raison du risque accru de sédation.
L'oxatomide, comme les autres antihistaminiques, peut interférer avec les tests cutanés réalisés pour le diagnostic de l'allergie. Il est conseillé d'arrêter le traitement par oxatomide 3 jours avant leur réalisation.
La prise de ce médicament est déconseillée avec des boissons alcoolisée ou des médicaments contenant de l'alcool .
Ce médicament contient du « Parahydroxybenzoate » et peut provoquer des réactions allergiques (éventuellement retardées).
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
comprimé:
30 mg
suspension buvable:
0,250 g