TRH - La protiréline est un tripeptide (L pyro-glutamyl-histidyl-prolinamide) obtenu par synthèse et de même formule que la TRH (thyrotrophine releasing hormone), hormone hypothalamique provoquant la libération de la TSH ou thyréostimuline hypophysaire responsable de l'activité sécrétoire de la glande thyroïde.
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - V04CJ02
FERRING (FRANCE) - Trh solution injectable 0,125 mg , 1998-02-03
FERRING (FRANCE) - Trh solution injectable 0,200 mg , 2017-10-20
Trh FERRING 125 microgrammes/1 ml
solution injectable 0,200 mg
FERRING (FRANCE)
Trh FERRING 200 microgrammes/1 ml
solution injectable 0,200 mg
FERRING (FRANCE)
Exploration dynamique de l'axe hypophyso-thyroïdien lorsque les examens hormonaux statiques ne permettent pas le diagnostic et le suivi thérapeutique des affections thyroïdiennes, en cas de:
dysthyroïdie d'origine hypothalamo-hypophysaire,
traitement visant à freiner la sécrétion de TSH lors des cancers thyroïdiens évolutifs.
Exploration de la sécrétion de prolactine lorsque le diagnostic d'anomalie de la sécrétion est douteux.
La protiréline est un tripeptide (L pyro-glutamyl-histidyl-prolinamide) obtenu par synthèse et de même formule que la TRH (thyrotrophine releasing hormone), hormone hypothalamique provoquant la libération de la TSH ou thyréostimuline hypophysaire responsable de l'activité sécrétoire de la glande thyroïde.
L'administration de protiréline permet d'évaluer la fonction thyréotrope hypophysaire grâce à la mesure de l'élévation de TSH plasmatique après injection.
La protiréline provoque, d'autre part la libération de prolactine.
La protiréline, qui se fixe essentiellement sur l'hypophyse, subit une inactivation rapide par les enzymes protéolytiques du plasma. La demi-vie plasmatique est très brève, de l'ordre de 2 à 3 minutes, et l'élimination s'effectue par voie rénale. Chez l'animal, la protiréline traverse la barrière placentaire.
Base de données MedDRA des classes de systèmes d'organes | Très fréquent (³1/10) | Fréquence non déterminée |
Affection du système immunitaire | Hypersensibilité | |
Affections du système nerveux | * céphalées * sensation vertigineuse * Malaise | Dysgueusie Convulsions** Apoplexie hypophysaire** |
Affections vasculaires | Hypertension, Hypotension, Tachycardie | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Asthme** | |
Affections gastro-intestinales | * Nausées | Sécheresse buccale, Vomissements * Gêne abdominale |
Affections du rein et des voies urinaires | * Miction impérieuse | |
Affections des organes de reproduction et du sein | * Gêne pelvienne | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | * bouffées congestives au niveau du visage et du cou | Sensation d'oppression thoracique Sensation de faim |
*effet transitoire (durée 1 à 3 minutes).
** chez des patients prédisposés
Il peut survenir une réaction d'intolérance de survenue brutale après l'injection pouvant prendre l'aspect d'une réaction d'hypersensibilité (angidème, bronchospasme, exceptionnellement choc anaphylactique).
Chez certains patients souffrant d'un macro-adénome hypophysaire, des nécroses hypophysaires ou une apoplexie hypophysaire résultant de la croissance de la tumeur ont été décrites. Ces complications étaient concomitantes à l'administration de la protiréline et se manifestaient par : des maux de tête, des troubles de la conscience, une paralysie des nerfs crâniens, une déficience visuelle jusqu'à l'amaurose, une hémiplégie. Certains cas ont nécessité le recours à des interventions neurochirurgicales.
Hypersensibilité à la protiréline ou à l'un des autres constituants de la spécialité.
Grossesse
Chez l'animal, il n'y a pas de données fiables de tératogénèse; la protiréline passe dans le placenta et est à l'origine d'effets sur la thyroïde ftale.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes pour évaluer un éventuel effet malformatif ou ftotoxique de la protiréline lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse.
Il n'y a pas d'indication à l'utilisation de la protiréline pendant la grossesse, dans la mesure où les dosages de TSH de 2ème et de 3ème génération permettent de diagnostiquer une baisse de la sécrétion de TSH.
AllaitementLa protiréline étant détruite au niveau intestinal, le nourrisson n'est pas exposé aux effets pharmacologiques de la molécule. En conséquence, l'allaitement est possible.
Aucun cas de surdosage n'a pas été rapporté à ce jour.
En cas de surdosage, les effets indésirables décrits plus haut (voir 4.8. effets indésirables) peuvent apparaître. Etant donné que la protiréline est éliminée rapidement du corps humain, aucune mesure spécifique n'est nécessaire en cas de surdosage.
La lévothyroxine, la dextrothyroxine et la liothyronine ainsi que d'autres analogues d'hormones thyroïdiennes comme l'acide triiodothyroacétique (TRIAC), inhibent de manière dose-dépendante l'augmentation de la concentration plasmatique de thyrotropine (TSH) lors du test à la protiréline. L'augmentation de la concentration plasmatique de TSH est réduite par les glucocorticoïdes, la somatostatine, la dopamine, la bromocriptine, le lisuride, la lévodopa, les salicylates, la morphine, les barbituriques, et les produits de contraste radiographique. L'élévation de la concentration plasmatique de TSH est légèrement renforcée par l'utilisation concomitante de GnRH, de GHRH, de CRH, d'estrogène, de clomifène, de spironolactone, d'iodure, d'amiodarone, de lithium, de théophylline, de métoclopramide, de dompéridone, de sulpiride, de chlorpromazine, de bipéridène, d'halopéridol ou de prostaglandines.
Cependant ces interactions ne gênent l'interprétation du test qu'en de très rares cas.
En cas de macroadénome hypophysaire, le bénéfice attendu du test de stimulation doit être discuté et rapporté au risque de nécrose hémorragique intratumorale.
La décision de réaliser le test à la protiréline doit tenir compte de la possibilité de variation de pression artérielle (voir effets indésirables) en cas de pathologie cardiovasculaire associée et du risque de convulsion en cas de situation pathologique susceptible d'abaisser le seuil épileptogène.
Le test à la protiréline doit être pratiqué sur des sujets à jeûn depuis 12 heures, n'ayant absorbé ni thé ni café avant l'examen.
L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.