Résumé des caractéristiques du médicament - TRIAFEMI

Langue

- Français

TRIAFEMI

TRIAFEMI - Estroprogestatif combiné minidosé, triphasique.

Le médicament TRIAFEMI appartient au groupe appelés Contraceptifs oraux triphasiques

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03B Androgènes

Substance active: NORGESTIMATE + ÉTHINYLESTRADIOL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

EFFIK (FRANCE) - Triafemi comprimé 0,035 mg+0,18 mg+0,035 mg+0,215 mg+0,035 mg+0,25 mg , 2002-02-21


Triafemi

comprimé 0,035 mg+0,18 mg+0,035 mg+0,215 mg+0,035 mg+0,25 mg

EFFIK (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé : 0,035 mg+0,18 mg+0,035 mg+0,215 mg+0,035 mg+0,25 mg

Dosage

Posologie
Prendre régulièrement et sans oubli 1 comprimé par jour au même moment de la journée, pendant 21 jours consécutifs, avec un arrêt de 7 jours entre chaque plaquette.
Début du traitement de l'acné et de la contraception orale
1er comprimé à prendre le 1er jour des règles.
Relais d'un autre estroprogestatif:
1er comprimé: après un arrêt de 7 jours si la précédente plaquette contenait 21 comprimés (6 jours si elle en contenait 22 et sans intervalle si elle en contenait 28).
En cas d'absence d'hémorragie de privation pendant les 6 ou 7 jours qui suivent l'arrêt de la pilule précédente s'assurer de l'absence de grossesse avant de commencer le traitement.
Le traitement devra être poursuivi plusieurs mois; les premiers signes d'amélioration clinique de l'acné se manifestent au bout de 2 mois, parfois plus.
Cas d'oubli d'un ou de plusieurs comprimés
L'oubli d'un comprimé expose à un risque de grossesse.
Si l'oubli est constaté dans les 12 heures qui suivent l'heure habituelle de la prise, prendre immédiatement le comprimé oublié, et poursuivre le traitement normalement en prenant le comprimé suivant à l'heure habituelle.
Si l'oubli est constaté plus de 12 heures après l'heure normale de la prise, la sécurité contraceptive n'est plus assurée. Prendre immédiatement le dernier comprimé oublié et poursuivre le traitement contraceptif oral jusqu'à la fin de la plaquette, en utilisant simultanément une méthode contraceptive de type mécanique (préservatifs, spermicides...) jusqu'à la reprise de la plaquette suivante, y compris pendant les règles.

Indications

Contraception orale chez la femme ayant une acné légère à modérée; ce traitement contraceptif ne dispense pas d'un traitement spécifique de l'acné si celui-ci est nécessaire. La décision de prescrire TRIAFEMI doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à TRIAFEMI en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) .

Pharmacodynamique

Estroprogestatif combiné minidosé, triphasique. Le norgestimate est un progestatif de 3ème génération appartenant à la classe thérapeutique des gonanes. Cette combinaison estroprogestative agit par suppression des gonadotrophines. Bien que le mécanisme premier de cette action soit l'inhibition de l'ovulation, d'autres modifications ont lieu comme la modification de la glaire cervicale et de l'endomètre. L'indice de Pearl de cet estroprogestatif (nombre de grossesses pour 100 années femmes) est de 0 à 0,77 (48 598 cycles). L'indice de Pearl tient compte de toutes les grossesses survenues au cours des études y compris chez les femmes n'ayant pas pris correctement les comprimés (oublis). Cette association augmente le taux de SHBG (Sex Hormone Binding Globulin) et diminue celui de la testostérone libre à l'instar d'associations estroprogestatives comparables. TRIAFEMI a été testé contre un placebo au cours de 2 études cliniques randomisées et en double aveugle chez des femmes présentant une acné légère à modérée. TRIAFEMI n'a pas été testé contre un autre traitement hormonal antiacnéique. A partir de travaux in vitro sur des lignées cellulaires humaines transfectées exprimant le récepteur aux androgènes, les propriétés suivantes ont été démontrées mais n'ont pas fait l'objet d'études in vivo: le norgestimate et le déacetyl-norgestimate présentent une inhibition compétitive avec les androgènes pour la liaison au récepteur (sur des cellules PALM de cancer prostatique: PC3 Androgen Luciferase MMTV); le norgestimate et le déacetyl-norgestimate réduisent le transfert cyto-nucléaire des complexes androgènes-récepteur des androgènes (sur des cellules de mammifères COS7); le norgestimate et le déacetyl-norgestimate inhibent faiblement l'activité transcriptionnelle de la luciférase induite par les androgènes (sur des cellules humaines de cancer prostatique PALM) à faible concentration.

Pharmacocinétique

Le norgestimate est actif par lui-même et par ses métabolites: le 17-déacétyl-norgestimate et le norgestrel. Il est rapidement absorbé et intensivement métabolisé. Le pic plasmatique du norgestimate est atteint en 1 heure, celui du 17-déacétyl-norgestimate en 2 heures. La demi-vie du 17-déacétyl-norgestimate est de 16-17 heures. L'éthinylestradiol est rapidement absorbé. Le pic plasmatique est atteint en 1 à 2 heures. La demi-vie de l'éthinylestradiol est comprise entre 6 et 20 heures. L'éthinylestradiol est excrété dans les urines et les fèces sous forme inchangée et sous forme de métabolites.

Effets indésirables

Description de certains effets indésirables particuliersEffets indésirables rares mais devant faire interrompre le traitement : Accidents thrombo-emboliques artériels (en particulier infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral) ; Accidents thrombo-emboliques veineux (phlébite, embolie pulmonaire) ; Hypertension artérielle, coronaropathies ; Hyperlipidémies (hypertriglycéridémie et/ou hypercholestérolémie), diabète ; Mastodynie sévère, mastopathie bénigne ; Adénome hypophysaire à prolactine (éventuellement révélé par une galactorrhée) ; Céphalées importantes et inhabituelles, migraines, vertiges, modification de la vision ; Exacerbation d'une comitialité ; Adénome hépatique, ictères cholestatiques ; Chloasma. Effets indésirables plus fréquents n'empêchant pas habituellement la poursuite du traitement : Nausées, céphalées banales, prise de poids, irritabilité, jambes lourdes, altération de l'humeur et dépression. Tension mammaire, saignements intermenstruels, oligoménorrhée, aménorrhée, modification de la libido, Irritation oculaire par les lentilles de contacts. Rarement : séborrhée, hypertrichose. Autres : lithiase biliaire: augmentation du risque (environ doublé chez les utilisatrices). Effets à l'arrêt du traitement : aménorrhées post-thérapeutiques. Des aménorrhées avec anovulation (survenant plus volontiers chez les femmes ayant des antécédents de cycles irréguliers) peuvent s'observer à l'arrêt du traitement. Elles cèdent en général spontanément. En cas de prolongation, avant toute nouvelle prescription, la recherche d'une éventuelle pathologie hypophysaire s'impose.

Contre-indications

Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisés dans les situations suivantes. En cas de survenue pour la première fois de l'une de ces pathologies lors de la prise d'une contraception orale, interrompre immédiatement le traitement. Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients. Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) : Thrombo-embolie veineuse – présence de TEV (patient traité par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP]) ; Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie veineuse, telle qu'une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S ; o Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée ; o Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de risque . Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA) : Thrombo-embolie artérielle – présence ou antécédents de thrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (p. ex. angine de poitrine) ; Affection cérébrovasculaire – présence ou antécédents d'accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémique transitoire [AIT]) ; Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie artérielle, telle qu'une hyperhomocystéinémie ou la présence d'anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique) ; Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux ; o Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de risque ou d'un facteur de risque sévère tel que : § diabète avec symptômes vasculaires, § hypertension artérielle sévère, § dyslipoprotéinémie sévère. Tumeurs malignes du sein et de l'utérus. Affections hépatiques sévères ou récentes. Tumeurs hypophysaires. Hémorragies génitales non diagnostiquées. Connectivites. Porphyries. En association avec le millepertuis, le dasabuvir, l'ombistavir, le paritaprévir et le ritonavir . Ce médicament est généralement déconseillé dans les situations suivantes : Tabagisme. Affections métaboliques: diabète non compliqué, hyperlipidémies (hypertriglycéridémie, hypercholestérolémie). Obésité (indice de masse corporelle = Poids/ Taille2 > 30 kg/m2). Otosclérose. Tumeurs bénignes du sein et dystrophies utérines (hyperplasie, fibrome). Hyperprolactinémie avec ou sans galactorrhée. Insuffisance rénale. Cholestase récurrente ou prurit récidivant lors d'une grossesse antérieure. Herpès gestationis. En association avec les inducteurs enzymatiques . Allaitement .

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Ce médicament n'est pas indiqué pendant la grossesse. En clinique, à la différence du diéthylstilbestrol, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, un risque malformatif des estrogènes seuls ou en association en début de grossesse. Par ailleurs, les risques portant sur la différenciation sexuelle du fœtus (en particulier féminin), risques décrits avec d'anciens progestatifs très androgénomimétiques, n'ont pas lieu d'être extrapolés aux progestatifs récents comme celui présenté dans cette spécialité, nettement moins voire pas du tout androgénomimétiques. En conséquence, la découverte d'une grossesse sous estroprogestatifs n'en justifie pas l'interruption. L'augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de TRIAFEMI, comprimé .

Allaitement

En cas d'allaitement, l'utilisation de ce médicament est déconseillée en raison du passage des estroprogestatifs dans le lait maternel. Si la femme désire allaiter, un autre moyen de contraception doit être proposé.

Surdosage

Le surdosage peut se manifester par des signes digestifs (nausées, vomissements...) et des troubles du cycle.

Interactions avec d'autres médicaments

Les interactions entre les contraceptifs estro-progestatifs et d'autres substances peuvent conduire à une augmentation ou une diminution des concentrations plasmatiques d'estro-progestatifs. La diminution des concentrations plasmatiques d'estro-progestatifs peut provoquer une augmentation de l'incidence des saignements intermenstruels et éventuellement réduire l'efficacité du contraceptif estro-progestatif. Associations contre-indiquées + Millepertuis Diminution des concentrations plasmatiques du contraceptif hormonal, en raison de l'effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d'efficacité voire d'annulation de l'effet dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (survenue d'une grossesse).

+ Ombitasvir + Paritaprévir + Ritonavir et Dasabuvir

Augmentation de l'hépatotoxicité

Associations déconseillées + Inducteurs enzymatiques Anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone, carbamazépine, oxcarbazépine), rifabutine, rifampicine, efavirenz, névirapine. Diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l'inducteur. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant. + Lamotrigine (voir aussi ci-dessous Association nécessitant des précautions d'emploi) Risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique. Eviter de mettre en route une contraception orale pendant la période d'ajustement posologique de la lamotrigine. + Modafinil Risque de diminution de l'efficacité contraceptive, pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement par le modafinil, en raison de son potentiel inducteur enzymatique. Utiliser des contraceptifs oraux normodosés ou une autre méthode contraceptive. + Nelfinavir Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant. + Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal due à l'augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant. + Topiramate Pour des doses de topiramate supérieures ou égales à 200 mg/jour : risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en estrogène. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique. + Vémurafénib Risque de diminution des concentrations des estroprogestatifs, avec pour conséquence un risque d'inefficacité. + Pérampanel Pour des doses de pérampanel ≥ 12 mg/j : risque de diminution de l'efficacité contraceptive. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique. Associations nécessitant des précautions d'emploi + Bosentan Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal. Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l'association et un cycle suivant. + Griséofulvine Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant. + Lamotrigine Risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la lamotrigine lors de la mise en route d'une contraception orale et après son arrêt. + Rufinamide Diminution modérée des concentrations d'éthinylestradiol. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique. Associations à prendre en compte + Etoricoxib Augmentation des concentrations d'éthinylestradiol par l'étoricoxib. Interactions pharmacodynamiques : L'administration concomitante avec les médicaments contenant de l'ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et du dasabuvir, avec ou sans ribavirine, peut augmenter le risque d'élévation des ALAT . Les utilisatrices de TRIAFEMI doivent passer à une méthode contraceptive alternative (par exemple une contraception progestative seule ou des méthodes non hormonales) avant l'instauration du traitement avec cette association de médicaments. TRIAFEMI pourra être réutilisé 2 semaines après la fin du traitement avec cette combinaison de médicaments.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend TRIAFEMI



Analogues du médicament TRIAFEMI qui a la même composition

Analogues en Russie


Rien trouvé

Analogues en France

  • comprimé:

    0,050 mg