Résumé des caractéristiques du médicament - TRICILEST

Langue

- Français

TRICILEST

TRICILEST - Estroprogestatif combiné minidosé, triphasique.

Le médicament TRICILEST appartient au groupe appelés Contraceptifs oraux triphasiques

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03AA11

Substance active: NORGESTIMATE + ÉTHINYLESTRADIOL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

JANSSEN CILAG (FRANCE) - Tricilest comprimé 0,035 mg+0,18 mg+0,035 mg+0,215 mg+0,035 mg+0,25 mg , 2002-02-21


Tricilest

comprimé 0,035 mg+0,18 mg+0,035 mg+0,215 mg+0,035 mg+0,25 mg

JANSSEN CILAG (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé : 0,035 mg+0,18 mg+0,035 mg+0,215 mg+0,035 mg+0,25 mg

Indications

Contraception orale chez la femme ayant une acné légère à modérée; ce traitement contraceptif ne dispense pas d'un traitement spécifique de l'acné si celui-ci est nécessaire.

La décision de prescrire TRICILEST doit être prise en tenant compte des facteurs de risque de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à TRICILEST en comparaison aux autres CHC (Contraceptifs Hormonaux Combinés) .

Pharmacodynamique

Estroprogestatif combiné minidosé, triphasique.

Le norgestimate est un progestatif de 3ème génération appartenant à la classe thérapeutique des gonanes.

L'indice de Pearl de cet estroprogestatif (nombre de grossesses pour 100 années femmes) est de 0 à 0,77 % en fonction des études (48 598 cycles). L'indice de Pearl tient compte de toutes les grossesses survenues au cours des études y compris chez les femmes n'ayant pas pris correctement les comprimés (oublis).

TRICILEST agit par inhibition des gonadotrophines grâce aux actions estrogéniques et progestatives de l'éthinylestradiol et du norgestimate. Le principal mécanisme d'action est l'inhibition de l'ovulation, mais les modifications au niveau de la glaire cervicale, de la motilité des trompes de Fallope et de l'endomètre peuvent également contribuer à l'efficacité du produit.

TRICILEST augmente le taux de SHBG (Sex Hormone Binding Globulin) et diminue celui de la testostérone libre à l'instar d'associations estroprogestatives comparables.

TRICILEST a été testé contre un placebo au cours de 2 études cliniques randomisées et en double aveugle chez des femmes présentant une acné légère à modérée. TRICILEST n'a pas été testé contre un autre traitement hormonal antiacnéique.

Pharmacocinétique

Le norgestimate est actif par lui-même et par ses métabolites: le 17-déacétyl-norgestimate et le norgestrel. Il est rapidement absorbé et intensivement métabolisé. Le pic plasmatique du norgestimate est atteint en 1 heure, celui du 17-déacétyl-norgestimate en 2 heures. La demi-vie du 17-déacétyl-norgestimate est de 16-17 heures.

L'éthinylestradiol est rapidement absorbé. Le pic plasmatique est atteint en 1 à 2 heures. La demi-vie de l'éthinylestradiol est comprise entre 6 et 20 heures. L'éthinylestradiol est excrété dans les urines et les fèces sous forme inchangée et sous forme de métabolites.

Effets indésirables

Description de certains effets indésirables particuliers

Les effets indésirables rapportés lors de l'utilisation de TRICILEST au cours des essais cliniques et/ou lors du suivi après la commercialisation, sont regroupés dans le tableau ci-après.

Les fréquences attribuées aux effets indésirables ont été établies sur la base d'une évaluation des incidences observées notamment dans 6 essais cliniques portant sur 4 826 femmes et 49 800 cycles. La fréquence des effets indésirables rapportés uniquement après commercialisation est inconnue (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).

Les fréquences sont présentées selon la convention suivante :

Très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 à <1/10), peu fréquent (≥1/1 000 à <1/100), rare (≥1/10 000 à <1/1 000); et fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles).

classes de systèmes d'organes

Effets indésirables

Catégorie de fréquence

Très fréquent (³1/10)

Fréquent (³1/100, <1/10)

Peu fréquent (³1/1 000, <1/100)

Rare (³1/10 000, <1/1 000)

Fréquence indéterminée

Infections et infestations

Infections vaginales (incluant candidose vaginale)

Tumeurs bénignes, malignes et non précisées (incl kystes et polypes)

Mastopathie bénigne

Cancer du sein, Tumeurs hépatiques bénignes (adénome hépatique, hyperplasie nodulaire focale) Cancer du col utérin

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité (les réactions d'hypersensibilité les plus fréquemment rapportées sont rash, gonflement et prurit).

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Rétention liquidienne, Œdème, Modifications du poids (poids augmenté ou diminué)

Troubles de l'appétit (appétit augmenté ou diminué)

Dyslipidémie (hyper-triglycéridémie, hyper-cholestérolémie)

Affections psychiatriques

Dépression, Nervosité, Troubles de l'humeur

Modifications de la libido

Affections du système nerveux

Céphalées

Migraines

Exacerbation d'une comitialité.

.

Affections oculaires

Modification de la vision, comprenant une vision floue et une réduction de l'acuité visuelle

Xérophtalmie, Intolérance aux lentilles de contact

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Vertiges

Affections vasculaires

Hypertension artérielle,

Légère hausse de la pression artérielle.

Thrombo-embolie veineuse et thrombo-embolie artérielle

Affections gastro-intestinales

Douleur abdominale, Distension abdominale,

Colite,

Vomissements, Nausées.

Affections hépatobiliaires

Hépatites

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Acné

Alopécie,

Urticaire, Chloasma

Hirsutisme, Hypertrichose, Eruption érythémateuse

Angioedème, Erythème noueux.

Affections des organes de reproduction et du sein

Saignements intermenstruels (métroragie, spottings)

Aménorrhée, Leucorrhée, Tension mammaire

Galactorrhée,

Augmentation du volume mammaire, Douleur mammaire

Troubles du cycle menstruel

accidents thrombo-emboliques veineux,

accidents thrombo-emboliques artériels,

hypertension,

tumeurs hépatiques,

apparition ou aggravation d'affection dont l'association avec les CHC n'est pas certaine : maladie de Chrohn, colite hémorragique, épilepsie, migraine, dépression, fibrome utérin, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, herpès gravidique, chorée de Sydenham, syndrome urémique hémolytique, ictère cholestatique, hypoacousie par otosclérose,

chloasma,

perturbations chroniques ou sévères de la fonction hépatique pouvant nécessiter l'arrêt d'un CHC jusqu'à normalisation des tests de la fonction hépatique,

survenue ou aggravation des symptômes d'angioedème par les estrogènes chez les femmes présentant un angioedème héréditaire.

La fréquence de diagnostic de cancer du sein est très légèrement augmentée chez les utilisatrices de CHC. Comme le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans, cette augmentation est faible par rapport au risque global de cancer du sein. La relation de causalité avec l'utilisation de CHC reste inconnue.

Contre-indications

Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisés dans les situations suivantes. En cas de survenue pour la première fois de l'une de ces pathologies lors de la prise d'une contraception orale, interrompre immédiatement le traitement.

Hypersensibilité aux substances actives ou à l'un des excipients.

Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV) :

Thrombo-embolie veineuse – présence de TEV (patient traité par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex. thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP]),

Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie veineuse, telle qu'une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S,

Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée ,

Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de risque ,

Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA),

Thrombo-embolie artérielle – présence ou antécédents de thrombo-embolie artérielle (p. ex. infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (p. ex. angine de poitrine),

Affection cérébrovasculaire – présence ou antécédents d'accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex. accident ischémique transitoire [AIT]),

Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie artérielle, telle qu'une hyperhomocystéinémie ou la présence d'anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique),

Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux,

Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de risque ou d'un facteur de risque sévère tel que :

§ diabète avec symptômes vasculaires, § hypertension artérielle sévère, § dyslipoprotéinémie sévère.

Tumeur maligne hormono-dépendante connue ou suspectée (exemple: organes génitaux ou seins).

Hyperplasie de l'endomètre.

Affections hépatiques sévères ou récentes jusqu'à normalisation des valeurs biologiques.

Tumeur hépatique (bénigne ou maligne) évolutive ou ancienne.

Tumeurs hypophysaires.

Hémorragies génitales non diagnostiquées.

Cholestase ictérique au cours de la grossesse ou au cours d'une utilisation antérieure de contraceptifs oraux.

Connectivites.

Porphyries.

En association avec le millepertuis .

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Ce médicament n'est pas indiqué pendant la grossesse.

Les études épidémiologiques n'indiquent aucun risque accru de malformation congénitale chez les enfants nés de femmes ayant utilisé des contraceptifs hormonaux avant la grossesse.

En clinique, à la différence du diéthylstilbestrol, les résultats de nombreuses études épidémiologiques permettent d'écarter, à ce jour, un risque malformatif des estrogènes seuls ou en association, en début de grossesse.

Par ailleurs, les risques portant sur la différenciation sexuelle du foetus (en particulier féminin), risques décrits avec d'anciens progestatifs très androgénomimétiques, n'ont pas lieu d'être extrapolés aux progestatifs récents comme celui présent dans cette spécialité, nettement moins voire pas du tout androgénomimétiques.

L'augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise de TRICILEST .

Allaitement

En cas d'allaitement, l'utilisation de ce médicament est déconseillée en raison du passage des estroprogestatifs et/ou de leurs métabolites dans le lait maternel.

Si la femme désire allaiter, un autre moyen de contraception doit être proposé.

Surdosage

Aucun effet indésirable grave n'a été rapporté suite à l'ingestion accidentelle de larges doses de contraceptifs oraux. Le surdosage peut se manifester par des signes digestifs (nausées, vomissements...) et des troubles du cycle chez la jeune femme. Il n'existe pas d'antidote et le traitement à administrer sera symptomatique.

Interactions avec d'autres médicaments

Les interactions entre les contraceptifs estro-progestatifs et d'autres substances peuvent conduire à une augmentation ou une diminution des concentrations plasmatiques d'estro-progestatifs.

La diminution des concentrations plasmatiques d'estro-progestatifs peut provoquer une augmentation de l'incidence des saignements intermenstruels et éventuellement réduire l'efficacité du contraceptif estro-progestatif.

Associations contre-indiquées + Millepertuis

Diminution des concentrations plasmatiques du contraceptif hormonal, en raison de l'effet inducteur enzymatique du millepertuis, avec risque de baisse d'efficacité voire d'annulation de l'effet dont les conséquences peuvent être éventuellement graves (survenue d'une grossesse).

Associations déconseillées + Inducteurs enzymatiques

Anticonvulsivants (phénobarbital, phénytoïne, fosphénytoïne, primidone, carbamazépine, oxcarbazépine), rifabutine, rifampicine, efavirenz, névirapine.

Diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal par l'inducteur.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.

+ Lamotrigine (voir aussi ci-dessous Associations nécessitant des précautions d'emploi)

Risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.

Eviter de mettre en route une contraception orale pendant la période d'ajustement posologique de la lamotrigine.

+ Modafinil

Risque de diminution de l'efficacité contraceptive, pendant le traitement et un cycle après l'arrêt du traitement par le modafinil, en raison de son potentiel inducteur enzymatique.

Utiliser des contraceptifs oraux normodosés ou une autre méthode contraceptive.

+ Nelfinavir

Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant.

+ Inhibiteurs de protéases boostés par ritonavir

Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en contraceptif hormonal due à l'augmentation de son métabolisme hépatique par le ritonavir.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique (préservatif ou stérilet), pendant la durée de l'association et un cycle suivant.

+ Topiramate

Pour des doses de topiramate supérieures ou égales à 200 mg/jour : risque de diminution de l'efficacité contraceptive par diminution des concentrations en estrogène.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.

+ Vémurafénib

Risque de diminution des concentrations des estroprogestatifs, avec pour conséquence un risque d'inefficacité.

+ Pérampanel

Pour des doses de pérampanel ≥ 12 mg/j : risque de diminution de l'efficacité contraceptive.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.

Associations nécessitant des précautions d'emploi + Bosentan

Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal.

Utiliser une méthode contraceptive fiable, additionnelle ou alternative, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.

+ Griséofulvine

Risque de diminution de l'efficacité contraceptive par augmentation du métabolisme hépatique du contraceptif hormonal.

Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique, pendant la durée de l'association et un cycle suivant.

+ Lamotrigine

Risque de diminution des concentrations et de l'efficacité de la lamotrigine par augmentation de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la lamotrigine lors de la mise en route d'une contraception orale et après son arrêt.

+ Rufinamide

Diminution modérée des concentrations d'éthinylestradiol. Utiliser de préférence une autre méthode contraceptive, en particulier de type mécanique.

Associations à prendre en compte + Etoricoxib

Augmentation des concentrations d'éthinylestradiol par l'étoricoxib.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend TRICILEST



Analogues du médicament TRICILEST qui a la même composition

Analogues en Russie


Rien trouvé

Analogues en France

  • comprimé:

    0,050 mg