Résumé des caractéristiques du médicament - TRICORLIX

Langue

- Français

TRICORLIX

TRICORLIX - PérindoprilLe périndopril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle : légère, modérée, sévère ; on observe une réduction des pressions systolique et diastolique, à la fois en décubitus et en orthostatisme.

Le médicament TRICORLIX appartient au groupe appelés Inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensinogène, autres associations

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C09BX01

Substance active: AMLODIPINE + INDAPAMIDE + PÉRINDOPRIL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

LES LABORATOIRES SERVIER (FRANCE) - Tricorlix comprimé pelliculé 4,75 mg+2,5 mg+5 mg , 2018-04-09


Tricorlix 7 mg/5 mg/2,5 mg

comprimé pelliculé 4,75 mg+2,5 mg+5 mg

LES LABORATOIRES SERVIER (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé : 4,75 mg+2,5 mg+5 mg

Dosage

Posologie
Un comprimé pelliculé de TRICORLIX par jour, de préférence le matin et avant un repas.
L'association à dose fixe n'est pas appropriée pour l'initiation d'un traitement.
Si un changement de posologie est nécessaire, l'adaptation devra être faite avec les composants pris séparément.
Population particulières
Atteinte de la fonction rénale
TRICORLIX est contre-indiqué en cas d'atteinte de la fonction rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min).
Le suivi médical habituel devrait inclure un contrôle fréquent de la créatininémie et de la kaliémie.
Déficience hépatique
TRICORLIX est contre-indiqué en cas de déficience hépatique sévère.
Sujet âgé
Les patients âgés peuvent être traités par TRICORLIX lorsque leur fonction rénale est normale ou peu altérée. Le suivi médical habituel devrait inclure un contrôle fréquent de la créatininémie et de la kaliémie.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité de TRICORLIX chez les enfants et les adolescents n'ont pas été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Mode d'administration
Voie orale.

Indications

TRICORLIX est indiqué pour le traitement de l'hypertension artérielle essentielle, en substitution, chez les patients déjà contrôlés avec l'association à dose fixe périndopril/amlodipine et l'indapamide, pris simultanément aux mêmes posologies.

Pharmacodynamique

Périndopril

Le périndopril est actif à tous les stades de l'hypertension artérielle : légère, modérée, sévère ; on observe une réduction des pressions systolique et diastolique, à la fois en décubitus et en orthostatisme.

L'activité anti-hypertensive est maximale entre 4 et 6 heures après une prise unique et se maintient pendant au moins 24 heures.

Le blocage résiduel de l'enzyme de conversion à 24 heures est élevé : il se situe aux environs de 80 %.

Chez les patients répondeurs, la normalisation tensionnelle intervient durant le premier mois de traitement, et se maintient sans échappement.

L'arrêt du traitement ne s'accompagne pas d'un effet rebond sur la pression artérielle.

Le périndopril a des propriétés vasodilatatrices et améliore l'élasticité des gros troncs artériels. Il corrige les modifications histomorphométriques des résistances artérielles et entraîne une réduction de l'hypertrophie ventriculaire gauche.

En cas de nécessité, l'adjonction d'un diurétique thiazidique entraîne une synergie additive.

L'association d'un IEC et d'un diurétique thiazidique diminue le risque d'hypokaliémie induit par le traitement diurétique seul.

Amlodipine

Le mécanisme de l'effet antihypertenseur de l'amlodipine est lié à un effet relaxant direct au niveau du muscle lisse vasculaire. Le mécanisme précis par lequel l'amlodipine soulage l'angor n'a pas été entièrement déterminé, mais l'amlodipine réduit la charge ischémique totale par les deux actions suivantes :

l'amlodipine dilate les artérioles périphériques et par conséquent réduit la résistance périphérique totale (postcharge) contre laquelle le cœur agit. Dans la mesure où la fréquence cardiaque reste stable, cette réduction du travail du cœur diminue la consommation d'énergie myocardique et les besoins en oxygène,

le mécanisme d'action de l'amlodipine comporte aussi probablement la dilatation des principales artères et artérioles coronaires, dans les régions normales et ischémiques. Cette dilatation augmente la délivrance d'oxygène au myocarde chez les patients présentant un spasme des artères coronaires (angor de Prinzmetal).

Chez les patients hypertendus, une prise quotidienne d'amlodipine permet d'obtenir une réduction cliniquement significative de la pression artérielle, en position couchée ou debout pendant 24 heures. L'action progressive de l'amlodipine permet d'éviter les accès d'hypotension.

L'amlodipine n'a pas été associée à des effets métaboliques indésirables ou des changements des lipides plasmatiques, et convient aux patients atteints d'asthme, de diabète et de goutte.

Indapamide

L'indapamide, en monothérapie, a un effet antihypertenseur qui se prolonge pendant 24 heures. Cet effet survient à des doses auxquelles ses propriétés diurétiques sont minimales.

Son activité antihypertensive est en rapport avec une amélioration de la compliance artérielle et avec une diminution des résistances vasculaires périphériques totales et artériolaires.

L'indapamide réduit l'hypertrophie ventriculaire gauche.

Il existe un plateau de l'effet antihypertenseur des diurétiques thiazidiques et apparentés au-delà d'une certaine dose, tandis que les effets indésirables continuent d'augmenter : en cas d'inefficacité du traitement, ne pas chercher à augmenter les doses.

En outre, il a été démontré, à court, moyen et long terme chez l'hypertendu, que l'indapamide :

respecte le métabolisme lipidique : triglycérides, LDL-cholestérol et HDL-cholestérol,

respecte le métabolisme glucidique, même chez l'hypertendu diabétique.

Pharmacocinétique

TRICORLIX

La co-administration de périndopril/indapamide et d'amlodipine ne modifie pas leurs propriétés pharmacocinétiques par comparaison à leur administration séparée.

Périndopril

Absorption

Après administration orale, l'absorption de périndopril est rapide et le pic de concentration est atteint en 1 heure. La demi-vie plasmatique du périndopril est de 1 heure.

Le périndopril est une prodrogue. Vingt-sept % (27 %) de la dose administrée de périndopril sont retrouvés dans le compartiment sanguin sous forme de périndoprilate, le métabolite actif. En plus du périndoprilate actif, le périndopril produit 5 métabolites, tous inactifs. Le pic de concentration plasmatique du périndoprilate est atteint en 3 à 4 heures.

La prise d'aliments diminuant la transformation en périndoprilate, et donc sa biodisponibilité, le périndopril arginine doit être administré par voie orale, en une prise quotidienne unique le matin avant le repas.

Une relation linéaire a été démontrée entre la dose de périndopril et sa concentration plasmatique.

Distribution

Le volume de distribution est approximativement de 0,2 L/kg pour la forme libre du périndoprilate. La liaison du périndoprilate aux protéines plasmatiques est de 20 %, principalement à l'ECA, et est concentration-dépendante.

Élimination

Le périndoprilate est éliminé dans l'urine et la demi-vie terminale de la fraction libre est d'environ 17 heures, permettant d'obtenir un état d'équilibre en 4 jours.

Amlodipine

Absorption, distribution, liaison aux protéines plasmatiques

Après administration orale de doses thérapeutiques, l'amlodipine est bien absorbée avec des concentrations plasmatiques maximales intervenant 6 à 12 heures après la prise. La biodisponibilité absolue a été estimée entre 64 et 80 %. Le volume de distribution est approximativement de 21 L/kg. Des études in vitro ont montré qu'environ 97,5 % de l'amlodipine circulante est lié aux protéines plasmatiques.

La biodisponibilité n'est pas affectée par la prise d'aliments.

Biotransformation, élimination

La demi-vie d'élimination plasmatique terminale est d'environ 35 à 50 heures, et compatible avec une administration en une prise unique journalière. L'amlodipine est intensément métabolisée par le foie en métabolites inactifs, 10 % de la molécule mère et 60 % des métabolites étant excrétés dans l'urine.

Indapamide

Absorption

L'indapamide est rapidement et complètement absorbé après administration orale. Les concentrations sanguines maximales sont obtenues après 1 à 2 heures.

Distribution

L'indapamide est concentré dans les érythrocytes et 79 % sont liés aux protéines plasmatiques et aux érythrocytes. Il est absorbé par la paroi vasculaire dans le muscle lisse vasculaire en raison de sa grande liposolubilité.

Métabolisme et élimination

Pour une dose orale unique, 70 % sont éliminés par les reins et 23 % par le tractus gastro-intestinal. L'indapamide est métabolisé à un degré marqué, 7 % du produit inchangé étant retrouvés dans les urines dans les 48 heures suivant l'administration. La demi-vie d'élimination (phase β) de l'indapamide est d'environ 15 à 18 heures.

Populations spécifiques

Population pédiatrique (âge inférieur à 18 ans)

Aucune donnée pharmacocinétique n'est disponible dans la population pédiatrique.

Patients âgés

Le délai pour atteindre les concentrations plasmatiques maximales d'amlodipine est similaire chez les sujets âgés et les plus jeunes. La clairance de l'amlodipine a tendance à diminuer avec pour conséquence une augmentation de l'ASC et de la demi-vie d'élimination chez les patients âgés.

Le traitement devra être initié avec précaution chez les personnes âgées en fonction de leur fonction rénale.

L'élimination du périndoprilate est réduite chez les personnes âgées. La fonction rénale devra être surveillée.

Insuffisance hépatique

Très peu de données cliniques sont disponibles en ce qui concerne l'administration de l'amlodipine chez les patients présentant une insuffisance hépatique. Les patients avec une insuffisance hépatique présentent une diminution de la clairance de l'amlodipine, entraînant une demi-vie plus longue et une augmentation de l'ASC d'environ 40 à 60 %.

Les cinétiques du périndopril sont modifiées chez les patients atteints de cirrhose : la clairance hépatique de la molécule mère est réduite de moitié. Cependant, la quantité de périndoprilate formée n'est pas réduite et, par conséquent, aucune adaptation posologique n'est nécessaire .

Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés avec le périndopril, l'amlodipine et l'indapamide administrés séparément sont les suivants : œdème, sensations vertigineuses, céphalées, paresthésie, somnolence, dysgeusie, défauts visuels, diplopie, acouphènes, vertiges, palpitations, bouffée congestive, hypotension (et effets liés à l'hypotension), toux, dyspnée, affections gastro-intestinales (douleurs abdominales, constipation, diarrhée, nausées, dyspepsie, vomissements), modification du transit intestinal, prurit, rash, rash maculopapuleux, spasmes musculaires, gonflement de l'articulation (gonflement des chevilles), asthénie et fatigue.

Liste des effets indésirables

Les effets indésirables suivants ont été observés pendant le traitement avec le périndopril, l'amlodipine ou l'indapamide administrés séparément et sont répertoriés selon la classification de système d'organes MedDRA et listés par ordre de fréquence selon la convention suivante :

Très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne pouvant être estimée à partir des données disponibles).

Classification MedDRA

Système Organe Classe

Effets indésirables

Fréquence

Périndopril

Amlodipine

Indapamide

Infections et infestations

Rhinite

Très rare

Peu fréquent

-

Affections hématologiques et du système lymphatique

Eosinophilie

Peu fréquent*

-

-

Agranulocytose

Très rare

-

Très rare

Anémie aplasique

-

-

Très rare

Pancytopénie

Très rare

-

-

Leucopénie

Très rare

Très rare

Très rare

Neutropénie

Très rare

-

-

Anémie hémolytique

Très rare

-

Très rare

Thrombopénie

Très rare

Très rare

Très rare

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité

-

Très rare

Fréquent

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Hypoglycémie

Peu fréquent*

-

-

Hyperkaliémie réversible à l'arrêt du traitement

Peu fréquent*

-

-

Hyponatrémie

Peu fréquent*

-

Indéterminée

Hyperglycémie

-

Très rare

Indéterminée

Hypercalcémie

-

-

Très rare

Déplétion potassique avec hypokaliémie, particulièrement grave chez certaines populations à haut risque

-

-

Indéterminée

Affections psychiatriques

Insomnie

-

Peu fréquent

-

Humeur modifiée (dont anxiété)

Peu fréquent

Peu fréquent

-

Dépression

-

Peu fréquent

-

Trouble du sommeil

Peu fréquent

-

-

Etat confusionnel

Très rare

Rare

-

Affections du système nerveux

Etourdissements (particulièrement au début du traitement)

Fréquent

Fréquent

-

Céphalée (particulièrement au début du traitement)

Fréquent

Fréquent

Rare

Paresthésie

Fréquent

Peu fréquent

Rare

Somnolence (particulièrement au début du traitement)

Peu fréquent*

Fréquent

-

Hypoesthésie

-

Peu fréquent

-

Dysgueusie

Fréquent

Peu fréquent

-

Tremblements

-

Peu fréquent

-

Syncope

Peu fréquent*

Peu fréquent

Indéterminée

Hypertonie

-

Très rare

-

Neuropathie périphérique

-

Très rare

-

Accident vasculaire cérébral, potentiellement secondaire à une hypotension excessive chez les patients à haut risque

Très rare

-

-

Trouble extrapyramidal (syndrome extrapyramidal)

-

Indéterminée

-

Affections oculaires

Défauts visuels

Fréquent

Fréquent

Indéterminée

Diplopie

-

Fréquent

-

Myopie

-

-

Indéterminée

Vision trouble

-

-

Indéterminée

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Acouphène

Fréquent

Peu fréquent

-

Vertige

Fréquent

-

Rare

Affections cardiaques

Palpitations

Peu fréquent*

Fréquent

-

Tachycardie

Peu fréquent*

-

-

Angine de poitrine

Très rare

-

-

Arythmie (incluant bradycardie, tachycardie ventriculaire et fibrillation auriculaire)

Très rare

Peu fréquent

Très rare

Infarctus du myocarde, probablement secondaire à une hypotension excessive chez les patients à haut risque

Très rare

Très rare

-

Torsades de pointes (potentiellement fatales)

-

-

Indéterminée

Affections vasculaires

Bouffée congestive

-

Fréquent

-

Hypotension (et effets liés à l'hypotension)

Fréquent

Peu fréquent

Très rare

Vascularite

Peu fréquent*

Très rare

-

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Toux

Fréquent

Peu fréquent

-

Dyspnée

Fréquent

Fréquent

-

Bronchospasme

Peu fréquent

-

-

Pneumopathie à éosinophiles

Très rare

-

-

Affections gastro-intestinales

Douleurs abdominales

Fréquent

Fréquent

-

Constipation

Fréquent

Fréquent

Rare

Diarrhée

Fréquent

Fréquent

-

Dyspepsie

Fréquent

Fréquent

-

Nausée

Fréquent

Fréquent

Rare

Vomissement

Fréquent

Peu fréquent

Peu fréquent

Bouche sèche

Peu fréquent

Peu fréquent

Rare

Modification du transit intestinal

-

Fréquent

-

Hyperplasie gingivale

-

Très rare

-

Pancréatite

Très rare

Très rare

Très rare

Gastrite

-

Très rare

-

Affections hépatobiliaires

Hépatite cytolytique ou cholestatique

Très rare

Très rare

Indéterminée

Ictère

-

Très rare

-

Contre-indications

atteinte de la fonction rénale sévère (clairance de la créatinine < 30 mL/min) ,

encéphalopathie hépatique ou atteinte sévère de la fonction hépatique,

hypokaliémie,

antécédent d'angiœdème lié à la prise d'un IEC,

angiœdème héréditaire ou idiopathique,

2ème et 3ème trimestres de grossesse ,

allaitement ,

hypotension sévère,

choc, incluant le choc cardiogénique,

obstruction de la voie d'éjection du ventricule gauche (par exemple sténose aortique de degré élevé),

insuffisance cardiaque hémodynamiquement instable après infarctus du myocarde aigu,

association à de l'aliskirène chez les patients présentant un diabète ou une atteinte de la fonction rénale (DFG [débit de filtration glomérulaire] < 60 mL/min/1,73 m2) ,

utilisation concomitante de sacubitril/valsartan ,

traitement par circulation extracorporelle entraînant un contact du sang avec des surfaces chargées négativement ,

sténose bilatérale importante de l'artère rénale ou sténose de l'artère rénale sur rein fonctionnel unique .

Grossesse/Allaitement

Compte tenu des effets respectifs de chacune des substances présentes dans cette association sur la grossesse et l'allaitement,

La prise de TRICORLIX n'est pas recommandée pendant le premier trimestre de grossesse. TRICORLIX est contre-indiqué pendant le deuxième et le troisième trimestre de grossesse.

TRICORLIX est contre-indiqué pendant l'allaitement ; c'est la raison pour laquelle il sera nécessaire d'interrompre l'allaitement, ou d'interrompre le traitement par TRICORLIX en prenant en compte l'importance de ce traitement pour la mère.

Grossesse

Lié au périndopril

L'utilisation d'IEC est déconseillée pendant le 1er trimestre de grossesse . L'utilisation des IEC est contre-indiquée aux 2ème et 3ème trimestres de grossesse .

Les données épidémiologiques disponibles concernant le risque de malformation après exposition aux IEC au 1er trimestre de grossesse ne permettent pas de conclure. Cependant une légère augmentation du risque de malformation congénitale ne peut être exclue. A moins que le traitement par IEC ne soit considéré comme essentiel, il est recommandé de modifier le traitement antihypertenseur chez les patientes qui envisagent une grossesse pour un médicament ayant un profil de sécurité bien établi pendant la grossesse. En cas de grossesse, le traitement par IEC doit être arrêté immédiatement et si nécessaire un traitement alternatif sera débuté.

L'exposition aux IEC au cours des 2ème et 3ème trimestres de grossesse est connue pour entraîner une fœtotoxicité (diminution de la fonction rénale, oligohydramnios, retard d'ossification des os du crâne) et une toxicité chez le nouveau-né (insuffisance rénale, hypotension, hyperkaliémie) .

En cas d'exposition à un IEC à partir du 2ème trimestre de grossesse, il est recommandé de faire une échographie fœtale afin de vérifier la fonction rénale et les os de la voûte du crâne.

Les nouveau-nés de mères traitées par IEC doivent être surveillés sur le plan tensionnel .

Lié à l'indapamide

Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées (moins de 300 grossesses) sur l'utilisation de l'indapamide chez la femme enceinte. Une exposition prolongée aux diurétiques thiazidiques pendant le troisième trimestre de grossesse peut réduire le volume plasmatique maternel et le débit sanguin utéro-placentaire, pouvant entraîner une ischémie fœto-placentaire et un retard de croissance. De plus, quelques rares cas d'hypoglycémie et de thrombopénie néonatales ont été rapportés suite à une exposition proche du terme.

Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères directs ou indirects sur la reproduction .

Allaitement

TRICORLIX est contre-indiqué au cours de l'allaitement.

Lié au périndopril

En raison de l'absence d'information disponible sur l'utilisation du périndopril au cours de l'allaitement, le périndopril est déconseillé. Il est préférable d'utiliser d'autres traitements ayant un profil de sécurité bien établi pendant l'allaitement, particulièrement chez le nouveau-né ou le prématuré.

Lié à l'amlodipine

L'amlodipine est excrétée dans le lait maternel. La proportion de dose maternelle reçue par le nourrisson a été estimée à un intervalle interquartile de 3 à 7 % avec un maximum de 15 %. L'effet de l'amlodipine sur les nourrissons est inconnu.

Lié à l'indapamide

Il n'existe pas de données suffisantes sur l'excrétion de l'indapamide/métabolites dans le lait maternel. Une hypersensibilité aux dérivés des sulfamides ou une hypokaliémie peuvent apparaître. Un risque pour les nouveaux-nés/nourrissons ne peut être exclu

L'indapamide est étroitement lié aux diurétiques thiazidiques qui sont impliqués dans la réduction ou même la suppression de lait au cours de l'allaitement.

Fertilité

Lié au périndopril et à l'indapamide

Les études toxicologiques sur la reproduction n'ont montré aucun effet sur la fécondité chez le rat femelle et mâle . Aucun effet sur la fécondité humaine n'est attendu.

Lié à l'amlodipine

Des modifications biochimiques réversibles au niveau de la tête du spermatozoïde ont été décrites chez certains patients traités par des inhibiteurs calciques. Les données cliniques sont insuffisantes concernant l'effet potentiel de l'amlodipine sur la fécondité. Dans une étude menée chez le rat, des effets indésirables ont été détectés sur la fertilité des mâles .

Surdosage

Aucune information n'est disponible en cas de surdosage de TRICORLIX.

Périndopril

Des données limitées sont disponibles en cas de surdosage chez l'homme.

Symptômes

Les symptômes associés à un surdosage d'IEC peuvent comprendre une hypotension, un choc circulatoire, des troubles électrolytiques, une insuffisance rénale, une hyperventilation, une tachycardie, des palpitations, une bradycardie, des sensations vertigineuses, de l'anxiété et de la toux.

Prise en charge

Le traitement recommandé en cas de surdosage est la perfusion intraveineuse d'une solution de chlorure de sodium à 9 mg/mL (0,9 %). Si une hypotension se produit, le patient devra être placé en décubitus. Si possible, une perfusion intraveineuse d'angiotensine II et/ou une injection intraveineuse de catécholamines peuvent aussi être réalisées. Le périndopril peut être retiré de la circulation générale par hémodialyse . Un pacemaker est indiqué lors d'une bradycardie résistante au traitement. Les signes vitaux, les concentrations sériques en électrolytes et en créatinine doivent être continuellement contrôlés.

Amlodipine

L'expérience d'un surdosage intentionnel chez l'homme est limitée.

Symptômes

Les données disponibles suggèrent qu'un surdosage important peut entraîner une vasodilatation périphérique excessive et éventuellement une tachycardie réflexe. Une hypotension systémique marquée et probablement prolongée pouvant atteindre un choc avec issue fatale a été rapportée.

Prise en charge

En cas d'hypotension cliniquement significative due à un surdosage d'amlodipine, il faut instituer un traitement de soutien cardiovasculaire actif, avec une surveillance fréquente de la fonction cardiaque et respiratoire, surélever les extrémités et contrôler la volémie et la diurèse.

Un vasoconstricteur peut être utile pour restaurer le tonus vasculaire et la pression artérielle, à la condition qu'il n'existe aucune contre-indication à son emploi. L'administration intraveineuse de gluconate de calcium peut être bénéfique pour inverser les effets de l'inhibition des canaux calciques.

Un lavage gastrique peut être justifié dans certains cas. Chez le volontaire sain, l'utilisation de charbon jusqu'à deux heures après l'administration d'amlodipine 10 mg a montré une réduction des taux d'absorption de l'amlodipine.

Dans la mesure où l'amlodipine est fortement liée aux protéines, une dialyse n'apportera probablement aucun bénéfice.

Indapamide

Symptômes

La non toxicité de l'indapamide a été démontrée à des doses allant jusqu'à 40 mg, soit 16 fois la dose thérapeutique.

Les signes d'intoxication aiguë prennent principalement la forme de troubles hydriques/électrolytiques (hyponatrémie, hypokaliémie). Sur le plan clinique, possibilité de nausées, vomissements, hypotension, crampes, vertiges, somnolence, confusion, polyurie ou oligurie pouvant aller jusqu'à l'anurie (via une hypovolémie).

Prise en charge

Les mesures initiales impliquent l'élimination rapide de la substance ingérée par lavage gastrique et/ou administration de charbon actif, puis la restauration de l'équilibre hydrique/électrolytique à des valeurs normales dans un centre spécialisé.

Interactions avec d'autres médicaments

Les données issues des essais cliniques ont montré que le double blocage du SRAA par la prise concomitante d'IEC, d'ARA II ou d'aliskirène est associé à une fréquence plus élevée d'événements indésirables tels que l'hypotension, l'hyperkaliémie et l'altération de la fonction rénale (incluant l'insuffisance rénale aiguë) en comparaison à l'utilisation d'un seul médicament agissant sur le SRAA .

Médicaments entrainant une hyperkaliémie

Certains médicaments ou certaines classes thérapeutiques peuvent augmenter l'apparition d'hyperkaliémie comme : l'aliskirène, les sels de potassium, les diurétiques épargneurs de potassium, les IEC, les ARA II, les AINS, les héparines, les immunosuppresseurs tels que la ciclosporine ou le tacrolimus, et le triméthoprime. L'association de ces médicaments augmente le risque d'hyperkaliémie.

Associations contre-indiquées

Aliskirène

Le risque d'hyperkaliémie, de dégradation de la fonction rénale et de morbi-mortalité cardiovasculaire augmente chez les patients diabétiques ou ayant une atteinte de la fonction rénale.

Traitements par circulation extracorporelle

Les traitements par circulation extracorporelle entraînant un contact du sang avec des surfaces chargées négativement, tels que la dialyse ou l'hémofiltration avec certaines membranes de haute perméabilité (par exemple les membranes de polyacrylonitrile) et l'aphérèse des lipoprotéines de faible densité avec le sulfate de dextran sont contre-indiqués en raison d'un risque accru de réactions anaphylactoïdes sévères . Si ce type de traitement est nécessaire, l'utilisation d'un autre type de membrane de dialyse ou d'une classe d'agent antihypertenseur différente doit être envisagée.

Sacubitril/valsartan

L'utilisation concomitante de TRICORLIX avec du sacubitril/valsartan est contre-indiquée car l'inhibition concomitante de la néprilysine et de l'enzyme de conversion de l'angiotensine peut accroître le risque d'angioedème. Le traitement par sacubitril/valsartan ne doit être initié que 36 heures après la prise de la dernière dose de périndopril. Le traitement par périndopril ne doit être initié que 36 heures après la dernière dose de sacubitril/valsartan .

Associations déconseillées

Aliskirène

Le risque d'hyperkaliémie, de dégradation de la fonction rénale et de morbi-mortalité cardiovasculaire augmente chez les patients autres que diabétiques ou ayant une atteinte de la fonction rénale.

Estramustine

Risque d'augmentation des effets indésirables tel qu'un œdème angioneurotique (angiœdème).

Cotrimoxazole (triméthoprime/ sulfaméthoxazole)

Les patients traités de façon concomitante avec du cotrimoxazole (triméthoprime/ sulfaméthoxazole) peuvent avoir un risque plus élevé d'hyperkaliémie .

Diurétiques épargneurs de potassium (par exemple triamtérène, amiloride), sels de potassium

Ces médicaments sont connus pour induire une hyperkaliémie (potentiellement fatale), notamment lorsqu'il existe une atteinte de la fonction rénale (effets hyperkaliémiques additifs). Les IEC ne doivent pas être associés à des substances hyperkaliémiques, sauf en cas d'hypokaliémie.

L'association de TRICORLIX avec ces médicaments n'est pas recommandée . Si une utilisation concomitante est néanmoins indiquée, ils doivent être utilisés avec précaution et sous surveillance fréquente de la kaliémie. Pour l'utilisation de la spironolactone dans l'insuffisance cardiaque, voir ci-dessous.

Lithium

Des augmentations réversibles des concentrations sériques du lithium et donc de sa toxicité ont été rapportées pendant l'administration concomitante de lithium avec des IEC. La prise de TRICORLIX avec du lithium n'est pas recommandée, mais si l'association s'avère nécessaire, un suivi attentif de la lithémie devra être réalisé .

Dantrolène (perfusion)

Chez l'animal, une fibrillation ventriculaire et un collapsus cardiovasculaire létaux associés à une hyperkaliémie ont été observés après l'administration de vérapamil et de dantrolène IV. Compte tenu du risque d'hyperkaliémie, il est recommandé d'éviter l'administration concomitante de TRICORLIX contenant de l'amlodipine, un inhibiteur calcique, chez les patients susceptibles de développer une hyperthermie maligne et dans la prise en charge de l'hyperthermie maligne.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

Médicaments induisant des torsades de pointes

antiarythmiques de classe IA (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) ;

antiarythmiques de classe III (amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide) ;

certains neuroleptiques :

phénothiazines (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine, trifluopérazine),

benzamides (amisulpride, sulpiride, sultopride, tiapride),

butyrophénones (dropéridol, halopéridol),

autres substances : bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, mizolastine, pentamidine, sparfloxacine, moxifloxacine, vincamine IV.

Risque accru d'arythmies ventriculaires, notamment de torsades de pointes (l'hypokaliémie est un facteur de risque).

Surveiller l'hypokaliémie et la corriger, si nécessaire, avant d'introduire cette combinaison. Surveillance clinique, des électrolytes plasmatiques et de l'ECG.

Employer des substances ne présentant pas l'inconvénient d'entraîner des torsades de pointes en cas d'hypokaliémie.

Autres substances induisant une hypokaliémie : amphotéricine B (IV), gluco et minéralocorticoïdes (voie systémique), tétracosactide, laxatifs stimulants

Risque majoré d'hypokaliémie (effet additif).

Surveillance de la kaliémie et, si besoin, correction ; à prendre particulièrement en compte en cas de traitement concomitant par digitaliques. Utiliser des laxatifs non stimulants.

Antidiabétiques (insuline, hypoglycémiants oraux)

Des études épidémiologiques ont suggéré que l'association d'IEC et d'antidiabétiques (insulines, hypoglycémiants oraux) peut provoquer une majoration de l'effet hypoglycémiant avec un risque d'hypoglycémie. Ce phénomène semble se produire plus particulièrement au cours des premières semaines de l'association de ces traitements et chez les patients présentant une atteinte de la fonction rénale.

Baclofène

Augmentation de l'effet antihypertenseur. Surveiller la pression artérielle et adapter la posologie de l'antihypertenseur si nécessaire.

Diurétiques non-épargneurs de potassium

Les patients traités par diurétiques, et en particulier ceux présentant une hypovolémie et/ou une déplétion hydrosodée, peuvent être sujets à une forte diminution de la pression sanguine après l'instauration du traitement par un IEC. L'effet hypotenseur peut être diminué en interrompant le diurétique, en augmentant la volémie ou la prise de sel avant d'instaurer le traitement par TRICORLIX.

Dans l'hypertension artérielle, lorsqu'un traitement diurétique antérieur peut avoir entraîné une déplétion sodique/volémique, le diurétique doit être interrompu avant d'initier TRICORLIX, auquel cas un diurétique non-épargneur de potassium peut être réintroduit par la suite.

La fonction rénale (taux de créatinine) doit être surveillée au cours des premières semaines de traitement par TRICORLIX.

Diurétiques épargneurs de potassium (éplérénone, spironolactone, triamtérène, amiloride)

Avec l'éplérénone et la spironolactone à des doses comprises entre 12,5 mg et 50 mg par jour et avec de faibles doses d'IEC :

Dans le traitement de l'insuffisance cardiaque de classe II-IV (NYHA) avec une fraction d'éjection < 40 %, et précédemment traitée avec un IEC et un diurétique de l'anse, il existe un risque d'hyperkaliémie, potentiellement fatale, particulièrement en cas de non-respect des recommandations de prescription de cette association.

Avant instauration de l'association, vérifier l'absence d'hyperkaliémie et d'atteinte de la fonction rénale.

Un contrôle strict de la kaliémie et de la créatinémie est recommandé une fois par semaine le premier mois du traitement et une fois par mois les mois suivants.

Alors que des combinaisons rationnelles sont utiles chez certains patients, une hypokaliémie ou une hyperkaliémie peut toujours se produire, en particulier chez les patients présentant une insuffisance rénale ou un diabète, La kaliémie et l'ECG devront être surveillés et, si nécessaire, le traitement devra être réexaminé.

AINS y compris l'aspirine ≥ 3 g/jour

Quand les IEC et l'indapamide sont administrés simultanément à des AINS (tels que l'acide acétylsalicylique utilisé comme anti-inflammatoire, les inhibiteurs COX-2 et les AINS non sélectifs) une atténuation de l'effet antihypertenseur peut se produire. La prise concomitante de TRICORLIX et d'AINS peut conduire à un risque accru d'aggravation de la fonction rénale, incluant un risque d'insuffisance rénale aiguë, et à une augmentation de la kaliémie, notamment chez les patients avec une altération préexistante de la fonction rénale. L'association doit être administrée avec prudence, particulièrement chez les sujets âgés. Les patients doivent être correctement hydratés et des mesures doivent être prises pour contrôler la fonction rénale, en début de traitement, puis périodiquement.

Racécadotril

Les IEC (par exemple le périndopril) sont connus pour causer des angiœdèmes. Ce risque peut être accru lors de l'utilisation concomitante avec du racécadotril (un médicament utilisé contre les diarrhées aiguës).

Inhibiteurs de mTOR (par exemple sirolimus, évérolimus, temsirolimus)

Les patients traités de façon concomitante avec un inhibiteur de mTOR peuvent avoir un risque plus élevé d'angiœdème .

Inducteurs du CYP3A4

Lors de la co-administration d'inducteurs connus du CYP3A4, la concentration plasmatique d'amlodipine peut varier. Par conséquent, la pression artérielle doit être surveillée et une adaptation posologique doit être envisagée pendant et après la prise concomitante d'un médicament, en particulier avec des inducteurs puissants du CYP3A4 (par exemple rifampicine, millepertuis [hypericum perforatum]).

Inhibiteurs du CYP3A4

L'utilisation concomitante d'amlodipine avec des inhibiteurs forts ou modérés du CYP3A4 (inhibiteurs de la protéase, antifongiques azolés, macrolides tels que l'érythromycine ou la clarithromycine, vérapamil ou diltiazem) peut donner lieu à une augmentation significative de l'exposition à l'amlodipine. La traduction clinique de ces variations pharmacocinétiques peut être plus prononcée chez le sujet âgé. Par conséquent, une surveillance clinique et un ajustement posologique pourront être nécessaires.

Il existe un risque accru d'hypotension chez les patients recevant de la clarithromycine en même temps que l'amlodipine. Une observation étroite des patients est recommandée lorsque l'amlodipine est administrée de manière concomitante avec la clarithromycine.

Digitaliques

L'hypokaliémie favorise les effets toxiques des digitaliques.

Surveillance de la kaliémie et de l'ECG et, si nécessaire, adaptation du traitement.

Allopurinol

L'utilisation concomitante avec l'indapamide peut augmenter la survenue de réactions d'hypersensibilité à l'allopurinol.

Associations à prendre en compte

Agents antihypertenseurs (tels que les bêta-bloquants), vasodilatateurs, antidépresseurs imipraminiques et neuroleptiques

L'utilisation concomitante de ces agents peut augmenter les effets hypotenseurs de TRICORLIX et le risque d'hypotension orthostatique (effet additif).

L'utilisation concomitante de trinitrine et d'autres dérivés nitrés, ou autres vasodilatateurs, peut accentuer la baisse de pression artérielle et devra donc être envisagée avec prudence.

Gliptines (linagliptine, saxagliptine, sitagliptine, vildagliptine)

Augmentation du risque d'angiœdème imputable à la diminution de l'activité de la dipeptidylpeptidase IV (DPP-IV) causée par la gliptine, chez les patients co-traités avec un IEC.

Metformine

Augmentation du risque d'acidose lactique due à la metformine déclenchée par une éventuelle insuffisance rénale fonctionnelle liée aux diurétiques et plus particulièrement aux diurétiques de l'anse. Ne pas utiliser la metformine lorsque la créatininémie dépasse 15 mg/L (135 µmol/L) chez l'homme et 12 mg/L (110 µmol/L) chez la femme.

Antidépresseurs tricycliques/antipsychotiques/anesthésiques

L'utilisation concomitante de certains anesthésiques, antidépresseurs tricycliques et antipsychotiques avec TRICORLIX peut conduire à une accentuation de la diminution de la pression artérielle.

Sympathomimétiques

Les sympathomimétiques peuvent diminuer les effets antihypertenseurs de TRICORLIX.

Corticostéroïdes, tétracosactide

Diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticostéroïdes).

Alpha-bloquants (prazosine, alfuzosine, doxazosine, tamsulosine, térazosine)

Effet antihypertenseur majoré et risque accru d'hypotension orthostatique.

Inhibiteurs de mTOR (mechanistic Target Of Rapamycin)

Les inhibiteurs de mTOR comme le sirolimus, le temsirolimus, et l'évérolimus sont des substrats du CYP3A. L'amlodipine étant un faible inhibiteur du CYP3A, elle peut augmenter l'exposition aux inhibiteurs de mTOR en cas d'utilisation concomitante.

Amifostine

Peut potentialiser l'effet antihypertenseur de l'amlodipine.

Sels d'or

Des réactions nitritoïdes (symptômes comprenant bouffées vasomotrices au visage, nausée, vomissement et hypotension) ont été rarement rapportées chez des patients recevant des injections d'or (aurothiomalate de sodium) et un IEC (dont le périndopril) de façon concomitante.

Produits de contraste iodés

En cas de déshydratation provoquée par les diurétiques, risque majoré d'insuffisance rénale aiguë, en particulier lors de l'utilisation de doses importantes de produits de contraste iodés.

Réhydratation avant administration du produit iodé.

Calcium (sels de)

Risque d'hypercalcémie par diminution de l'élimination urinaire du calcium.

Tacrolimus

Il existe un risque d'augmentation des concentrations sanguines de tacrolimus en cas d'administration concomitante avec l'amlodipine, et d'augmentation de la créatininémie sans variation des taux de ciclosporine circulante, même en l'absence de déplétion hydrosodée, en cas d'administration concomitante avec l'indapamide.

Afin d'éviter la toxicité du tacrolimus, l'administration du TRICORLIX chez un patient traité par tacrolimus nécessite une surveillance des concentrations sanguines de tacrolimus et un ajustement posologique du tacrolimus, le cas échéant.

Ciclosporine

Risque d'augmentation de la créatininémie, sans modification des taux circulants de ciclosporine, dû à l'administration concomitante d'indapamide, même en l'absence de déplétion hydrosodée.

Aucune étude évaluant les interactions médicamenteuses n'a été menée avec la ciclosporine et l'amlodipine chez des volontaires sains ou dans d'autres populations, à l'exception de patients transplantés rénaux chez lesquels des augmentations variables de la concentration minimale de ciclosporine (en moyenne de 0 % à 40 %) ont été observées. Il faudrait envisager de surveiller les concentrations de ciclosporine chez les patients transplantés rénaux sous amlodipine, et la dose de ciclosporine pourra être réduite si nécessaire.

Pamplemousse

La consommation de pamplemousse ou de jus de pamplemousse est déconseillée en cas de traitement par TRICORLIX car la biodisponibilité de l'amlodipine peut être augmentée chez certains patients, ce qui peut entraîner une majoration des effets hypotenseurs.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend TRICORLIX



Analogues du médicament TRICORLIX qui a la même composition

Analogues en Russie

Ко-дальнева
  • таб.:

    10 мг+1.25 мг+4 мг, 10 мг+2.5 мг+8 мг, 5 мг+0.625 мг+2 мг, 5 мг+1.25 мг+4 мг

Трипликсам
  • таб., покр. плен. обол.:

    5 мг+0.625 мг+2.5 мг, 10 мг+2.5 мг+10 мг, 5 мг+1.25 мг+5 мг, 5 мг+2.5 мг+10 мг, 10 мг+1.25 мг+5 мг

Analogues en France

  • comprimé pelliculé:

    1,6975 mg+0,625 mg+5 mg, 3,395 mg+1,25 mg+10 mg, 3,395 mg+1,25 mg+5 mg, 6,79 mg+2,5 mg+10 mg, 6,79 mg+2,5 mg+5 mg

  • comprimé pelliculé:

    4,75 mg+2,5 mg+5 mg

  • comprimé pelliculé:

    1,6975 mg+0,625 mg+5 mg, 3,395 mg+1,25 mg+10 mg, 3,395 mg+1,25 mg+5 mg, 6,79 mg+2,5 mg+10 mg, 6,79 mg+2,5 mg+5 mg