Résumé des caractéristiques du médicament - TROLOVOL

Langue

- Français

TROLOVOL

TROLOVOL - La D-pénicillamine est un antirhumatismal d'action lente.

Le médicament TROLOVOL appartient au groupe appelés Antidotes. Chélateurs. Préparations radioprotectrices

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - M01CC01

Substance active: PÉNICILLAMINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

LABORATOIRE XO (FRANCE) - Trolovol comprimé pelliculé 300 mg , 1998-02-17


Trolovol 300 mg

comprimé pelliculé 300 mg

LABORATOIRE XO (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé : 300 mg

Dosage

Posologie
La forme pharmaceutique de cette spécialité, comprimé dosé à 300 mg peut ne pas convenir pour les enfants de moins de 6 ans et les enfants de faible poids à cause de son dosage élevé et du risque de fausse route.
Polyarthrite rhumatoïde
La posologie doit être progressive pour atteindre sans la dépasser, la dose minimale efficace:
Adultes :
300 mg par jour, le premier mois.
600 mg par jour, le deuxième mois.
Si les effets thérapeutiques se manifestent à cette dose, il n'est pas nécessaire de l'augmenter sinon passer à 900 mg par jour. On évitera dans la mesure du possible de dépasser 900 mg par jour.
Toujours rechercher la dose minimale efficace.
Les comprimés doivent être pris à distance des repas
Enfants
La dose habituelle est de 15 à 20 mg/kg/j. La dose initiale doit être inférieure (comprise entre 2.5 et 5 mg/kg/j) puis augmentée toutes les 4 semaines pendant une période de 3 à 6 mois.
Maladie de Wilson
Adultes
1200 à 1800 mg par jour en plusieurs prises fractionnées, 30 minutes avant le repas. Cette dose doit être atteinte progressivement afin de limiter les réactions d'hypersensibilité.
Après stabilisation de la maladie, réduire la posologie à une dose journalière de 600 mg à 900 mg. Ensuite, on s'en tiendra à la dose efficace la plus faible nécessaire pour obtenir un bilan de cuivre négatif. Il est conseillé de ne pas maintenir une dose de 1800 mg par jour pendant plus d'un an.
Enfants
20 mg/kg/jour en 2 ou 3 prises fractionnées 1 heure avant les repas. Pour les enfants de plus de 12 ans, la dose d'entretien est de 0.75 à 1g/jour.
Cystinurie
Adultes : 3 à 6 comprimés par jour
Enfants : 20 à 30 mg/kg/j répartie en 2 ou 3 prises administrées 1h avant les repas. La posologie doit être adaptée de façon à maintenir un taux de cystine urinaire inférieur à 200mg/l.
Intoxication au plomb
Adultes : 3 à 5 comprimés par jour
Enfants : la pénicillamine ne doit être utilisée qu'en cas de taux sanguin de plomb supérieur à 45 µg/dl avec une dose totale de 15 à 20 mg/kg/j répartie en 2 à 3 prises.

Indications

Traitement de fond de la polyarthrite rhumatoïde.

Traitement de la Maladie de Wilson.

Traitement de la cystinurie

Traitement de l'intoxication au plomb

Pharmacodynamique

La D-pénicillamine est un antirhumatismal d'action lente. Elle a la propriété de chélater les métaux lourds, en particulier le cuivre sérique, ce qui explique son emploi dans la maladie de Wilson. C'est un thioréducteur qui rompt les ponts disulfures des macroglobulines et produit la dépolymérisation des facteurs rhumatoïdes IgM. Elle interfère avec la synthèse du collagène.

Pharmacocinétique

Après administration orale, 50 à 70 % de D-pénicillamine sont résorbés. La résorption est diminuée par l'alimentation. La concentration plasmatique maximale est atteinte au bout d'environ 2 heures. Puis elle diminue, tout d'abord avec une demi-vie d'environ 1 heure puis une demi-vie d'environ 5 heures. La D-pénicillamine diffuse pratiquement dans tous les tissus de l'organisme.

La fixation au collagène et aux fibres élastiques est particulièrement importante.

Après administration orale de D-pénicillamine, plus de 80 % sont éliminée dans les fèces et les urines de 48 heures, la fraction liée au collagène est éliminée lentement avec une demi-vie de plusieurs jours.

Effets indésirables

Les effets indésirables sont présentés ci-dessous par ordre décroissant de fréquence en utilisant les catégories suivantes : très fréquent (³ 1/10), fréquent (³ 1/100 et < 1/10), peu fréquent (³ 1/1 000 et < 1/100), rare (³ 1/10 000 et < 1/1 000), très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base de données disponibles).

Affections hématologiques et du système lymphatique

Fréquence indéterminée

Thrombopénie, agranulocytose, aplasie médullaire

Affections du système immunitaire

Fréquence indéterminée

Réaction allergique incluant une hypersensibilité

Affections du système nerveux

Fréquence indéterminée

Agueusie

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Fréquence indéterminée

Syndrome des ongles jaunes

Pneumopathie interstitielle, bronchiolite oblitérante

Affections gastro-intestinales

Fréquence indéterminée

Nausées, vomissement, diarrhée

Gingivite, stomatite, lésion aphtoïde

Affections de la peau et des tissus sous cutanés

Fréquence indéterminée

Elastome perforant serpigineux, Pseudoxanthome élastique, Cutis laxa

Eruption, prurit, toxidermie, pemphigus

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquence indéterminée

Myasthénie, polymyosite, lupus induit

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquence indéterminée

Protéinurie

Affections des organes de reproduction et du sein

Fréquence indéterminée

Gynécomastie, Accroissement mammaire

Investigations

Fréquence indéterminée

Apparition de facteurs antinucléaires

Protéinurie (arrêt du traitement surtout à partir d'1 g par 24 heures): Des cas d'atteintes rénales sévères ou de révélation tardive ont été rapportés: syndromes néphrotiques, insuffisance rénales aiguës, glomérulonéphrites parfois graves pouvant évoluer vers une insuffisance rénale chronique.

Des cas de pneumopathie interstitielle et de bronchiolite oblitérante ont été rarement rapportés. Elles sont semblables aux complications pulmonaires de la polyarthrite rhumatoïde et peuvent régresser à l'arrêt du médicament

L'apparition de facteurs antinucléaires ne nécessite pas l'arrêt du traitement

Effets indésirables justifiant en règle générale l'arrêt du traitement:

Cutanéo-muqueux:

précoces: éruption, prurit;

tardifs: gengivite, stomatite, lésion aphtoïde, toxidermie, pemphigus.

Rénaux: protéinurie.

Respiratoires: pneumopathie interstitielle et broncholite oblitérante

Hématologiques: thrombopénie. Des cas d'agranulocytose et d'aplasie médullaire ont été rapportés.

Auto-immunes: myasthénie, polymyosite, lupus induit.

Contre-indications

Néphropathies hématurique et protéinique.

Altérations hématologiques importantes.

Lupus érythémateux, myasthénie, dermatoses sévères.

Allergie aux pénicillines et aux céphalosporines, en raison de la possibilité, chez certains individus, d'allergie croisée entre les bêta-lactamines et la D-pénicillamine.

Antécédents d'accidents graves (aplasie médullaire, pemphigus, myasthénie) aux dérivés thiols (tiopronine, pyritinol).

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de la D-pénicillamine en rapport avec la formation du tissu conjonctif.

Des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints semblent évoquer un effet malformatif réel mais très faible de la D-pénicillamine comparativement à une population non traitée. Lorsque la D-pénicillamine a été donnée dans la maladie de Wilson, aucune malformation n'a été trouvée. L'hypothèse physiopathologique invoquée est la chélation puis la détoxication de la D-pénicillamine par le cuivre divalent.

En conséquence, l'utilisation de la D-pénicillamine ne sera envisagée au cours de la grossesse que si l'indication est impérieuse. Dans le cas de la maladie de Wilson, le traitement ne doit pas être arrêté pendant la grossesse. En dehors de ces cas, une contraception efficace est recommandée.

Allaitement

L'excrétion de ce produit dans le lait n'étant pas connue, il est recommandé d'interrompre l'allaitement durant un traitement avec ce médicament.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Fer (sels)

Diminution de l'absorption digestive de la pénicillamine. Prendre les sels de fer à distance de la pénicillamine (plus de 2 heures, si possible).

+ Topiques gastro-intestinaux

Diminution de l'absorption digestive de la pénicillamine. Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance de la pénicillamine (plus de 2 heures, si possible).

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales

Prudence en cas d'administration avec un médicament pouvant provoquer une aplasie médullaire.

Surveillance clinique et biologique étroite en cas d'antécédent d'intolérance à la tiopronine ou au pyritinol.

Précautions d'emploi

Surveillance clinique étroite et biologique régulière: numération formule sanguine y compris les plaquettes et protéinurie (surveillance hebdomadaire les premiers mois, puis bimensuelle); éventuellement recherche de sang dans les urines, dosage de la créatininémie.

Pendant le traitement de la maladie de Wilson, il est aussi nécessaire de surveiller l'effacement de l'anneau vert de Kayser-Fleischer et l'augmentation de la cuprurie qui doit assurer un bilan cuprurique négatif. Une aggravation des signes neurologiques dans les premiers mois de traitement des formes neurologiques doit faire discuter l'utilité de la poursuite de ce traitement.

La survenue d'une dyspnée inexpliquée doit imposer l'arrêt du médicament et faire pratiquer un bilan radiographique et fonctionnel respiratoire.

Lorsqu'un traitement par les sels d'or a dû être arrêté pour effets indésirables, il est, par prudence, conseillé de ne commencer le traitement par la D-pénicillamine que 6 mois après la disparition de ces derniers.






Analogues du médicament TROLOVOL qui a la même composition

Analogues en Russie

Купренил
  • таб., покр. плен. обол.:

    250 мг

Analogues en France

  • comprimé pelliculé:

    300 mg