TROLOVOL - La D-pénicillamine est un antirhumatismal d'action lente.
Le médicament TROLOVOL appartient au groupe appelés Antidotes. Chélateurs. Préparations radioprotectrices
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - M01CC01
LABORATOIRE XO (FRANCE) - Trolovol comprimé pelliculé 300 mg , 1998-02-17
Trolovol 300 mg
comprimé pelliculé 300 mg
LABORATOIRE XO (FRANCE)
Traitement de fond de la polyarthrite rhumatoïde.
Traitement de la Maladie de Wilson.
Traitement de la cystinurie
Traitement de l'intoxication au plomb
La D-pénicillamine est un antirhumatismal d'action lente. Elle a la propriété de chélater les métaux lourds, en particulier le cuivre sérique, ce qui explique son emploi dans la maladie de Wilson. C'est un thioréducteur qui rompt les ponts disulfures des macroglobulines et produit la dépolymérisation des facteurs rhumatoïdes IgM. Elle interfère avec la synthèse du collagène.
Après administration orale, 50 à 70 % de D-pénicillamine sont résorbés. La résorption est diminuée par l'alimentation. La concentration plasmatique maximale est atteinte au bout d'environ 2 heures. Puis elle diminue, tout d'abord avec une demi-vie d'environ 1 heure puis une demi-vie d'environ 5 heures. La D-pénicillamine diffuse pratiquement dans tous les tissus de l'organisme.
La fixation au collagène et aux fibres élastiques est particulièrement importante.
Après administration orale de D-pénicillamine, plus de 80 % sont éliminée dans les fèces et les urines de 48 heures, la fraction liée au collagène est éliminée lentement avec une demi-vie de plusieurs jours.
Les effets indésirables sont présentés ci-dessous par ordre décroissant de fréquence en utilisant les catégories suivantes : très fréquent (³ 1/10), fréquent (³ 1/100 et < 1/10), peu fréquent (³ 1/1 000 et < 1/100), rare (³ 1/10 000 et < 1/1 000), très rare (<1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base de données disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique | |
Fréquence indéterminée | Thrombopénie, agranulocytose, aplasie médullaire |
Affections du système immunitaire | |
Fréquence indéterminée | Réaction allergique incluant une hypersensibilité |
Affections du système nerveux | |
Fréquence indéterminée | Agueusie |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | |
Fréquence indéterminée | Syndrome des ongles jaunes Pneumopathie interstitielle, bronchiolite oblitérante |
Affections gastro-intestinales | |
Fréquence indéterminée | Nausées, vomissement, diarrhée Gingivite, stomatite, lésion aphtoïde |
Affections de la peau et des tissus sous cutanés | |
Fréquence indéterminée | Elastome perforant serpigineux, Pseudoxanthome élastique, Cutis laxa Eruption, prurit, toxidermie, pemphigus |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | |
Fréquence indéterminée | Myasthénie, polymyosite, lupus induit |
Affections du rein et des voies urinaires | |
Fréquence indéterminée | Protéinurie |
Affections des organes de reproduction et du sein | |
Fréquence indéterminée | Gynécomastie, Accroissement mammaire |
Investigations | |
Fréquence indéterminée | Apparition de facteurs antinucléaires |
Protéinurie (arrêt du traitement surtout à partir d'1 g par 24 heures): Des cas d'atteintes rénales sévères ou de révélation tardive ont été rapportés: syndromes néphrotiques, insuffisance rénales aiguës, glomérulonéphrites parfois graves pouvant évoluer vers une insuffisance rénale chronique.
Des cas de pneumopathie interstitielle et de bronchiolite oblitérante ont été rarement rapportés. Elles sont semblables aux complications pulmonaires de la polyarthrite rhumatoïde et peuvent régresser à l'arrêt du médicament
L'apparition de facteurs antinucléaires ne nécessite pas l'arrêt du traitement
Effets indésirables justifiant en règle générale l'arrêt du traitement:
Cutanéo-muqueux:
précoces: éruption, prurit;
tardifs: gengivite, stomatite, lésion aphtoïde, toxidermie, pemphigus.
Rénaux: protéinurie.
Respiratoires: pneumopathie interstitielle et broncholite oblitérante
Hématologiques: thrombopénie. Des cas d'agranulocytose et d'aplasie médullaire ont été rapportés.
Auto-immunes: myasthénie, polymyosite, lupus induit.
Néphropathies hématurique et protéinique.
Altérations hématologiques importantes.
Lupus érythémateux, myasthénie, dermatoses sévères.
Allergie aux pénicillines et aux céphalosporines, en raison de la possibilité, chez certains individus, d'allergie croisée entre les bêta-lactamines et la D-pénicillamine.
Antécédents d'accidents graves (aplasie médullaire, pemphigus, myasthénie) aux dérivés thiols (tiopronine, pyritinol).
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de la D-pénicillamine en rapport avec la formation du tissu conjonctif.
Des études épidémiologiques menées sur des effectifs restreints semblent évoquer un effet malformatif réel mais très faible de la D-pénicillamine comparativement à une population non traitée. Lorsque la D-pénicillamine a été donnée dans la maladie de Wilson, aucune malformation n'a été trouvée. L'hypothèse physiopathologique invoquée est la chélation puis la détoxication de la D-pénicillamine par le cuivre divalent.
En conséquence, l'utilisation de la D-pénicillamine ne sera envisagée au cours de la grossesse que si l'indication est impérieuse. Dans le cas de la maladie de Wilson, le traitement ne doit pas être arrêté pendant la grossesse. En dehors de ces cas, une contraception efficace est recommandée.
AllaitementL'excrétion de ce produit dans le lait n'étant pas connue, il est recommandé d'interrompre l'allaitement durant un traitement avec ce médicament.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Fer (sels)
Diminution de l'absorption digestive de la pénicillamine. Prendre les sels de fer à distance de la pénicillamine (plus de 2 heures, si possible).
+ Topiques gastro-intestinaux
Diminution de l'absorption digestive de la pénicillamine. Prendre les topiques gastro-intestinaux à distance de la pénicillamine (plus de 2 heures, si possible).
Mises en garde spéciales
Prudence en cas d'administration avec un médicament pouvant provoquer une aplasie médullaire.
Surveillance clinique et biologique étroite en cas d'antécédent d'intolérance à la tiopronine ou au pyritinol.
Précautions d'emploi
Surveillance clinique étroite et biologique régulière: numération formule sanguine y compris les plaquettes et protéinurie (surveillance hebdomadaire les premiers mois, puis bimensuelle); éventuellement recherche de sang dans les urines, dosage de la créatininémie.
Pendant le traitement de la maladie de Wilson, il est aussi nécessaire de surveiller l'effacement de l'anneau vert de Kayser-Fleischer et l'augmentation de la cuprurie qui doit assurer un bilan cuprurique négatif. Une aggravation des signes neurologiques dans les premiers mois de traitement des formes neurologiques doit faire discuter l'utilité de la poursuite de ce traitement.
La survenue d'une dyspnée inexpliquée doit imposer l'arrêt du médicament et faire pratiquer un bilan radiographique et fonctionnel respiratoire.
Lorsqu'un traitement par les sels d'or a dû être arrêté pour effets indésirables, il est, par prudence, conseillé de ne commencer le traitement par la D-pénicillamine que 6 mois après la disparition de ces derniers.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
250 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
300 mg