TUSSIPAX - Codéine et chlorhydrate d'éthylmorphine :Alcaloïdes de l'opium ; antitussifs d'action centrale ; ayant un effet dépresseur sur les centres respiratoires.
Le médicament TUSSIPAX appartient au groupe appelés Antalgiques opioïdes
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R05DA20
LABORATOIRES BAILLEUL (LUXEMBOURG) - Tussipax comprimé pelliculé 10,000 mg+10,000 mg , 1994-01-12
LABORATOIRES BAILLEUL (LUXEMBOURG) - Tussipax solution buvable en gouttes 0,50 g+0,43 g , 1996-08-05
Tussipax
comprimé pelliculé 0,50 g+0,43 g
LABORATOIRES BAILLEUL (LUXEMBOURG)
Tussipax
solution buvable en gouttes 0,50 g+0,43 g
LABORATOIRES BAILLEUL (LUXEMBOURG)
Traitement symptomatique des toux non productives gênantes.
Codéine et chlorhydrate d'éthylmorphine :
Alcaloïdes de l'opium ; antitussifs d'action centrale ; ayant un effet dépresseur sur les centres respiratoires.
Codéine:
Le temps d'obtention du pic de concentration plasmatique est de l'ordre d'une heure.
Métabolisme hépatique.
Environ 10% de la codéine est déméthylée et transformée en morphine dans l'organisme.
Demi-vie plasmatique de l'ordre de 3 heures (chez l'adulte).
Traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.
Ethylmorphine:
Métabolisme hépatique.
Traverse le placenta et diffuse dans le lait maternel.
Aux doses thérapeutiques, les effets indésirables de la codéine et de l'éthylmorphine sont comparables à ceux des autres opiacés, mais ils sont plus rares et modérés.
Possibilité de :
constipation,
somnolence,
états vertigineux,
nausées, vomissements.
Rarement :
bronchospasme,
réactions cutanées allergiques,
dépression respiratoire .
Aux doses supra-thérapeutiques: il existe un risque de dépendance et de syndrome de sevrage à l'arrêt brutal, qui peut être observé chez l'utilisateur et chez le nouveau-né de mère intoxiquée à la codéine ou à l'éthylmorphine.
Allaitement .
Patients connus comme étant des métaboliseurs ultrarapides des substrats du CYP2D6.
Insuffisance respiratoire.
Toux de l'asthmatique.
D'une façon générale, la codéine est contre-indiquée chez les enfants âgés de moins de 12 ans en raison d'un risque accru d'effets indésirables pouvant engager le pronostic vital .
Ce médicament est généralement déconseillé en association avec l'alcool .
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence un effet tératogène de la codéine.
En clinique, les données épidémiologiques menées sur des effectifs restreints de femmes n'ont cependant pas mis en évidence un risque malformatif particulier de la codéine. Toutefois, le suivi de grossesses exposées à la codéthyline (chlorhydrate d'éthylmorphine) est insuffisant pour exclure tout risque.
Au cours des trois derniers mois de la grossesse, la prise chronique de codéine par la mère, et cela quelle que soit la dose, peut être à l'origine d'un syndrome de sevrage chez le nouveau-né.
En fin de grossesse, des posologies élevées, même en traitement bref, sont susceptibles d'entraîner une dépression respiratoire chez le nouveau-né.
En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser ce médicament pendant la grossesse.
Allaitement
TUSSIPAX est contre-indiqué pendant l'allaitement .
Aux doses thérapeutiques habituelles, la codéine et son métabolite actif passent très faiblement dans le lait maternel, ce qui a priori, n'expose pas le nourrisson allaité au risque de survenue d'effets indésirables. Toutefois, si la femme qui allaite est un métaboliseur ultrarapide des substrats du CYP2D6, des taux plus élevés du métabolite actif, la morphine, peuvent être présents dans le lait maternel ce qui peut, dans de très rares cas, entraîner des effets des opiacés qui peuvent être fatals pour le nourrisson allaité.
Signes chez l'adulte :
dépression aiguë des centres respiratoires (cyanose, bradypnée),
somnolence, rash, vomissements,
prurit,
ataxie,
dème pulmonaire (plus rare),
convulsion en cas d'absorption massive.
Signes chez l'enfant (Seuil toxique de la codéine : 2 mg/kg en prise unique) :
bradypnée, pauses respiratoires,
myosis,
convulsions,
flush et dème du visage,
éruption urticarienne, collapsus,
rétention d'urine.
Traitement
assistance respiratoire,
naloxone,
benzodiazépine en cas de convulsion.
Associations déconseillées
+ Alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des antitussifs centraux. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations à prendre en compte+ Autres dépresseurs du SNC
Analgésiques et antitussifs morphiniques, certains antidépresseurs, les antihistaminiques H1 sédatifs, barbituriques, benzodiazépines, clonidine et apparentés, hypnotiques, neuroleptiques, anxiolytiques autres que benzodiazépines.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Mises en garde spéciales
ATTENTION : Le titre alcoolique de ce médicament est de 55° (55% V/V) soit 0,45 g d'alcool (éthanol) par ml de solution buvable. Par conséquent, l'utilisation de ce médicament est dangereuse pour les sujets alcooliques et doit être prise en compte chez les femmes enceintes ou allaitant, les enfants et les groupes à haut risque tels que les insuffisants hépatiques ou les épileptiques. |
Un traitement prolongé de codéine ou de codéthyline à forte dose peut conduire à un état de dépendance.
Les toux productives, qui sont un élément fondamental de la défense broncho-pulmonaire, sont à respecter.
Il est illogique d'associer un expectorant ou mucolytique à un antitussif.
Avant de prescrire un traitement antitussif, il convient de rechercher les causes de la toux qui requièrent un traitement spécifique.
Si la toux résiste à un antitussif administré à une posologie usuelle, on ne doit pas procéder à une augmentation des doses, mais à un réexamen de la situation clinique.
L'attention des sportifs sera attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Précautions d'emploi
La prudence est requise en cas d'hypertension intracrânienne qui pourrait être majorée lors de la prise de codéine.
La prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool est déconseillée pendant le traitement .
Métabolisme par le CYP2D6
La codéine est métabolisée en morphine, son métabolite actif, par le cytochrome CYP2D6 au niveau hépatique. En cas de déficit ou d'absence totale de cette enzyme, l'effet thérapeutique attendu ne sera pas obtenu. On estime que jusqu'à 7 % de la population caucasienne pourrait présenter ce déficit.
Toutefois, si le patient est un métaboliseur important ou ultrarapide, le risque de survenue d'effets secondaires liés à la toxicité des opiacés est accru, même aux doses habituellement prescrites. Chez ces patients, le métabolisme de la codéine en morphine est plus rapide, ce qui entraîne des taux sériques de morphine plus élevés.
Les symptômes d'un effet toxique des opiacés comprennent : confusion mentale, somnolence, polypnée (respiration superficielle), myosis, nausées, vomissements, constipation et perte d'appétit. Dans les cas sévères, il peut survenir une défaillance circulatoire et respiratoire, pouvant engager le pronostic vital, avec une issue fatale rapportée dans de très rares cas.
Les estimations de la prévalence des métaboliseurs ultrarapides dans différentes populations sont résumées ci-dessous :
Population | Prévalence (%) |
Africain/Éthiopien | 29% |
Afro-américain | 3,4% à 6,5% |
Asiatique | 1,2% à 2% |
Caucasien | 3,6% à 6,5% |
Grec | 6,0% |
Hongrois | 1,9% |
Européen du Nord | 1% à 2% |
Enfants dont la fonction respiratoire est altérée
L'utilisation de la codéine n'est pas recommandée chez les enfants dont la fonction respiratoire est altérée, y compris en cas de déficit neuromusculaire, d'affections cardiaques ou respiratoires sévères, d'infections des voies aériennes supérieures ou des poumons, de polytraumatisme ou d'interventions chirurgicales lourdes. Ces facteurs peuvent aggraver les symptômes liés à la toxicité de la morphine.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
comprimé pelliculé:
10,000 mg+10,000 mg
solution buvable en gouttes:
0,50 g+0,43 g