Résumé des caractéristiques du médicament - VECTARION

Langue

- Français

VECTARION

VECTARION - L'almitrine exerce un effet vasoconstricteur artériel dose-dépendant prédominant au niveau artériel des zones alvéolaires hypoxiques ayant pour conséquence une possible redistribution de la perfusion sanguine artérielle pulmonaire et une diminution du shunt intra-pulmonaire améliorant le rapport ventilation-perfusion.

Le médicament VECTARION appartient au groupe appelés Analeptiques

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R07AB07

Substance active: ALMITRINE (MÉSILATE D')
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

LES LABORATOIRES SERVIER (FRANCE) - Vectarion comprimé pelliculé 50 mg , 1982-12-10

LES LABORATOIRES SERVIER (FRANCE) - Vectarion lyophilisat pour préparation injectable 0,015 g , 1977-07-25


Vectarion 50 mg

comprimé pelliculé 0,015 g

LES LABORATOIRES SERVIER (FRANCE)

Vectarion INJECTABLE

lyophilisat pour préparation injectable 0,015 g

LES LABORATOIRES SERVIER (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé : 50 mg
  • lyophilisat pour préparation injectable : 0,015 g

Dosage

Posologie
La posologie est de 2 à 4 µg/kg/min maximum en perfusion lente intraveineuse continue à ajuster en fonction de l'état clinique du patient.
Le traitement devra être limité à sa durée minimale nécessaire.
L'efficacité du traitement doit être surveillée par la mesure des gaz du sang et l'augmentation du rapport PaO2/FiO2. L'absence de réponse après 30 minutes de perfusion d'almitrine doit conduire à l'arrêt du traitement.
Mode d'administration
Perfusion intraveineuse lente exclusivement.
Ne pas administrer par voie intraveineuse directe.
Après préparation de la solution, diluer dans un flacon de solution glucosée isotonique.
Utiliser une voie d'abord de calibre suffisant pour permettre un débit suffisant (calibre supérieur à G18).
Ne pas introduire d'autres produits dans ce flacon en raison du risque de précipitation ou de dénaturation des principes actifs.

Indications

Traitement adjuvant à la ventilation mécanique dans les cas les plus graves de syndrome de détresse respiratoire aigüe (SDRA) avec hypoxémie et hypercapnie réfractaires malgré une assistance respiratoire artificielle optimisée (ventilation protectrice, décubitus ventral, etc…), et/ou en l'absence d'autre dispositif de suppléance respiratoire adapté accessible (exemples : épuration de CO2, oxygénation veino-veineuse …).

Pharmacodynamique

L'almitrine exerce un effet vasoconstricteur artériel dose-dépendant prédominant au niveau artériel des zones alvéolaires hypoxiques ayant pour conséquence une possible redistribution de la perfusion sanguine artérielle pulmonaire et une diminution du shunt intra-pulmonaire améliorant le rapport ventilation-perfusion.

La réponse clinique à l'almitrine injectable est variable en fonction des sujets traités. Chez les patients répondeurs, cette activité peut résulter en une augmentation de la SaO2 et de la PaO2 et une diminution de la PaCO2 en cas d'hypoxie et d'hypercapnie. L'effet sur l'oxygénation s'observe aux doses se situant entre 2 et 4 µg/kg/minute.

Un effet dose-dépendant stimulant des chémorécepteurs périphériques aortiques et carotidiens est également décrit aux doses supérieures.

Pharmacocinétique

Distribution

Après administration intraveineuse, la distribution tissulaire est rapide et importante avec une fixation protéique forte principalement sur les lipoprotéines (80%).

Biotransformation

La voie principale d'élimination de l'almitrine est fécale. L'almitrine est lentement mais complètement métabolisé sans mise en évidence de produit inchangé dans les urines. L'almitrine est le composé circulant majoritaire, métabolisé par voie oxydative et présent dans le plasma principalement sous forme de dérivé dihydroxylé et en moindre quantité de dérivés tetrahydroxylés et dealkylés.

Elimination

L'élimination de l'almitrine suit un profil biphasique avec une demi-vie initiale d'environ 1 à 3 heures et une demi-vie terminale de l'ordre de 40 heures.

Linéarité

Aux doses thérapeutiques, la pharmacocinétique de l'almitrine est linéaire.

Interactions médicamenteuses et populations particulières

Il n'a pas été rapporté d'interaction pharmacocinétique lors de l'administration concomitante de digoxine, warfarine, théophylline et cimétidine.

Populations spécifiques :

Insuffisant rénal : la pharmacocinétique de l'almitrine n'est pas modifiée de façon significative en cas d'insuffisance rénale.

Insuffisant hépatique : la prudence est recommandée chez l'insuffisant hépatique. L'almitrine est contre-indiquée en cas d'insuffisance hépatique sévère.

Effets indésirables

Possibilités de troubles digestifs à type de nausées, vomissements, brûlures et pesanteurs gastriques.

Des cas d'augmentation des transaminases hépatiques et d'augmentation de la lactatémie, réversibles à l'arrêt du traitement, ont été rapportés .

Des cas d'augmentations modérées et transitoires de la pression dans l'artère pulmonaire ont été rapportés notamment à des doses supérieures à 4 µg/kg/minute .

Lors de prises chroniques d'almitrine par voie orale ont été rarement rapportés des cas de neuropathies périphériques avec sensations anormales au niveau des membres inférieurs ou paresthésies (picotements, fourmillements, engourdissements). Ces effets ont généralement été constatés au cours de traitement à long terme, 1 an et plus. Avec la forme injectable, des cas de polyneuropathies ont été rapportés pour lesquels il est difficile de distinguer un effet toxique de la substance active des neuromyopathies attribuables au contexte de réanimation dans lequel ils ont été observés.

Lors d'essais cliniques anciens conduits chez des patients non ventilés et avec des doses élevées d'almitrine, une sensation paradoxale de gêne respiratoire a été rapportée.

Contre-indications

Défaillance hépatique sévère

Acidose lactique

Hypertension artérielle pulmonaire sévère

Dysfonction ou défaillance ventriculaire droite

Grossesse et allaitement.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Il n'existe pas de données sur l'utilisation d'almitrine bismesylate chez la femme enceinte. Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une toxicité sur la reproduction . L'almitrine est contre-indiqué pendant la grossesse. Les femmes en âge de procréer doivent éviter la survenue d'une grossesse jusqu'à 2 semaines après l'arrêt du traitement par almitrine.

Allaitement

Il n'existe pas de données suffisantes sur l'excrétion d'almitrine bismesylate / métabolites dans le lait maternel.

Un risque pour les nouveau-nés/nourrissons ne peut être exclu.

L'allaitement doit être interrompu au cours du traitement par l'almitrine.

Fertilité

Les études chez l'animal ont mis en évidence une diminution de la fertilité femelle chez la rate . La fertilité des femmes pourrait être affectée par le traitement par almitrine.

Surdosage

L'injection rapide de doses trop importantes peut entraîner des troubles hémodynamiques de type réflexe (hypotension et tachycardie réflexes).

L'administration de doses suprathérapeutiques peut être à l'origine de signes d'une hypocapnie cédant à l'inhalation d'un mélange enrichi en CO2.

Interactions avec d'autres médicaments

Il n'a pas été rapporté d'interaction médicamenteuse, en particulier avec les antibiotiques, les bronchodilatateurs, les corticoïdes, les diurétiques, les tonicardiaques, les agents mucolytiques, les anesthésiques généraux et les curarisants.

Mises en garde et précautions

Ne pas administrer par voie intraveineuse directe.

L'almitrine injectable ne correspond pas au traitement systématique du syndrome de détresse respiratoire.

L'almitrine exerce un effet vasoconstricteur qui, notamment à doses élevées par voie injectable, induit une augmentation de la pression artérielle pulmonaire pouvant conduire à une hypertension pulmonaire aigue transitoire et une diminution de la fraction d'éjection ventriculaire droite. La surveillance de la pression artérielle pulmonaire et de la fonction ventriculaire droite (notamment par échocardiographie transthoracique) est recommandée lors de la perfusion de Vectarion injectable .

La prudence est requise en cas d'atteinte hépatique. Le traitement devra être interrompu en cas de survenue de cytolyse hépatique .

Une augmentation de la lactatémie, en règle générale rapidement réversible, peut survenir particulièrement aux doses supérieures à 4 µg/kg/minute. Le traitement devra être interrompu en cas d'acidose lactique .



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend VECTARION



Analogues du médicament VECTARION qui a la même composition

Analogues en Russie


Rien trouvé

Analogues en France

  • comprimé pelliculé:

    50 mg

  • lyophilisat pour préparation injectable:

    0,015 g