Aprotex - L'aprotinine est un inhibiteur de protéases à large spectre doté de propriétés anti-fibrinolytiques.
Le médicament Aprotex appartient au groupe appelés Antifibrinolytiques
Veropharm (Fédération de Russie) - Aprotex solution pour perfusion 10 тыс.КИЕ/мл , ЛП-000658 - 28.09.2011
Veropharm (Fédération de Russie) - Aprotex lyophilisat et solution pour usage intraveineuse 10 тыс.АТрЕ , Р N002505/01 - 16.10.2008
Aprotex
solution pour perfusion 10 тыс.АТрЕ, 100 тыс.АТрЕ
Veropharm (Fédération de Russie)
Aprotex
lyophilisat et solution pour usage intraveineuse 10 тыс.АТрЕ, 100 тыс.АТрЕ
Veropharm (Fédération de Russie)
L'aprotinine est indiquée à titre préventif pour la réduction des saignements et des besoins transfusionnels chez les patients adultes à haut risque de saignement majeur bénéficiant d'un pontage aorto-coronarien isolé sous circulation extracorporelle (c.-à-d. un pontage aorto-coronarien non associé à une autre intervention de chirurgie cardiovasculaire).
L'aprotinine doit être utilisée exclusivement après évaluation attentive des bénéfices et des risques, et après prise en compte des autres traitements disponibles .
L'aprotinine est un inhibiteur de protéases à large spectre doté de propriétés anti-fibrinolytiques. En formant des complexes stchiométriques réversibles enzyme-inhibiteur, l'aprotinine agit comme inhibiteur de la trypsine humaine, de la plasmine, de la kallikréine plasmatique et de la kallikréine tissulaire inhibant ainsi la fibrinolyse.
Elle inhibe également l'activation de la phase contact de la coagulation qui à la fois initie la coagulation et favorise la fibrinolyse.
Les données provenant de l'ensemble des études contrôlées contre placebo réalisées chez des patients subissant un pontage aorto-coronarien (PAC) ont montré que l'incidence de l'augmentation de la créatininémie de plus de 0,5 mg/dl par rapport aux valeurs initiales a été statistiquement plus élevée dans le groupe exposé à la dose maximale d'aprotinine, soit de 9% (185/2047) comparativement à une incidence de 6,6% (129/1957) dans le groupe sous placebo, avec un odds ratio de 1,41 (1,12-1,79). Dans la majorité des cas, la dysfonction rénale postopératoire n'était pas sévère et était réversible. L'incidence des augmentations de la créatininémie de plus de 2,0 mg/dl par rapport aux valeurs initiales était comparable (1,1% contre 0,8%) dans le groupe exposé à la dose maximale d'aprotinine et dans le groupe sous placebo, avec un odds ratio de 1,16 (0,73-1,85) .
La mortalité hospitalière, dans les essais cliniques randomisés, est résumée dans le tableau ci-dessous :
Mortalité hospitalière dans un pool d'essais cliniques randomisés (population : tous les patients subissant un PAC évaluables pour la tolérance) | |||||
Population | Aprotinine à la dose maximale | Placebo | Odds ratio (IC à 95 %) | ||
n/N | % | n/N | % | ||
Tous les PAC | 65/2 249 | 2,9 | 55/2 164 | 2,5 | 1,09 (0,78, 1,52) |
Premiers PAC | 36/1 819 | 2,0 | 39/1 785 | 2,2 | 0,92 (0,62, 1,38) |
Reprise de PAC | 22/276 | 8,0 | 13/255 | 5,1 | 1,47 (0,75, 2,87) |
Après injection intraveineuse, il est observé une distribution rapide de l'aprotinine dans l'espace extracellulaire total, conduisant à une diminution initiale de la concentration plasmatique d'aprotinine avec une demi-vie de 0,3 à 0,7 h. Ultérieurement (c'est-à-dire au-delà de 5 heures après la dose), il y a une phase d'élimination terminale avec une demi-vie d'environ 5 à 10 heures.
Le placenta n'est probablement pas complètement imperméable à l'aprotinine, mais le transfert par perméabilité semble être très lent.
Métabolisme, élimination et excrétion
La molécule d'aprotinine est métabolisée au niveau du rein en peptides plus courts ou en acides aminés par activité lysosomale. Chez l'être humain, l'excrétion urinaire de l'aprotinine sous forme active représente moins de 5% de la dose administrée. Après administration par injection chez le volontaire sain d'aprotinine marquée à l'iode 131, l'excrétion urinaire observée en 48 heures est de 25 à 40% sous forme de métabolites. Ces métabolites ne possèdent pas d'activité inhibitrice enzymatique.
Il n'y a pas d'étude pharmacocinétique disponible chez le sujet insuffisant rénal au stade terminal. Les études réalisées chez les patients atteints d'insuffisance rénale ne montrent pas de modifications cliniquement significatives des paramètres pharmacocinétiques ni d'effets secondaires évidents. Il n'y a donc pas de nécessité d'adaptation posologique.
Les patients avec un test de recherche des anticorps IgG anti-aprotinine positif présentent un risque accru de réaction anaphylactique en cas de traitement par l'aprotinine. L'administration d'aprotinine est donc contre-indiquée chez ces patients.
S'il n'est pas possible d'effectuer un test de recherche des anticorps IgG anti-aprotinine avant le traitement, l'administration d'aprotinine est contre-indiquée chez les patients susceptibles d'avoir été déjà exposés à l'aprotinine, y compris des colles de fibrine au cours des 12 derniers mois.
Grossesse
Aucune étude adéquate et bien contrôlée n'a été menée chez la femme enceinte. Aucun effet tératogène ou embryotoxique de l'aprotinine n'a été observé lors des études chez l'animal.
L'aprotinine ne doit être utilisée pendant la grossesse que si le bénéfice possible justifie le risque potentiel. En cas d'effets indésirables sévères (comme une réaction anaphylactique, un arrêt cardiaque, etc.), avec les mesures thérapeutiques qui s'ensuivent, les conséquences pour le ftus doivent être prises en compte lors de l'évaluation du rapport bénéfice/risque.
AllaitementOn ne sait pas si l'aprotinine est excrétée dans le lait maternel. Cependant, l'aprotinine n'étant pas biodisponible après administration orale, le médicament éventuellement présent dans le lait ne devrait pas produire d'effet systémique chez l'enfant allaité.
Fécondité
Aucune étude adéquate et bien contrôlée n'a été menée concernant la fécondité chez l'homme ou la femme.
Il n'existe pas d'antidote spécifique.
L'aprotinine présente un effet inhibiteur dose-dépendant sur l'action des agents thrombolytiques comme la streptokinase, l'urokinase et l'altéplase (r-tPA).
L'aprotinine pourrait déclencher une dysfonction rénale, en particulier chez des patients ayant une dysfonction rénale préexistante. Les aminoglycosides sont un facteur de risque de dysfonction rénale.
Analogues en Russie
р-р д/инфузий:
10 тыс.КИЕ/мл
лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в введ.:
10 тыс.АТрЕ, 100 тыс.АТрЕ
аэрозоль д/инг.:
85 КИЕ/доза
лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в введ.:
30 тыс.АТрЕ
р-р д/в/в введ.:
10 тыс.КИЕ/мл
лиофилизат д/пригот. р-ра д/инфузий:
15 ЕД
лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в введ.:
15 ЕД
лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в введ.:
10 тыс.АТрЕ
Analogues en France
solution injectable:
1 000 000 UIK, 2 000 000 UIK, 500 000 UIK