Bromesida, 99mtc - Aux concentrations pondérales et aux activités utilisées pour les examens de diagnostic, la mébrofénine-technétium (99mTc) ne semble pas exercer d'effets pharmacodynamiques.
Le médicament Bromesida, 99mtc appartient au groupe appelés Médicaments pour diagnostic
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - V09DA04
"DIAMED" Ltd. (Fédération de Russie) - Bromesida, 99mtc lyophilisat et solution pour usage intraveineuse , Р N001011/01 - 25.03.2008
Bromesida, 99mtc
lyophilisat et solution pour usage intraveineuse
"DIAMED" Ltd. (Fédération de Russie)
Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.
Après reconstitution avec une solution de pertechnétate (99mTc) de sodium, la solution peut être utilisée pour:
la scintigraphie hépatobiliaire,
l'examen dynamique du transit hépatobiliaire.
Aux concentrations pondérales et aux activités utilisées pour les examens de diagnostic, la mébrofénine-technétium (99mTc) ne semble pas exercer d'effets pharmacodynamiques.
Administrée par voie intraveineuse, la mébrofénine-technétium (99mTc) se lie aux protéines du plasma et est transportée jusqu'au foie.
Elle est rapidement éliminée du plasma et moins de 1 % de l'activité administrée peut y être retrouvé 1 heure après l'injection.
La mébrofénine-technétium (99mTc) est captée par transport actif dans les hépatocytes, de la même manière que la bilirubine; le maximum d'activité se retrouve dans le foie après 12 minutes.
Sa période dans le foie est de 25 à 30 minutes chez l'individu sain, mais ce temps peut être influencé par:
la concentration d'albumine sanguine,
le débit sanguin hépatique,
l'état fonctionnel des hépatocytes.
Le traceur est excrété sous forme libre dans la bile ou lié à des sels biliaires, soit dans l'hépatocyte, soit immédiatement après excrétion. Seules de petites quantités sont excrétées dans l'urine, sauf en cas d'obstruction biliaire importante.
Chez l'individu sain, les voies biliaires peuvent être visualisées 5 à 20 minutes après injection, et la vésicule biliaire 10 à 40 minutes après l'injection.
De très rares cas des réactions de type allergique peuvent apparaître après l'administration de mébrofénine-technétium (99mTc).
Pour chaque patient, l'exposition aux radiations ionisantes doit être justifiée par les bénéfices attendus.
L'activité administrée doit être telle que la dose de radiation résultante soit la plus basse possible pour permettre l'obtention du résultat diagnostique recherché.
L'exposition aux radiations ionisantes peut potentiellement induire des cancers ou provoquer le développement d'anomalies héréditaires. L'expérience montre que, pour les examens diagnostiques en médecine nucléaire, la fréquence de ces effets indésirables est très faible en raison des faibles activités utilisées.
Pour la plupart des examens de médecine nucléaire, la dose efficace délivrée est inférieure à 20 mSv. Des doses plus élevées peuvent être justifiées dans certains cas.
Aucune connue à ce jour.
Lorsqu'il est nécessaire d'administrer des produits radiopharmaceutiques à la femme en âge de procréer, toute suspicion de grossesse doit être écartée. Toute femme n'ayant pas eu ses règles doit être considérée comme enceinte jusqu'à preuve du contraire. Dans le doute, il est important que l'exposition aux radiations soit réduite au minimum pour obtenir les informations cliniques souhaitées. D'autres techniques n'impliquant pas l'emploi de radiations ionisantes doivent être envisagées si elles n'altèrent pas la qualité diagnostique.
Les examens utilisant des radionucléides chez la femme enceinte entraînent également l'irradiation du ftus. Il ne faut réaliser au cours de la grossesse que les seules investigations absolument nécessaires lorsque le bénéfice dépasse les risques encourus par la mère et le ftus.
Avant d'administrer un produit radiopharmaceutique à une femme en cours d'allaitement, il faut envisager la possibilité de retarder l'examen jusqu'au moment où la femme cessera d'allaiter son enfant, ou de choisir un autre produit radiopharmaceutique plus approprié, compte tenu de l'éventuelle présence de radioactivité dans le lait.
Si l'administration est indispensable, le lait sera tiré avant l'injection et conservé pour être utilisé ultérieurement. L'allaitement sera interrompu pendant au moins 12 heures et le lait recueilli pendant cette période doit être éliminé.
L'allaitement pourra être repris lorsque la radioactivité dans le lait ne représentera plus pour l'enfant qu'une exposition à une dose de radiation inférieure à 1 mSv.
Dans le cas d'administration d'une activité excessive de mébrofénine-technétium (99mTc), la dose absorbée par le patient doit être réduite en augmentant l'élimination du produit.
Il est alors recommandé d'utiliser des laxatifs pour favoriser l'élimination fécale.
En cas d'obstruction biliaire ou de maladie importante du parenchyme hépatique, la dose efficace peut être réduite par une diurèse forcée.
Les analgésiques opiacés et les barbituriques provoquent un spasme du sphincter d'Oddi et augmentent la pression intrabiliaire. Ceci accroît le temps de transit entre les voies biliaires et l'intestin et peut augmenter l'activité dans la vésicule.
L'acide nicotinique est toxique pour les hépatocytes et empêche la captation et l'excrétion de la mébrofénine-technétium (99mTc) dans la bile.
La visualisation de la vésicule biliaire peut être difficile chez le patient soumis à une chimiothérapie via un cathéter implanté dans l'artère hépatique. Un cas de cholécystite chimique a déjà été décrit.
La cholécystokinine et le sincalide stimulent la vidange de la vésicule biliaire et la sécrétion du traceur dans le duodénum.
L'atropine et la somatostatine peuvent diminuer la vidange de la vésicule biliaire.
Analogues en Russie
Analogues en France
trousse pour préparation radiopharmaceutique:
40 mg