GEMANGIOL - Les mécanismes d'action potentiels du propranolol dans l'hémangiome infantile prolifératif décrits dans la littérature pourraient inclure divers mécanismes imbriqués les uns aux autres :un effet hémodynamique local (vasoconstriction, conséquence classique du blocage des récepteurs bêta-adrénergiques, et donc diminution de la perfusion de l'hémangiome) ;un effet anti-angiogénique (diminution de la prolifération des cellules endothéliales vasculaires, réduction de la néovascularisation et de la formation des tubules vasculaires, réduction de la sécrétion de la Matrix métalloprotéinase-9) ;un effet inducteur d'apoptose sur les cellules endothéliales capillaires ;une réduction des voies de signalisation de VEGF et bFGF et donc de l'angiogenèse/prolifération.
Le médicament GEMANGIOL
appartient au groupe appelés
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PIERRE FABRE DERMATOLOGIE (FRANCE) - Gemangiol solution buvable 3.75 мг/мл , ЛП-003301 - 10.11.2015
Gemangiol
solution buvable 3.75 мг/мл
PIERRE FABRE DERMATOLOGIE (FRANCE)
GEMANGIOL est indiqué dans le traitement des hémangiomes infantiles prolifératifs nécessitant un traitement systémique :
Les mécanismes d'action potentiels du propranolol dans l'hémangiome infantile prolifératif décrits dans la littérature pourraient inclure divers mécanismes imbriqués les uns aux autres :
Effets pharmacodynamiques : Le propranolol est un bêtabloquant caractérisé par trois propriétés pharmacologiques :
Relation concentration-activité
Le blocage de l'effet du sympathique à l'effort (inhibition de la tachycardie) est obtenu avec des concentrations plasmatiques comprises entre 8 et 100 mcg/l (concentrations inhibitrices : CI 50 = mcg/l ; CI 100 = 100 mcg/l).
En tenant compte de la variabilité inter-individuelle élevée des concentrations, un pic plasmatique de 100 mcg/l est obtenu avec 1 à 4 mg/kg/jour chez l'adulte (ou mieux 40 à 60 mg/m² de surface corporelle).
Pharmacocinétique
En tenant compte d'un volume de distribution de 300 litres/1,73 m², la dose de 5 mg par voie IV conduit, à l'issue de la phase de distribution (environ 1 heure), à des concentrations plasmatiques d'environ 15 mcg/l, et 10 mg, environ 30 mcg/l.
L'effet d'une injection IV est quasi immédiat (temps de circulation veine myocarde) et explique la nécessité d'une injection IV lente. En tenant compte d'une clairance totale de 900 ml/min/1,73 m², le maintien d'une concentration plasmatique de 1,5 mcg/l, par exemple, sera obtenu, chez l'adulte normal, par une infusion de 12 mcg/l, soit 1,2 ml/min d'une solution faite avec une ampoule à 5 mg dans un flacon de 500 ml.
Les effets indésirables suivants, présentés par fréquence et classe organe ont été rapportés:
Fréquents (1 - 9,9 %):
Général: asthénie.
Affections cardiovasculaires: bradycardie, refroidissement des extrémités, syndrome de Raynaud.
Troubles du système nerveux central: insomnie, cauchemars.
Peu fréquents (0,1 - 0,9 %)
Troubles digestifs: gastralgies, nausées, vomissements, diarrhées.
Rares (0,01 - 0,09 %)
Général: sensations vertigineuses.
Système hématopoïétique: thrombocytopénie.
Affections cardiovasculaires: insuffisance cardiaque, ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire ou intensification d'un bloc auriculo-ventriculaire existant, hypotension orthostatique pouvant être associée à une syncope, aggravation d'une claudication intermittente existante.
Troubles du système nerveux central: hallucinations, psychoses, modifications de l'humeur, confusion, impuissance.
Système cutané: purpura, alopécie, éruptions psoriasiformes, exacerbation d'un psoriasis, rash cutané.
Troubles neurologiques: paresthésies.
Vision: sécheresse oculaire, perturbation de la vision
Système respiratoire: un bronchospasme peut survenir chez les patients présentant un asthme ou des antécédents d'asthme, avec parfois une issue fatale.
Très rares (< 0,01 %)
Système endocrinien: hypoglycémie chez les sujets à risque .
Au niveau biologique: on a pu observer dans de rares cas, l'apparition d'anticorps antinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement.
Système nerveux: des cas isolés de myasthénie ou d'exacerbation ont été rapportés.
bronchopneumopathie chronique obstructive et asthme : les bêta-bloquants non sélectifs sont formellement contre-indiqués chez les asthmatiques (même si l'asthme est ancien et non actuellement symptomatique, quelle que soit la posologie).
insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement.
choc cardiogénique.
blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés non appareillés.
angor de Prinzmetal.
maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire).
bradycardie (< 45-50 battements par minute).
phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques.
phéochromocytome non traité.
hypotension artérielle.
hypersensibilité au propranolol.
antécédent de réaction anaphylactique.
dans le cadre de la prévention primaire et secondaire des hémorragies digestives chez le cirrhotique : insuffisance hépatique évoluée avec hyperbilirubinémie, ascite massive, encéphalopathie hépatique.
prédisposition à l'hypoglycémie (comme après un jeûne ou en cas d'anomalie de réponse aux hypoglycémies.
Ce médicament est généralement déconseillé en cas d'allaitement.
Grossesse :Non pertinent.
Allaitement :Mères qui allaitent : cf Mises en garde et Précautions d'emploi, Interactions.
Fertilité :Bien que certains effets réversibles sur la fertilité des mâles et des femelles aient été rapportés dans la littérature chez des rats adultes recevant de fortes doses de propranolol, l'étude réalisée chez de jeunes animaux n'a pas montré d'effet sur la fertilité .
La toxicité des bêtabloquants est une extension de leurs effets thérapeutiques :
Soutien et traitement : Le patient doit être placé sous monitorage cardiaque et sous surveillance des signes vitaux, de l'état mental et de la glycémie. Des liquides en intraveineux en cas d'hypotension artérielle et de l'atropine en cas de bradycardie doivent être administrés. L'administration de glucagon puis de catécholamines doit être envisagée si le patient ne répond pas de manière appropriée aux liquides en intraveineux. L'isoprotérénol et l'aminophylline peuvent être utilisés en cas de bronchospasme.
De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas des anti-arythmiques de la classe Ia, des bêta-bloquants, de certains anti-arythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium et des anticholinestérasiques, de la pilocarpine.
Associations déconseillées + BépridilTroubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et risque majoré de troubles du rythme ventriculaire (torsades de pointes) ainsi que de défaillance cardiaque.
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou au début de traitement.
+ Diltiazem et VérapamilTroubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculo-ventriculaire et défaillance cardiaque.
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
+ FingolimodPotentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales. Les bêta-bloquants sont d'autant plus à risque qu'ils empêchent les mécanismes de compensation adrénargique.
Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant la première dose.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi + AmiodaroneTroubles de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.
+ Anesthésiques volatils halogénésRéduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêta-bloquants. L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêta-mimétiques. En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêta-bloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Antihypertenseurs centrauxAugmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Eviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central. Surveillance clinique.
+ Antiarythmiques classe I (sauf Lidocaïne)Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs). Surveillance clinique et ECG.
+ BaclofèneMajoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique. Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ ErgotamineErgotisme : quelques cas de spasmes artériels avec ischémie des extrémités ont été observés (addition d'effets vasculaires). Surveillance clinique renforcée, en particulier pendant les premières semaines de l'association.
+ FluvoxamineAugmentation des concentrations plasmatiques de propranolol par inhibition de son métabolisme hépatique, avec majoration de l'activité et des effets indésirables, par exemple : bradycardie importante.
Surveillance clinique accrue et si besoin, adaptation de la posologie du propranolol pendant le traitement par la fluvoxamine et après son arrêt.
+ Insuline, sulfamides hypoglycémiantsTous les bêtabloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : palpitations et tachycardie. Prévenir le malade et renforcer, surtout en début de traitement, l'auto-surveillance glycémique.
+ Lidocaïne (avec la lidocaïne utilisée par voie IV)Augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec possibilité d'effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de la lidocaïne).
Surveillance clinique, ECG et, éventuellement, contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt du bêta-bloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.
+ Médicaments donnant des torsades de pointes (sauf sultopride)anti-arythmiques de la classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide)
anti-arythmiques de la classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotatol)
certains neuroleptiques : phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide)
autres : cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, spiramycine IV, vincamine IV, luméfantrine, véralipride
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ PropafénoneTroubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
+ RizatriptanAugmentation des concentrations plasmatiques de rizatriptan par diminution de son métabolisme hépatique par le propranolol.
Diminuer la posologie de rizatriptan de moitié en cas de traitement par le propranolol.
+ GlinidesTous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : palpitations et tachycardie.
Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement, l'autosurveillance glycémique.
Associations à prendre en compte + Anti-inflammatoires non stéroïdiensRéduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les anti-inflammatoires non stéroïdiens et rétention hydrosodée avec les anti-inflammatoires non stéroïdiens pyrazolés).
+ Alphabloquants à visée urologiqueMajoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Amifostine, antidépresseurs imipraminiques, dérivés nitrés et apparentésMajoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Antihypertenseurs alpha bloquantsMajoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique.
+ Autres bradycardisantsRisque de bradycardie excessive (addition des effets).
+ DihydropyridinesHypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs).
Le bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Dipyridamole (avec le dipyridamole IV)Majoration de l'effet antihypertenseur.
+ NeuroleptiquesEffet vasodilatateur et risques d'hypotension, notamment orthostatique (effet additif).
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Phénobarbital, (par extrapolation primidone)Diminution des concentrations plasmatiques du propranolol avec réduction de ses effets cliniques (augmentation de son métabolisme hépatique).
+ PilocarpineRisque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
+ RifampicineDiminution des concentrations plasmatiques et de l'efficacité du bêtabloquant (augmentation de son métabolisme hépatique).
Analogues en Russie
таб.:
10 мг, 40 мг
р-р д/приема внутрь:
3.75 мг/мл
Analogues en France
comprimé:
40 mg
gélule à libération prolongée:
160 mg
solution buvable:
3,75 mg
gélule à libération prolongée:
80 mg
solution injectable:
5 mg
comprimé pelliculé:
40 mg
solution injectable:
5 mg
comprimé:
40 mg
gélule à libération prolongée:
160 mg, 80 mg
gélule à libération prolongée:
80 mg