Résumé des caractéristiques du médicament - IOBRIX

Langue

- Français

IOBRIX

IOBRIX - Produit de contraste tri-iodé, hydrosoluble, non ionique, monomère, de basse osmolalité.

Le médicament IOBRIX appartient au groupe appelés Produits de contraste

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - V08AB02

Substance active: IOHEXOL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

TAEJOON Pharmaceutical Co., Ltd. (République de Corée) - Iobrix solution injectable 300 мг йода/мл , ЛП-003069 - 01.07.2015


Iobrix

solution injectable 300 мг йода/мл, 350 мг йода/мл

TAEJOON Pharmaceutical Co., Ltd. (République de Corée)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution injectable : 300 мг йода/мл, 350 мг йода/мл

Indications

Indications - IOBRIX - usage systémique

Médicament à usage diagnostique uniquement.

Produit de contraste destiné à être utilisé chez l'adulte et chez l'enfant pour:

urographie,

angiocardiographie

angiographie

tomodensitométrie.

Pharmacodynamique

Produit de contraste tri-iodé, hydrosoluble, non ionique, monomère, de basse osmolalité.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - IOBRIX - usage parentéral

Environ 100% de la dose injectée par voie intraveineuse de iohexol sont excrétés inchangés à travers les reins dans les 24 heures chez les patients dont la fonction rénale est normale. La demie vie d'élimination est approximativement de 2 heures chez les patients ayant une fonction rénale normale.

Aucun métabolite n'a été détecté.

La liaison d'iohexol aux protéines est très faible (<2%). Elle n'a pas de conséquence clinique et peut de ce fait être négligée.

Effets indésirables

Un effet indésirable est dit :

très fréquent si la fréquence est ≥ 10 %

fréquent si la fréquence est ≥ 1 % et < 10 %

peu fréquent si la fréquence est ≥ 0, 1 % et < 1 %

rare si la fréquence est comprise entre ≥ 0,0 1 % et < 0, 1 %

très rare si la fréquence est < 0,01 %

4. 8. 1. Réactions anaphylactoïdes et d'hypersensibilité (rare)

Les réactions d'hypersensibilité peuvent se manifester indépendamment de la dose et du mode d'administration. Des symptômes modérés peuvent représenter les premiers signes d'une réaction ou d'un choc anaphylactoïde grave. L'administration de produit de contraste doit dans ce cas être arrêtée immédiatement et, si nécessaire, un traitement spécifique administré par la voie d'abord vasculaire. Les réactions d'hypersensibilité cutanées tardives peuvent apparaître jusqu'à plusieurs jours après administration.

Les réactions d'hypersensibilité, incluant les réactions anaphylactiques ou anaphylactoïdes, pouvant aller jusqu'au décès regroupent l'un ou plusieurs des effets suivants :

4.8.1.1. Cutanéo – muqueux

Peu fréquent :

immédiates : prurit, érythème, rougeur, urticaire localisé ou étendue, œdème de Quincke

retardées : eczéma, exanthème maculo papuleux, érythème polymorphe et, exceptionnellement, syndrome Stevens-Johnson ou syndrome de Lyell.

Rare : conjonctivite

Fréquence inconnue : Vascularite, nécrose toxique épidermique, dermatite bulleuse, rash avec éosinophilie et symptômes systémiques, psoriasis.

4.8.1.2. Respiratoires

Peu fréquent :

Crise d'éternuements, toux, sensation de gorge serrée, dyspnée, œdème laryngé, spasme laryngé, bronchospasme, signes et symptômes respiratoires sévères, œdème pulmonaire non cardiogénique, arrêt respiratoire.

Rare : Rhinite.

4.8.1.3. Cardio-vasculaires

Peu fréquent : Hypotension, vertiges, malaise, tachycardie, arrêt cardiaque.

Fréquence inconnue : Arrêt cardio-respiratoire

4.8.1.4. Autres manifestations

Peu fréquent : Nausées, vomissements, douleurs abdominales.

4.8.2. Autres effets indésirables

4.8.2.1. Cardiovasculaires

Peu fréquent :

Malaise vagal, troubles du rythme, angor, infarctus du myocarde, plus fréquents en cas d'injection intra coronaire.

Collapsus cardiovasculaire de gravité variable pouvant survenir d'emblée, sans aucun signe annonciateur, ou compliquer les manifestations cardiovasculaires décrites ci-dessus.

Rare : Bradycardie

Très rare : Hypertension

Fréquence inconnue : Spasme des artères coronaires, choc, défaillance cardiaque, cyanose, thrombophlébite, thrombose veineuse.

4.8.2.2. Neurosensoriels

Peu fréquent :

Administration systémique : sensation de chaleur, céphalées (pouvant être intenses et prolongées).

Examens au cours desquels le produit de contraste iodé est à une concentration élevée dans le sang artériel cérébral : agitation, état confusionnel, désorientation, hallucinations, troubles du langage, aphasie, dysarthrie, troubles visuels (photophobie, cécité transitoires) troubles auditifs, perte auditive transitoire, tremblement, hypoesthésie, paresthésies, parésie / paralysie, modifications mineures de l'EEG, convulsions, somnolence.

Très rare : Encéphalopathie transitoire, stupeur, accident vasculaire cérébral.

Fréquence inconnue : encéphalopathie induite par les produits de contraste (comprenant perte de mémoire transitoire, coma, amnésie rétrograde), anxiété, œdème cérébral.

Voie intrathécale :

Peu fréquent : syndrome méningé, probablement dû à une diminution de la pression lombaire, résultant de la fuite de liquide céphalorachidien au point de ponction (un retrait excessif du LCR doit être évité afin de minimiser la diminution de pression) ; douleurs radiculaires, méningite aseptique (dont méningite chimique).

Rare : Vertiges

Très rare : Convulsions, Encéphalopathie transitoire, stupeur.

Fréquence inconnue : Anomalies de l'électroencéphalogramme, état de mal épileptique, syndrome méningé, agitation, photophobie, encéphalopathie transitoire induite par les produits de contraste comprenant perte de mémoire transitoire, coma, stupeur, amnésie rétrograde.

4.8.2.3. Digestif

Peu fréquent :

Nausées, vomissements, hypertrophie des parotides dans les jours qui suivent l'examen, hypersalivation, troubles transitoires du goût.

Douleurs abdominales et diarrhée surtout liées à l'administration par voie orificielle digestive haute ou basse.

Augmentation de l'amylasémie, due à la pression d'injection, et, rarement, survenue d'une pancréatite aiguë après une CPRE.

Fréquence inconnue :

Aggravation d'une pancréatite, pancréatite aiguë.

4.8.2.4. Respiratoires

Fréquent : Modification transitoire de la fréquence respiratoire

Peu fréquent : Œdème du poumon.

Rare : arrêt respiratoire

Fréquence inconnue : syndrome de détresse respiratoire aigüe, apnée, aspiration, crise d'asthme,

4.8.2.5. Troubles des tissus cutanés et sous-cutanés

Rare : Rash, prurit, urticaire

Fréquence inconnue : Dermatite bulleuse, syndrome de Stevens-Johnson, érythème multiforme, nécrolyse épidermique toxique, exanthème pustuleux aigu généralisé, rash médicamenteux avec éosinophilie et symptômes systémiques, érythème, éruption cutanée, desquamation.

4.8.2.6. Troubles musculo-squelettiques et des tissus conjonctifs

Fréquence inconnue : Faiblesse musculaire, spasme musculo-squelettique

4.8.2.7. Rénaux

Très rares : Une augmentation transitoire de la créatininémie peut être observée mais l'insuffisance rénale aiguë anurique est très rare.

4.8.2.8. Thyroïdiens

Fréquence inconnue : Thyrotoxicose, hyperthyroïdie transitoire, hypothyroïdie transitoire.

4.8.2.9. Troubles sanguins et des vaisseaux

Fréquence inconnue : Thrombocytopénie

4.8.2.10. Effets locaux

Peu fréquent : Hyperhidrose, sensation de froid, réactions vasovagales

Rare : Fébrilité.

Très rare :

Douleur et œdème locaux bénins, transitoires peuvent apparaître au point d'injection en l'absence d'extravasation du produit injecté. En administration intra-artérielle, la sensation douloureuse au site d'injection dépend de l'osmolalité du produit injecté. En cas d'extravasation, une réaction inflammatoire locale, voire une nécrose tissulaire, peuvent être observées.

Thrombophlébite.

4.8.2.11. Autres manifestations

Très rare :

Arthralgie, arthrite.

Utilisation intrathécale : Douleurs dorsales, cervicales, aux extrémités, spasmes musculaires.

Contre-indications

Antécédent de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée à l'injection du produit de contraste iodé (iohexol)

Thyréotoxicose manifeste

Hystérosalpingographie en cas de grossesse

Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des excipients.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Embryotoxicité

Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.

En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

Fœtotoxicité

La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l'administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie fœtale si l'examen a lieu après 14 semaines d'aménorrhée. Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l'administration ponctuelle d'un produit de contraste iodé dans le cas où l'indication de l'examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.

Mutagénicité et fertilité

Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n'ont pas montré d'effet sur la reproduction, la fertilité ou le développement fœtal et post natal.

Allaitement

Les produits de contraste iodés sont faiblement excrétés dans le lait maternel. Leur administration ponctuelle à la mère comporte donc un risque faible d'effets indésirables pour le nourrisson. Il est préférable de suspendre l'allaitement maternel pendant 24 heures après l'administration du produit de contraste iodé.

Surdosage

Les données précliniques d'IOBRIX sont en faveur d'une grande marge de sécurité et aucune dose maximale n'a été établie pour l'utilisation intravasculaire de routine. Un surdosage symptomatique est improbable chez les patients dont la fonction rénale est normale à moins que le patient n'ait reçu plus de 2000 mg I/kg de poids corporel sur une courte période. La durée de la procédure est importante pour la tolérance rénale des fortes doses de produit de contraste (t1/2 = 2 heures). Le surdosage accidentel est plus probable dans le cas de procédures angiographiques complexes chez l'enfant, en particulier quand de multiples administrations de produit de contraste avec de fortes concentrations sont pratiquées.

En cas de très forte dose, la perte hydrique et électrolytique doit être compensée par une réhydratation appropriée. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins trois jours. Si nécessaire, une hémodialyse peut être réalisée. Il n'y a pas d'antidote spécifique.

Interactions avec d'autres médicaments

4.5.1. Médicaments

+ Metformine chez le diabétique .

+ Radiopharmaceutiques

Les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines la capture de l'iode radioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner d'une part un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d'autre part une baisse d'efficacité du traitement par l'iode 131. Lorsqu'une scintigraphie rénale réalisée par injection de radiopharmaceutique secrété par le tubule rénal est prévue, il est préférable de l'effectuer avant l'injection de produit de contraste iodé.

+ Bêta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, antagonistes des récepteurs de l'angiotensine.

Ces médicaments entraînent une baisse de l'efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels: le médecin doit en être informé avant l'injection de produit de contraste iodé et disposer des moyens de réanimation.

+ Diurétiques

En raison du risque de déshydratation induit par les diurétiques, une réhydratation hydro-électrolytique préalable est nécessaire pour limiter les risques d'insuffisance rénale aiguë.

+ Interleukine 2

Il existe un risque de majoration de réaction aux produits de contraste en cas de traitement récent par l'interleukine 2 (voie intraveineuse): éruption cutanée ou plus rarement hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.

+ Autres médicaments

Les neuroleptiques, antalgiques, antiémétiques et sédatifs de la famille des phénothiazines sont susceptibles de diminuer le seuil épileptogène lors de l'injection intrathécale de produit de contraste.

4.5.2. Autres formes d'interactions

Des concentrations élevées de produit de contraste iodé dans le plasma et l'urine peuvent interférer avec les dosages in vitro de bilirubine, de protéines et de substances inorganiques (fer, cuivre, calcium et phosphate); il est recommandé de ne pas faire pratiquer ces dosages dans les 24 heures qui suivent l'examen.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend IOBRIX