Lorafen - Le lorazépam appartient à la classe des 1-4 benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe: myorelaxante, anxiolytique, sédative, hypnotique, anticonvulsivante, amnésiante.
Le médicament Lorafen appartient au groupe appelés Benzodiazépines
Polfa Tarchomin S.A. (POLOGNE) - Lorafen comprimé enrobé 1 мг , П N016057/01 - 16.10.2009
Lorafen
comprimé enrobé 1 мг, 2.5 мг
Polfa Tarchomin S.A. (POLOGNE)
Traitement symptomatique des manifestations anxieuses sévères et/ou invalidantes,
Prévention et traitement du delirium tremens et des autres manifestations du sevrage alcoolique.
Le lorazépam appartient à la classe des 1-4 benzodiazépines et a une activité pharmacodynamique qualitativement semblable à celle des autres composés de cette classe:
myorelaxante,
anxiolytique,
sédative,
hypnotique,
anticonvulsivante,
amnésiante.
Ces effets sont liés à une action agoniste spécifique sur un récepteur central faisant partie du complexe "récepteurs macromoléculaires GABA-OMEGA", également appelés BZ1 et BZ2 et modulant l'ouverture du canal chlore.
Absorption
La résorption du lorazépam est rapide: le tmax est compris entre 0,5 et 4 heures. La biodisponibilité est élevée, de l'ordre de 90 %, et elle n'est pas altérée en cas d'administration intra-musculaire.
Distribution
Le volume de distribution est de 1 l/kg. La clairance totale plasmatique du lorazépam est de 55 ml/min. La liaison aux protéines est importante, en moyenne de 93 %. La demi-vie d'élimination plasmatique du lorazépam est comprise entre 10 et 20 heures. L'état d'équilibre des concentrations plasmatiques est atteint en 3 jours environ.
Une relation concentration-effet n'a pu être établie pour cette classe de produits, en raison de l'intensité de leur métabolisme et du développement d'une tolérance. Les benzodiazépines passent la barrière hémato-encéphalique ainsi que dans le placenta et le lait maternel.
Métabolisme et Elimination
Le foie jour un rôle majeur dans le processus de métabolisation des benzodiazépines, ce qui explique le pourcentage négligeable (< 10%) de lorazépam inchangé retrouvé au niveau urinaire. L'inactivation du lorazépam se fait par glucuroconjugaison, aboutissant à des substances hydrosolubles éliminées dans les urines.
Populations à risque
Sujet âgé: les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés.
Insuffisant hépatique (cirrhose): on note un doublement de la demi-vie.
Insuffisant rénal: ralentissement de l'élimination des métabolites glucuroconjugués mais sans augmentation de la demi-vie du lorazépam.
Hémodialyse: elle permet d'éliminer partiellement le lorazépam.
Ils sont en rapport avec la dose ingérée et la sensibilité individuelle du patient.
Très fréquents: ≥ 10 %
Fréquents: ≥ 1 %
Peu fréquents: ≥0,1 % et < 1 %
Rares: ≥ 0,01 % et < 0,1 %
Très rares: < 0,01 %
Effets indésirables neuro-psychiatriques
amnésie antérograde, qui peut survenir aux doses thérapeutiques, le risque augmentant proportionnellement à la dose,
troubles du comportement, modifications de la conscience, irritabilité, agressivité, agitation,
dépendance physique et psychique, même à doses thérapeutiques avec syndrome de sevrage ou de rebond à l'arrêt du traitement,
sensations ébrieuses, céphalées,
très fréquents: baisse de vigilance voire somnolence (particulièrement chez le sujet âgé),
fréquents: ataxie, confusion,
insomnie, cauchemars, tension,
peu fréquent: modifications de la libido.
Effets indésirables cutanés
éruptions cutanées, prurigineuses ou non.
Effets indésirables généraux
fréquents: hypotonie musculaire, asthénie.
Effets indésirables oculaires
diplopie.
Les effets indésirables suivants, de fréquence indéterminée, ont été décrits avec le lorazépam:
réactions d'hypersensibilité, anaphylactiques ou anaphylactoïdes,
hyponatrémie,
thrombocytopénie,
vertiges,
dysarthrie, troubles de l'élocution.
Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les situations suivantes:
hypersensibilité au principe actif ou à l'un des autres constituants,
insuffisance respiratoire sévère,
syndrome d'apnée du sommeil,
insuffisance hépatique sévère, aiguë ou chronique (risque de survenue d'une encéphalopathie),
myasthénie.
Grossesse
A ce jour, aucun effet malformatif n'est attribué à l'exposition aux benzodiazépines au cours du 1° trimestre de la grossesse.
En cas de prise de benzodiazépines à fortes doses aux 2ème et/ou 3ème trimestres de grossesse une diminution des mouvements actifs ftaux et de la variabilité du rythme cardiaque ftal ont été décrits.
Un traitement en fin de grossesse par benzodiazépine même à faibles doses, peut être responsable chez le nouveau-né de signes d'imprégnation tels qu'hypotonie axiale, troubles de la succion entraînant une mauvaise prise de poids. Ces signes sont réversibles, mais peuvent durer 1 à 3 semaines en fonction de la demi-vie de la benzodiazépine prescrite. A doses élevées, une dépression respiratoire ou des apnées, et une hypothermie réversibles peuvent apparaître chez le nouveau-né. Par ailleurs, un syndrome de sevrage néo-natal est possible, même en l'absence de signes d'imprégnation. Il est caractérisé notamment par une hyperexcitabilité, une agitation et des trémulations du nouveau-né survenant à distance de l'accouchement. Le délai de survenue dépend de la demi-vie d'élimination du médicament et peut être important quand celle-ci est longue.
Compte tenu de ces données, l'utilisation de lorazépam est envisageable au cours de la grossesse quel qu'en soit le terme, dans le strict respect des indications et des posologies.
En fin de grossesse, s'il s'avère nécessaire d'instaurer un traitement par lorazépam, éviter de prescrire des doses élevées et tenir compte, pour la surveillance du nouveau-né, des effets précédemment décrits.
AllaitementL'utilisation de ce médicament pendant l'allaitement est déconseillée.
Le pronostic vital peut être menacé, notamment dans les cas de polyintoxication impliquant d'autres dépresseurs du système nerveux central (y compris l'alcool).
En cas de prise massive, les signes de surdosage se manifestent principalement par une dépression du SNC pouvant aller de la somnolence jusqu'au coma, selon la quantité ingérée.
Les cas bénins se manifestent par des signes de confusion mentale, une léthargie.
Les cas plus sérieux se manifestent par une ataxie, une hypotonie, une hypotension, une dépression respiratoire, exceptionnellement un décès.
En cas de surdosage oral antérieur à 1 heure, l'induction de vomissement sera pratiquée si le patient est conscient ou, à défaut, un lavage gastrique avec protection des voies aériennes. Passé ce délai, l'administration de charbon activé peut permettre de réduire l'absorption.
Une surveillance particulière des fonctions cardio-respiratoires en milieu spécialisé est recommandée.
L'administration de flumazénil peut être utile pour le diagnostic et/ou le traitement d'un surdosage intentionnel ou accidentel en benzodiazépines.
L'antagonisme par le flumazénil de l'effet des benzodiazépines peut favoriser l'apparition de troubles neurologiques (convulsions), notamment chez le patient épileptique.
Associations déconseillées
+ Alcool
Majoration par l'alcool de l'effet sédatif des benzodiazépines et apparentés.
L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
Eviter la prise de boissons alcoolisées et de médicaments contenant de l'alcool.
Associations à prendre en compte+ Médicaments sédatifs: dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution autres que buprénorphine); neuroleptiques; barbituriques; benzodiazépines; anxiolytiques autres que benzodiazépines; hypnotiques; antidépresseurs sédatifs tels que: amitriptyline, doxépine, miansérine, mirtazapine, trimipramine; antihistaminiques H1 sédatifs; antihypertenseurs centraux; autres: baclofène; thalidomide; pizotifène.
Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuses la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.
+ Dérivés morphiniques (analgésiques, antitussifs et traitements de substitution): risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Barbituriques
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale en cas de surdosage.
+ Buprénorphine
Risque majoré de dépression respiratoire, pouvant être fatale.
Evaluer attentivement le rapport bénéfice/risque de cette association. Informer le patient de la nécessité de respecter les doses prescrites.
Analogues en Russie
таб., покр. обол.:
1 мг, 2.5 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
1 mg, 2,50 mg
comprimé:
1 mg, 1,00 mg, 2,5 mg
comprimé:
1 mg, 2,5 mg