Maxipime - Le mécanisme d'action du céfépime repose sur le blocage de la synthèse de la paroi cellulaire des bactéries (durant la phase de croissance) par l'inhibition des protéines de liaison à la pénicilline (PLP), par exemple des transpeptidases.
Le médicament Maxipime appartient au groupe appelés Céphalosporines - 4 génération
BRISTOL-MYERS SQUIBB (États-Unis) - Maxipime poudre pour solution injectable (IM - IV) 500 мг , П N015873/01 - 30.06.2009
Maxipime
poudre pour solution injectable (IM - IV) 500 мг, 1000 мг
BRISTOL-MYERS SQUIBB (États-Unis)
Maxipime, poudre pour solution injectable / pour perfusion est indiqué dans le traitement des infections sévères énumérées ci-dessous causées par des agents pathogènes sensibles au céfépime .
Chez l'adulte et l'enfant de plus de 12 ans et pesant > 40 kg :
Pneumonie
Infections compliquées des voies urinaires (y compris pyélonéphrite)
Infections intra-abdominales compliquées
Péritonite associée à une dialyse chez les patients sous dialyse péritonéale continue ambulatoire (DPCA)
Chez l'adulte :
Infections aiguës des voies biliaires
Chez les enfants âgés de 2 mois à 12 ans pesant ≤ 40 kg :
Pneumonie
Infections compliquées des voies urinaires (y compris pyélonéphrite)
Méningite bactérienne
Traitement des patients atteints de bactériémie survenant ou dont on soupçonne qu'elle survient en association avec l'une des infections précitées.
Le céfépime peut être utilisé dans le traitement empirique des adultes, des adolescents et des enfants de 2 mois à 12 ans atteints de neutropénie fébrile dont on soupçonne qu'elle est causée par une infection bactérienne. Chez les patients présentant un risque élevé d'infections sévères (par ex., les patients ayant récemment subi une greffe de moelle osseuse, atteints d'hypotension, d'une affection hématologique sous-jacente ou de neutropénie sévère ou prolongée), une monothérapie antimicrobienne peut s'avérer inappropriée. Les données démontrant l'efficacité du céfépime en monothérapie chez ce type de patients sont insuffisantes. Il peut être recommandé d'associer le céfépime à un antibiotique aminoglycosidique ou glycopeptidique, en tenant compte du profil de risques individuel du patient.
Le céfépime doit être administré en concomitance avec d'autres agents antibactériens lorsque la gamme de bactéries potentiellement responsables de l'infection se situe hors de son spectre d'activité.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Le mécanisme d'action du céfépime repose sur le blocage de la synthèse de la paroi cellulaire des bactéries (durant la phase de croissance) par l'inhibition des protéines de liaison à la pénicilline (PLP), par exemple des transpeptidases. Il s'agit d'une action bactéricide.
Relation PK/PD
Le temps au-dessus de la CMI (fT > CMI) constitue la mesure pharmacocinétique-pharmacodynamique (PK/PD) qui correspond le mieux à l'activité in vivo du céfépime. La cible doit être sélectionnée de sorte qu'elle soit associée à une inactivation d'au moins 1 log. Une cible PK/PD de fT > CMI d'au moins 60-70 % (stase bactérienne) semble être requise pour la probabilité d'atteindre la cible PK/PD fixée (PTA) dans la plupart des analyses. En cas d'infections très sévères (chez des hôtes immunodéprimés), une cible PK/PD plus élevée, même de 100 %, pourrait être nécessaire.
Mécanisme de résistance :
Le céfépime possède une faible affinité pour les bêta-lactamases codées par les chromosomes et résiste fortement à l'hydrolysation par la plupart des bêta-lactamases.
La résistance des bactéries au céfépime est due à l'un ou plusieurs des mécanismes suivants :
affinité réduite des protéines de liaison à la pénicilline,
production de bêta-lactamases capables d'hydrolyser efficacement le céfépime (par ex., plusieurs bêta-lactamases à large spectre et bêta-lactamases chromosomiques),
imperméabilité de la membrane extérieure, ce qui restreint l'accès du céfépime aux protéines de liaison à la pénicilline des organismes à Gram négatif,
pompes d'efflux agissant sur les substances actives.
Il existe une résistance croisée partielle ou totale entre le céfépime et d'autres céphalosporines et pénicillines.
La sensibilité au céfépime est mesurée par une série de tests de dilution standardisée. Les concentrations minimales inhibitrices des germes sensibles et résistants suivants ont été déterminées :
Seuils de rupture de l'EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing Comité européen des antibiogrammes) (2018-01-01)
Pathogène | sensible | résistant |
Entérobactéries | ≤ 1 mg/L | > 4 mg/L |
Pseudomonas spp. | ≤ 8 mg/L 1 | > 8 mg/L |
Staphylococcus spp. | note 2 | note 2 |
Streptococcus des groupes A, B, C et G | note 3 | note 3 |
Streptococcus pneumoniae | ≤ 1 mg/L | > 2 mg/L |
Streptocoques du groupe viridans | ≤ 0,5 mg/L | > 0,5 mg/L |
Haemophilus influenzae | ≤ 0,25 mg/L | > 0,25 mg/L |
Moraxella catarrhalis | ≤ 4 mg/L | > 4 mg/L |
Seuils de rupture PK/PD (non liés à l'espèce)5 | ≤ 4 mg/L | > 8 mg/L |
1 Les seuils de rupture correspondent à un traitement avec des doses élevées, voir tableau des doses).
2 La sensibilité des staphylocoques aux céphalosporines est déduite de la sensibilité à la céfoxitine, sauf pour la céfixime, la céftazidime, la céftazidime-avibactam, le ceftibutène et le ceftolozane-tazobactam, qui n'ont pas de seuil de rupture et ne devraient pas être utilisés dans le traitement des infections à staphylocoques.
Certains S. aureus résistant à la méthicilline sont sensibles à la ceftaroline et au ceftobiprole.
Les isolats sensibles à la méthicilline peuvent être déclarés sensibles à la ceftaroline sans qu'aucun autre test ne soit effectué.
Les isolats sensibles à la méthicilline peuvent être déclarés sensibles au ceftobiprole sans qu'aucun autre test ne soit effectué.
3 La sensibilité des streptocoques des groupes A, B, C et G aux céphalosporines est déduite de leur sensibilité à la benzylpénicilline.
Sensibilité
La prévalence de la résistance acquise de certaines espèces peut varier géographiquement et dans le temps, et il est souhaitable d'obtenir de l'information locale sur la résistance, surtout lors du traitement d'infections graves. Il convient de demander au besoin l'avis d'un expert lorsque la prévalence locale de la résistance est telle que l'utilité de l'agent peut être, du moins dans certaines infections, mise en doute.
Le céfépime agit généralement contre les micro-organismes in vitro suivants (mise à jour : décembre 2012).
Espèces habituellement sensibles |
Micro-organismes aérobies à Gram positif |
Staphylococcus aureus (sensible à la méthicilline) |
Streptococcus pneumoniae (y compris les souches résistantes à la pénicilline) ° |
Streptococcus pyogenes ° |
Micro-organismes aérobies à Gram négatif |
Citrobacter freundii |
Enterobacter aerogenes |
Haemophilus influenzae |
Moraxella catarrhalis ° |
Morganella morganii |
Proteus mirabilis % |
Proteus vulgaris ° |
Serratia liquefaciens ° |
Serratia marcescens |
Espèces susceptibles de poser un problème de résistance acquise durant l'utilisation |
Micro-organismes aérobies à Gram positif |
Staphylococcus aureus 3 |
Staphylococcus epidermidis + |
Staphylococcus haemolyticus + |
Staphylococcus hominis + |
Micro-organismes aérobies à Gram négatif |
Acinetobacter baumannii |
Enterobacter cloacae |
Escherichia coli % |
Klebsiella oxytoca % |
Klebsiella pneumoniae % |
Pseudomonas aeruginosa |
Espèces intrinsèquement résistantes |
Micro-organismes aérobies à Gram positif |
Enterococcus spp. |
Listeria monocytogenes |
Staphylococcus aureus (résistant à la méthicilline) |
Micro-organismes aérobies à Gram négatif |
Stenotrophomonas maltophilia |
Micro-organismes anaérobies |
Bacteroides fragilis |
Clostridium difficile |
Autres micro-organismes |
Chlamydia spp. |
Chlamydophila spp. |
Legionella spp. |
Mycoplasma spp. |
° Aucune donnée récente n'était disponible au moment de la publication de ce tableau. Dans la littérature spécialisée, les travaux standards et les recommandations thérapeutiques, on part du principe qu'il existe une sensibilité.
+ Le taux de résistance est de plus de 50 % dans au moins une région.
% Les souches de bêta-lactamases à spectre étendu (BLSE) sont toujours résistantes.
3 En consultation externe, le taux de résistance est < 10 %.
Les propriétés pharmacocinétiques du céfépime suivent une courbe linéaire pour les doses de 250 mg à 2 g administrées par voie intraveineuse. Elles ne diffèrent pas selon la durée du traitement.
Absorption
Après administration intraveineuse de 2 g sur 30 minutes à des volontaires sains, les concentrations plasmatiques maximales (Cmax) se situaient entre 126 et 193 μg/ml.
Distribution
Le céfépime est bien distribué dans les liquides et tissus corporels. À des doses allant de 250 mg à 2 g, la distribution tissulaire relative de céfépime ne varie pas selon la dose administrée. Le volume de distribution moyen à l'état d'équilibre est de 18 l. Aucune donnée n'indique une accumulation chez des volontaires sains ayant reçu jusqu'à 2 g de céfépime par voie intraveineuse durant 9 jours, toutes les 8 heures. La liaison moyenne du céfépime aux protéines sériques est < 19 %. Elle ne dépend pas de sa concentration sérique. La demi-vie d'élimination moyenne est d'environ 2 heures.
Biotransformation
Le céfépime est peu métabolisé. Son principal métabolite urinaire est le N-méthylpyrrolidinoxyde, une amine tertiaire qui ne correspond qu'à 7 % de la dose.
Élimination
La clairance totale moyenne est de 120 ml/min. La clairance rénale moyenne du céfépime est de 110 ml/min. Cela indique que le céfépime est presque exclusivement éliminé par des mécanismes rénaux, principalement par filtration glomérulaire. Environ 85 % de la dose administrée de céfépime se retrouve dans l'urine sous forme inchangée, ce qui entraîne des concentrations urinaires élevées. Le céfépime n'était plus détectable dans le plasma 12 heures après l'administration de 500 mg par voie intraveineuse, et elle n'était plus détectable dans l'urine après 16 heures.
Sujet âgé :
La distribution du céfépime a été analysée chez des patients des deux sexes âgés (de plus de 65 ans). La sécurité et l'efficacité du médicament sont comparables chez les adultes et chez les patients âgés. Toutefois, une légère prolongation de la demi-vie d'élimination et des valeurs de clairance rénale plus faibles ont été observées chez les patients âgés. Une adaptation des doses est nécessaire lorsque ces patients présentent, de façon concomitante, une altération de la fonction rénale .
Pédiatrie :
La pharmacocinétique du céfépime a été examinée chez des patients âgés de 2 mois à 16 ans. On a administré une dose unique de 50 mg/kg de poids corporel par perfusion intraveineuse ou plusieurs doses de 50 mg/kg de poids corporel toutes les 8 ou 12 heures pendant au moins 48 heures.
Les concentrations plasmatiques moyennes après la première dose étaient équivalentes à celles de l'état d'équilibre. Une légère accumulation a été observée lors de l'administration de doses additionnelles.
Les valeurs des autres paramètres pharmacocinétiques chez le nourrisson et chez l'enfant, déterminées après la première dose et à l'état d'équilibre, étaient équivalentes, indépendamment de l'intervalle entre les doses (toutes les 12 heures ou toutes les 8 heures). Les valeurs pharmacocinétiques ne divergeaient pas entre les patients d'âges ou de sexes différents.
Après l'administration d'une dose unique par voie intraveineuse, la clairance totale moyenne était de 3,3 ml/min/kg et le volume de distribution moyen, de 0,3 l/kg. La demi-vie totale moyenne d'élimination était de 1,7 heure. On a retrouvé 60,4 % de la dose administrée sous forme inchangée dans l'urine. L'élimination du céfépime se fait principalement par voie rénale, la clairance rénale moyenne étant de 2,0 ml/min/kg.
Insuffisant rénal :
Les études menées auprès de patients atteints d'insuffisance rénale à différents degrés ont révélé un prolongement significatif de la demi-vie d'élimination. Chez les patients atteints d'insuffisance rénale, le rapport entre la clairance individuelle et la clairance de la créatinine est linéaire.
La demi-vie d'élimination moyenne chez les patients sous dialyse est de 13 heures lors d'une hémodialyse et de 19 heures lors d'une dialyse péritonéale ambulatoire continue.
Insuffisant hépatique :
Les propriétés pharmacocinétiques du céfépime restent les mêmes lorsqu'une dose unique de 1 g est administrée à des patients atteints de mucoviscidose et de troubles hépatiques. Aucune adaptation de la dose n'est donc nécessaire.
Les effets indésirables sont classés selon les catégories suivantes, conformément aux classes de systèmes d'organes, de même qu'à la terminologie et aux fréquences MedDRA : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100), rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000), très rare (< 1/10 000) et fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Les effets indésirables sont présentés dans chaque groupe de fréquence par ordre décroissant de gravité.
Tableau : Événements indésirables signalés lors des essais cliniques ou après la commercialisation
Classe de systèmes d'organes | Fréquence | Terme MedDRA |
Infections et infestations | Peu fréquent | Candidose orale, infection vaginale |
Rare | Candidose | |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Très fréquent | Test de Coombs positif |
Fréquent | Temps de prothrombine prolongé, temps de thromboplastine partiel prolongé, anémie, éosinophilie | |
Peu fréquent | Thrombopénie, leucopénie, neutropénie | |
Fréquence indéterminée | Anémie aplastiquea, anémie hémolytiquea, agranulocytose | |
Affections du système immunitaire | Rare | Réaction anaphylactique, angioedème |
Fréquence indéterminée | Choc anaphylactique | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Fréquence indéterminée | Glucose urinaire faussement positif |
Affections psychiatriques | Fréquence indéterminée | État confusionnel, hallucinations |
Affections du système nerveux | Peu fréquent | Céphalées |
Rare | Convulsions, paresthésie, dysgueusie, sensations vertigineuses | |
Fréquence indéterminée | Coma, stupeur, encéphalopathie, troubles de la conscience, myoclonie | |
Affections vasculaires | Fréquent | Phlébite au site de perfusion |
Rare | Vasodilatation | |
Fréquence indéterminée | Hémorragiea | |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Rare | Dyspnée |
Affections gastro-intestinales | Fréquent | Diarrhée |
Peu fréquent | Colite pseudomembraneuse, colite, nausées, vomissements | |
Rare | Douleurs abdominales, constipation | |
Fréquence indéterminée | Trouble gastro-intestinal | |
Affections hépatobiliaires | Fréquent | Alanine aminotransférase augmentée, aspartate aminotransférase augmentée, bilirubine sanguine augmentée |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Fréquent | Rash |
Peu fréquent | Érythème, urticaire, prurit | |
Fréquence indéterminée | Nécrolyse épidermique toxiquea, syndrome de Stevens-Johnsona, érythème polymorphea | |
Affections du rein et des voies urinaires | Peu fréquent | Urée sanguine augmentée, créatinine sanguine augmentée |
Fréquence indéterminée | Insuffisance rénale, néphropathie toxiquea | |
Affections des organes de reproduction et du sein | Rare | Prurit génital |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Fréquent | Réaction au site de perfusion, douleur au site d'injection, inflammation au site d'injection |
Peu fréquent | Fièvre, inflammation au site de perfusion | |
Rare | Frissons | |
Investigations | Fréquent | Phosphatase alcaline augmentée |
a Effets indésirables généralement acceptés comme étant attribuables à d'autres composés de la classe.
Population pédiatrique
Le profil d'innocuité du céfépime chez le nourrisson et l'enfant est similaire à celui des adultes. L'événement indésirable le plus souvent signalé dans des études cliniques et considéré comme associé au traitement par le céfépime était le rash.
De plus, parce qu'il contient de la L-arginine, ce produit est contre-indiqué chez les patients présentant une hypersensibilité à la L-arginine et une acidose. L'utilisation de céfépime doit donc s'effectuer avec prudence en cas d'hyperkaliémie.
Grossesse
Des études de reproduction menées chez la souris, le rat et le lapin n'ont montré aucun effet néfaste sur le ftus. Aucune étude correctement contrôlée et adéquate n'a toutefois été menée chez la femme enceinte. Les études de reproduction menées sur l'animal ne permettant pas toujours de prédire la réponse de l'être humain au traitement, ce médicament ne doit être administré pendant la grossesse qu'en cas d'absolue nécessité.
Allaitement
Le céfépime est excrété dans le lait maternel à de très faibles concentrations. Chez les femmes qui allaitent, l'utilisation du céfépime doit s'effectuer avec prudence. De plus, le nourrisson doit être étroitement surveillé.
Fertilité
Aucune altération de la fertilité n'a été observée chez les rats, les souris ou les lapins. Il n'y a pas de données sur l'utilisation du céfépime et la fertilité humaine.
Aucune étude d'interaction n'a été réalisée.
Le test de Coombs s'est révélé positif sans hémolyse chez des patients recevant du céfépime deux fois par jour .
Les résultats des mesures de la glycosurie peuvent donner des faux positifs, la méthode de la glucose-oxydase et donc recommandée .
Un traitement concomitant avec des antibiotiques bactériostatiques peut interférer avec l'action des antibiotiques de la famille des bêta-lactamines.
Analogues en Russie
порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
0.5 г, 1 г
порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
500 мг, 1000 мг
порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
0.5 г, 1 г
порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
2 г, 0.5 г, 1 г
порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
0.5 г, 1 г
порошок д/пригот. р-ра д/в/м введ.:
0.5 г, 1 г
Analogues en France
poudre pour solution injectable (IM - IV):
0,500 g, 1,000 g, 2,000 g
poudre pour solution injectable:
1 g, 2 g, 500 mg
poudre pour solution injectable (IV):
0,5 g, 1 g, 2 g
poudre pour solution injectable (IM - IV):
0,5 g, 1 g, 2 g