Résumé des caractéristiques du médicament - MOXISTAR

Langue

- Français

MOXISTAR

MOXISTAR - La moxifloxacine inhibe les topoisomérases II bactériennes (ADN gyrase et topoisomérase IV) nécessaires à la réplication, à la transcription et à la réparation de l'ADN bactérien.

Le médicament MOXISTAR appartient au groupe appelés Fluoroquinolones - 4 génération

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01MA14

Substance active: MOXIFLOXACINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ACTAVIS GROUP PTC (ISLANDE) - Moxistar comprimé pelliculé 400 мг , ЛП-003838 - 14.09.2016


Moxistar

comprimé pelliculé 400 мг

ACTAVIS GROUP PTC (ISLANDE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé : 400 мг

Indications

Indications - MOXISTAR - usage systémique

MOXISTAR 400 mg/250 ml, solution pour perfusion est indiqué dans le traitement des :

pneumonies communautaires

infections compliquées de la peau et des tissus mous

La moxifloxacine doit être réservée au traitement des pneumonies communautaires et des infections compliquées de la peau et des tissus mous lorsque les antibiotiques, habituellement recommandés dans les traitements initiaux de ces infections, sont jugés inappropriés.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

Pharmacodynamique

La moxifloxacine inhibe les topoisomérases II bactériennes (ADN gyrase et topoisomérase IV) nécessaires à la réplication, à la transcription et à la réparation de l'ADN bactérien.

Pharmacocinétique/pharmacodynamie

L'activité bactéricide des fluoroquinolones est concentration-dépendante. Les études de pharmacodynamie avec les fluoroquinolones sur des modèles d'animaux infectés et chez l'homme montrent que le premier facteur déterminant de l'efficacité est le rapport AUC24/CMI.

Mécanisme de résistance

La résistance aux fluoroquinolones se développe par mutations de l'ADN gyrase et de la topoisomérase IV. D'autres mécanismes peuvent inclure une surexpression des pompes d'efflux, une imperméabilité et une protection de l'ADN gyrase par une protéine. Une résistance croisée peut être attendue entre la moxifloxacine et les autres quinolones. L'activité de la moxifloxacine n'est pas affectée par les mécanismes de résistance spécifiques aux antibiotiques d'autres classes.

Concentrations critiques et diamètres d'inhibition

Concentrations critiques de l'EUCAST et diamètres d'inhibition selon la méthode des disques pour la moxifloxacine (01.01.2012) :

Microorganismes

Sensible

Résistant

Staphylococcus spp.

≤ 0,5 mg/l

³ 24 mm

> 1 mg/l

< 21 mm

Streptococcus pneumoniae

≤ 0,5 mg/l

³ 22 mm

> 0,5 mg/l

< 22 mm

Streptococcus des Groupes A, B, C, G

≤ 0,5 mg/l

³ 18 mm

> 1 mg/l

< 15 mm

Haemophilus influenzae

≤ 0.5 mg/l

³ 25 mm

> 0.5 mg/l

< 25 mm

Moraxella catarrhalis

≤ 0,5 mg/l

³ 23 mm

> 0,5 mg/l

< 23 mm

Enterobacteriaceae

≤ 0,5 mg/l

³ 20 mm

> 1 mg/l

< 17 mm

Concentrations critiques non liées à l'espèce*

≤ 0,5 mg/l

> 1 mg/l

*Les concentrations critiques non liées à l'espèce bactérienne ont été déterminées principalement sur la base des données de pharmacocinétique/pharmacodynamique et sont indépendantes de la distribution des CMI d'espèces spécifiques. Elles ne sont à utiliser que pour les espèces n'ayant pas de concentration critique propre à l'espèce et ne doivent pas être utilisées vis-à-vis d'espèces pour lesquelles des critères d'interprétation restent encore à déterminer.

Sensibilité microbienne

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d'obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l'intérêt du médicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence de la résistance locale.

Classes

ESPECES HABITUELLEMENT SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Staphylococcus aureus*+

Streptococcus agalactiae (Groupe B)

Groupe de Streptococcus milleri* (S. anginosus, S. constellatus et S. intermedius)

Streptococcus pneumoniae*

Streptococcus pyogenes* (Groupe A)

Groupe de Streptococcus viridans (S. viridans, S. mutans, S. mitis, S. sanguinis, S. salivarius, S. thermophilus)

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter baumanii

Haemophilus influenzae*

Legionella pneumophila

Moraxella (Branhamella) catarrhalis*

Anaérobies

Prevotella spp.

Autres

Chlamydophila (Chlamydia) pneumoniae*

Coxiella burnetii

Mycoplasma pneumoniae*

ESPECES INCONSTAMMENT SENSIBLES

(RESISTANCE ACQUISE > 10 %)

Aérobies à Gram positif

Enterococcus faecalis*

Enterococcus faecium*

Aérobies à Gram négatif

Enterobacter cloacae*

Escherichia coli*#

Klebsiella oxytoca

Klebsiella pneumoniae*#

Proteus mirabilis*

Anaérobies

Bacteroides fragilis*

ESPECES naturellement résistantes

Aérobies à Gram négatif

Pseudomonas aeruginosa

* Activité démontrée de façon satisfaisante au cours des études cliniques.

+ Staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) a une probabilité importante d'être résistant aux fluoroquinolones. Un taux de résistance à la moxifloxacine > 50% a été rapporté pour Staphylococcus aureus résistant à la méticilline.

# Les souches productrices de BLSE (Béta-lactamases à spectre étendu) sont habituellement aussi résistantes aux fluoroquinolones.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - MOXISTAR - usage parentéral

Absorption et biodisponibilité

Après administration d'une dose intraveineuse unique de 400 mg sur 1 heure, le pic de concentration plasmatique d'environ 4,1 mg/L est atteint à la fin de la perfusion, ce qui correspond à une augmentation moyenne d'environ 26% par rapport aux valeurs observées après administration orale (3,1 mg/L). L'AUC d'environ 39 mg.h/L après administration intraveineuse n'est que légèrement supérieure à celle observée après une administration orale (35 mg.h/L), conformément à une biodisponibilité absolue d'environ 91%.

Chez les patients, un ajustement posologique de la moxifloxacine intraveineuse en fonction de l'âge et du sexe n'est pas requis.

La pharmacocinétique est linéaire pour des doses uniques orales allant de 50 à 1200 mg, jusqu'à 600 mg en dose unique intraveineuse, ainsi que jusqu'à 600 mg, une fois par jour, pendant 10 jours.

Distribution

La moxifloxacine est distribuée rapidement dans les compartiments extravasculaires. Le volume de distribution à l'état d'équilibre (Vss) est approximativement de 2 l/kg. Les expérimentations in vitro et ex vivo ont montré une liaison aux protéines plasmatiques de l'ordre de 40 à 42%, indépendante de la concentration en moxifloxacine. La moxifloxacine est essentiellement liée à l'albumine sérique.

Des concentrations maximales de 5,4 mg/kg et 20,7 mg/l (moyennes géométriques) ont été atteintes dans la muqueuse bronchique et dans le liquide alvéolaire, 2.2 heures après une dose orale. La concentration maximale correspondante dans les macrophages alvéolaires était de 56,7 mg/kg. Des concentrations de 1,75 mg/l dans le liquide de bulle ont été observées 10 heures après administration intraveineuse. Des concentrations de la fraction non liée de l'antibiotique, identiques aux concentrations plasmatiques, ont été retrouvées dans le liquide interstitiel, avec une valeur maximale de 1.0 mg/L (moyenne géométrique) obtenue environ 1.8 heures après administration intra-veineuse.

Biotransformation

La moxifloxacine subit une biotransformation de Phase II et est excrétée par les voies rénale (approximativement 40 %) et biliaire/fécale (approximativement 60%) à l'état inchangé mais également sous la forme de deux métabolites, l'un sulfoconjugué (M1) et l'autre glucuroconjugué (M2). M1 et M2 sont les seuls métabolites significatifs pour l'homme et tous deux sont microbiologiquement inactifs.

Dans le cadre d'études in vitro et d'études cliniques de Phase I, il n'a pas été constaté d'interaction pharmacocinétique d'ordre métabolique avec d'autres médicaments subissant une biotransformation de Phase I impliquant les enzymes du cytochrome P450. Il n'y a pas d'élément en faveur d'un métabolisme oxydatif.

Elimination

La moxifloxacine est éliminée du plasma avec une demi-vie terminale moyenne de l'ordre de 12 heures. La clairance corporelle totale apparente moyenne après administration d'une dose de 400 mg est comprise entre 179 et 246 ml/min. Suite à une perfusion intraveineuse de 400 mg, la fraction de la dose administrée retrouvée sous forme inchangée est approximativement de 22 % dans l'urine et de 26 % dans les fécès. La dose retrouvée (sous forme inchangée et métabolites) est approximativement de 98 % après administration intraveineuse. La clairance rénale se situe entre 24 et 53 ml/min., suggérant une réabsorption tubulaire rénale partielle du produit. L'administration conjointe de moxifloxacine et de ranitidine ou de probénécide n'a pas modifié la clairance rénale de la moxifloxacine.

Insuffisance rénale

Les propriétés pharmacocinétiques de la moxifloxacine ne sont pas significativement différentes chez les patients insuffisants rénaux (clairance de la créatinine > 20 ml/min./1,73m²). Lorsque la fonction rénale diminue, les concentrations du métabolite M2 (glucuroconjugué) augmentent d'un facteur 2.5 (clairance de la créatinine < 30 ml/min./1,73 m²).

Insuffisance hépatique

Sur la base d'études pharmacocinétiques menées chez les patients insuffisants hépatiques (stades A et B de Child-Pugh), il est impossible de déterminer s'il y a ou non une différence entre ces patients et les volontaires sains. L'insuffisance hépatique s'accompagne d'une exposition plasmatique de M1 supérieure alors que l'exposition de la molécule mère est comparable à celle observée chez les volontaires sains. L'expérience clinique est limitée chez les patients insuffisants hépatiques.

Effets indésirables

Les événements indésirables décrits sous moxifloxacine 400 mg dans les essais cliniques (traitement par voie orale et séquentiel), classés selon les catégories de fréquence, sont énumérés ci-dessous.

Hormis les nausées et les diarrhées, tous les événements indésirables ont été observés à une fréquence inférieure à 3 %.

Fréquents

Peu fréquents

Rares

Très rares

≥ 1/100 à < 1/10

≥ 1/1000 à < 1/100

≥ 1/10 000 à < 1/1000

≤ 1/10 000

Infections et Infestations

Surinfections bactériennes ou fongiques dues à un microorganisme résistant telles que candidoses orales ou vaginales

Troubles hématologiques et du système lymphatique

Anémie

Augmentation du taux de prothrombine / diminution de l'INR

Leucopénie(s)

Neutropénie

Thrombopénie

Thrombocytémie

Eosinophilie sanguine

Allongement du temps de Quick / augmentation de l'INR

Troubles du système immunitaire

Réactions allergiques

Réactions anaphylactiques dont très rare choc pouvant mettre en jeu le pronostic vital .

Œdème allergique /œdème de Quincke (y compris œdème laryngé pouvant mettre en jeu le pronostic vital)

Métabolisme et nutrition

Hyperlipidémie

Hyperglycémie

Hyperuricémie

Troubles psychiatriques

Réactions d'anxiété

Instabilité émotionnelle

Dépersonnalisation

Hyperactivité psychomotrice / agitation

Dépression (dans de très rares cas pouvant aboutir à des actes d'auto-agression)

Réactions psychotiques (pouvant aboutir à des actes d'auto-agression)

Hallucinations

Troubles du système nerveux

Céphalées

Par- et Dysesthésies

Hypoesthésies

Hyperesthésies

Sensations vertigineuses

Altération du goût (y compris perte du goût dans de très rares cas)

Altération de l'odorat (y compris perte de l'odorat)

Confusion et désorientation Troubles du sommeil (particulièrement insomnie) Tremblements Vertiges Somnolence

Rêves anormaux Troubles de la coordination (y compris troubles de la marche en particulier dus aux étourdissements ou aux vertiges) Convulsions y compris grand mal

Troubles de l'attention

Troubles de la parole

Amnésie

Troubles oculaires

Troubles visuels y compris diplopie et vision floue (en particulier au cours de réactions du SNC)

Troubles de l'oreille et du labyrinthe

Acouphènes

Troubles cardiaques

Allongement de l'intervalle QT chez des patients hypokaliémiques

Allongement de l'intervalle QT Palpitations Tachycardie Fibrillation auriculaire Angor

Tachyarythmies ventriculaires Syncope (perte de connaissance brève et aiguë) Hypertension Hypotension

Arythmies cardiaques (non spécifiées) Torsade de pointes Arrêt cardiaque

Vasodilatation

Troubles respiratoires, thoraciques et médiastinaux

Dyspnée (y compris asthme)

Troubles gastro-intestinaux

Nausées

Anorexie

Dysphagie

Vomissements

Constipation

Stomatites

Douleurs gastro-intestinales et abdominales Diarrhée

Dyspepsie Flatulence Gastrite Augmentation de l'amylasémie

Colites associées aux antibiotiques (y compris colite pseudomembraneuse associée dans de très rares cas à des complications mettant en jeu le pronostic vital)

Affections hépato-biliaires

Elévation des transaminases

Altération de la fonction Ictère hépatique (dont augmentation des LDH) Augmentation de la bilirubine

Ictére Hépatite (essentiellement cholestatique)

Hépatite fulminante pouvant aboutir à une insuffisance hépatique mettant en jeu le pronostic vital

Augmentation de la gamma-glutamyl-transférase

Augmentation des phosphatases alcalines

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Prurit Rash Urticaire Sécheresse cutanée

Réactions cutanées bulleuses à type de syndrome de Stevens - Johnson ou syndrome de Lyell (pouvant mettre en jeu le pronostic vital)

Système musculo-squelettique, conjonctif et osseux

Arthralgies Myalgies

Tendinites

Tendinites des tendons

Crampes musculaires

Arthrite

Fasciculations

Rigidité musculaire

Exacerbation des symptômes de myasthénie grave

Affections du rein et des voies urinaires

Déshydratation

Altération de la fonction rénale (dont augmentation de la créatinine et urée) Insuffisance rénale

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Sensation de mal-être (essentiellement asthénie ou fatigue)

Œdème

Douleurs (incluant douleurs dorsales, thoraciques, pelviennes et des extrémités)

Sudation

Les effets secondaires suivants ont été rapportés dans de très rares cas au cours d'un traitement avec d'autres fluoroquinolones. Ils sont donc susceptibles de survenir également au cours d'un traitement avec la moxifloxacine: perte de vision transitoire, hypernatrémie, hypercalcémie, hémolyse, rhabdomyolyse, réactions de photosensibilité .

Contre-indications

Grossesse et allaitement

Patients âgés de moins de 18 ans

Antécédents de tendinopathie avec une fluoroquinolone.

Lors d'investigations précliniques et d'études cliniques menées chez l'homme, des modifications de l'activité électrophysiologique cardiaque, sous forme d'un allongement de l'intervalle QT, ont été observées avec la moxifloxacine. Pour ces raisons, la moxifloxacine est donc contre-indiquée chez les patients présentant :

un allongement congénital ou acquis de l'intervalle QT,

des troubles hydroélectrolytiques, en particulier une hypokaliémie non corrigée,

une bradycardie cliniquement significative,

une insuffisance cardiaque par réduction de la fraction d'éjection ventriculaire gauche cliniquement significative,

des antécédents de troubles du rythme cliniquement significatifs.

Compte tenu de données cliniques limitées, la moxifloxacine est également contre-indiquée chez les patients insuffisants hépatiques sévères (Child Pugh C) et chez les patients ayant un taux de transaminases 5 fois supérieur à la normale.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

La sécurité d'emploi de la moxifloxacine chez la femme enceinte n'a pas été évaluée. Des études réalisées chez l'animal ont montré une toxicité sur la reproduction . Le risque potentiel chez l'homme n'est pas connu. En raison du risque de lésions du cartilage des articulations de soutien des animaux immatures par les fluoroquinolones et des lésions articulaires réversibles décrites chez les enfants recevant des fluoroquinolones, la moxifloxacine ne doit pas être utilisée chez la femme enceinte .

Allaitement

Il n'y a pas de données disponibles chez la femme qui allaite. D'après les données précliniques, de faibles quantités de moxifloxacine sont excrétées dans le lait maternel. En l'absence de données cliniques et en raison du risque de lésions du cartilage des articulations de soutien des animaux immatures par les fluoroquinolones, le traitement par moxifloxacine est contre-indiqué durant l'allaitement .

Fertilité

Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effets délétères sur la fertilité .

Surdosage

Aucune mesure spécifique n'est recommandée lors d'un surdosage accidentel. En cas de surdosage, un traitement symptomatique doit être mis en place. Une surveillance électrocardiographique doit être effectuée en raison de la possibilité d'allongement de l'intervalle QT. L'administration simultanée de charbon et d'une dose orale ou intraveineuse de 400 mg de moxifloxacine réduira la biodisponibilité plasmatique de celle-ci de plus de 80% ou 20 % respectivement. L'utilisation précoce de charbon peut s'avérer utile pour prévenir l'augmentation excessive des taux plasmatiques de moxifloxacine en cas de surdosage par voie orale.

Interactions avec d'autres médicaments

Interactions avec des médicaments

Un effet additif sur l'allongement de l'intervalle QT ne peut être exclu lors de l'administration conjointe de moxifloxacine et d'autres médicaments pouvant allonger l'intervalle QTc. Cet effet peut entrainer une augmentation du risque d'arythmie ventriculaire, notamment des torsades de pointes.

antiarythmiques de classe IA (exemple : quinidine, hydroquinidine, disopyramide),

antiarythmiques de classe III (exemple : amiodarone, sotalol, dofétilide, ibutilide),

antipsychotiques (exemple : phénothiazines, pimozide, sertindole, halopéridol, sultopride),

antidépresseurs tricycliques,

certains antimicrobiens (saquinavir, sparfloxacine, érythromycine IV, pentamidine, antipaludiques particulièrement halofantrine),

certains antihistaminiques (terfénadine, astémizole, mizolastine),

autres (cisapride, vincamine IV, bépridil, diphémanil).

La moxifloxacine doit être utilisée avec prudence chez les patients traités par des médicaments pouvant provoquer une hypokaliémie (par exemple diurétiques de l'anse et diurétiques thiazidiques, laxatifs et lavements (à fortes doses), corticoïdes, amphotéricine B) ou induire une bradycardie cliniquement significative.

Après administration répétée chez le volontaire sain, la moxifloxacine augmente la Cmax de la digoxine d'environ 30 % sans conséquence sur l'AUC ni sur la concentration résiduelle. Aussi, aucune précaution d'emploi n'est nécessaire lors d'une administration conjointe de moxifloxacine et de digoxine.

Lors d'études menées chez les patients diabétiques, l'administration concomitante de moxifloxacine orale et de glibenclamide a conduit à une diminution d'environ 21 % des Cmax de glibenclamide. L'association de glibenclamide et de moxifloxacine peut théoriquement provoquer une hyperglycémie légère et transitoire. Cependant, les modifications pharmacocinétiques du glibenclamide observées n'ont pas eu de traduction pharmacodynamique (glycémie, insulinémie). Aucune interaction cliniquement significative n'a donc été constatée entre la moxifloxacine et le glibenclamide.

Modifications de l'INR

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques, notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des tétracyclines, du cotrimoxazole et certaines céphalosporines. Le contexte infectieux et inflammatoire, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part de la maladie infectieuse et du traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR (International Normalised Ratio). Aussi, il sera prudent d'effectuer un contrôle plus fréquent de l'INR et si nécessaire, d'adapter la posologie de l'anticoagulant oral.

Les études cliniques n'ont montré aucune interaction avec les médicaments suivants : ranitidine, probénécide, contraceptifs oraux, suppléments calciques, morphine administrée par voie parentérale, théophylline, ciclosporine ou itraconazole.

Des études d'interaction in vitro avec le cytochrome P-450 ont confirmé ces données. Au vu des résultats, une interaction métabolique via le cytochrome P-450 est improbable.

Interaction avec l'alimentation

Il n'existe pas d'interaction cliniquement pertinente entre la moxifloxacine et l'alimentation, produits laitiers inclus.






Analogues du médicament MOXISTAR qui a la même composition

Analogues en Russie

Авелокс
  • таб., покр. плен. обол.:

    400 мг

  • р-р д/инфузий:

    1.6 мг/мл

  • р-р д/инфузий:

    1.6 мг/мл

  • таб., покр. плен. обол.:

    400 мг

Вигамокс
  • капли глазные:

    0.5%

Максифлокс
  • капли глазные:

    5 мг/мл

Мегафлокс
  • таб., покр. плен. обол.:

    400 мг

Analogues en France

  • comprimé pelliculé:

    400 mg

  • comprimé pelliculé:

    400 mg

  • solution pour perfusion:

    400 mg

  • comprimé pelliculé:

    400 mg

  • solution pour perfusion:

    400 mg

  • comprimé pelliculé:

    400 mg

  • solution pour perfusion:

    400 mg