Résumé des caractéristiques du médicament - Roncoleukin

Langue

- Français

Roncoleukin

Roncoleukin - exerce un effet régulateur sur la réponse immunitaire.

Le médicament Roncoleukin appartient au groupe appelés Cytokines

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L03AC Interleukines

Substance active: ALDESLEUKINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ООО "Стратегия" (Fédération de Russie) - Roncoleukin solution injectable (SC) et pour perfusion 0.25 мг/мл , ЛС-001810 - 27.07.2011


Roncoleukin

solution injectable (SC) et pour perfusion 0.25 мг/мл, 0.5 мг/мл, 1 мг/мл

ООО "Стратегия" (Fédération de Russie)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution injectable (SC) et pour perfusion : 0.25 мг/мл, 0.5 мг/мл, 1 мг/мл

Pharmacodynamique

Roncoleukin exerce un effet régulateur sur la réponse immunitaire. L'activité biologique de l'aldesleukine et de l'IL-2 humaine, une lymphokine naturelle, sont comparables. L'administration in vivo de Roncoleukin chez l'homme et chez l'animal produit de multiples effets immunologiques dose-dépendants.

Sur des modèles de tumeurs murines, l'aldesleukine diminue à la fois la croissance et la dissémination tumorale. Nous ne connaissons pas encore le mécanisme précis par lequel l'immunostimulation induite par l'aldesleukine entraîne une activité antitumorale.

Patients âgés :

Les études cliniques menées avec Roncoleukin n'ont inclus qu'un faible nombre de patients âgés de 65 ans ou plus. Les taux de réponse étaient similaires chez les patients âgés de 65 ans ou plus et chez les patients de moins de 65 ans. Le nombre médian de cycles et le nombre médian d'administration par cycles était similaire chez les patients âgés et les plus jeunes .

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - Roncoleukin - usage parentéral

Les paramètres pharmacocinétiques de l'IL-2, après une administration intraveineuse ou sous-cutanée d'aldesleukine chez des patients atteints d'un adénocarcinome rénal métastatique et d'un mélanome malin métastatique sont les suivants :

Absorption

Le profil pharmacocinétique de l'aldesleukine après une perfusion intraveineuse brève est caractérisé par des concentrations plasmatiques élevées suivies d'une distribution rapide dans l'espace extravasculaire. Après l'administration sous-cutanée, les pics plasmatiques sont atteints 2 à 6 heures après l'injection.

Distribution

La biodisponibilité absolue d'aldesleukine en sous-cutanée est comprise entre 31 et 47%.

Après administration d'aldesleukine par perfusion intraveineuse en continu à dose constante et après administration par perfusion intraveineuse en continu et à dose décroissante, les tmax moyens de l'IL-2 ont été respectivement de 11 heures et 4,4 heures. Les concentrations sériques observées après administration d'aldesleukine par perfusion intraveineuse en continu à dose constante et après perfusion intraveineuse en continu à dose décroissante ont été 3,20 et 1,95 fois plus élevées que celles obtenues après administration sous-cutanée.

Les concentrations sériques d'aldesleukine après administration intraveineuse sont proportionnelles à la dose de Roncoleukin .

Biotransformation

Après administration d'aldesleukine en bolus intraveineux chez l'homme, les courbes de décroissance des concentrations sériques sont de type bi-exponentiel. La demi-vie alpha est de 13 minutes et la demi-vie bêta de 85 minutes. 87% de la clairance d'une dose injectée en bolus a lieu pendant la phase alpha.

Le taux de clairance moyen de Roncoleukin chez les patients atteints de cancer est compris entre 155 et 420 mL/min. Dans une étude récente, au cours de laquelle Roncoleukin a été administré par voie intraveineuse à des patients atteints d'adénocarcinome rénal métastatique et de mélanome métastatique, (n = 4 adénocarcinomes rénal métastatique, 16 mélanomes métastatiques), les paramètres pharmacocinétiques ont été comparables aux résultats des études précédentes, avec une clairance moyenne comprise entre 243,2 et 346,3 mL/min et une demi-vie terminale (t1/2) comprise entre 100,4 et 123,9 min.

La pharmacocinétique par voie sous-cutanée répond à un modèle à un compartiment. La demi-vie d'absorption de l'IL-2 est de 45 minutes, tandis que la demi-vie d'élimination est de 3-5 heures. Ces demi-vies plus longues que celles observées avec la voie intraveineuse sont probablement dues au fait que l'IL-2 continue à être absorbée à partir du site d'injection sous-cutanée durant la phase d'élimination plasmatique.

Élimination

Chez l'animal, l'IL-2 recombinante est essentiellement éliminée par voie rénale et la majeure partie de la dose injectée est métabolisée dans les reins, de sorte qu'il n'apparaît pas d'aldesleukine biologiquement active dans les urines. Une deuxième voie d'élimination est la captation intracellulaire par l'intermédiaire d'un récepteur spécifique de l'IL-2. Ce processus est induit par l'administration répétée d'aldesleukine. Au cours de la période de repos entre deux cycles d'administration (9-16 jours), la clairance d'IL-2 retourne à sa valeur initiale.

Immunogénicité

Cinquante-sept des 77 (74 %) patients atteints d'adénocarcinome rénal métastatique traités par une dose de Roncoleukin toutes les 8 heures et 33 des 50 (66 %) patients atteints de mélanome métastatique traités par divers protocoles IV ont développé des titres faibles d'anticorps anti-aldesleukine non neutralisants. Des anticorps neutralisants n'ont pas été détectés dans ce groupe de patients, mais ils ont été détectés chez 1/106 (< 1 %) patients traités par Roncoleukin I.V. selon divers schémas d'administration et à diverses doses. La signification clinique de la présence d'anticorps anti-aldesleukine n'est pas connue.

Une étude récente a examiné l'influence des anticorps anti-IL-2 après un cycle de traitement sur la pharmacocinétique de Roncoleukin administré sous forme d'une perfusion I.V. de 15 minutes chez des patients atteints d'adénocarcinome rénal métastatique ou de mélanome métastatique. Dans cette étude, 84,2 % des patients ont développé des anticorps anti-IL-2. La formation d'anticorps anti-IL-2 après un cycle de traitement n'a pas entraîné de diminution de l'exposition à l'aldesleukine dans l'adénocarcinome rénal métastatique ou le mélanome métastatique. Dans l'ensemble, la concentration à l'état d'équilibre (Css) et la demi-vie d'élimination (t1/2) ont été comparables entre le Cycle 1 et le Cycle 2 chez les patients avec des anticorps anti-aldesleukine.

Populations particulières

Insuffisance rénale

Aucune étude formelle n'a été conduite chez les patients présentant une insuffisance rénale préexistante.

La pharmacocinétique de l'aldesleukine après l'administration d'IL-2 en bolus intraveineux a été évaluée dans une petite population de 15 patients cancéreux ayant développé une néphrotoxicité. La clairance de la créatinine (CLcr) a diminué après l'administration de doses répétées d'IL-2. La diminution de la CLcr ne s'est pas accompagnée d'une diminution de la clairance de l'IL-2.

Patients âgés

Aucune étude formelle n'a été conduite pour comparer la pharmacocinétique, l'efficacité ou la sécurité de Roncoleukin chez les patients âgés par rapport aux patients plus jeunes. Puisque l'altération des fonctions rénales et hépatiques peut augmenter avec l'âge, la prudence est recommandée lors du traitement de ces patients .

Effets indésirables

D'une manière générale, la fréquence et la gravité des effets indésirables de Roncoleukin dépendent du mode d'administration, de la dose et du schéma posologique.

La plupart des effets indésirables sont directement liés au produit et peuvent donc disparaître en l'espace de 1 à 2 jours après l'arrêt du traitement. Le taux de décès liés au traitement chez les 255 patients atteints d'adénocarcinome rénal métastatique ayant reçu Roncoleukin en monothérapie a été de 4% (11/255). Chez les patients traités par voie sous-cutanée, moins de 1 % sont décédés à la suite d'effets indésirables.

Les effets indésirables (tableau 1) sont classées par groupe de fréquence, le plus fréquent en premier, en utilisant la convention suivante : très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 à <1/10), peu fréquent (≥1/1000 à <1/100), rare (≥1/10000 à <1/1000), très rare (<1/10000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur les base des données disponibles).

Les effets indésirables suivants ont été rapportés dans les études cliniques et après commercialisation avec Roncoleukin :

Tableau 1

Infections et Infestations

Fréquent

Infection des voies respiratoires, sepsis

Affections hématologiques et du système lymphatique

Très fréquent

Anémie, thrombocytopénie

Fréquent

Leucopénie, coagulopathie y compris coagulation intravasculaire disséminée, éosinophilie

Peu fréquent

Neutropénie

Rare

Agranulocytose, anémie aplasique, anémie hémolytique, fièvre neutropénique

Affections du système immunitaire

Peu fréquent

Réactions d'hypersensibilité

Rare

Anaphylaxie

Affections endocriniennes

Très fréquent

Hypothyroïdie

Fréquent

Hyperthyroïdie

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Très fréquent

Anorexie

Fréquent

Acidose, hyperglycémie, hypocalcémie, hypercalcémie, hyperkaliémie, déshydratation, hyponatrémie, hypophosphatémie

Peu fréquent

Hypoglycémie

Rare

Diabète sucré

Affections psychiatriques

Très fréquent

Anxiété, confusion, dépression, insomnie

Fréquent

Irritabilité, agitation, hallucinations

Affections du système nerveux

Très fréquent

Vertiges, céphalées, paresthésie, somnolence

Fréquent

Neuropathie, syncope, troubles de la parole, perte du goût, léthargie

Peu fréquent

Coma, convulsions, paralysie, myasthénie

Fréquence indéterminée

Hémorragie intracrânienne/cérébrale, accident vasculaire cérébral, leuco-encéphalopathie (voir informations supplémentaires sous le tableau)

Affections oculaires

Fréquent

Conjonctivite

Rare

Atteinte du nerf optique y compris névrite optique

Affections cardiaques

Très fréquent

Tachycardie, arythmie, douleurs thoraciques

Fréquent

Cyanose, changements transitoires de l'ECG, ischémie myocardique, palpitations, troubles cardiovasculaires y compris insuffisance cardiaque

Peu fréquent

Myocardite, cardiomyopathie, arrêt cardiaque, épanchement péricardique

Rare

Hypokinésie ventriculaire

Fréquence indéterminée

Tamponnade

Affections vasculaires

Très fréquent

Hypotension

Fréquent

Phlébite, hypertension

Peu fréquent

Thrombose, thrombophlébite, hémorragie

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Très fréquent

Dyspnée, toux

Fréquent

Œdème pulmonaire, épanchement pleural, hypoxie, hémoptysie, épistaxis, congestion nasale, rhinite

Rare

Embolie pulmonaire, syndrome de détresse respiratoire aiguë de l'adulte

Affections gastro-intestinales

Très fréquent

Nausées avec ou sans vomissements ; diarrhées ; stomatite

Fréquent

Dysphagie, dyspepsie, constipation, saignements gastro-intestinaux y compris hémorragie rectale, hématémèse, ascite, chéilite, gastrite

Peu fréquent

Pancréatite, occlusion intestinale, perforation gastro-intestinale incluant une nécrose/gangrène

Rare

Activation d'une phase de quiescence de la maladie de Crohn

Affections hépatobiliaires

Fréquent

Augmentation des transaminases hépatiques, élévation des phosphatases alcalines, augmentation de la lacticodéshydrogénase, hyperbilirubinémie, hépatomégalie ou hépatosplénomégalie

Rare

Cholécystite, insuffisance hépatique avec issue mortelle

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Très fréquent

Erythème et rash, dermatite exfoliative, prurit, transpiration

Fréquent

Alopécie, urticaire

Peu fréquent

Vitiligo, œdème de Quincke

Rare

Eruption vésico-bulleuse, syndrome de Stevens-Johnson

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquent

Myalgie, arthralgie

Peu fréquent

Myopathie, myosite

Fréquence indéterminée

Rhabdomyolyse

Affections du rein et des voies urinaires

Très fréquent

Oligurie, augmentation de l'urémie, augmentation de la créatininémie

Fréquent

Hématurie, insuffisance rénale, anurie

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très fréquent

Réactions au site d'injection*, douleur au site d'injection*, inflammation au site d'injection*, fièvre avec ou sans frissons, malaise, asthénie et fatigue, douleur, œdème, prise de poids, perte de poids

Fréquent

Inflammation d'une muqueuse, nodule au site d'injection, hypothermie, symptômes grippaux

Rare

Nécrose au site d'injection

Remarques :

* La fréquence des réactions au site d'injection, des douleurs et des inflammations est moins importante en cas d'administration par perfusion intraveineuse continue.

Leucoencéphalopathie

Il y a eu de rares cas de leucoencéphalopathie associés à Roncoleukin dans la littérature, la plupart du temps chez des patients traités pour une infection par le VIH. Dans certains cas, d'autres facteurs de risque tels que les infections opportunistes, l'administration concomitante d'interférons ainsi que des séances répétées de chimiothérapie ont pu prédisposer ces patients à de tels évènements.

Syndrome de fuite capillaire

Des arythmies cardiaques (supraventriculaire et ventriculaire), angine de poitrine, infarctus du myocarde, insuffisance respiratoire nécessitant une intubation, des saignements gastro-intestinaux, infarctus mésentérique, insuffisance rénale, œdème et des perturbations de l'état mental peuvent être associés avec le syndrome de fuite capillaire . La fréquence et la sévérité du syndrome de fuite capillaire sont moins importantes par administration sous-cutanée que par perfusion intraveineuse continue.

Eosinophilies sévères

Pendant le traitement, on observe généralement une lymphopénie et une éosinophilie, avec une lymphocytose rebond dans les 24 à 48 heures suivant le traitement. Cela pourrait être lié au mécanisme antitumoral de Roncoleukin. Des manifestations sévères d'éosinophilie ont été rapportées, incluant des infiltrations éosinophiliques des tissus cardiaque et pulmonaire.

Vascularites cérébrales

Des vascularites cérébrales, isolées ou associées à d'autres effets ont été rapportées. Des vascularites cutanées leucocytoclastiques d'hypersensibilité ont été rapportées. Certains de ces cas ont répondu aux corticoïdes.

Effets indésirables avec un traitement simultané par interféron alpha

Les effets indésirables suivants ont rarement été rapportés en association avec un traitement simultané d'interféron alpha : glomérulonéphrite à IgA, myasthénie grave oculo-bulbaire, arthrite inflammatoire, thyroïdite, pemphigus bulleux, rhabdomyolyse et syndrome de Stevens-Johnson.

Rhabdomyolyse sévère et atteinte du myocarde, incluant infarctus du myocarde, myocardite et hypokinésie ventriculaire, semblent augmentées chez les patients traités par Roncoleukin par voie intraveineuse et par interféron alpha de façon concomitante .

Infections bactériennes

Des infections bactériennes ou l'exacerbation d'infections bactériennes, y compris septicémie, endocardite bactérienne, thrombophlébite septique, péritonite, pneumonie et infection locale au niveau du cathéter ont été rapportées essentiellement après administration intraveineuse .

Grossesse/Allaitement

Femmes en âge de procréer et contraception chez les hommes et les femmes

Les hommes et les femmes en âge de procréer doivent recourir à une contraception efficace pendant le traitement.

Grossesse

Aucune donnée n'est disponible concernant l'utilisation de l'aldesleukine chez la femme enceinte.

Les études de reproduction chez l'animal sont insuffisantes pour évaluer l'innocuité sur la reproduction, le développement de l'embryon ou du fœtus, le déroulement de la grossesse et le développement péri et post natal.

Les effets potentiels chez l'homme ne sont pas connus.

Roncoleukin ne doit pas être utilisé pendant la grossesse, sauf si les bénéfices attendus pour la mère justifient les risques potentiels pour le fœtus.

Allaitement

Il n'y a pas d'informations sur l'excrétion de l'aldesleukine dans le lait maternel.

En raison du risque inconnu d'effets indésirables graves chez le nouveau-né, l'allaitement est proscrit pendant le traitement.

Surdosage

Les effets indésirables de Roncoleukin sont dose-dépendants. On doit donc s'attendre à ce qu'ils soient exacerbés quand on dépasse la dose recommandée.

Les effets indésirables disparaissent généralement après l'arrêt du traitement. Tout symptôme persistant est justifiable d'un traitement symptomatique. Les toxicités qui mettent en jeu le pronostic vital peuvent être améliorées par l'administration intraveineuse de dexaméthasone, mais celle-ci peut également entraîner une perte des effets thérapeutiques de Roncoleukin.

Interactions avec d'autres médicaments

Un syndrome fatal de lyse tumorale a été rapporté lors de l'utilisation concomitante de cisplatine, de vinblastine et de dacarbazine. Par conséquent, l'administration simultanée de ces substances actives n'est pas recommandée.

Rhabdomyolyse sévère et atteinte du myocarde, incluant infarctus du myocarde, myocardite et hypokinésie ventriculaire, semblent augmenter chez les patients traités par Roncoleukin par voie intraveineuse et par interféron alpha de façon concomitante.

Une exacerbation ou l'apparition initiale d'un nombre de maladies auto-immunes et inflammatoires a également été observée après utilisation concomitante de l'interféron alpha et de Roncoleukin, y compris glomérulonéphrite à immunoglobuline A (IgA), myasthénie oculo-bulbaire grave, arthrite inflammatoire, thyroïdite, pemphigus bulleux et syndrome de Stevens-Johnson. Il est recommandé de ne pas traiter par Roncoleukin les patients présentant une maladie auto-immune .

L'administration simultanée de glucocorticoïdes peut diminuer l'efficacité de Roncoleukin, elle doit être évitée.

Toutefois, s'il apparaît des signes ou symptômes engageant le pronostic vital, il est possible d'utiliser la dexaméthasone jusqu'à ce que les phénomènes toxiques s'atténuent au point de devenir acceptables.

L'administration concomitante de médicaments hépatotoxiques, néphrotoxiques, myélotoxiques ou cardiotoxiques peut aggraver la toxicité de Roncoleukin sur les organes correspondants.

Les antihypertenseurs tels que les bêta-bloquants peuvent potentialiser l'effet hypotenseur de Roncoleukin, il est donc nécessaire d'assurer une surveillance.

Le métabolisme rénal ou hépatique ou l'excrétion de médicaments administrés de façon concomitante peuvent être modifiés par Roncoleukin, puisque son administration entraîne une augmentation réversible des transaminases, de la bilirubine sérique, de l'urémie et de la créatininémie. L'administration d'autres médicaments dont le potentiel néphrotoxique ou hépatotoxique est connu doit être faite avec prudence .

Roncoleukin peut affecter la fonction nerveuse centrale. Il y a donc un risque d'interaction en cas d'administration concomitante de médicaments ayant un effet central. Roncoleukin peut modifier la réponse de patients à des médicaments psychotropes, il est donc nécessaire d'assurer une surveillance .

L'emploi de produits de contraste après l'administration de Roncoleukin peut faire réapparaître la toxicité observée au cours de l'administration de Roncoleukin. La plupart des cas sont apparus dans les deux semaines suivant la dernière administration de Roncoleukin, mais certains sont apparus plusieurs mois après. Pour cette raison, il est recommandé de ne pas utiliser de produits de contraste pendant les 2 semaines suivant le traitement par Roncoleukin.

Des réactions d'hypersensibilité ont été rapportées chez des patients traités par une association de traitements consistant en des doses séquentielles élevées de Roncoleukin et d'agents anticancéreux, spécifiquement la dacarbazine, le cisplatine, le tamoxifène et l'interféron alpha. Ces réactions consistant en érythème, prurit, et hypotension sont apparues dans les heures suivant l'administration de la chimiothérapie. Ces effets ont nécessité une intervention médicale chez certains patients.






Analogues du médicament Roncoleukin qui a la même composition

Analogues en Russie

  • р-р д/инфузий и п/к введ.:

    0.25 мг/мл, 0.5 мг/мл, 1 мг/мл

Analogues en France

  • poudre pour solution injectable:

    18 millions UI

  • poudre pour solution pour perfusion:

    18 millions UI