Sotahexal - Le sotalol est un antiarythmique possédant à la fois des propriétés de classe II (bêta -bloquant non sélectif dépourvu d'activité sympathomimétique intrinsèque et d'effet stabilisant de membrane) et des propriétés de classe III (prolongation de la durée des potentiels d'action cardiaques).
Le médicament Sotahexal
appartient au groupe appelés
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HEXAL (ALLEMAGNE) - Sotahexal comprimé 160 мг , П N013255/01 - 04.04.2008
Sotahexal
comprimé
HEXAL (ALLEMAGNE)
Dosage : 160 мг, 80 мг
Résumé des caractéristiques du médicament
Препарат принимают внутрь за 1-2 ч до еды, не разжевывая, запивая достаточным количеством жидкости.
Одновременный прием пищи (особенно молоко и молочные продукты) уменьшает всасывание препарата.
Дозу препарата подбирают индивидуально в зависимости от тяжести заболевания и реакции больного на лечение.
Начальная доза составляет 80 мг/сут. При недостаточности выраженности терапевтического эффекта доза может быть постепенно увеличена до 240-320 мг/сут, разделенной на 2-3 приема. У большинства пациентов терапевтический эффект достигается на общей суточной дозе 160-320 мг, разделенной на 2 приема.
При угрожающих жизни тяжелых аритмиях возможно увеличение дозы максимально до 480 мг, разделенных на 2 или 3 отдельных приема. Однако такие дозы можно назначать только в тех случаях, когда потенциальная польза перевешивает риск развития побочных эффектов, особенно проаритмогенного действия.
У пациентов с нарушением функции почек имеется риск развития кумуляции, поэтому им необходимо контролировать КК и ЧСС (не ниже 50 уд./мин). Поскольку соталол выделяется из организма главным образом почками, и его Т1/2 увеличивается при почечной недостаточности, дозировку препарата следует снижать при уровне креатинина сыворотки более 120 мкмоль/л в соответствии со следующими рекомендациями:
Креатинин сыворотки | Рекомендуемая доза | |
мкмоль/л | мг/дл | |
< 120 | <1.2 | Обычная доза |
120-200 | 1.2-2.3 | 3/4 обычной дозы |
200-300 | 2.3-<3.4 | 1/2 обычной дозы |
300-500 | 3.4-5.7 | 1/4 обычной дозы |
При почечной недостаточности тяжелой степени необходимо проводить регулярный контроль ЭКГ и концентрации препарата в сыворотке крови.
Длительность терапии определяется лечащим врачом.
Длительность терапии определяется лечащим врачом.
В том случае, если пациент забыл вовремя принять таблетку, в следующий раз не следует принимать дополнительное количество препарата, надо принять только назначенное количество Сотагексала.
Fabricant
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Salutas
Farma
GmbH
Otto-von-Guericke-Allee 1, 39179 Barleben, Germany
ALLEMAGNE
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emballage primaire
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Salutas
Farma
GmbH
Otto-von-Guericke-Allee 1, 39179 Barleben, Germany
ALLEMAGNE
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emballage secondaire
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Salutas
Farma
GmbH
Otto-von-Guericke-Allee 1, 39179 Barleben, Germany
ALLEMAGNE
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Fabricant (Contrôle de qualité)
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Salutas
Farma
GmbH
Otto-von-Guericke-Allee 1, 39179 Barleben, Germany
ALLEMAGNE
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troubles du rythme ventriculaire graves, notamment tachycardies ventriculaires documentées symptomatique et invalidantes;
stimulation ventriculaire programmée.
Le sotalol est un antiarythmique possédant à la fois des propriétés de classe II (bêta -bloquant non sélectif dépourvu d'activité sympathomimétique intrinsèque et d'effet stabilisant de membrane) et des propriétés de classe III (prolongation de la durée des potentiels d'action cardiaques).
Electrophysiologie: le sotalol ralentit la fréquence cardiaque, la vitesse de conduction auriculo-ventriculaire (allongement de l'intervalle PR) augmente la période réfractaire de la jonction auriculo-ventriculaire, prolonge l'intervalle QT et QTc, sans modifier la dépolarisation ventriculaire (absence de modification significative de la durée de QRS). Il prolonge la durée des périodes réfractaires auriculaires, ventriculaires et celles des voies accessoires (dans le sens antérograde et rétrograde).
Hémodynamique: du fait de ses propriétés bêta-bloquantes le sotalol diminue la force de contraction cardiaque. Ses propriétés de classe III à l'inverse entraînent un effet inotrope positif.
Bien que le sotalol soit habituellement bien toléré d'un point de vue hémodynamique, la prudence s'impose en cas de fonction ventriculaire altérée.
Comme tous les bêta-bloquants, le sotalol entraîne une baisse des pressions systolique et diastolique de l'hypertendu.
Dans une étude (ESVEM), l'objectif était de comparer le choix d'un traitement anti-arythmique (sotalol, procaïnamide, quinidine, mexilétine, propafénone, imipramine et pirménol) guidé par la stimulation ventriculaire programmée (SVP) ou le Holter ECG chez 486 patients ayant des antécédents de tachycardie ventriculaire (TV) soutenue ou fibrillation ventriculaire (FV). Ces épisodes de TV soutenue et FV devaient être inductibles à la SVP et les patients devaient avoir au moins 10 extrasystoles ventriculaires par heure documentées par Holter ECG.
Parmi les 296 patients ayant une réponse positive en aiguë à l'un des 7 anti-arythmiques et recevant cette thérapeutique au long cours, les patients traités par sotalol ont par rapport aux autres médicaments le taux de mortalité à 2 ans le plus bas (13 % vs 22 %), le taux de récidive à 2 ans des TV le plus bas (30 % vs 60 %) et le taux d'arrêt de traitement le plus faible (38 % vs 75-80 %).
Distribution
Après administration par voie IV d'une dose unique de 1,2 mg/kg, le pic obtenu à la 5ème minute est de l'ordre de 2,75 μg/ml.
Le volume de distribution est de 170 litres. Le taux de liaison aux protéines est négligeable, facilitant la diffusion tissulaire du sotalol. Le sotalol passe faiblement la barrière hématoencéphalique (concentration cérébrospinale < 10 % des concentrations plasmatiques).
Métabolisme
Le sotalol n'est pas métabolisé.
Demi-vie plasmatique
10 à 20 heures chez un sujet à fonction rénale normale.
Excrétion
Le sotalol est éliminé par le rein. 80 à 90 % de la dose administrée sont retrouvés dans les urines sous forme inchangée. Un ajustement posologique est nécessaire en cas d'insuffisance rénale .
L'âge ne modifie pas de façon significative les paramètres pharmacocinétiques bien que l'altération de la fonction rénale chez les personnes âgées puisse diminuer le taux d'élimination favorisant ainsi une accumulation croissante du sotalol.
Passage placentaire
Le sotalol passe la barrière placentaire. Le rapport concentration sang du cordon/sang maternel est de 1 à 2.
L'excrétion dans le lait maternel est importante. Le rapport concentration dans le lait/concentration plasmatique est de 5.
Au plan clinique
Les effets indésirables les plus fréquents du sotalol viennent de ses propriétés bêta -bloquantes. Ils sont habituellement de nature transitoire et nécessitent rarement l'interruption du traitement. Ils disparaissent habituellement avec une réduction de posologie. Les effets indésirables les plus graves sont ceux dus aux effets pro-arythmiques, comprenant notamment les torsades de pointes .
Les effets indésirables les plus fréquents sont:
cardiovasculaires: bradycardie, dyspnée, douleur thoracique, palpitations, dème, anomalie de l'ECG, hypotension, pro-arythmie, syncope, insuffisance cardiaque, présyncope, syndrome de Raynaud. Aggravation d'une claudication intermittente existante;
dermatologie: diverses manifestations cutanées y compris éruptions psoriasiformes ou exacerbation d'un psoriasis ;
gastro-intestinal: nausées, vomissements, diarrhée, dyspepsie, douleurs abdominales, flatulence;
appareil locomoteur: crampes;
système nerveux: fatigue, vertiges, asthénie, céphalées, dépression, insomnie, paresthésies, anxiété.
Au plan biologique
On a pu observer, dans de rares cas, l'apparition d'anticorps antinucléaires ne s'accompagnant qu'exceptionnellement de manifestations cliniques à type de syndrome lupique et cédant à l'arrêt du traitement.
Ce médicament EST CONTRE-INDIQUE dans les situations suivantes:
syndromes du QT long, congénitaux ou acquis;
torsades de pointes;
allergie connue à l'un des constituants,
asthme et broncho-pneumopathies chroniques obstructives;
insuffisance cardiaque non contrôlée;
choc cardiogénique;
blocs auriculo-ventriculaires des 2ème et 3ème degrés non appareillés;
angor de Prinzmétal;
maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire) non appareillée;
bradycardie (< 45-50 battements/minute);
phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques;
phéochromocytome non traité;
hypotension artérielle (exceptée celle due aux troubles du rythme);
anesthésie entraînant une dépression myocardique;
insuffisance rénale sévère (clairance de la créatinine inférieure à 10 ml/min);
acidose métabolique;
association avec les médicaments donnant des torsades de pointes suivantes:
antiarythmiques de classe Ia (hydroquinidine, quinidine, disopyramide),
antiarythmiques de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide),
neuroleptique benzamide (sultopride),
et autres médicaments tels que: bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, mizolastine, spiramycine IV, vincamine IV;
association à la floctafénine .
Ce médicament EST GENERALEMENT DECONSEILLE dans les situations suivantes:
en association avec:
certains neuroleptiques phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide),
halofantrine, pentamidine, moxifloxacine,
certains antagonistes du calcium: diltiazem, vérapamil.
.
au cours de l'allaitement.
Grossesse
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, aucun effet tératogène n'a été rapporté à ce jour et les résultats d'études prospectives contrôlées avec quelques bêta-bloquants n'ont pas fait état de malformations à la naissance.
Chez le nouveau-né de mère traitée, l'action bêta-bloquante persiste plusieurs jours après la naissance et peut se traduire par une bradycardie, une détresse respiratoire, ou une hypoglycémie; mais le plus souvent, cette rémanence est sans conséquence clinique.
Il peut néanmoins survenir, par réduction des réactions cardiovasculaires de compensation, une défaillance cardiaque nécessitant une hospitalisation en soins intensifs , tout en évitant les solutés de remplissage (risque d'OAP).
En conséquence, ce médicament, dans les conditions normales d'utilisation, peut être prescrit pendant la grossesse si besoin. En cas de traitement jusqu'à l'accouchement, une surveillance attentive du nouveau-né (fréquence cardiaque et glycémie pendant les 3 à 5 premiers jours de vie) est recommandée.
AllaitementLes bêta-bloquants sont excrétés dans le lait .
La survenue d'hypoglycémie et de bradycardie a été décrite pour certains bêta -bloquants peu liés aux protéines plasmatiques. En conséquence, l'allaitement est déconseillé en cas de nécessité de traitement.
Le surdosage accidentel ou intentionnel avec le sotalol a rarement été cause de décès. La réduction des taux plasmatiques de sotalol obtenue par hémodialyse est importante.
Les signes les plus courants notés en cas de surdosage sont les suivants: bradycardie, insuffisance cardiaque congestive, hypotension, bronchospasme, hypoglycémie.
En cas de surdosage massif intentionnel (2 à 16 g) les symptômes suivants ont été rapportés: hypotension, bradycardie, bloc auriculo-ventriculaire, allongement de l'intervalle QT, complexes d'extrasystoles, tachycardie ventriculaire, torsades de pointes.
En cas de:
bradycardie ou de baisse tensionnelle excessive, on aura recours à l'administration d'atropine 0,5 à 2 mg par voie IV, de glucagon à la dose de 10 mg renouvelable, suivis si nécessaire d'isoprénaline 25 μg en injection lente ou de dobutamine 2,5 à 10 μg/kg/min;
bloc auriculo-ventriculaire de 2ème ou 3ème degré: traitement par entraînement électrosystolique;
bronchospasme: traitement par théophylline ou aérosol Bêta2- stimulant;
torsades de pointes: traitement par choc électrique externe, entraînement électrosystolique et/ou sulfate de magnésium.
En cas de décompensation cardiaque chez le nouveau-né de mère traitée par sotalol:
glucagon sur la base de 0,3 mg/kg;
hospitalisation en soins intensifs;
isoprénaline et dobutamine: les posologies en général élevées et le traitement prolongé nécessitent une surveillance spécialisée .
En cas de surdosage, des troubles du rythme ventriculaire graves (torsades de pointes) peuvent survenir.
De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas des antiarythmiques de classe Ia (quinidiniques, disopyramide), des béta-bloquants, de l'amiodarone et du sotalol pour les antiarythmiques de classe III, du diltiazem et du vérapamil pour les antiarythmiques de la classe IV et enfin des digitaliques, de la clonidine, de la guanfacine, de la méfloquine et des anticholinestérasiques indiqués dans le traitement de la maladie d'Alzheimer.
Le sotalol a des propriétés antiarythmiques particulières et est susceptible de provoquer des troubles du rythme graves (torsades de pointes) notamment en cas d'hypokaliémie.
Du point de vue des interactions médicamenteuses, il doit être considéré comme un antiarythmique et son association à un autre antiarythmique est TRES DELICATE, nécessitant une surveillance clinique et ECG étroite, voire CONTRE-INDIQUEE.
Associations contre-indiquées+ Floctafénine
En cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par le sotalol.
+ Médicaments donnant des torsades de pointes suivantes: antiarythmiques de classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide) et de classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide), sultopride (neuroleptique benzamide), et autres médicaments tels que: bépridil, cisapride, diphémanil, érythromycine IV, mizolastine, spiramycine IV, vincamine IV...
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Associations déconseillées+ Médicaments donnant des torsades de pointes suivantes: certains neuroleptiques phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide), ainsi que halofantrine, pentamidine, moxifloxacine
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Si cela est possible, interrompre le médicament torsadogène non anti-infectieux. Si l'association ne peut être évitée, contrôle préalable du QT et surveillance ECG monitorée.
+ Antagonistes du calcium: diltiazem et vérapamil
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque (synergie des effets).
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et électrocardiographique étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi+ Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation (l'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par des bêta-stimulants).
En règle générale, ne pas arrêter le sotalol et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal.
Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Propafénone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Bradycardisants: antagonistes du calcium bradycardisants (diltiazem, vérapamil), autres bêta-bloquants bradycardisants, antihypertenseurs centraux (clonidine, apraclonidine, alphaméthyldopa, guanfacine, moxonidine, rilménidine), digitaliques, méfloquine, anticholinestérasiques (ambénonium, donépézil, galantamine, néostigmine, pyridostigmine, rivastigmine, tacrine)
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Surveillance clinique et électrocardiographique.
De plus, pour les anticholinestérasiques (ambénonium, donézépil, galantamine, néostigmine, pyridostigmine, rivastigmine, tacrine)
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
Surveillance clinique régulière.
De plus, pour les antihypertenseurs centraux (clonidine, apraclonidine, alphaméthyldopa, guanfacine, moxonidine, rilménidine)
Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Eviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Surveillance clinique.
+ Baclofène
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Hypokaliémiants: diurétiques hypokaliémiants (seuls ou associés), laxatifs stimulants, amphotéricine B (voie IV), glucocorticoïdes (voie générale), tétracosactide
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (l'hypokaliémie étant un facteur favorisant).
Corriger auparavant toute hypokaliémie et réaliser une surveillance clinique, électrolytique et électrocardiographique.
+ Insuline, sulfamides hypoglycémiants
Tous les bêta-bloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie: les palpitations et la tachycardie;
Prévenir le malade et renforcer, surtout en début de traitement, l'autosurveillance sanguine.
+ Lidocaïne par voie IV
Augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec possibilité d'effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de la lidocaïne).
Surveillance clinique, ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt du bêta-bloquant.
Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.
Associations à prendre en compte+ AINS (voie générale), y compris les inhibiteurs sélectifs des cox-2
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
+ Antagonistes du calcium: dihydropyridines
Hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs). Le bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif).
+ Méfloquine
Risque de bradycardie excessive (addition des effets bradycardisants).
+ Dipyridamole (voie IV)
Majoration de l'effet antihypertenseur.
+ Alpha-bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine)
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Amifostine
Majoration de l'effet antihypertenseur.
Examens paracliniques
Interaction avec des tests de laboratoire: la présence de sotalol dans l'urine peut provoquer une fausse élévation de la métanéphrine urinaire lors de la mesure par méthode photométrique. L'urine des patients susceptibles d'être atteints d'un phéochromocytome et qui sont traités par le sotalol, doit être analysée par chromatographie liquide haute performance avec phase d'extraction solide.
Analogues en Russie
таб.:
160 мг, 80 мг
таб.:
160 мг, 80 мг
Analogues en France
solution injectable:
20 mg
comprimé:
160 mg, 80 mg
comprimé:
160 mg, 160,00 mg, 80 mg, 80,00 mg