Résumé des caractéristiques du médicament - IOPROMIDE

Langue

- Français

IOPROMIDE

IOPROMIDE - Produit de contraste triiodé, hydrosoluble, non ionique, de basse osmolalité, injectable par voie intra-vasculaire pour examen radiologique.

Le médicament IOPROMIDE appartient au groupe appelés Produits de contraste

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - V08AB05

Substance active: IOPROMIDE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ООО "МОСФАРМ" (Fédération de Russie) - Iopromide solution injectable 370 мг йода/мл , ЛП-003110 - 21.07.2015

Alvils (Fédération de Russie) - Iopromide solution injectable 370 мг йода/мл , ЛП-003696 - 21.06.2016

Jodas Expoim LLC (Fédération de Russie) - Iopromide solution injectable 240 мг йода/мл , ЛП-002892 - 03.03.2015


Iopromide ТР

solution injectable 370 мг йода/мл, 300 мг йода/мл

ООО "МОСФАРМ" (Fédération de Russie)

Iopromide Биарвист

solution injectable 370 мг йода/мл, 300 мг йода/мл

Alvils (Fédération de Russie)

Iopromide

solution injectable 370 мг йода/мл, 300 мг йода/мл

Jodas Expoim LLC (Fédération de Russie)

Iopromide -ТЛ

solution injectable 370 мг йода/мл, 300 мг йода/мл

ООО "Технология лекарств" (Fédération de Russie)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • solution injectable : 240 мг йода/мл, 300 мг йода/мл, 370 мг йода/мл

Indications

Indications - IOPROMIDE - usage systémique

Ce médicament est à usage diagnostique uniquement.

Produit de contraste destiné à être utilisé pour :

urographie intraveineuse ;

tomodensitométrie ;

angiographie par voie artérielle et veineuse ;

aortographie par voie artérielle ;

coronaroventriculographie.

Pharmacodynamique

Produit de contraste triiodé, hydrosoluble, non ionique, de basse osmolalité, injectable par voie intra-vasculaire pour examen radiologique.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - IOPROMIDE - usage parentéral

Injecté par voie vasculaire, il se répartit dans le système vasculaire et l'espace interstitiel, sans augmenter notablement la volémie et sans perturber l'équilibre hémodynamique.

Il est éliminé par voie rénale (filtration glomérulaire sans résorption ni sécrétion tubulaire) sous forme inchangée. La faible osmolalité des solutions en réduisant la dilution osmotique et la diurèse osmotique permet une bonne visualisation du système vasculaire et de l'appareil urinaire.

En cas d'insuffisance rénale, une élimination rénale hétérotrope se produit par voie biliaire, salivaire, sudorale et colique. La substance est dialysable.

Effets indésirables

Les données de tolérance d'IOPROMIDE sont issues des études cliniques sur plus de 3 900 patients, des études post-marketing sur plus de 74 000 patients ainsi que de la notification spontanée et de la littérature scientifique.

Les réactions indésirables les plus fréquemment observées (≥ 4%) chez les patients recevant IOPROMIDE sont les maux de tête, nausées et vasodilatation.

Les réactions indésirables les plus graves (cas rapportés fatals ou ayant mis en jeu le pronostic vital) chez les patients recevant IOPROMIDE sont : choc anaphylactoïde, arrêt respiratoire, bronchospasme, œdème laryngé, œdème pharyngé, asthme, coma, infarctus cérébral, accident vasculaire cérébral, œdème cérébral, convulsions, arythmie, arrêt cardiaque, ischémie myocardiale, infarctus du myocarde, troubles cardiaques, bradycardie, cyanose, hypotension, choc, dyspnée, œdème pulmonaire, insuffisance respiratoire et fausse route.

Les effets indésirables observés avec IOPROMIDE sont présentés dans le tableau ci-dessous par Système Organe Classe et par fréquence en utilisant les catégories suivantes : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 à <1/10), peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100), rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles). Le terme MedDRA le plus approprié a été utilisé pour décrire un certain type de réaction et ses synonymes ou les pathologies liées.

Système organe classe

Fréquence : effet indésirable

Affections du système immunitaire

Peu fréquent : hypersensibilité / réaction anaphylactoïde (ex : choc anaphylactoïde§, arrêt respiratoire§, bronchospasme, œdème laryngé, œdème pharyngé, œdème du visage, œdème de la langue§, spasme laryngé§, spasme pharyngé§, asthme§, conjonctivite§,

augmentation de la sécrétion lacrymale§, éternuement, toux, œdème des muqueuses, rhinite§, enrouement§, irritation de la gorge§, urticaire, prurit, angioœdème)

Affections endocriniennes

Fréquence indéterminée : crise thyrotoxique, troubles thyroïdiens

Affections psychiatriques

Rare : anxiété

Peu fréquent : état de confusion, agitation

Fréquence indéterminée : hallucination

Affections du système nerveux

Fréquent : sensation vertigineuse, céphalées, dysgueusie

Peu fréquent : Réactions vaso-vagales, paresthésie/ hypoesthésie, somnolence

Fréquence indéterminée : coma, ischémie cérébrale, infarctus cérébral, accident vasculaire cérébral, œdème cérébrala), convulsions, perte de vision transitoirea), perte de conscience, amnésie, tremblement, troubles du langage, paralysie, parésie

Affections oculaires

Fréquent : trouble de la vision/vision floue

Fréquence indéterminée : photophobie, cécité transitoire

Affections de l'oreille et du labyrinthe

Fréquence indéterminée : trouble de l'audition

Affections cardiaques

Fréquent : douleur dans la poitrine, gêne thoracique

Peu fréquent : arythmie

Rare : arrêt cardiaque, ischémie myocardique, palpitations

Fréquence indéterminée : infarctus du myocarde, insuffisance cardiaque, bradycardie, tachycardie, cyanose

Affections vasculaires

Fréquent : hypertension, vasodilatation

Peu fréquent : hypotension

Fréquence indéterminée : Choc, évènements thromboemboliques a), vasospasme a)

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquent : dyspnée

Fréquence indéterminée : œdème pulmonaire, insuffisance respiratoire, fausse route

Affections gastro-intestinales

Fréquent : vomissements, nausées

Peu fréquent : douleur abdominale

Fréquence indéterminée : dysphagie, hypersalivation, augmentation du volume des glandes salivaires, pancréatiteb), diarrhée

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquence indéterminée : Syndrome de Lyell, Stevens-Johnson, rash, érythème, hyperhidrose

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Fréquence indéterminée : syndrome de compression des loges musculaires en cas d'extravasationa)

Affections du rein et des voies urinaires

Fréquence indéterminée : altération de la fonction rénale a), insuffisance rénale aigue a)

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Fréquent : douleur, réactions au site d'injection (douleur, œdème), sensation de chaleur

Peu fréquent : œdème

Fréquence indéterminée : malaises, frissons, pâleur, réactions au site d'injection (chaleur, inflammation, lésions des tissus mous en cas d'extravasation)

Investigations

Fréquence indéterminée : fluctuation de la température corporelle, créatininémie augmentée, enzymes pancréatiques augmentées b)

§) Identifié uniquement lors de la surveillance post-marketing (fréquence indéterminée)

a) Injection intravasculaire uniquement

b) Rapportés avec l'utilisation pour la cholangio-pancréatographie rétrograde endoscopique (ERCP)

La majorité des réactions après myélographie ou utilisation dans les cavités du corps apparait plusieurs heures après l'administration.

Contre-indications

Antécédent de réaction immédiate majeure ou cutanée retardée à l'injection d'IOPROMIDE.

Thyréotoxicose manifeste.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Des études adéquates et contrôlées chez la femme enceinte n'ont pas été conduites.

Embryotoxicité

Les études effectuées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène.

En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.

Foetotoxicité

La surcharge iodée ponctuelle consécutive à l'administration du produit à la mère peut entraîner une dysthyroïdie fœtale si l'examen a lieu après 14 semaines d'aménorrhée. Cependant, la réversibilité de cet effet et le bénéfice maternel attendu justifient de ne pas surseoir à l'administration ponctuelle d'un produit de contraste iodé dans le cas où l'indication de l'examen radiologique chez une femme enceinte est bien pesée.

Mutagénicité et fertilité

Les études toxicologiques réalisées sur la fonction de reproduction n'ont pas montré d'effet sur la reproduction, la fertilité ou le développement fœtal et post natal.

Allaitement

La tolérance d'IOPROMIDE chez les enfants allaités n'a pas été étudiée. Les produits de contraste iodés sont faiblement excrétés dans le lait maternel. Leur administration ponctuelle à la mère comporte donc un risque faible d'effets indésirables.

Pour le nourrisson il est préférable de suspendre l'allaitement maternel pendant 24 heures après l'administration du produit de contraste iodé.

Surdosage

En cas de très forte dose, les symptômes peuvent inclure un déséquilibre en électrolytes et en fluides, une insuffisance rénale, des complications cardiovasculaires et pulmonaires.

La perte hydrique et électrolytique doit être compensée par une réhydratation appropriée et une surveillance des fonctions vitales doit être effectuée. La fonction rénale doit être surveillée pendant au moins trois jours. Si nécessaire, une hémodialyse peut être réalisée.

Interactions avec d'autres médicaments

Médicaments :

+ Metformine

Chez les patients ayant une insuffisance rénale aiguë ou une maladie rénale chronique sévère, l'élimination des biguanides peut être réduite conduisant à une accumulation et au développement d'une acidose lactique. Sur la base des analyses de la fonction rénale, la nécessité d'interrompre l'administration de metformine doit être envisagée.

Les produits de contraste iodés perturbent pendant plusieurs semaines la capture de l'iode radioactif par le tissu thyroïdien pouvant entraîner d'une part un défaut de fixation dans la scintigraphie thyroïdienne et d'autre part une baisse d'efficacité du traitement par l'iode 131.

Lorsqu'une scintigraphie rénale réalisée par injection de radiopharmaceutique secrété par le tubule rénal est prévue, il est préférable de l'effectuer avant l'injection de produit de contraste iodé.

+ Bêta-bloquants, substances vasoactives, inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, antagonistes des récepteurs de l'angiotensine

Ces médicaments entraînent une baisse de l'efficacité des mécanismes de compensation cardiovasculaire des troubles tensionnels : le médecin doit en être informé avant l'injection de Produit de Contraste Iodé et disposer des moyens de réanimation.

+ Diurétiques

En raison du risque de déshydratation induit par les diurétiques, une réhydratation hydro-électrolytique préalable est nécessaire pour limiter les risques d'insuffisance rénale aiguë.

+ Interleukine 2

Il existe un risque de majoration de réaction retardée aux produits de contraste en cas de traitement antérieur (pouvant aller jusqu'à plusieurs semaines) récent par l'interleukine 2 : éruption cutanée ou plus rarement hypotension, oligurie, voire insuffisance rénale.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend IOPROMIDE