ZIROMIN - L'azithromycine est un macrolide de seconde génération, appartenant à la classe des azalides.
Le médicament ZIROMIN appartient au groupe appelés Macrolides semi-synthétiques - azalides
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01FA10
WORLD MEDICINE İLAÇ SAN. VE TİC. A.Ş. (Turquie) - Ziromin comprimé pelliculé 500 мг , ЛП-004880 - 05.06.2018
Ziromin
comprimé pelliculé 500 мг
WORLD MEDICINE İLAÇ SAN. VE TİC. A.Ş. (Turquie)
ZIROMIN est indiqué pour le traitement curatif local antibactérien des conjonctivites dues à des germes sensibles :
Conjonctivites bactériennes purulentes, chez les enfants (de la naissance à 17 ans) et les adultes.
Conjonctivites trachomateuses dues à Chlamydia trachomatis, chez les enfants (de la naissance à 17 ans) et les adultes .
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
L'azithromycine est un macrolide de seconde génération, appartenant à la classe des azalides.
Cet antibiotique inhibe la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la sous-unité 50 S du ribosome et en empêchant la translocation peptidique.
Mécanismes de résistance
Il est généralement rapporté que la résistance de différentes espèces bactériennes aux macrolides est associée à trois mécanismes : modification de la cible, inactivation de l'antibiotique ou altération du transport antibiotique (efflux). Différents systèmes de pompes à efflux ont été décrits chez les bactéries. Chez les streptocoques, un système d'efflux important contrôlé par les gènes mef aboutit à une résistance limitée aux macrolides (phénotype M). La modification de la cible par des méthylases contrôlées par les gènes erm (phénotype MLSB) peut entraîner une résistance croisée vis-à-vis de plusieurs classes d'antibiotiques (voir ci-après).
La résistance croisée est totale entre l'érythromycine, l'azithromycine, les autres macrolides et les lincosamides et les streptogramines B pour Streptococcus pneumoniae, les streptocoques bêta-hémolytiques du groupe A, Enterrococcus spp. et Staphylococcus aureus, y compris S. aureus résistant à la méticilline (SARM).
Des mutants constitutifs de souches présentant une résistante inductible avec erm(A) ou erm(C) peuvent être sélectionnés in vitro à des fréquences basses ~10-7 ufc en présence d'azithromycine.
Concentrations critiques
L'établissement de la liste des micro-organismes présentée ci-dessous a tenu compte des indications .
Les concentrations critiques et le spectre d'activité in vitro présentés ci-dessous sont applicables à l'utilisation systémique. Ces concentrations ne sont pas directement transportables à l'utilisation topique oculaire en raison des concentrations atteintes in situ et des conditions physicochimiques locales qui peuvent modifier l'activité générale de l'antibiotique au site d'application.
Selon l'EUCAST (European Committee on Antimicrobial Susceptibility Testing), les concentrations critiques suivantes ont été définies pour l'azithromycine :
Haemophilus influenzae. : sensible ≤ 0,12 mg/l et résistant > 4 mg/l
Moraxella catarrhalis : sensible ≤ 0,5 mg/l et résistant > 0,5 mg/l
Neisseria gonorrhoeae : sensible ≤ 0,25 mg/l et résistant > 0,5 mg/l
Staphylococcus spp.* : sensible ≤ 1,0 mg/l et résistant > 2,0 mg/l
Streptococcus pneumoniae : sensible ≤ 0,25 mg/l et résistant > 0,5 mg/l
Streptococcus A, B, C, G : sensible ≤ 0,25 mg/l et résistant > 0,5 mg/l
*spp. inclut toutes les espèces du genre.
Pour les autres espèces listées, l'EUCAST indique que les sensibilités obtenues pour l'érythromycine peuvent être utilisées pour l'azithromycine.
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Si nécessaire, il est souhaitable d'obtenir un avis spécialisé principalement lorsque l'intérêt du médicament dans certaines infections peut être mis en cause du fait du niveau de prévalence de la résistance locale.
Tableau : spectre d'activité antibactérienne de l'azithromycine pour des espèces bactériennes correspondant aux indications
Espèces habituellement sensibles |
Aérobies à Gram négatif |
Moraxella (Branhamella) catarrhalis |
Neisseria gonorrhoae1 |
Haemophilus influenzae$ |
Haemophilus parainfluenzae$ |
Autres |
Chlamydia trachomatis* |
Espèces inconstamment sensibles (résistance acquise ≥ 10 %) |
Aérobies à Gram positif |
Staphylococcus aureus (méticilline-résistant et méticilline-sensible) |
Staphylococcus coagulase negative (méticilline-résistant et méticilline-sensible) |
Streptococcus pneumoniae |
Streptococcus pyogenes |
Streptococci viridans |
Streptococcus agalactiae |
Streptococcus groupe G |
Espèces naturellement résistantes |
Aérobies à Gram positif |
Corynebacterium spp. |
Enterococcus faecium |
Aérobies à Gram négatif |
Pseudomonas aeruginosa |
Acinetobacter |
Enterobacteriaceae |
* Efficacité clinique démontrée pour les souches sensibles isolées dans les indications approuvées.
$ Espèce naturellement intermédiaire
1 Les conjonctivites dues à Neisseria gonorrhoeae requièrent un traitement systémique .
Informations issues des essais cliniques
Conjonctivites trachomateuses dues à Chlamydia trachomatis
ZIROMIN a été évalué dans une étude randomisée, menée sur 2 mois, réalisée en double insu et comparant ZIROMIN à une dose unique d'azithromycine administrée par voie orale, chez 670 enfants (âgés de 1 à 10 ans) ayant un trachome. Le critère principal d'efficacité était la guérison clinique à J60, soit le stade TF0 (TF = inflammation trachomateuse-folliculaire) (selon l'échelle simplifiée de l'OMS). A J60, le taux de guérison clinique avec ZIROMIN instillé 2 fois par jour pendant 3 jours (96,3%) était non-inférieur à celui de l'azithromycine orale (96,6%).
L'efficacité clinique d'ZIROMIN (instillé deux fois par jour pendant 3 jours) dans le traitement de masse curatif et prophylactique du trachome d'une population entière (à partir de la naissance) a été évaluée dans une étude de phase IV multicentrique, ouverte, simple bras menée dans une région au nord du Cameroun (112 000 patients). Trois périodes de traitement annuel ont été réalisées. Le critère principal d'efficacité était la prévalence du trachome actif, c'est-à-dire le trachome inflammatoire folliculaire ou le trachome inflammatoire intense (TF+TI0 ou TF+TI+). Pour l'analyse, l'évaluation clinique du trachome a été réalisée chaque année sur un échantillon de 2400 enfants âgés de ≥ 1 an à < 10 ans sélectionnés par randomisation. La prévalence du trachome actif (TF+TI0 ou TF+TI+) qui était de 31,1% pour l'Année 0 (avant les instillations d'ZIROMIN) a chuté à 6,3% pour l'Année 1 et à 3,1% pour les Années 2 et 3.
Dans toute la population traitée, il n'y a pas eu d'effets indésirables sérieux en relation avec le produit de l'étude.
Conjonctivites bactériennes purulentes
ZIROMIN a été évalué dans une étude randomisée, les investigateurs en insu, comparant ZIROMIN instillé 2 fois par jour pendant 3 jours, à la tobramycine 0,3% collyre instillée toutes les 2 heures pendant 2 jours puis 4 fois par jour pendant 5 jours, chez 1043 sujets (population en intention de traiter) ayant une conjonctivite bactérienne purulente. Parmi eux, ont été inclus 109 enfants âgés de 11 ans maximum, dont 5 nouveau-nés (0 à 27 jours) et 38 nourrissons et jeunes enfants (28 jours à 23 mois). Dans la population per protocole (n=471), il n'y avait aucun nouveau-né et seulement 16 nourrissons et jeunes enfants. L'étude clinique a été réalisée dans différentes zones géographiques en Europe, Afrique du Nord et Inde. Le critère principal d'efficacité était la guérison clinique à J9 (population per protocole), définie par un score de 0 pour l'hyperhémie conjonctivale bulbaire et les sécrétions purulentes. A J9, le taux de guérison clinique avec ZIROMIN (87,8%) était non-inférieur à celui observé sous tobramycine (89,4%). Le taux de guérison microbiologique sous ZIROMIN était comparable à celui obtenu avec la tobramycine.
Population pédiatrique
L'efficacité et la sécurité d'ZIROMIN ont été démontrées chez les patients pédiatriques ≤ 18 ans dans une étude randomisée, en simple insu (investigateur masqué). Cette étude comparait ZIROMIN à la tobramycine chez les 282 patients analysés répondant au diagnostic de conjonctivite bactérienne purulente (le sous-groupe 0 jour - < 24 mois incluait 148 patients). Les patients ont reçu soit de l'ZIROMIN, instillé deux fois par jour pendant 3 jours, soit de la tobramycine 0,3% collyre, instillée toutes les deux heures pendant 2 jours puis quatre fois par jour pendant 5 jours. Le critère d'efficacité principal était la guérison clinique de l'il le plus affecté à J3 pour les patients ayant une culture bactérienne positive à J0. La guérison clinique de l'il le plus affecté à J3 a été significativement supérieure dans le groupe ZIROMIN (47%) par rapport au groupe tobramycine (28%). A J7, 89% des patients traités par ZIROMIN étaient guéris contre 78 % des patients traités par tobramycine. Concernant la résolution bactériologique à J7, aucune différence statistique n'a été retrouvée entre les deux groupes de traitement.
ZIROMIN (instillé deux fois par jour pendant 3 jours) a été bien toléré dans tous les groupes d'âge de cette importante étude réalisée dans une population pédiatrique. Les effets observés chez les patients pédiatriques ont déjà été observés chez les adultes ; aucun nouvel effet indésirable n'a été identifié chez les sujets pédiatriques. De plus, pour l'évolution clinique, aucune tendance liée à l'âge n'a pu être mise en évidence. La courte durée du traitement avec l'azithromycine à 1,5%, le faible nombre d'instillations nécessaires et la facilité d'instillation des gouttes chez les enfants ont été appréciés aussi bien par les enfants que par les parents.
L'azithromycine n'est pas détectée dans le sang des patients présentant une conjonctivite bactérienne après instillation d'ZIROMIN à la posologie préconisée (limite de détection : 0,0002 µg/ml de plasma).
Population pédiatrique
Les études de pharmacocinétique n'ont été réalisées que chez les adultes.
Lors des études cliniques réalisées avec ZIROMIN et conformément aux données de sécurité d'emploi après sa mise sur le marché, les signes et symptômes suivants liés au traitement ont été rapportés :
Affections du système immunitaire
Peu fréquent (³1/1000, <1/100)
Angidème*, hypersensibilité.
Troubles oculaires
Très fréquents (³1/10)
Gêne oculaire (prurit, brûlures, picotements) à l'instillation.
Fréquents (³1/100, <1/10)
Vision floue, sensation d'il collé, sensation de corps étranger à l'instillation.
Peu fréquents (³1/1000, <1/100)
Conjonctivite*, conjonctivite allergique*, kératite*, eczéma des paupières*, dème des paupières*, allergie oculaire*, hyperhémie conjonctivale, augmentation des larmoiements à l'instillation, érythème des paupières.
* effets indésirables n'ayant pas été observés au cours des études cliniques menées avec ZIROMIN. L'inclusion de ces effets indésirables est basée sur les données après commercialisation. La fréquence a été établie sur la base de 3/X, avec X représentant la taille totale de la population traitée sur l'ensemble des études et essais cliniques concernés, soit 3/879 correspondant à la fréquence « peu fréquent ».
Population pédiatrique
Dans les études cliniques pédiatriques, le profil de sécurité était comparable à celui des adultes et aucun nouvel effet indésirable n'a été identifié. Les profils de sécurité dans les différents sous-groupes pédiatriques restaient comparables .
Ce médicament est contre-indiqué en cas:
d'insuffisance hépatique sévère,
d'antécédents d'allergie à l'azithromycine ou aux autres macrolides,
d'association aux vasoconstricteurs de l'ergot de seigle et au cisapride .
Ce médicament est généralement déconseillé en association à la bromocriptine .
Grossesse
1er trimestre: Il est préférable, par mesure de précaution, de ne pas utiliser l'azithromycine au cours du 1er trimestre de la grossesse. En effet, bien que les données animales chez le rongeur ne mettent pas en évidence d'effet malformatif, les données cliniques sont insuffisantes.
A partir du 2ème trimestre: en raison du bénéfice attendu, l'utilisation de l'azithromycine peut être envisagée à partir du 2ème trimestre de la grossesse si besoin. En effet, bien que limitées, les données cliniques sont rassurantes en cas d'expédition au delà du 1er trimestre.
AllaitementEn l'absence de données sur le passage dans le lait maternel, l'allaitement est à éviter.
Après administration malencontreuse intraveineuse ou orale, la quantité totale d'azithromycine dans un récipient unidose, suffisante pour traiter les deux yeux, est trop faible pour induire des effets secondaires.
Associations contre-indiquées
+ Vasoconstricteurs de l'ergot de seigle (dihydro-ergotamine, ergotamine)
Par extrapolation, à partir de l'érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine.
Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (diminution de l'élimination hépatique des alcaloïdes de l'ergot de seigle).
+ Cisapride
Par extrapolation, à partir de l'érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine.
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes (diminution du métabolisme hépatique du cisapride).
Associations déconseillées+ Bromocriptine
Par extrapolation, à partir de l'érythromycine, de la josamycine et de la clarithromycine.
Augmentation des concentrations plasmatiques de bromocriptine avec accroissement possible de l'activité antiparkinsonnienne ou apparition de signes de surdosage.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi+ Ciclosporine
Risque d'augmentation des taux circulants de ciclosporine et de la créatininémie. Par mesure de prudence, en l'absence d'étude cinétique et clinique sur ce sujet, contrôler strictement la fonction rénale. Doser les taux circulants de ciclosporine et adapter la posologie pendant l'association et après son arrêt.
+ Anticoagulants oraux.
Augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique. Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par le macrolide et après son arrêt.
Associations à prendre en compte+ Zidovudine
Chez les patients HIV positifs traités par la zidovudine, lors d'une étude cinétique où l'azithromycine était donnée en association à raison d'un gramme par semaine en une seule prise, aucune modification des paramètres cinétiques de la zidovudine et de son métabolite glucuronide n'a été montrée. Seule une réduction du temps pour atteindre la concentration maximale d'azithromycine a été notée chez certains patients.
Associations possibles
+ Théophylline
Chez le volontaire sain, il n'a pas été mis en évidence, lors d'une étude cinétique, d'interaction en cas d'administration conjointe d'azithromycine et de théophylline. A ce jour, on n'a pas observé d'interaction notable avec la théophylline, en pratique clinique. La théophylline peut être co-administrée avec l'azithromycine.
+ Carbamazépine
L'azithromycine ne modifie pas la pharmacocinétique de la carbamazépine.
+ Cimétidine
La cimétidine ne modifie pas la pharmacocinétique de l'azithromycine.
+ Méthylprednisolone
Une étude cinétique d'interaction n'a pas montré d'effet de l'azithromycine sur la pharmacocinétique de la méthylprednisolone.
+ Antiacides
L'administration simultanée d'antiacides diminue le Cmax de l'azithromycine de 30 %. Les 2 traitements ne doivent pas être administrés simultanément.
+ Didanosine
L'azithromycine ne modifie pas la pharmacocinétique de la didanosine.
Association en cours d'évaluation
+ Antiprotéases
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
Analogues en Russie
капли глазные:
15 мг/г
капсулы:
250 мг, 500 мг
капсулы:
250 мг
таб., покр. плен. обол.:
125 мг, 250 мг, 500 мг
порошок д/пригот. суспенз. д/приема внутрь:
100 мг/5 мл, 200 мг/5 мл
капсулы:
250 мг, 500 мг
лиофилизат д/пригот. р-ра д/инфузий:
500 мг
таб., покр. плен. обол.:
500 мг
порошок д/пригот. суспенз. д/приема внутрь:
100 мг, 200 мг, 50 мг
капсулы:
250 мг
таб., покр. обол.:
500 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
600 mg
comprimé pelliculé:
250 mg, 250,0 mg, 250,00 mg, 250,000 mg, 600 mg
poudre pour suspension buvable:
40 mg
comprimé dispersible:
250 mg, 500 mg
collyre:
14,3 mg
comprimé pelliculé:
250,000 mg
comprimé dispersible:
500 mg
comprimé pelliculé:
250 mg