ACARBOSE - L' est un pseudotétrasaccharide, d'origine microbienne.
Le médicament ACARBOSE appartient au groupe appelés Inhibteurs d'alpha-glycosidase
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - A10BF01
LABORATOIRES GERDA (FRANCE) - Acarbose comprimé 100,00 mg , 2010-12-10
LABORATOIRES GERDA (FRANCE) - Acarbose comprimé 50,00 mg , 2010-12-10
GENEVIDA (ALLEMAGNE) - Acarbose comprimé 100 mg , 2012-05-31
Acarbose ARROW 100 mg
comprimé 50 mg
LABORATOIRES GERDA (FRANCE)
Acarbose ARROW 50 mg
comprimé 50 mg
LABORATOIRES GERDA (FRANCE)
Acarbose ARROW LAB 100 mg
comprimé 50 mg
GENEVIDA (ALLEMAGNE)
Acarbose ARROW LAB 50 mg
comprimé 50 mg
GENEVIDA (ALLEMAGNE)
Acarbose BAYER 100 mg
comprimé 50 mg
BAYER HEALTHCARE (FRANCE)
Acarbose BAYER 50 mg
comprimé 50 mg
BAYER HEALTHCARE (FRANCE)
Acarbose BIOGARAN 100 mg
comprimé 50 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Acarbose BIOGARAN 50 mg
comprimé 50 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Acarbose EG 100 mg
comprimé 50 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Acarbose EG 50 mg
comprimé 50 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Acarbose MYLAN 100 mg
comprimé 50 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Acarbose MYLAN 50 mg
comprimé 50 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Acarbose SANDOZ 100 mg
comprimé 50 mg
SANDOZ (FRANCE)
Acarbose SANDOZ 50 mg
comprimé 50 mg
SANDOZ (FRANCE)
Acarbose ZENTIVA 100 mg
comprimé 50 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Acarbose ZENTIVA 50 mg
comprimé 50 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
ACARBOSE ARROW LAB est indiqué dans traitement du diabète non insulino-dépendant chez les patients insuffisamment contrôlés par un régime alimentaire seul ou associé à un traitement par metformine et/ou par un sulfamide hypoglycémiant.
L'acarbose est un pseudotétrasaccharide, d'origine microbienne. Au niveau de la bordure en brosse de l'intestin, l'acarbose agit par inhibition compétitive des alpha-glucosidases. Il diminue ainsi la dégradation des carbohydrates (di-oligo- et polysaccharides) en monosaccharides absorbables. L'acarbose diminue donc l'hyperglycémie postprandiale, sans entraîner d'hyperinsulinémie ni de modification de poids.
Une étude multicentrique, randomisée en double aveugle, contrôlée contre placebo, a évalué les effets de l'acarbose sur 1429 sujets présentant des risques* de développer un diabète de type 2. Après un suivi d'une durée moyenne de 3,3 ans, 32 % des patients dans le groupe acarbose ont développé un diabète, versus 42 % dans le groupe placebo (différence statistiquement significative). Cependant, trois mois après l'arrêt du traitement, l'incidence des cas de diabète était similaire dans les deux groupes de traitement.
Le bénéfice clinique à long terme de ces résultats n'est pas connu.
* Patients de 40 à 70 ans dont l'IMC est compris entre 25 et 40 kg/m2 présentant une glycémie plasmatique 2 h après une charge orale en glucose comprise entre 7,8 et 11,1 mmol/l et une glycémie à jeun entre 5,6 et 7,7 mmol/l, associés à un ou plusieurs facteurs de risque suivants : histoire de diabète familial, antécédent de diabète gestationnel, dyslipidémie, hypertension artérielle.
Après administration orale, seul 1 à 2 % de l'inhibiteur actif est absorbé.
La pharmacocinétique de l'acarbose a été étudiée après administration orale de substance radio marqué C14 (200 mg) à des volontaires sains. En moyenne, 35% de la radioactivité totale (somme de la substance inhibitrice et de tous les produits de dégradation) ont été excrété par les reins en 96 heures. La proportion de substance inhibitrice excrétée dans les urines était de 1,7% de la dose administrée. 50 % de la substance active ont été éliminé dans les fèces en 96 heures. Les concentrations plasmatiques de la radioactivité totale ont présenté 2 pics. Le premier pic, avec une concentration moyenne en acarbose de 52,2 ± 15,7 µg/l après 1,1 ± 0,3 h, est similaire avec les résultats correspondants de la substance inhibitrice (49,5 ± 26,9 µg/l après 2,1 ± 1,6 h). Le second pic est en moyenne de 586,3 + 282,7 µg/l et est atteint après 20,7 ± 5,2 h. Le second pic plus élevé est dû à l'absorption des produits de dégradation bactériens issus des parties distales de l'intestin. Par comparaison à la radioactivité totale, le pic plasmatique maximal de la substance inhibitrice est 10 à 20 fois plus faible. Les demi-vies d'élimination plasmatiques de la substance inhibitrice sont de 3,7 ± 2,7 h pour la phase de distribution et de 9,6 ± 4,4 h pour la phase d'élimination.
Un volume de distribution de 0,32 l/kg de poids corporel a été calculé chez des volontaires sains à partir des concentrations plasmatiques.
Les effets indésirables décrits dans les études contrôlées versus placebo évaluant l'effet de l'acarbose sont présentés ci-dessous par catégorie de fréquence CIOMS III (acarbose N = 8595; placebo N = 7278; statut au 10 février 2006).
Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés par ordre décroissant de gravité.
Les fréquences sont définies comme suit: très fréquents (≥ 1/10), fréquents (≥ 1/100, < 1/10), peu fréquents (≥ 1/1000, < 1/100), rares (≥ 1/10 000, < 1/1 000).
Les effets indésirables issus des rapports de pharmacovigilance (statut au 31 décembre 2005) et pour lesquels les fréquences ne peuvent être estimées sont listés en fréquence non déterminée.
Système Organe-classe (MedDRA) | Très fréquent | Fréquent | Peu fréquent | Rare | Non déterminée |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Thrombocytopénie | ||||
Affections du système immunitaire | Hypersensibilité au médicament et hypersensibilité (éruption, érythème, exanthème, urticaire) | ||||
Affections vasculaires | dème | ||||
Affections gastro-intestinales | Flatulence | Diarrhées Douleurs gastro-intestinales et abdominales | Nausées Vomissements Dyspepsie | Occlusions Subocclusions Pneumatose kystique intestinale | |
Affections hépatobiliaires | Augmentation des enzymes hépatiques | Ictère | Hépatites potentiellement graves | ||
Affections de la peau et des tissus sous-cutanés | Pustulose exanthématique aigue généralisée |
Le terme MedDRA le plus approprié est utilisé afin de décrire un certain type de réaction ainsi que ses synonymes et pathologies liées.
Depuis la commercialisation, des cas de troubles hépatiques, des anomalies de la fonction hépatique et des lésions hépatiques ont été rapportés.
Des cas isolés d'hépatite fulminante avec issue fatale ont été également rapportés en particulier au Japon.
Les effets indésirables gastro-intestinaux dépendent de la posologie et du régime alimentaire. Ces effets diminuent généralement au cours du traitement. Ils diminuent également lorsque le régime hypoglucidique prescrit est respecté. Si les symptômes persistent, la posologie devra être temporairement ou définitivement réduite.
Chez les patients traités par ACARBOSE ZENTIVA à la dose journalière recommandée de 150 mg à 300 mg, des anomalies de la fonction hépatique cliniquement significatives (valeurs des tests hépatiques supérieures à 3 fois la limite normale) ont été rarement observées. Les valeurs anormales peuvent être transitoires au cours du traitement par ACARBOSE ZENTIVA .
ACARBOSE ARROW LAB est aussi contre-indiqué chez les patients présentant une maladie inflammatoire des intestins, ulcération du colon, occlusion intestinale partielle ou patients prédisposés à l'occlusion intestinale.
De plus, ACARBOSE ARROW LAB ne doit pas être utilisé chez les patients souffrant de maladies chroniques intestinales associant des troubles de la digestion et de l'absorption, et chez les patients dont l'état peut se détériorer entrainant une augmentation de la formation de gaz dans les intestins comme une hernie intestinale majeure.
ACARBOSE ARROW LAB est contre indiqué chez l'insuffisant hépatique.
ACARBOSE ARROW LAB n'a pas été étudié chez les patients atteints d'insuffisance rénale sévère, et ne devra pas être utilisé chez des patients ayant une clairance à la créatinine < 25 ml/mn/1,73 m2.
Grossesse
Risque lié au diabète
Le diabète (gestationnel ou permanent), lorsqu'il n'est pas équilibré, est à l'origine d'une augmentation des malformations congénitales et de la mortalité périnatale. En période périconceptionnelle, un équilibre aussi bon que possible du diabète doit être réalisé, afin de réduire le risque malformatif.
Risque lié à l'acarbose
Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces.
En clinique, il n'existe pas actuellement de données suffisamment pertinentes sur un éventuel effet malformatif ou ftotoxique de l'acarbose lorsqu'il est administré pendant la grossesse.
Conduite à tenir
La rééquilibration du diabète permet de normaliser le déroulement de la grossesse dans cette catégorie de patientes.
Elle fait appel impérativement à l'insuline, quel que soit le type de diabète, I ou II, gestationnel ou permanent.
Dans ce dernier cas, il est recommandé d'arrêter le traitement par l'acarbose et de prendre le relais par l'insuline dès l'instant qu'une grossesse est envisagée ou en cas de découverte fortuite d'une grossesse exposée à ce médicament: dans ce cas, ceci ne constitue pas l'argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée.
Une surveillance néo-natale de la glycémie est recommandée.
AllaitementCe médicament est contre-indiqué en cas d'allaitement.
Le surdosage de ACARBOSE BIOGARAN associé à la prise de boissons et/ou d'aliments contenant des hydrates de carbone (polysaccharides, oligosaccharides ou disaccharides) peut entraîner météorisme, flatulence et diarrhées. Procéder à un traitement symptomatique des troubles digestifs (diarrhées). Cependant, en cas de surdosage en dehors des repas, aucun symptôme intestinal excessif n'est attendu. Eviter l'absorption de boissons et/ou d'aliments contenant des hydrates de carbone (poly-oligo-disaccharides) pendant les 4 à 6 heures suivant le surdosage.
Le sucre (sucre de canne) et les aliments contenant du sucre entrainent souvent un inconfort abdominal et même des diarrhées au cours du traitement par ACARBOSE ARROW LAB en raison de l'augmentation de la fermentation des hydrates de carbone dans le côlon.
Les absorbants intestinaux comme le charbon et les préparations digestives enzymatiques contenant des enzymes divisant les hydrates de carbone (par exemple amylase, pancréatine) peuvent réduire les effets d'ACARBOSE ARROW LAB et ne doivent donc pas être administrés simultanément.
L'administration concomitante de néomycine peut potentialiser les effets hypoglycémiants post-prandiaux d'ACARBOSE ARROW LAB et augmenter la fréquence et la sévérité des effets indésirables gastro-intestinaux. Si les symptômes sont sévères, une réduction temporaire de la posologie d'ACARBOSE ARROW LAB peut être envisagée.
L'administration concomitante de colestyramine peut potentialiser les effets d'ACARBOSE ARROW LAB, en particulier par diminution des taux d'insuline post prandiaux. En conséquence, l'administration simultanée d'ACARBOSE ARROW LAB et de colestyramine doit être évitée. Dans les rares cas où ACARBOSE ARROW LAB et le traitement par colestyramine sont arrêtés simultanément, cela doit être surveillé, car un possible effet rebond sur les taux d'insuline a été observé chez des patients non-diabétiques.
Dans des cas individuels, ACARBOSE ARROW LAB peut altérer la biodisponibilité de la digoxine et nécessiter un ajustement de la posologie de digoxine. Une surveillance de la concentration plasmatique de digoxine doit être envisagée.
Dans une étude pilote sur les interactions possibles entre l'acarbose et la nifédipine, aucune modification significative ou reproductible n'a été observée sur les concentrations plasmatiques de nifédipine.
Plusieurs médicaments incluant les thiazidiques et d'autres diurétiques, des corticoïdes, des phénothiazines, des hormones thyroïdiennes, des strogènes et des contraceptifs oraux, la phénytoïne, l'acide nicotinique, les sympathomimétiques, les inhibiteurs calciques et l'isoniazide peuvent entrainer une hyperglycémie qui peut minorer les effets pharmacodynamiques d'ACARBOSE ARROW LAB. La glycémie devra être soigneusement contrôlée si l'un de ces médicaments est utilisé chez des patients recevant ACARBOSE ARROW LAB, ou si un traitement par ACARBOSE ARROW LAB est envisagé chez des patients traités par l'un de ces médicaments.
Si ACARBOSE ARROW LAB est prescrit en complément d'autres médicaments hypoglycémiants (par exemple sulfamides ou metformine), une chute de la glycémie en dessous des taux usuels peut nécessiter une diminution de la posologie des médicaments associés.
Hypoglycémie
Lorsqu'il est administré seul, ACARBOSE ARROW LAB n'induit pas d'hypoglycémie. Néanmoins, en cas d'association à un sulfamide hypoglycémiant ou à l'insuline, l'acarbose peut potentialiser l'effet hypoglycémiant de ces médicaments et nécessiter une diminution de leur posologie. Des chocs hypoglycémiques peuvent survenir (conséquence d'une glycémie < 1mmol/l comme un état de conscience altéré, une confusion ou des convulsions).
Les épisodes d'hypoglycémie survenant pendant le traitement doivent être traités si nécessaire par administration de glucose et non de saccharose, car l'acarbose retarde la digestion et l'absorption des disaccharides mais pas des monosaccharides.
Transaminases
Dans de rares occasions, les patients traités par l'acarbose peuvent présenter une réponse idiosyncrasique avec altération de la fonction hépatique symptomatique ou asymptomatique. Dans la plupart des cas, cette altération est réversible à l'arrêt du traitement par acarbose. Il est recommandé de contrôler la fonction hépatique pendant les 6 à 12 premiers mois de traitement. En cas d'élévation du taux des transaminases, le traitement devra être arrêté en particulier si l'augmentation persiste. Dans ce cas, les patients devront être contrôlés de façon hebdomadaire jusqu'à normalisation des valeurs des transaminases.
L'administration d'anti-acides à base de sels de magnésium ou d'aluminium comme l'hydrotalcite, n'améliore pas les symptômes gastro-intestinaux aigus d'ACARBOSE ARROW LAB aux fortes doses et n'est donc pas recommandé.
En cas de suspicion de sub-occlusion ou d'occlusion, le traitement doit être immédiatement arrêté .
Il est essentiel de respecter un régime alimentaire strict lors du traitement par ACARBOSE ARROW LAB.
Le traitement régulier par ACARBOSE ARROW LAB ne doit pas être interrompu sans avis médical pour éviter le risque de diminution de la glycémie.
L'information disponible sur les effets et la tolérance d'ACARBOSE ARROW LAB chez les enfants et les adolescents est encore insuffisante, son utilisation chez les patients de moins de 18 ans n'est donc pas recommandée.
Analogues en Russie
таб.:
100 мг, 50 мг
Analogues en France