Résumé des caractéristiques du médicament - ADIAZINE

Langue

- Français

ADIAZINE

ADIAZINE - Espèces inconstamment sensibles : Nocardia.

Le médicament ADIAZINE appartient au groupe appelés Sulfamidés et triméthoprime

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01EC02

Substance active: SULFADIAZINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

BOUCHARA-RECORDATI (FRANCE) - Adiazine comprimé 500 mg , 1998-03-12


Adiazine 500 mg

comprimé 500 mg

BOUCHARA-RECORDATI (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé : 500 mg

Dosage

Posologie
Dans le traitement de la toxoplasmose et de la nocardiose, la posologie est de :
chez l'adulte : 8 à 12 comprimés par jour ;
chez l'enfant de plus de 10 kg (soit environ 1 an) : 150 mg/kg par jour.
Pour la prévention des rechutes de toxoplasmose viscérale de l'immunodéprimé adulte, la posologie usuelle est de 2 g par jour, en association avec la pyriméthamine.
La posologie est fractionnée en 4 à 6 prises.
Mode d'administration
Voie orale.
Pour les enfants de moins de 6 ans, les comprimés doivent être écrasés. Les comprimés étant légèrement amers, il est préférable de les mélanger à un aliment (jus de fruit, yaourt, purée…).

Indications

Réservé à l'adulte et l'enfant de plus de 10 kg (soit environ 1 an).

Elles procèdent de l'activité antibactérienne et antiparasitaire de la sulfadiazine et de ses caractéristiques pharmacocinétiques. Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu ce médicament et de sa place dans l'éventail des produits anti-infectieux actuellement disponibles.

Elles sont limitées aux infections dues aux germes définis comme sensibles :

traitement de la toxoplasmose, particulièrement chez l'immunodéprimé, en association habituellement avec la pyriméthamine ;

prévention des rechutes de toxoplasmose viscérale de l'immunodéprimé ;

traitement des nocardioses.

Pharmacodynamique

Espèces inconstamment sensibles : Nocardia.

La sulfadiazine est active sur les toxoplasmes, en association avec la pyriméthamine.

Pharmacocinétique

Absorption

L'absorption est rapide et pratiquement totale (70 % de la dose ingérée). Le pic sérique est atteint entre 3 et 6 heures. La demi-vie plasmatique est d'environ 13 heures.

Distribution

La liaison protéique est d'environ 50 %. La sulfadiazine diffuse dans le LCR, dans le liquide amniotique et dans le sang fœtal à des concentrations actives.

Biotransformation

La sulfadiazine est partiellement métabolisée (30 %) en dérivés acétylés inactifs.

Élimination

L'élimination est essentiellement rénale. La sulfadiazine est dialysable (rapport quantité éliminée sur quantité absorbée d'environ 25 % après ultrafiltration de 4 heures).

Effets indésirables

Les effets indésirables sont répertoriés selon la classification de systèmes d'organes MedDRA et énumérés ci-dessous comme: très fréquent (≥1/10), fréquent (≥1/100 à <1/10), peu fréquent (≥1/1, 000 à <1/100), rare (≥1/10, 000 à <1/1, 000), très rare (<1/10, 000), inconnu (ne peut pas être estimée à partir des données disponibles).

Classes de systèmes d'organes

Fréquence

Effets indésirables

Affections hématologiques et du système lymphatique

Inconnue

Thrombopénie, anémie hémolytique immuno-allergique, neutropénie, leucopénie, agranulocytose, pancytopénie, exceptionnellement aplasie médullaire, hémolyse (chez les porteurs d‘un déficit en G6PD)

Affections du système immunitaire

Inconnue

Hypersensibilité

Affections du système nerveux

Inconnue

Convulsions, perte de conscience, céphalée

Affections gastro-intestinales

Inconnue

Nausées, vomissements, douleur abdominale haute, diarrhée, pancréatite aiguë

Affections hépatobiliaires

Inconnue

Transaminases augmentées, cytolyse hépatique, cholestase, atteinte cytolytique-cholestatique mixte, hépatite, hépatite cholestatique

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Inconnue

Très rare

Rash, rash maculopapuleux, urticaire, érythrodermie, érythème, réaction de photosensibilité, prurit, purpura, éruption cutanée toxique, angioedème, réaction médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS)

Syndrome de Stevens-Johnson et de nécrolyse épidermique toxique (syndrome de Lyell)

Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif

Inconnue

Arthralgie

Affections du rein et des voies urinaires

Inconnue

Calcul urinaire, cristallurie, colique néphrétique, hématurie, insuffisance rénale aiguë, anurie.

Ce risque peut être prévenu par le maintien d'une diurèse alcaline abondante .

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Inconnue

Fièvre

Contre-indications

Hypersensibilité aux sulfamides ;

Chez les patients présentant une allergie au blé (autre que la maladie cœliaque) ;

Pendant l'allaitement si le nouveau-né a moins d'un mois ;

En cas de déficit en G6PD, y compris chez l'enfant allaité : risque de déclenchement d'hémolyse ;

En cas d'insuffisance hépatique grave et insuffisance rénale sévère.

L'allaitement est déconseillé pendant le traitement par la sulfadiazine

Grossesse/Allaitement

Grossesse

En raison du bénéfice maternel attendu, l'utilisation de la sulfadiazine peut être envisagée si besoin, quel que soit le terme de la grossesse.

En effet, les données cliniques en nombre limité n'ont pas mis en évidence d'effet malformatif ou fœtal bien que les études effectuées chez l'animal aient mis en évidence un effet tératogène (fentes palatines). En cas de déficit congénital en G6PD, la survenue d'une hémolyse néonatale est possible si le traitement est administré en fin de grossesse.

Aucun ictère néonatal n'a été rapporté à ce jour avec la sulfadiazine lors de l'administration à proximité de l'accouchement. Cet effet a été signalé avec certains sulfamides à demi-vie longue, ce qui n'est pas le cas de la sulfadiazine.

Allaitement

Les sulfamides passent dans le lait maternel.

L'allaitement est contre-indiqué dans le cas où l'enfant présente un déficit en G6PD afin de prévenir la survenue d'hémolyse.

Avec les sulfamides à demi-vie longue, des ictères nucléaires ont été rapportés chez le nouveau-né.

En conséquence, l'allaitement est contre-indiqué lorsque le nouveau-né a moins d'un mois. Au-delà de cet âge, l'allaitement est déconseillé en cas de traitement par un sulfamide.

Surdosage

En cas de surdosage ou de traitement au long cours à fortes doses, une lithiase des voies urinaires pouvant se manifester par des coliques néphrétiques, une hématurie ou une insuffisance rénale peut survenir. En cas de signes cliniques, une alcalinisation des urines peut être proposée.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Méthotrexate

Augmentation des effets et de la toxicité hématologique du méthotrexate : augmentation des concentrations sériques de méthotrexate par déplacement de sa liaison aux protéines plasmatiques par certains sulfamides.

Dosage des concentrations de méthotrexate. Adaptation posologique si nécessaire pendant l'association et après son arrêt.

Associations à prendre en compte

+ Autres médicaments méthémoglobinisants

(acétylsulfafurazol, benzocaïne, dapsone, flutamide, métoclopramide, prilocaïne, sodium (nitroprussiate de), sulfadoxine, sulfafurazol, sulfaguanidine, sulfaméthizol, sulfaméthoxazole)

Risque d'addition des effets méthémoglobinisants, en particulier chez le nouveau-né.

Mises en garde et précautions

Mise en garde

La gravité éventuelle des accidents doit faire pondérer le bénéfice thérapeutique attendu par le risque encouru.

Des réactions cutanées sévères et parfois fatales incluant des Syndromes de Stevens-Johnson (SSJ) et des Nécrolyses Epidermiques Toxiques (NET) et des réactions médicamenteuses avec éosinophilie et symptômes systémiques (DRESS syndrome) ont été rapportées lors de l'utilisation de sulfadiazine.

Les patients devront être informés des signes et symptômes de SSJ, NET et syndrome DRESS. Ils devront être étroitement surveillés en cas de survenue de réactions cutanées. Le risque le plus élevé de survenue de SSJ et de NET survient dans les premières semaines de traitement. Le délai d'apparition pour le syndrome DRESS est généralement 2 à 6 semaines après le début du traitement.

Si des signes ou symptômes évocateurs d'un SSJ ou d'une NET (par exemple : éruption cutanée progressive, souvent associée à des cloques ou à des lésions muqueuses) ou de syndrome DRESS (par exemple : éruption cutanée, fièvre, adénopathie, hyperéosinophilie associées à des atteintes systémiques) apparaissent le traitement par sulfadiazine doit être arrêté immédiatement.

Les meilleurs résultats dans la prise en charge d'un SSJ et d'une NET ou d'un syndrome DRESS sont liés à un diagnostic précoce et à un arrêt immédiat du médicament suspect. L'arrêt immédiat du médicament est associé à un meilleur pronostic. Si le patient a développé un SSJ, une NET ou un syndrome DRESS sous sulfadiazine, aucun médicament contenant de la sulfadiazine ne devra être réintroduit chez ce patient, et ce tout au long de sa vie.

Les manifestations hématologiques imposent également l'arrêt immédiat et définitif du traitement.

Un contrôle hématologique périodique est nécessaire en cas de traitement prolongé ou itératif.

Tout patient prenant ce médicament doit être informé de la nécessité de réaliser une numération immédiate de l'hémogramme, en cas d'apparition de fièvre, d'angine ou d'autre infection.

Un risque de photosensibilisation existe avec la prise de sulfadiazine.

Ce médicament peut être administré en cas de maladie cœliaque. L'amidon de blé peut contenir du gluten, mais seulement à l'état de trace, et est donc considéré comme sans danger pour les sujets atteints d'une maladie cœliaque.

Précautions d'emploi

En cas d'insuffisance rénale légère à modérée (débit de filtration glomérulaire de 30 à 89 mL/min/1,73 m²), la posologie doit être réduite.

Une surveillance biologique particulière doit être effectuée en cas d'insuffisance hépatique (transaminases), d'antécédents hématologiques (hémogramme, plaquettes, réticulocytes), et d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine).

Assurer une diurèse alcaline abondante (2 litres par jour) pendant la durée du traitement.

En cas de douleurs lombaires avec ou sans hématurie, la possibilité de lithiases des voies urinaires doit être évoquée.






Analogues du médicament ADIAZINE qui a la même composition

Analogues en Russie

  • крем д/наружн. прим.:

    1%

  • крем д/наружн. прим.:

    1%

Сульфаргин
  • мазь д/наружн. прим.:

    1%

Analogues en France

  • comprimé:

    500 mg

  • crème:

    1 g