Résumé des caractéristiques du médicament - AMIKACINE

Langue

- Français

AMIKACINE

AMIKACINE - L' est un antibiotique de la famille des aminosides.

Le médicament AMIKACINE appartient au groupe appelés Aminoglycosides - 3 génération

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01GB06

Substance active: AMIKACINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE) - Amikacine poudre pour solution pour perfusion 1 g , 2002-05-03

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE) - Amikacine poudre pour solution injectable (IV) 250 mg , 1997-03-14

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE) - Amikacine solution injectable 50 mg , 2002-05-03

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Amikacine AGUETTANT 1 g

poudre pour solution pour perfusion 500 mg

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)

Amikacine AGUETTANT 250 mg

poudre pour solution injectable (IV) 500 mg

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)

Amikacine AGUETTANT 50 mg/ml NOURRISSONS ET ENFANTS

solution injectable 500 mg

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)

Amikacine AGUETTANT 500 mg

poudre pour solution injectable (IV) 500 mg

Laboratoir AGUETTANT (FRANCE)

Amikacine B. BRAUN 10 mg/ml

solution pour perfusion 500 mg

B. BRAUN MELSUNGEN (ALLEMAGNE)

Amikacine B. BRAUN 2,5 mg/ml

solution pour perfusion 500 mg

B. BRAUN MELSUNGEN (ALLEMAGNE)

Amikacine B. BRAUN 5 mg/ml

solution pour perfusion 500 mg

B. BRAUN MELSUNGEN (ALLEMAGNE)

Amikacine MYLAN 1 g

poudre pour solution injectable (IM - IV) 500 mg

MYLAN SAS (FRANCE)

Amikacine MYLAN 250 mg

poudre pour solution injectable 500 mg

MYLAN SAS (FRANCE)

Amikacine MYLAN 50 mg/1 ml

solution injectable 500 mg

MYLAN SAS (FRANCE)

Amikacine MYLAN 500 mg

poudre pour solution injectable 500 mg

MYLAN SAS (FRANCE)

Amikacine SANDOZ 500 mg/4 ml

solution injectable 500 mg

SANDOZ (FRANCE)

Amikacine WINTHROP 250 mg

lyophilisat pour préparation injectable 500 mg

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)

Amikacine WINTHROP 50 mg

lyophilisat pour préparation injectable 500 mg

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)

Amikacine WINTHROP 500 mg

lyophilisat pour préparation injectable 500 mg

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • poudre pour solution pour perfusion : 1 g
  • poudre pour solution injectable (IV) : 250 mg, 500 mg
  • solution injectable : 50 mg, 500,00 mg
  • solution pour perfusion : 10 mg, 2,5 mg, 5 mg
  • poudre pour solution injectable (IM - IV) : 1 g
  • poudre pour solution injectable : 250 mg, 500 mg
  • lyophilisat pour préparation injectable : 250 mg, 50 mg, 500 mg

Dosage

AMIKACINE B. BRAUN 10 mg/ml, solution pour perfusion doit être administrée exclusivement par perfusion intraveineuse. La durée de perfusion recommandée est de 30 minutes mais peut aller jusqu'à 60 minutes.
Patients dont la fonction rénale est normale
Adultes et adolescents de plus de 12 ans (poids corporel supérieur à 33 kg):
La dose intraveineuse recommandée pour les adultes et adolescents dont la fonction rénale est normale (clairance de la créatinine ≥ 50 ml/min) est de 15 mg/kg de poids corporel/jour. Elle peut être administrée en une seule dose ou divisée en 2 doses égales, à savoir 7,5 mg/kg de poids corporel toutes les 12 heures.
La dose quotidienne totale ne peut pas dépasser 1,5 g. En cas d'endocardite et chez les patients neutropéniques fébriles, la dose doit être administrée deux fois par jour car les données étayant l'administration de la dose quotidienne en une seule fois ne sont pas suffisantes.
Nourrissons, bébés et enfants (poids corporel supérieur à 12,5 kg):
La dose intraveineuse (perfusion intraveineuse lente) recommandée chez les enfants ayant une fonction rénale normale est de 15 à 20 mg/kg/jour. Elle peut être administrée en une dose de 15 à 20 mg/kg une fois par jour ou en doses de 7,5 mg/kg toutes les 12 heures. En cas d'endocardite et chez les patients neutropéniques fébriles, la dose doit être administrée en deux fois par jour car les données étayant l'administration de la dose quotidienne en une seule fois ne sont pas suffisantes.
Nouveau-nés:
Prématurés:
Volumes de perfusion chez les patients ayant une fonction rénale normale:
Dose (mg) par kg de poids corporel
Poids corporel
AMIKACINE B. BRAUN 10 mg/ml (100 ml = 1000 mg)
2,5 kg 5 kg 10 kg 12,5 kg 20 kg 30 kg 40 kg 50 kg 60 kg 70 kg 80 kg 90 kg 100 kg
Amikacine (mg)
7,5
1,88
3,75
7,50
9,38
15,00
22,50
30,00
37,50
45,00
52,50
60,00
67,00
75,00
ml
15
3,75
7,50
15,00
18,75
30,00
45,00
60,00
75,00
90,00
105,00
120,00
135.,00
150,00
20
5,00
10,00
20,00
25,00
40,00
60,00
80,00
100,00
120,00
140,00
160,00
180,00
200,00
L'usage d'une pompe à perfusion garantit un dosage précis d'AMIKACINE B. BRAUN 10 mg/ml, solution pour perfusion.
Cette solution est une formulation prête à l'emploi qui ne doit pas être diluée avant l'administration et est destinée à un usage unique.
Pour éviter un surdosage, plus particulièrement chez l'enfant, le dosage le plus approprié devra être choisi.
Recommandations particulières concernant l'administration intraveineuse
Chez les patients pédiatriques, la quantité de diluants utilisée dépendra de la quantité d'amikacine supportée par le patient. Généralement, la solution doit être administrée par perfusion pendant 30 à 60 minutes. Chez les nourrissons, la perfusion doit durer de 1 à 2 heures.
Dose quotidienne maximale:
En cas d'infection mettant la vie du patient en danger, la dose peut être augmentée jusqu'à 1,5 g par jour mais ne doit pas être administrée pendant plus de 10 jours et exclusivement sous surveillance constante. Chez l'adulte, une dose totale de 15 g ne doit pas être dépassée: tout autre traitement par aminoglycosides administré au préalable doit être inclus dans ce calcul.
Etant donné la nécessité d'ajustements de la dose, l'administration d'amikacine en une seule dose quotidienne n'est pas recommandée chez les patients qui présentent une immunité affaiblie, une insuffisance rénale, une mucoviscidose, une ascite ou des brûlures étendues (plus de 20 % de la peau), chez les patients âgés et en cas de grossesse.
Durée du traitement
La durée totale du traitement doit être limitée à 7 à 10 jours, selon la gravité de l'infection. En cas d'infection sévère et compliquée, lorsque le traitement par amikacine excède 10 jours, la pertinence du traitement par amikacine doit être réévaluée car la poursuite éventuelle du traitement nécessitera la surveillance du taux sérique d'amikacine ainsi que des fonctions rénale, auditive et vestibulaire.
Les patients atteints d'infections dues à des germes sensibles doivent répondre au traitement dans un délai de 24 à 48 heures si la posologie recommandée est respectée. En l'absence de réponse clinique en trois à cinq jours, un autre traitement doit être envisagé.
Surveillance de la concentration du médicament
Des échantillons de sang seront prélevés à la fin d'un intervalle de dosage (concentration minimale) et immédiatement après la fin de la perfusion (concentration maximale). La concentration ne doit pas dépasser 30 à 35 mcg/ml 30 minutes et 90 minutes après la perfusion. La concentration minimale ne doit jamais être inférieure à 10 mcg/ml. La surveillance de la concentration plasmatique est fortement recommandée chez les patients insuffisants rénaux.
Dosage chez les patients insuffisants rénaux
Remarque: l'administration de la dose quotidienne d'amikacine en une seule fois n'est pas recommandée chez les patients qui présentent des troubles de la fonction rénale (clairance de la créatinine < 50 ml/min).
En cas d'insuffisance rénale avec un débit de filtration glomérulaire inférieur à 70 ml/minute, une réduction de la dose ou des intervalles de dosage plus longs sont recommandés car une accumulation d'amikacine peut survenir. Chez les patients atteints d'insuffisance rénale, la dose de charge est de 7,5 mg d'amikacine/kg de poids corporel. L'intervalle de dosage pour chaque patient se calcule en multipliant par 9 le taux de créatinine sérique. Par exemple, si la concentration en créatinine est de 2 mg/100 ml, la dose individuelle recommandée (7,5 mg/kg de poids corporel) doit être administrée toutes les 2 x 9 = 18 heures.
Chez les patients atteints d'insuffisance rénale chronique et dont la clairance de la créatinine est connue, la dose d'entretien administrée toutes les 12 heures est calculée à l'aide de la formule suivante:
(clairance de la créatinine du patient en ml/minute ÷ clairance de la créatinine normale en ml/minute) x amikacine 7,5 mg/kg de poids corporel.
Les valeurs présentées dans le tableau ci-dessous peuvent servir de repères.
Clairance de la créatinine Dose quotidienne d'amikacine Dose d'amikacine par 12 heures pour un patient de 70 kg
[ml/min] [mg/kg de poids corporel/jour] [mg]
70
-
80
7,6
-
8
266
-
280
60
-
69
6,4
-
7,6
224
-
266
50
-
59
5,4
-
6,4
186
-
224
40
-
49
4,2
-
5,4
147
-
186
30
-
39
3,2
-
4,2
112
-
147
20
-
29
2,1
-
3,1
77
-
112
15
-
19
1,6
-
2,0
56
-
77
Les patients sous hémodialyse ou dialyse péritonéale recevront la moitié de la dose habituelle à la fin de la procédure de dialyse.
Les patients âgés peuvent avoir besoin de doses d'entretien plus faibles que les jeunes adultes afin d'obtenir une concentration thérapeutique dans le plasma.
L'amikacine est excrétée par voie rénale. La fonction rénale doit être évaluée dès que possible et le dosage doit être ajusté si nécessaire.
Patients obèses
L'amikacine se diffuse mal dans les tissus adipeux. La dose appropriée peut être calculée en se basant sur le poids corporel idéal estimé du patient et en ajoutant 40 % de l'excédent afin de déterminer la dose en mg/kg. La dose doit être ajustée en fonction des résultats de la surveillance de la concentration plasmatique. La dose maximale de 1,5 g par jour ne doit pas être dépassée. La durée du traitement doit être limitée à 7 à 10 jours.
Patients atteints d'ascite
Des doses plus élevées doivent être administrées afin d'obtenir une concentration sérique adéquate, compte tenu de la distribution relativement plus importante dans le compartiment liquidien.

Indications

AMIKACINE MYLAN 1 g, poudre pour solution injectable en flacon est indiqué chez l'adulte et chez l'enfant en traitement curatif d'infections sévères dues à des espèces bactériennes identifiées ou suspectées, microbiologiquement sensibles à l'amikacine. Dans ces conditions, AMIKACINE MYLAN 1 g, poudre pour solution injectable en flacon peut être utilisé :

dans les infections suivantes :

infections urinaires,

endocardites,

méningites,

infections ostéo-articulaires,

listérioses,

infections de la peau et des tissus mous.

les patients pouvant présenter une bactériémie associée ou suspectée d'être associée à l'une des infections citées ci-dessus,

notamment dans des situations à risque (chocs septiques non documentés microbiologiquement, infections nosocomiales tardives, infections sur corps étranger),

notamment chez des sujets à risque (patients atteints de mucoviscidose, patients immunodéprimés, nouveau-nés).

L'amikacine est généralement utilisée en association à d'autres antibiotiques, en particulier avec des bêta-lactamines. Elle peut cependant être prescrite en monothérapie dans certaines situations cliniques, notamment dans le traitement d'infections urinaires.

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

Pharmacodynamique

L'amikacine est un antibiotique de la famille des aminosides.

L'amikacine a un effet bactéricide à la fois sur la prolifération et sur l'état de latence des bactéries. Elle forme une liaison avec les sous-unités 30S des ribosomes bactériens, ce qui entraîne une « fausse lecture » de l'ARNm.

Rapport pharmacocinétique/pharmacodynamie

La bactéricidie des aminosides est in vitro « concentration-dépendante ». Cette bactéricidie s'accompagne d'un effet post-antibiotique (EPA) prolongé et d'une résistance adaptative à la 1ère dose (diminution de la vitesse de bactéricidie, augmentation des CMI et diminution de la durée de l'EPA).

En termes de pharmacocinétique-pharmacodynamie (PK/PD), cela se traduit par une efficacité liée à la relation qui existe entre la concentration maximale obtenue après une injection (Cmax) et la CMI pour le germe impliqué.

L'effet thérapeutique est maximal si le ratio Cmax/CMI est ≥ 8 à 10 ; la posologie utilisée doit permettre d'obtenir des pics de concentration plasmatique d'une valeur au moins égale à 8-10 fois la CMI du germe.

La gentamicine étant le plus souvent prescrite en probabiliste (germe et/ou sensibilité non connus), pour atteindre les objectifs de PK/PD, compte tenu des concentrations critiques de gentamicine (concentration critique supérieure à 4 mg/l), le pic plasmatique maximum ciblé est de 30 à 40 mg /l.

Les objectifs de PK/PD restent les mêmes quel que soit le terrain (insuffisant rénal, sujet âgé > 75 ans, obèse, femme enceinte et allaitante).

L'efficacité des aminosides n'est pas influencée par la densité bactérienne (absence d'effet inoculum).

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Mécanisme d'action

L’amikacine est un antibiotique aminoglycoside semi-synthétique dérivé de la kanamycine. Elle est obtenue par acylation avec un acide amino-hydroxybutyrique au niveau du groupe aminé C-1 de la fraction 2-déoxystreptamine.

Mode d’action

L’amikacine agit en inhibant la synthèse des protéines au niveau du ribosome bactérien grâce à une interaction avec l’ARN ribosomique, laquelle entraîne une inhibition de la traduction chez les micro-organismes sensibles. Il en résulte une action bactéricide.

Lien PC/PD

Le principal paramètre PC/PD permettant de prédire l’effet bactéricide de l’amikacine est le rapport de la concentration sérique maximale (Cmax) et de la concentration minimale inhibitrice (CMI) de l’agent pathogène concerné. Un ratio Cmax/CMI de 8:1 ou 10:1 est considéré comme permettant l’élimination efficace des bactéries et la prévention d’une nouvelle prolifération bactérienne.

L’amikacine a démontré un effet post-antibiotique in vitro et in vivo. L’effet post-antibiotique permet d’allonger l’intervalle de dosage sans perte d’efficacité contre la plupart des bacilles Gram-négatifs.

Mécanisme(s) de résistance

Une résistance à l’amikacine peut résulter des mécanismes suivants :

Inactivation enzymatique : la modification enzymatique des molécules de l’aminoglycoside est le mécanisme de résistance le plus courant. Elle est médiée par des acétyltransférases, des phosphotransférases ou des nucléotidyltransférases, qui sont généralement codés par des plasmides. L’amikacine a démontré une efficacité contre de nombreuses souches résistantes aux aminoglycosides, en raison de sa capacité à résister à une dégradation par des enzymes qui inactivent les aminoglycosides.

Pénétration réduite et efflux actif : ces mécanismes de résistance sont observés chez Pseudomonas aeruginosa. Des données récentes indiquent l’émergence de mécanismes de résistance similaires chez Acinetobacter spp.

Altération de la structure cible : occasionnellement, des modifications à l’intérieur des ribosomes sont identifiées comme la cause de la résistance.

L’apparition d’une résistance durant le traitement est peu fréquente. Une résistance croisée partielle entre l’amikacine et d’autres antibiotiques aminoglycosides est possible.

Valeurs critiques

D’après EUCAST, les vale Valeurs critiques non liées à une espèce *urs limites suivantes sont d’application en ce qui concerne l’amikacine :

Micro-organisme

Valeurs critiques d’EUCAST (mg/l)

S ≤

R >

Enterobacteriaceae; Pseudomonas, Acinetobacter et Staphylococcus

Valeurs critiques non liées à une espèce *

8

8

16

16

* Se basent essentiellement sur la pharmacocinétique sérique.

Spectre d’activité de l’amikacine :

La prévalence de la résistance acquise peut varier dans l’espace et dans le temps pour certaines espèces. Des données locales au sujet de la résistance sont souhaitables, en particulier lors du traitement d’infections sévères. Si nécessaire, un expert peut être consulté lorsque la prévalence locale de la résistance est telle que l’utilité de l’agent est remise en question, tout au moins pour certains types d’infections.

Espèces généralement sensibles

Micro-organismes aérobies Gram-positifs

Staphylococcus aureus (SASM)

Staphylocoques à coagulase négative (SCNRM)

Micro-organismes aérobies Gram-négatifs

Aeromonas spp.

Campylobacter spp.

Citrobacter freundii

Citrobacter koseri

Enterobacter cloacae

Haemophilus influenzae $

Francisella tularensis

Klebsiella oxytoca

Morganella morganii

Proteus mirabilis

Proteus vulgaris

Providencia rettgeri

Providencia stuartii

Salmonella enterica

Serratia liquefaciens

Shigella spp.

Yersinia enterocolitica

Yersinia pseudotuberculosis

Bactéries atypiques

Mycobacterium spp.

Espèces pour lesquelles une résistance acquise peut poser problème

Micro-organismes aérobies Gram-positifs

Staphylococcus aureus (SARM) +

Staphylocoques à coagulase négative (SCNRM) +

Micro-organismes aérobies Gram-négatifs

Acinetobacter spp.

A. baumannii

Enterobacter aerogenes

Escherichia coli

Klebsiella pneumoniae

Pseudomonas aeruginosa 1

Serratia marcescens

Micro-organismes à résistance inhérente

Micro-organismes aérobies Gram-positifs

Entérocoques

Streptocoques

- Pyogènes du groupe A

- Groupes B, C, G

- S. pneumoniae

Micro-organismes aérobies Gram-négatifs

Burkholderia cepacia

Stenotrophomonas maltophilia

Anaérobies

Bacteroides spp.

Clostridium perfringens

Clostridium difficile

Prevotella spp.

Autres micro-organismes

Chlamydia spp.

Chlamydophila spp.

Mycoplasma spp.

Ureaplasma urealyticum

$ La sensibilité naturelle de la plupart des isolats se situe dans la plage intermédiaire.

1 Le taux de résistance des isolats provenant de groupes de patients particuliers, par exemple de patients atteints de mucoviscidose, est ≥ 10%.

Abréviations :

SASM = Staphylococcus aureus sensible à la méthicilline

SARM = Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline

+ Des taux de résistance élevés (> 50%) ont été observés dans une ou plusieurs régions de l’Union européenne.

Autres remarques :

Les aminoglycosides peuvent être combinés à d’autres antibiotiques afin de lutter contre les cocci Gram-positives.

Pharmacocinétique

Absorption:

En cas d'administration orale, l'amikacine n'est pratiquement pas absorbée. Elle ne peut être utilisée que dans le cadre d'une administration parentérale. Le pic sérique est atteint de 1 à 2 heures après la perfusion. La demi-vie sérique varie de 2,2 à 2,4 heures. Une demi-vie plus longue est prévisible chez les patients atteints d'insuffisance rénale ainsi que chez les prématurés et les nouveau-nés.

L'administration d'une dose de 7,5 mg/kg par perfusion intraveineuse continue de 30 minutes entraîne une concentration sérique de 38 µg/ml à la fin de la perfusion. Chez des volontaires en bonne santé, l'administration d'une dose de 15 mg/kg par perfusion intraveineuse continue de 30 minutes entraîne une concentration sérique d'environ 77 µg/ml à la fin de la perfusion, de 47 µg/ml 1 heure après la fin de la perfusion et de 1 µg/ml 12 heures après la fin de la perfusion.

Chez les personnes âgées ayant une clairance de la créatinine moyenne de 64 ml/min, l'administration d'une dose de 15 mg/kg par perfusion intraveineuse de 30 minutes entraîne une concentration sérique de 55 µg/ml à la fin de la perfusion, de 5,4 µg/ml 12 heures après la fin de la perfusion et de 1,3 µg/ml 24 heures après la fin de la perfusion.

Lors d'études portant sur des doses multiples, aucun effet d'accumulation n'a été démontré chez les personnes ayant une fonction rénale normale et recevant une dose quotidienne unique de 15 à 20 mg/kg.

Distribution:

Le volume de distribution apparent de l'amikacine est d'environ 24 l (28 % du poids corporel). Le taux de liaison aux protéines plasmatiques est de 4 à 10 %.

Après administration de la dose recommandée, une concentration thérapeutique d'amikacine est présente dans les os, le cœur, la vésicule biliaire, les tissus pulmonaires, l'urine, la bile, les sécrétions bronchiques, les expectorations, le liquide interstitiel, le liquide pleural et la synovie.

Le produit se diffuse suffisamment dans le liquide des méninges enflammées. Environ 10 à 20 % de la concentration sérique traverse les méninges saines. Ce chiffre peut atteindre 50 % si les méninges sont enflammées.

La substance s'accumule dans le cortex rénal et le liquide de l'oreille interne et ne s'élimine que lentement de ces compartiments profonds.

L'amikacine traverse la barrière placentaire et est excrétée dans le lait maternel. Une concentration atteignant 20 % de celle mesurée chez la mère a été retrouvée dans le sang fœtal et dans le liquide amniotique.

Biotransformation:

L'amikacine n'est pas métabolisée par le corps humain.

Elimination:

Chez les patients dont la fonction rénale est normale, la clairance sérique moyenne de l'amikacine est de 100 ml/min tandis que la clairance rénale est de 94 ml/min. L'amikacine est éliminée essentiellement par filtration glomérulaire. La plus grande partie du volume (60 %-82 %) est excrétée sous forme inchangée dans l'urine au cours des 6 premières heures. Seules de très petites quantités sont excrétées dans la bile. Chez les patients dont la fonction rénale est normale, 91 % de la dose d'amikacine (I.M.) sont excrétés dans l'urine sous une forme inchangée après 8 heures et 95 % après 24 heures.

L'amikacine peut être éliminée par hémodialyse et, dans une moindre mesure, par dialyse péritonéale. Selon la méthode de dialyse employée, 50 % (plage de 29 % à 81 %) ou 40-80 % de la dose administrée sont éliminés respectivement en 4 ou 8 heures.

Patients pédiatriques:

Des données provenant d'essais cinétiques portant sur des doses quotidiennes différentes montrent que chez les nourrissons bien portants, la concentration de produit dans le liquide cérébro-spinal équivaut à 10 à 20 % environ de la concentration sérique et peut atteindre 50 % en cas de méningite.

Administration intraveineuse

Chez les nouveau-nés et plus particulièrement les prématurés, l'élimination rénale de l'amikacine est réduite.

Lors d'une étude unique chez des nouveau-nés (1 à 6 jours d'âge post-natal), regroupés selon leur poids de naissance (< 2 000, 2 000-3 000 et > 3 000 g), de l'amikacine a été administrée par voie intramusculaire et/ou intraveineuse, à raison de 7,5 mg/kg. Chez les nouveau-nés de plus de 3 000 g, la clairance était de 0,84 ml/min/kg et la demi-vie terminale de 7 heures environ. Dans ce groupe, le volume de distribution initial et le volume de distribution à l'état d'équilibre étaient, respectivement, de 0,3 ml/kg et 0,5 ml/kg. Dans les groupes de bébés ayant un poids de naissance plus faible, la clairance par kilo était inférieure et la demi-vie plus longue. Un dosage répété toutes les 12 heures dans tous les groupes précités n'a pas mis en évidence d'accumulation après 5 jours.

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Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament AMIKACINE en fonction de la voie d'administration

Effets indésirables

Dans certaines conditions, l'amikacine possède des effets ototoxiques et/ou néphrotoxiques. Dans de rares cas, une insuffisance rénale est observée chez les patients traités par amikacine. Elle disparaît généralement à l'arrêt du traitement.

Remarque importante concernant le traitement:

L'insuffisance rénale et l'insuffisance auditive dues à des effets neurologiques peuvent en grande partie être évitées grâce à des mesures de précaution. Contrôlez le statut rénal ainsi que l'audition et le sens de l'équilibre avant, pendant et après le traitement. Maintenez une hydratation et une production d'urine adéquates.

Les effets indésirables considérés comme pouvant au moins être liés au traitement sont listés ci-dessous par classe de système d'organes et par fréquence. La terminologie suivante a été utilisée afin de classifier la survenue des effets indésirables:

Très fréquent

(≥ 1/10)

Fréquent

(≥ 1/100 à < 1/10)

Peu fréquent

(≥ 1/1 000 à < 1/100)

Rare

(≥ 1/10 000 à < 1/1 000)

Très rare

(<1/10 000),

Fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles)

Infections et infestations:

Rare:

Surinfection ou colonisation (par des champignons de type levure ou des germes résistants)

Affections hématologiques et du système lymphatique:

Rare:

Anémie, leucopénie, granulocytopénie, thrombocytopénie, éosinophilie

Affections du système immunitaire:

Rare:

Réactions d'hypersensibilité3

Très rare:

Choc anaphylactique (cas isolés)

Fréquence indéterminée:

Allergie croisée entre aminoglycosides

Troubles du métabolisme et de la nutrition:

Rare:

Hypomagnésémie

Affections du système nerveux:

Peu fréquent:

Etourdissements1, vertiges1

Rare:

Céphalée, migraine, paresthésie, tremblements

Affections oculaires:

Peu fréquent:

Nystagmus1

Affections de l'oreille et du labyrinthe:

Peu fréquent:

Acouphènes1, pression dans les oreilles1, déficience auditive1

Très rare:

Surdité1 (cas isolés)

Affections vasculaires:

Rare:

Hypotension

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales:

Rare:

Dépression de la fonction respiratoire4

Très rare:

Paralysie respiratoire4 (cas isolés)

Affections gastro-intestinales:

Peu fréquent:

Nausées1

Rare:

Vomissements

Affections de la peau et du tissu sous-cutané:

Rare:

Rash, exanthème, prurit, urticaire (réactions d'hypersensibilité)3

Affections musculo-squelettiques et du tissu conjonctif:

Rare:

Arthralgie

Très rare:

Blocage neuromusculaire

Affections du rein et des voies urinaires:

Peu fréquent:

Atteinte des tubules rénaux2, insuffisance rénale2

Très rare:

Néphropathie toxique, insuffisance rénale aiguë

Troubles généraux et anomalies au site d'administration:

Rare:

Fièvre médicamenteuse3

Investigations:

Rare:

Augmentation de l'aspartate aminotransférase, augmentation de l'alanine aminotransférase, augmentation (légère et transitoire) des phosphatases alcalines

Informations complémentaires sur certains effets indésirables

(1) Ces effets ont été constatés particulièrement en cas de dépassement de la posologie recommandée, lors de traitements de plus de 10 jours ou lorsque la dose n'a pas été réduite de manière appropriée chez les patients insuffisants rénaux. Les premiers symptômes de troubles vestibulaires sont des étourdissements, des nausées et des vomissements. L'examen clinique révèle souvent un nystagmus. Les troubles vestibulaires sont presque toujours réversibles. Les premiers symptômes d'un dysfonctionnement cochléaire incluent souvent une baisse de la perception des hautes fréquences (≥ 4.000 Hertz), qui précède la perte de l'audition et que seule une audiométrie permet de détecter.

(2) L'atteinte des tubules rénaux avec insuffisance rénale est également un effet indésirable peu fréquent. Le mécanisme de l'atteinte rénale implique une accumulation dans les lysosomes, une inhibition des phospholipases et une nécrose des cellules tubulaires après une administration répétée d'amikacine. L'administration de la dose une fois par jour peut réduire le risque de néphrotoxicité. L'atteinte rénale est réversible à des degrés divers mais exacerbe le risque d'un processus d'accumulation qui peut provoquer ou renforcer des effets ototoxiques. Une élévation de la concentration de créatinine dans le sérum, la présence d'albumine, de globules rouges et blancs ou de cylindres dans l'urine, une urémie et une oligurie sont possibles.

(3) Les effets indésirables rares sont des réactions d'hypersensibilité telles qu'un exanthème, des démangeaisons, une urticaire et une fièvre médicamenteuse.

(4) Dans de rares cas, si la perfusion intraveineuse du médicament est trop rapide, la fonction respiratoire peut subir une dépression sévère. Dans des cas isolés, il peut en résulter une paralysie respiratoire.

Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé dans les cas suivants:

Allergie aux antibiotiques de la famille des aminoglycosides,

Myasthénie.

L'administration simultanée d'un autre aminoside est contre-indiquée.

Ce médicament est généralement déconseillé en association avec la Polymyxine par voie parentérale ou la toxine botulinique .

L'utilisation de ce médicament est généralement déconseillé pendant la grossesse.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Les données disponibles concernant l'emploi d'aminoglycosides chez les femmes enceintes sont limitées. Les aminoglycosides peuvent être nocifs pour le fœtus. Ils traversent la barrière placentaire et des cas de surdité congénitale bilatérale totale irréversible ont été signalés chez des enfants dont les mères ont reçu de la streptomycine durant leur grossesse. Bien qu'aucun effet indésirable sur le fœtus ou le nouveau-né n'ait été signalé chez des femmes enceintes traitées au moyen d'autres aminoglycosides, il existe une nocivité potentielle. Si l'amikacine est utilisée durant la grossesse ou si la patiente entame une grossesse alors qu'elle prend ce médicament, la patiente doit être informée des risques potentiels pour le fœtus.

AMIKACINE B. BRAUN 5 mg/ml, solution pour perfusion ne doit pas être administrée pendant la grossesse, à moins que l'état clinique de la patiente ne requière un traitement par amikacine. Allaitement

Aucune donnée n'est disponible sur l'éventuelle excrétion de l'amikacine ou ses métabolites dans le lait maternel. La décision d'interrompre l'allaitement, d'interrompre ou ne pas entamer l'administration d'AMIKACINE B. BRAUN 5 mg/ml, solution pour perfusion doit être prise en tenant compte des avantages de l'allaitement pour l'enfant et des bénéfices du traitement pour la mère.

Fécondité

Des études de toxicité reproductive chez la souris et le rat n'ont montré aucun effet sur la fécondité.

Surdosage

Un surdosage peut entraîner une néphrotoxicité, une ototoxicité ou un effet curarisant (blocage musculaire).

Traitement

En cas de surdosage ou de réaction toxique, la perfusion d'amikacine doit être interrompue et une diurèse forcée peut être appliquée afin d'accélérer l'élimination de l'amikacine du sang si nécessaire. Une dialyse péritonéale ou une hémodialyse peut favoriser l'élimination de l'amikacine qui s'est accumulée dans le sang. L'hémodialyse est plus efficace que la dialyse péritonéale pour éliminer l'amikacine du sang.

Chez le nouveau-né, une exsanguino-transfusion peut être envisagée, cependant le conseil d'un expert peut être demandé avant qu'une telle mesure soit mise en œuvre.

Les sels de calcium sont indiqués afin de neutraliser l'effet curarisant. En cas de paralysie respiratoire, une ventilation artificielle peut être nécessaire.

Interactions avec d'autres médicaments

Médicaments néphrotoxiques

L'utilisation conjointe de médicaments ayant une toxicité rénale propre augmente le risque de néphrotoxicité. Si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance biologique rénale.

Les médicaments concernés sont représentés notamment par les produits de contraste iodés, les aminosides, les organoplatines, le méthotrexate à fortes doses, certains antiviraux (tels les « ciclovirs », le foscarnet), la pentamidine, la ciclosporine ou le tacrolimus.

Médicaments ototoxiques

L'utilisation conjointe de médicaments ayant une ototoxicité propre augmente le risque d'atteinte cochléo-vestibulaire. Si une telle association est nécessaire, il faut renforcer la surveillance de la fonction auditive.

Les médicaments concernés sont représentés notamment par les antibiotiques de la famille des glycopeptides, telles que vancomycine et teicoplanine, les aminosides, les cytotoxiques tels que les organoplatines, et les diurétiques de l'anse.

Associations contre-indiquées

+ Autres aminosides en administration simultanée

Risque accru de néphrotoxicité et d'ototoxicité.

+ Ataluren

Risque de potentialisation de la toxicité rénale de l'aminoside.

Associations déconseillées

+ Polymyxine B

Addition des effets néphrotoxiques. Si l'association ne peut être évitée, surveillance stricte avec une justification bactériologique indiscutable.

+ Toxine botulique

Risque d'augmentation des effets de la toxine botulique avec les aminosides (par extrapolation à partir des effets observés au cours du botulisme). Utiliser un autre antibiotique.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Céfalotine

L'augmentation de la néphrotoxicité des aminosides par la céfalotine est discutée.

Surveillance de la fonction rénale.

+ Curares

Potentialisation des curares lorsque l'antibiotique est administré par voie parentérale et/ou péritonéale avant, pendant ou après l'agent curarisant.

Surveiller le degré de curarisation en fin d'anesthésie.

+ Diurétiques de l'anse

Augmentation des risques néphrotoxiques et ototoxiques de l'aminoside (insuffisance rénale fonctionnelle liée à la déshydratation entraînée par le diurétique).

Association possible sous contrôle de l'état d'hydratation, des fonctions rénale et cochléo-vestibulaire, des concentrations plasmatiques de l'aminoside.

Associations à prendre en compte

+ Autres aminosides en administration successive

Prendre en compte le risque d'ototoxicité cumulative.

+ Amphotéricine B administrée par voie IV

Risque accru de néphrotoxicité.

+ Ciclosporine

Augmentation de la créatininémie plus importante que sous ciclosporine seule, avec majoration du risque néphrotoxique.

+ Organoplatines

Addition des effets néphrotoxiques et/ou ototoxiques, notamment en cas d'insuffisance rénale préalable.

+ Tacrolimus

Augmentation de la créatininémie plus importante que sous tacrolimus seul (synergie des effets néphrotoxiques des deux substances).

Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR

De nombreux cas d'augmentation de l'activité des antivitamines K ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées : il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.

Mises en garde et précautions

L'utilisation des aminosides doit s'inscrire dans un cadre strict de prescription (indications limitées aux infections sévères ou dues à des bactéries résistantes, schémas d'administration à respecter) et s'accompagner d'une surveillance adaptée. La prescription d'amikacine doit répondre à cet objectif.

Dose unique journalière

Les données sur la dose unique journalière (DUJ) montrent que cette modalité de prescription :

optimise les paramètres de pharmacocinétique-pharmacodynamie ,

favorise la diffusion tissulaire,

a une efficacité clinique au moins identique à celle obtenue après une administration répartie en plusieurs injections quotidiennes,

est responsable de toxicités rénale et auditive comparables voire inférieures à celles observées avec d'autres modalités d'administration,

diminue le risque d'émergence de mutants résistants.

Insuffisance rénale

En présence d'insuffisance rénale pré-existante aiguë ou chronique, l'aminoside n'est utilisé que s'il est absolument nécessaire. Toutes les alternatives non néphrotoxiques possibles doivent être recherchées.

Chez les patients ayant une insuffisance rénale, des adaptations posologiques sont requises .

Atteintes rénales et cochléo-vestibulaires

Les risques de survenue de toxicités rénale et auditive augmentent pour les durées de traitement supérieures à 5-7 jours, même chez le sujet sain ; ils sont majorés chez l'insuffisant rénal. Néanmoins, une toxicité précoce peut apparaitre dès les premières doses.

La toxicité rénale est indépendante de la concentration plasmatique obtenue au pic (Cmax).

Concernant les toxicités auditive et vestibulaire, aucune donnée ne montre l'existence d'une corrélation avec le niveau de concentration plasmatique obtenue au pic, même si le traitement est administré en dose unique journalière.

Les facteurs de risque principaux de néphrotoxicité (et d'ototoxicité pour certains) sont :

situations cliniques les plus fréquentes favorisant une hypoperfusion rénale et s'accompagnant d'une moindre élimination des aminosides

âge > 75 ans (altération physiologique de la fonction rénale dès 60 ans),

déshydratation, souvent liée à l'âge,

association à certains médicaments, surtout les diurétiques de l'anse ,

insuffisance ventriculaire gauche, hypovolémie, état de choc,

hypoalbuminémie,

cirrhose de grades B et C selon la classification de Child-Pugh ,

situations cliniques majorant le risque d'atteinte rénale

néphropathie préexistante ou concomitante,

association avec certains médicaments .

Chez les patients en insuffisance rénale terminale, sous hémodialyse intermittente ou en dialyse péritonéale chronique, la toxicité est essentiellement auditive, le rein n'étant plus fonctionnel.

Particularités pédiatriques

D'après les données disponibles, les toxicités rénale et auditive demeurent rares chez les nouveau-nés et les enfants.

Troubles neuromusculaires

Etant donné que les aminosides ont des propriétés de blocage neuromusculaire, une attention particulière doit être portée chez les patients ayant une maladie neuromusculaire préexistante (par exemple maladie de Parkinson). Il est impératif d'instaurer un suivi étroit chez de tels patients .

Des blocages neuromusculaires et des paralysies respiratoires ont été rapportés à la suite de l'administration d'aminosides chez des patients ayant reçu des curares lors d'une anesthésie. Ces patients doivent aussi faire l'objet d'un suivi très étroit .

Associations médicamenteuses

La prise de ce médicament doit être évitée en cas de traitement avec la polymyxine B ou la toxine botulique .

Allaitement

L'allaitement est déconseillé .

Excipients à effet notoire

Ce médicament contient du sodium. Le taux de sodium est inférieur à 1 mmol par dose administrée, c'est-à-dire essentiellement « sans sodium ».






Analogues du médicament AMIKACINE qui a la même composition

Analogues en Russie

  • порошок д/пригот. р-ра д/инфузий и в/м введ.:

    500 мг

Амикацин
  • порошок д/пригот. р-ра д/в/м введ.:

    500 мг

  • р-р д/в/в и в/м введ.:

    250 мг/мл

  • порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:

    1 г, 0.25 г, 1000 мг, 250 мг, 500 мг

  • лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:

    0.5 г

  • порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:

    500 мг

Селемицин
  • р-р д/инфузий и в/м введ.:

    250 мг/мл

Analogues en France

  • solution injectable:

    50 mg, 500,00 mg

  • solution pour perfusion:

    10 mg, 2,5 mg, 5 mg

  • poudre pour solution injectable:

    250 mg, 500 mg

  • poudre pour solution pour perfusion:

    1 g

  • poudre pour solution injectable (IV):

    250 mg, 500 mg

  • lyophilisat pour préparation injectable:

    250 mg, 50 mg, 500 mg

  • poudre pour solution injectable (IM - IV):

    1 g

  • solution injectable:

    50 mg

  • poudre et solvant pour solution pour perfusion:

    1 g

  • poudre et solvant pour solution injectable (IV):

    250 mg, 500 mg