AMIKLIN - Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes : S £ 8 mg/l et R > 16 mg/lLa prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces.
Le médicament AMIKLIN appartient au groupe appelés Aminoglycosides - 3 génération
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01GB06
SANOFI PHARMA BRISTOL-MYERS SQUIBB (FRANCE) - Amiklin poudre et solvant pour solution pour perfusion 1 g , 1995-06-14
BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE) - Amiklin poudre et solvant pour solution injectable (IV) 250 mg , 1982-05-19
BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE) - Amiklin solution injectable 50 mg , 1989-09-20
Amiklin 1 g
poudre et solvant pour solution pour perfusion 500 mg
SANOFI PHARMA BRISTOL-MYERS SQUIBB (FRANCE)
Amiklin 250 mg
poudre et solvant pour solution injectable (IV) 500 mg
BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE)
Amiklin 50 mg/ml PEDIATRIQUE
solution injectable 500 mg
BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE)
Amiklin 500 mg
poudre et solvant pour solution injectable (IV) 500 mg
BRISTOL MYERS SQUIBB (FRANCE)
Elles procèdent de l'activité antibactérienne et des caractéristiques pharmacocinétiques de l'amikacine.
Elles tiennent compte à la fois des études cliniques auxquelles a donné lieu le médicament et de sa place dans l'éventail des produits antibactériens actuellement disponibles.
Elles sont limitées aux infections à bacilles à Gram négatif définis comme sensibles, notamment dans leurs manifestations rénales et urologiques.
L'association de l'amikacine avec un autre antibiotique pourra être justifiée dans certaines infections à germes sensibles en se basant sur les données bactériologiques, en particulier dans leurs manifestations:
rénales, urologiques et génitales,
septicémiques et endocardiques,
méningées (en y adjoignant un traitement local),
respiratoires,
cutanées (staphylococcie maligne de la face),
articulaires.
Ce dosage est adapté à l'usage pédiatrique.
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :
S £ 8 mg/l et R > 16 mg/l
La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.
Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
ESPÈCES SENSIBLES | |
Aérobies à Gram positif | |
Corynebacterium | |
Listeria monocytogenes | |
Nocardia asteroïdes | |
Staphylococcus méti-S | |
Aérobies à Gram négatif | |
Acinetobacter (essentiellement Acinetobacter baumannii) | |
Branhamella catarrhalis | |
Campylobacter | |
Citrobacter freundii | |
Citrobacter koseri | |
Enterobacter aerogenes | 20 - 40 % |
Enterobacter cloacae | |
Escherichia coli | |
Haemophilus influenzae | |
Klebsiella | 0 - 20 % |
Morganella morganii | |
Proteus mirabilis | |
Proteus vulgaris | |
Providencia rettgeri | |
Providencia stuartii | |
Pseudomonas aeruginosa | 5 - 20 % |
Salmonella | |
Serratia | 5 - 15 % |
Shigella | |
Yersinia |
Catégories | Fréquence de résistance acquise en France (> 10%) (valeurs extrêmes) |
Autres | |
Mycobactéries | |
ESPÈCES MODÉRÉMENT SENSIBLES | |
(in vitro de sensibilité intermédiaire) | |
Aérobies à Gram négatif | |
Pasteurella | |
ESPÈCES RÉSISTANTES | |
Aérobies à Gram positif | |
Entérocoques* | |
Staphylococcus méti-R ** | |
Aérobies à Gram négatif | |
Alcaligenes denitrificans | |
Burkholderia | |
Flavobacterium sp. | |
Stenotrophomonas maltophilia | |
Streptococcus | |
Anaérobies | |
Bactéries anaérobies strictes | |
Autres | |
Chlamydia | |
Mycoplasmes | |
Rickettsies |
* Dans certaines indications, l'amikacine peut être utilisée en association, en particulier avec les bêta-lactamines (septicémies, endocardites). Toutefois, la synergie est abolie lorsque les espèces impliquées (streptocoques, entérocoques) présentent une résistance acquise de haut niveau à l'amikacine (30 80 % des souches).
** La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50 % de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.
Distribution
Administration intramusculaire
Chez le sujet aux fonctions rénales normales, une injection IM de 7,5 mg/kg (500 mg chez l'adulte) donne un pic sérique de 20 µg/ml au bout d'une heure.
Administration intraveineuse
L'administration d'une dose de 7,5 mg/kg en perfusion IV continue de 30 minutes entraîne une concentration sérique de 38 µg/ml à la fin de la perfusion.
Chez le volontaire sain, l'administration d'une dose de 15 mg/kg en perfusion IV continue de 30 minutes entraîne une concentration sérique d'environ 77 µg/ml à la fin de la perfusion et respectivement de 47 µg/ml et 1 µg/ml, 1 heure et 12 heures après.
Chez les sujets âgés présentant une clairance moyenne de la créatinine de 64 ml/mn, l'administration d'une dose de 15 mg/kg en perfusion IV de 30 minutes entraîne une concentration sérique de 55 µg/ml à la fin de la perfusion et respectivement de 5,4 µg/ml et 1,3 µg/ml, 12 heures et 24 heures après.
Lors d'études à doses multiples, aucun phénomène d'accumulation n'a été montré chez les sujets à fonction rénale normale ayant reçu des doses uniques et quotidiennes de 15 à 20 mg/kg.
La demi-vie sérique est en moyenne de 2 heures.
Le volume apparent de distribution (VAD) est de 24 litres soit 28 % du poids corporel.
Après injection parentérale, l'amikacine diffuse rapidement dans l'organisme:
on note un passage d'environ 10 à 20 % de la concentration sérique à travers les méninges saines, pourcentage qui peut atteindre 50 % lorsque les méninges sont enflammées;
l'amikacine se retrouve également à des taux thérapeutiques dans la cavité péritonéale, le liquide pleural et les sécrétions bronchiques (10 à 20 % des taux sériques);
la diffusion à travers la barrière placentaire est importante. Des taux atteignant 20 % des taux maternels ont été trouvés dans le sang ftal et dans le liquide amniotique;
la liaison aux protéines est inférieure à 10 %.
Excrétion
L'élimination de l'amikacine se fait essentiellement par voie rénale et sous forme active (filtration glomérulaire). Plus de 90 % de la dose injectée est retrouvée dans les urines de 24 heures. Pour une dose de 7,5 mg/kg, on obtient un taux urinaire d'environ 800 µg/ml dans les urines de 6 heures.
Parallèlement à cette élimination urinaire, il existe une très faible élimination biliaire.
Dialyse: le pourcentage d'extraction par le rein artificiel est de l'ordre de 55 %.
Néphrotoxicité: ce médicament appartient à la famille des aminosides pour laquelle des cas d'insuffisance rénale ont été rapportés. Ils étaient, la plupart du temps, en rapport avec une posologie trop élevée ou des traitements prolongés, des altérations rénales antérieures, des troubles de l'hémodynamique ou des associations à des produits réputés néphrotoxiques.
Ototoxicité: ce médicament appartient à la famille des aminosides pour laquelle des cas d'atteinte cochléo-vestibulaire ont été signalés. Ils étaient favorisés par une posologie trop élevée, une longue durée du traitement, une insuffisance rénale préexistante ou par des associations à des produits ototoxiques.
Des réactions allergiques mineures (rash, urticaire) ont été décrites. Ces phénomènes ont cessé à l'arrêt du traitement.
Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE en cas:
d'allergie aux antibiotiques de la famille des aminosides,
d'administration simultanée avec d'autres aminosides ,
de myasthénie.
Ce médicament NE DOIT GENERALEMENT PAS ETRE UTILISE:
en association avec les polymyxines par voie parentérale (voir rurique 4.5),
en association avec la toxine botulique ,
au cours de la grossesse.
Grossesse
Les études effectuées chez l'animal ont mis en évidence une atteinte de l'appareil cochléo-vestibulaire et de la fonction rénale sur plusieurs espèces.
En clinique, quelques cas d'atteinte cochléo-vestibulaire ont été décrits avec certains aminosides.
En conséquence, l'utilisation de ce médicament est déconseillée pendant la grossesse. Cet élément ne constitue pas l'argument systématique pour conseiller une interruption de grossesse mais conduit à une attitude de prudence et à une surveillance prénatale orientée (oreilles, reins).
Dans le cas où la prescription d'un aminoside par voie systémique apparaît indispensable, l'adaptation posologique se fera en fonction du poids et de la fonction rénale de la patiente.
AllaitementLe passage des aminosides dans le lait maternel est mal connu mais probablement faible. L'absorption de ces substances par le tractus digestif du nouveau-né à terme est considérée comme négligeable.
Leur présence dans l'intestin du nouveau-né à terme peut provoquer une destruction de la flore digestive et entraîner la survenue de candidoses ou de diarrhées. De plus, l'oto-néphrotoxicité des aminosides constitue un risque potentiel supplémentaire.
En conséquence, en cas de prescription de ce médicament, l'allaitement est déconseillé.
En cas de surdosage ou de réactions toxiques, une hémodialyse ou une dialyse péritonéale permettra une élimination accélérée d'amikacine.
Associations contre-indiquées
+ Aminosides
En cas d'administration simultanée, risque accru de néphrotoxicité et d'ototoxicité.
Associations déconseillées+ Polymyxines (voie parentérale)
Addition des effets néphrotoxiques
Si l'association ne peut être évitée, surveillance stricte avec une justification bactériologique indiscutable.
+ Toxine botulique
Risque d'augmentation des effets de la toxine botulique avec les aminosides (par extrapolation à partir des effets observés au cours du botulisme).
Utiliser un autre antibiotique.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi+ Céfalotine
L'augmentation de la néphrotoxicité des aminosides par la céfalotine est discutée. Surveillance de la fonction rénale.
+ Curarisants
Potentialisation des curares lorsque l'antibiotique est administré par voie parentérale et/ou péritonéale avant, pendant ou après l'agent curarisant.
Surveiller le degré de curarisation en fin d'anesthésie.
+ Diurétiques de l'anse: bumétanide, furosémide
Augmentation des risques néphrotoxiques et ototoxiques des aminosides (insuffisance rénale fonctionnelle liée à la déshydratation entraînée par le diurétique).
Association possible, sous surveillance de l'état d'hydratation, des fonctions rénales et cochléovestibulaires et éventuellement des concentrations plasmatiques de l'aminoside.
Associations à prendre en compte+ Aminosides
En cas d'administration successive, risque accru de néphrotoxicité et d'ototoxicité, risque d'ototoxicité cumulative (voie locale ou voie générale).
+ Amphotéricine B
Risque accru de néphrotoxicité.
+ Ciclosporine, tacrolimus
Augmentation de la créatininémie plus importante que sous immunodépresseur seul (synergie des effets néphrotoxiques des deux substances)
+ Organoplatines: carboplatine (à doses élevées), cisplatine, oxaliplatine (par extrapolation)
Addition des effets néphrotoxiques et ototoxiques, notamment en cas d'insuffisance rénale préalable.
Problèmes particuliers du déséquilibre de l'INR
De nombreux cas d'augmentation de l'activité des anticoagulants oraux ont été rapportés chez des patients recevant des antibiotiques. Le contexte infectieux ou inflammatoire marqué, l'âge et l'état général du patient apparaissent comme des facteurs de risque. Dans ces circonstances, il apparaît difficile de faire la part entre la pathologie infectieuse et son traitement dans la survenue du déséquilibre de l'INR. Cependant, certaines classes d'antibiotiques sont davantage impliquées: il s'agit notamment des fluoroquinolones, des macrolides, des cyclines, du cotrimoxazole et de certaines céphalosporines.
Chez les sujets porteurs d'anomalies vestibulaire et cochléaire, l'amikacine ne peut être utilisée que lorsque le bénéfice attendu peut-être considéré comme supérieur au risque.
La néphrotoxicité et l'ototoxicité de l'amikacine imposent les précautions d'emploi suivantes:
en cas d'insuffisance rénale n'utiliser l'amikacine qu'en cas de stricte nécessité et adapter la posologie en fonction de la clairance de la créatinine . Une surveillance médicale portant sur les fonctions rénale et auditive est nécessaire. Les taux sériques de l'antibiotique seront contrôlés, dans toute la mesure du possible.
compte tenu de la pharmacocinétique du produit et du mécanisme de l'ototoxicité et de la néphrotoxicité, éviter les traitements itératifs et/ou prolongés, particulièrement chez les sujets âgés.
En cas d'intervention chirurgicale, informer l'anesthésiste-réanimateur de la prise de ce médicament.
Analogues en Russie
порошок д/пригот. р-ра д/инфузий и в/м введ.:
500 мг
порошок д/пригот. р-ра д/в/м введ.:
500 мг
р-р д/в/в и в/м введ.:
250 мг/мл
порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
1 г, 0.25 г, 1000 мг, 250 мг, 500 мг
лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
0.5 г
порошок д/пригот. р-ра д/в/в и в/м введ.:
500 мг
р-р д/инфузий и в/м введ.:
250 мг/мл
Analogues en France
solution injectable:
50 mg, 500,00 mg
solution pour perfusion:
10 mg, 2,5 mg, 5 mg
poudre pour solution injectable:
250 mg, 500 mg
poudre pour solution pour perfusion:
1 g
poudre pour solution injectable (IV):
250 mg, 500 mg
lyophilisat pour préparation injectable:
250 mg, 50 mg, 500 mg
poudre pour solution injectable (IM - IV):
1 g
solution injectable:
50 mg
poudre et solvant pour solution pour perfusion:
1 g
poudre et solvant pour solution injectable (IV):
250 mg, 500 mg