ATENOLOL - L'aténolol se caractérise par 3 propriétés pharmacologiques : activité bêta-bloquante bêta 1 cardiosélective, effet anti-arythmique, absence de pouvoir agoniste partiel (ou d'activité sympathomimétique intrinsèque).
Le médicament ATENOLOL appartient au groupe appelés Сlasse II : bètabloquants
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C07AB03
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Atenolol comprimé 100 mg , 2010-10-07
ACCORD HEALTHCARE Limited (ROYAUME-UNI) - Atenolol comprimé 25 mg , 2010-10-07
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Atenolol comprimé 50 mg , 2010-10-07
Atenolol ACCORD HEALTHCARE 100 mg
comprimé 50 mg
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Atenolol ACCORD HEALTHCARE 25 mg
comprimé 50 mg
ACCORD HEALTHCARE Limited (ROYAUME-UNI)
Atenolol ACCORD HEALTHCARE 50 mg
comprimé 50 mg
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Atenolol ACTAVIS 100 mg
comprimé 50 mg
ACTAVIS FRANCE (FRANCE)
Atenolol ACTAVIS 50 mg
comprimé 50 mg
ACTAVIS FRANCE (FRANCE)
Atenolol ACTAVIS FRANCE 100 mg
comprimé pelliculé 50 mg
ACTAVIS GROUP PTC (ISLANDE)
Atenolol ACTAVIS FRANCE 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
ACTAVIS GROUP PTC (ISLANDE)
Atenolol ARROW 100 mg
comprimé pelliculé 50 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Atenolol ARROW 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Atenolol BIOGARAN 100 mg
comprimé 50 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Atenolol BIOGARAN 50 mg
comprimé 50 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Atenolol EG 100 mg
comprimé 50 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Atenolol EG 50 mg
comprimé 50 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Atenolol EVOLUGEN 100 mg
comprimé pelliculé 50 mg
EVOLUPHARM (FRANCE)
Atenolol EVOLUGEN 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
EVOLUPHARM (FRANCE)
Atenolol GeNeRes 100 mg
comprimé pelliculé 50 mg
SANDOZ (FRANCE)
Atenolol GeNeRes 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
SANDOZ (FRANCE)
Atenolol MYLAN 100 mg
comprimé pelliculé 50 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Atenolol MYLAN 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Atenolol QUALIMED 100 mg
comprimé pelliculé 50 mg
Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Atenolol QUALIMED 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Atenolol RPG 100 mg
comprimé 50 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Atenolol RPG 50 mg
comprimé 50 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Atenolol SANDOZ 100 mg
comprimé pelliculé 50 mg
SANDOZ (FRANCE)
Atenolol SANDOZ 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
SANDOZ (FRANCE)
Atenolol SFDB 100 mg
comprimé 50 mg
LABORATOIRES GERDA (FRANCE)
Atenolol TEVA 100 mg
comprimé pelliculé 50 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Atenolol TEVA 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Atenolol WINTHROP 100 mg
comprimé 50 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Atenolol WINTHROP 50 mg
comprimé 50 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Atenolol ZENTIVA 100 mg
comprimé 50 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Atenolol ZENTIVA 50 mg
comprimé 50 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Atenolol ZYDUS 100 mg
comprimé pelliculé 50 mg
ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Atenolol ZYDUS 50 mg
comprimé pelliculé 50 mg
ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Créatinine sérique | Clairance de la créatinine (ClCR) | Posologie | |
mg/l | mmol/l | (ml/min/1,73 m2) | |
< 25 | < 0,3 | ³ 35 | inchangée (2 x 50 mg/j) en 1 prise |
25 - 50 | 0,3 - 0,6 | 15 £ ClCR < 35 | 1 x 50 mg/j |
> 50 | > 0,6 | < 15 | 1 x 25 mg/jour, soit 1/2 comprimé par jour de aténolol 50 mg ou 1 x 50 mg tous les 2 jours |
Hémodialyse chronique : traitement initié en milieu hospitalier | 50 mg après chaque séance |
Hypertension artérielle.
Prophylaxie des crises d'angor d'effort.
Infarctus du myocarde en phase aiguë : relais de la forme injectable I.V. (L'aténolol réduit la mortalité à la phase aiguë de l'infarctus du myocarde. Le traitement est institué au plus tard avant la 12ème heure).
Arythmies supraventriculaires:
tachycardies supraventriculaires paroxystiques (en traitement préventif ou curatif)
fibrillation ou flutter auriculaires en cas de réponse insuffisante aux digitaliques à doses maximales et dans les cas où les digitaliques sont contre-indiqués ou présentent un rapport bénéfice/risque défavorable.
Arythmies ventriculaires:
extrasystoles ventriculaires (traitement préventif ou curatif) en cas d'extrasystoles résultant d'une augmentation de l'activité sympathique;
tachycardies ventriculaires et fibrillations ventriculaires (traitement préventif), en particulier lorsque l'anomalie ventriculaire résulte d'une activité sympathique importante.
L'aténolol se caractérise par 3 propriétés pharmacologiques :
activité bêta-bloquante bêta 1 cardiosélective,
effet anti-arythmique,
absence de pouvoir agoniste partiel (ou d'activité sympathomimétique intrinsèque).
Traitement de l'hypertension chez les patients diabétiques :
Au cours des études UKPDS 38 et 39, un contrôle strict de la pression artérielle par un traitement comportant l'aténolol débuté à la posologie de 50 mg/jour mais nécessitant après 9 années de suivi une bithérapie ou une trithérapie (ou plus) respectivement chez 38,9 % et 30,6 % des patients, conduisant à une pression artérielle moyenne de 143/81 mmHg (tandis que les patients «sans contrôle strict» avaient une pression artérielle moyenne de 154/87 mmHg). Lors de ces études réalisées chez des patients hypertendus diabétiques de type 2, une diminution significative de la morbi-mortalité cardio-vasculaire a été observée par rapport au groupe traité «sans contrôle strict de la pression artérielle» avec une diminution du risque relatif de :
40 % de la mortalité liée au diabète (p = 0,009) [34 vs 62 événements] soit 64 événements évités pour 1000 patients traités pendant 9 ans;
46 % des accidents vasculaires cérébraux (p = 0,03) [17 vs 34 événements] soit 39 événements évités pour 1000 patients traités pendant 9 ans;
43 % de complications dites microvasculaires (rétinopathie nécessitant une photocoagulation, hémorragie du vitré, insuffisance rénale (dialyse ou créatininémie > 250 mmol/l non attribuable à une maladie concomitante aiguë (p = 0,008) [28 vs 54 événements] soit 60 événements évités pour 1000 patients traités pendant 9 ans.
La biodisponibilité orale est de 50 à 60 % environ. La biodisponibilité est réduite de 20 % lorsque l'aténolol est pris avec de la nourriture. Les concentrations plasmatiques maximales sont observées entre 2 et 4 heures après une administration orale répétée. Il existe une relation linéaire entre la posologie et la concentration plasmatique. La variabilité inter-patients en ce qui concerne l'ASC et la Cmax est de 30 à 40 % environ. Le volume de distribution est de 50 à 75 l. La liaison aux protéines est inférieure à 5 %. Le métabolisme de l'aténolol est minime. La majorité d'une dose absorbée (85 à 100 %) est excrétée dans l'urine. La clairance est d'environ 6 l/h et la demi-vie est d'environ 6 à 9 heures. Chez les patients âgés, la clairance est diminuée et la demi-vie d'élimination est augmentée. La clairance est corrélée à la fonction rénale et l'élimination est prolongée chez les patients insuffisants rénaux. L'insuffisance hépatique n'a pas d'influence sur la pharmacocinétique de l'aténolol.
Absorption
La molécule est hydrophile et pénètre peu dans le LCR.
L'aténolol est lié aux protéines de façon négligeable (< 10 %). La fraction absorbée est excrétée pratiquement inchangée par le rein, ce qui nécessite un ajustement posologique chez l'insuffisant rénal .
L'aténolol traverse le placenta et se retrouve dans le sang du cordon (concentration supérieure de 50 % à celle du sang maternel).
L'aténolol passe dans le lait, où on le retrouve à une concentration trois à cinq fois supérieure à la concentration maternelle.
Distribution
Le volume de distribution est d'environ 75l/1,73m2 et la clairance rénale est de 100ml/min/1,73m2.
Biotransformation
Biodisponibilité d'environ 50 %, avec une très faible variabilité inter-individuelle.
Élimination
La demi-vie d'élimination est de 9 heures mais l'activité antihypertensive couvre le nycthémère.
Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Les terminologies ci-après ont été utilisées pour classifier la fréquence des effets indésirables.
Très fréquent: ≥1/10
Fréquent: ≥1/100 et <1/10
Peu fréquent: ≥1/1000 et <1/100
Rare: ≥1/10 000 et <1/1000
Très rare: <1/10 000, fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée à partir des données disponibles).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Rare: thrombocytopénie, leucopénie.
Affections endocriniennes
Les bétabloquants peuvent masquer les symptômes d'une thyrotoxicose ou d'une hypoglycémie.
Affections psychiatriques
Peu fréquent: troubles du sommeil.
Rare: hallucinations, psychoses, confusion mentale, dépression, cauchemars, anxiété.
Affections du système nerveux
Rare: céphalées, étourdissements, paresthésie des extrémités.
Affections oculaires
Rare: vision diminuée, troubles de la vision, sécheresse oculaire.
Affections cardiaques
Fréquent: bradycardie.
Rare: ralentissement de la conduction AV ou augmentation d'un bloc AV existant, aggravation de l'insuffisance cardiaque.
Affections vasculaires
Fréquent: extrémités froides et cyanosées.
Rare: hypotension (parfois associée à une syncope), phénomène de Raynaud, augmentation d'une claudication intermittente existante.
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales
Rare: bronchospasme chez les patients présentant un asthme bronchique ou des antécédents de troubles asthmatiques.
Affections gastro-intestinales
Fréquent: problèmes gastro-intestinaux, nausées, vomissements, diarrhées et constipation.
Rare: sécheresse buccale.
Affections de la peau et du tissu sous-cutané
Rare: rash, alopécie, réactions cutanées similaires au psoriasis, aggravation du psoriasis, purpura.
Fréquence indéterminée: réactions d'hypersensibilité, notamment angio-dème et urticaire.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Fréquent: fatigue, transpiration.
Investigations
Très rare: une augmentation des anticorps anti-nucléaires a été observée; sa pertinence sur le plan clinique n'est pas établie.
Affections hépatobiliaires
Peu fréquent: élévations des taux de transaminases.
Rare: toxicité hépatique notamment, cholestase intrahépatique.
Affections des organes reproducteurs et du sein
Rare: impuissance
Ce médicament NE DOIT JAMAIS être utilisé dans les cas suivants:
Asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives dans leurs formes sévères.
Insuffisance cardiaque non contrôlée par le traitement.
Choc cardiogénique.
Blocs auriculo-ventriculaires des second et troisième degrés non appareillés.
Angor de Prinzmetal (dans les formes pures et en monothérapie).
Maladie du sinus (y compris bloc sino-auriculaire).
Bradycardie (< 45-50 battements par minute).
Phénomène de Raynaud et troubles artériels périphériques dans leurs formes sévères.
Phéochromocytome non traité.
Hypotension.
Hypersensibilité à l'aténolol.
Antécédent de réaction anaphylactique.
Association à la floctafénine, au sultopride .
Ce médicament est généralement déconseillé en cas d'association à l'amiodarone .
Grossesse
Les bétabloquants réduisent la perfusion placentaire, ce qui peut entraîner le décès du ftus in utero, ainsi que des fausses couches et des naissances prématurées. De plus, des effets indésirables (en particulier une hypoglycémie et une bradycardie) peuvent survenir chez le ftus et le nouveau-né. En raison du risque accru de complications cardiaques et pulmonaires chez le nouveau-né dans la période postnatale, celui-ci devra faire l'objet d'une surveillance attentive.
L'aténolol traverse la barrière placentaire. Il conviendra de consulter un médecin si l'aténolol est utilisé régulièrement pendant la grossesse.
L'aténolol a été utilisé de façon satisfaisante sous surveillance attentive, pour l'hypertension de la grossesse. Bien qu'il n'y ait eu aucune indication d'anomalies ftales, il convient de souligner que l'aténolol avait uniquement été utilisé après la 20ème semaine de grossesse. Par ailleurs, bien que rien ne semble indiquer qu'il y ait des effets indésirables pendant l'accouchement ou pendant la période d'allaitement, la possibilité d'un effet nocif sur le ftus ne peut pas être exclue.
Allaitement
La concentration d'aténolol dans le lait maternel est trois fois plus importante que dans le sang. Pendant l'allaitement, bien qu'on ne retrouve que de faibles concentrations d'aténolol chez l'enfant, la possibilité d'un effet bétabloquant chez l'enfant ne peut pas être exclue au long terme. Il est conseillé si possible de respecter un intervalle de six heures entre la prise d'aténolol et l'allaitement. Pendant cet intervalle, l'enfant peut être nourri au biberon.
Lorsque l'aténolol est utilisé pendant la grossesse et l'allaitement, il conviendra de considérer très attentivement les avantages et les inconvénients de cette utilisation.
Les symptômes du surdosage sont les suivants :
Bradycardie, hypotension, bronchospasme et insuffisance cardiaque aiguë.
Après ingestion d'une dose excessive ou en cas d'hypersensibilité, le patient doit être gardé sous surveillance étroite et être traité dans un service de soins intensifs. L'absorption d'aténolol toujours présent dans les voies gastro-intestinales peut être prévenue à l'aide d'un lavage gastrique, de l'administration de charbon actif et d'un laxatif. La mise en place d'une respiration artificielle peut être nécessaire. La bradycardie ou les réactions vagales importantes doivent être traitées en administrant de l'atropine ou de la méthylatropine. L'hypotension et le choc doivent être traités à l'aide de plasma/substituts plasmatiques et, si nécessaire, par des catécholamines. L'effet bétabloquant peut être contré par administration intraveineuse lente de chlorhydrate d'isoprénaline, en commençant avec une dose d'environ 5 mcg/minute, ou de dobutamine, en commençant avec une dose de 2,5 mcg/minute, jusqu'à ce que l'effet souhaité ait été obtenu. Dans les cas réfractaires, l'isoprénaline peut être associée à la dopamine. Si cela ne produit pas non plus l'effet souhaité, on pourra envisager d'administrer 8-10 mg de glucagon par voie intraveineuse. Si nécessaire, cette injection devra être répétée dans l'heure qui suit, et être suivie, si nécessaire, d'une perfusion intraveineuse de glucagon à une vitesse d'administration de 1-3 mg/heure. L'administration d'ions calcium, ou l'utilisation d'un pacemaker cardiaque peut également être envisagée. Pour ce qui est du caractère hydrophile, de la faible liaison aux protéines plasmatiques et du faible volume de distribution de l'aténolol, on pourra envisager une hémodialyse ou une hémoperfusion.
De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas des anti-arythmiques de la classe IA, des bêtabloquants, de certains anti-arythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium et des anticholinestérasiques, de la pilocarpine.
Associations contre-indiquées
+ Floctafénine
En cas de choc ou d'hypotension dus à la floctafénine, réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants.
+ Sultopride
Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.
Associations déconseillées
Bépridil
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et risque majoré de troubles du rythme ventriculaire (torsades de pointes) ainsi que de défaillance cardiaque.
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
Diltiazem et vérapamil
Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino-auriculaire et auriculoventriculaire et défaillance cardiaque.
Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Amiodarone
Troubles de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
+ Anesthésiques volatils halogénés
Réduction des réactions cardiovasculaires de compensation par les bêtabloquants. (L'inhibition bêta-adrénergique peut être levée durant l'intervention par les bêtamimétiques).
En règle générale, ne pas arrêter le traitement bêtabloquant et, de toute façon, éviter l'arrêt brutal. Informer l'anesthésiste de ce traitement.
+ Antihypertenseurs centraux : clonidine, alphaméthyldopa, guanfacine, moxonidine, rilménidine
Augmentation importante de la pression artérielle en cas d'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central.
Eviter l'arrêt brutal du traitement par l'antihypertenseur central. Surveillance clinique.
+ Baclofène
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
Surveillance de la pression artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire.
+ Insuline, sulfamides hypoglycémiants
Tous les bêtabloquants peuvent masquer certains symptômes de l'hypoglycémie : palpitations et tachycardie.
Prévenir le patient et renforcer, surtout en début de traitement, l'autosurveillance glycémique.
+ Lidocaïne IV
Augmentation des concentrations plasmatiques de lidocaïne avec possibilité d'effets indésirables neurologiques et cardiaques (diminution de la clairance hépatique de la lidocaïne).
Surveillance clinique ECG et éventuellement contrôle des concentrations plasmatiques de lidocaïne pendant l'association et après l'arrêt du bêtabloquant. Adaptation si besoin de la posologie de la lidocaïne.
+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes (sauf sultopride)
Anti-arythmiques de la classe Ia (quinidine, hydroquinidine, disopyramide)
Anti-arythmiques de la classe III (amiodarone, dofétilide, ibutilide, sotalol)
Certains neuroleptiques : phénothiaziniques (chlorpromazine, cyamémazine, lévomépromazine, thioridazine), benzamides (amisulpride, sulpiride, tiapride, véralipride), butyrophénones (dropéridol, halopéridol), autres neuroleptiques (pimozide)
Autres: cisapride, diphémanil, érythromycine IV, halofantrine, luméfantrine, méthadone, mizolastine, moxifloxacine, pentamidine, spiramycine IV, véralipride vincamine IV. Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes. Surveillance clinique et électrocardiographique.
+ Propafénone
Trouble de la contractilité, de l'automatisme et de la conduction (suppression des mécanismes sympathiques compensateurs).
Surveillance clinique et ECG.
+ Topiques gastro-intestinaux, antiacides et charbon
Diminution de l'absorption digestive de l'aténolol, Prendre les topiques gastro-intestinaux et antiacides à distance du bêtabloquant (plus de 2 heures si possible).
Associations à prendre en compte
+ Alphabloquants à visée urologique : alfuzosine, doxazosine, prazosine, tamsulosine, térazosine
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.
+ Antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+Antihypertenseurs alpha-bloquants
Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique.
+ Anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS)
Réduction de l'effet antihypertenseur (inhibition des prostaglandines vasodilatatrices par les AINS et rétention hydrosodée avec les AINS pyrazolés).
+ Amifostine
Majoration du risque d'hypotension, notamment orthostatique.
+ Dihydropyridines
Hypotension, défaillance cardiaque chez les patients en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (addition des effets inotropes négatifs). Le bêtabloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.
+ Dipyridamole (voie IV)
Majoration de l'effet antihypertenseur.
+ Méfloquine
Risque de bradycardie (addition des effets bradycardisants).
Mises en garde spéciales
Ne jamais interrompre brutalement le traitement chez les angineux: l'arrêt brusque peut entraîner des troubles du rythme graves, un infarctus du myocarde ou une mort subite. |
La prise de ce médicament est déconseillée avec le bépridil, le diltiazem ou le vérapamil .
Précautions d'emploi
Arrêt du traitement
Le traitement ne doit pas être interrompu brutalement, en particulier chez les patients présentant une cardiopathie ischémique.
La posologie doit être diminuée progressivement, c'est-à-dire idéalement sur une à deux semaines, en commençant en même temps, si nécessaire, le traitement substitutif, pour éviter une aggravation de l'angor.
Asthme et bronchopneumopathies chroniques obstructives
Les bêta-bloquants ne peuvent être administrés qu'en cas de formes légères en choisissant un bêta-1 sélectif à posologie initiale faible. Il est recommandé de faire pratiquer des épreuves fonctionnelles respiratoires avant la mise en route du traitement.
En cas de crise survenant sous traitement, on pourra utiliser des bronchodilatateurs bêta-mimétiques.
Insuffisance cardiaque
Chez l'insuffisant cardiaque contrôlé par le traitement et en cas de nécessité, l'aténolol sera administré à très faibles doses progressivement croissantes et sous surveillance médicale stricte.
Bradycardie
Si la fréquence s'abaisse au-dessous de 50-55 pulsations par minute au repos et que le patient présente des symptômes liés à la bradycardie, la posologie doit être diminuée.
Bloc auriculo-ventriculaire du premier degré
Etant donné leur effet dromotrope négatif, les bêta-bloquants doivent être administrés avec prudence aux patients présentant un bloc auriculo-ventriculaire du premier degré.
Angor de Prinzmetal
Les bêta-bloquants peuvent augmenter le nombre et la durée des crises chez les patients souffrant d'un angor de Prinzmetal. L'utilisation d'un bêta-bloquant cardiosélectif est possible, dans les formes mineures et associées, à condition d'administrer conjointement un vasodilatateur.
Troubles artériels périphériques
Chez les patients souffrant de troubles artériels périphériques (maladie ou syndrome de Raynaud, artérites ou artériopathies chroniques oblitérantes des membres inférieurs), les bêta-bloquants peuvent entraîner une aggravation de ces troubles. Dans ces situations, il convient de privilégier un bêta-bloquant cardiosélectif et doté d'un pouvoir agoniste partiel, que l'on administrera avec prudence.
Phéochromocytome
L'utilisation des bêta-bloquants dans le traitement de l'hypertension due au phéochromocytome traité nécessite une surveillance étroite de la pression artérielle.
Sujet âgé
Chez le sujet âgé, le respect absolu des contre-indications est impératif. On veillera à initier le traitement par une posologie faible et à assurer une surveillance étroite.
Insuffisant rénal
En cas d'insuffisance rénale, il convient d'adapter la posologie à l'état de la fonction rénale: en pratique, il suffit de surveiller le rythme cardiaque, de façon à diminuer la dose s'il apparaît une bradycardie excessive (< 50-55 battements/minute au repos).
Sujet diabétique
Prévenir le malade et renforcer en début de traitement l'autosurveillance glycémique. Les signes annonciateurs d'une hypoglycémie peuvent être masqués, en particulier tachycardie, palpitations et sueurs.
Psoriasis
Des aggravations de la maladie ayant été rapportées sous bêta-bloquants, l'indication mérite d'être pesée.
Réactions allergiques
Chez les patients susceptibles de faire une réaction anaphylactique sévère, quelle qu'en soit l'origine, en particulier avec des produits de contraste iodés ou la floctafénine ou au cours de traitements désensibilisants, le traitement bêta-bloquant peut entraîner une aggravation de la réaction et une résistance à son traitement par l'adrénaline aux posologies habituelles.
Anesthésie générale
Les bêta-bloquants vont entraîner une atténuation de la tachycardie réflexe et une augmentation du risque d'hypotension. La poursuite du traitement par bêta-bloquant diminue le risque d'arythmie, d'ischémie myocardique et de poussées hypertensives. Il convient de prévenir l'anesthésiste que le patient est traité par un bêta-bloquant.
Si l'arrêt du traitement est jugé nécessaire, une suspension de 48 heures est considérée comme suffisante pour permettre la réapparition de la sensibilité aux catécholamines.
Dans certains cas le traitement bêta-bloquant ne peut être interrompu:
Chez les malades atteints d'insuffisance coronaire, il est souhaitable de poursuivre le traitement jusqu'à l'intervention, étant donné le risque lié à l'arrêt brutal des bêta-bloquants.
En cas d'urgence ou d'impossibilité d'arrêt, le patient doit être protégé d'une prédominance vagale par une prémédication suffisante d'atropine renouvelée selon les besoins. L'anesthésie devra faire appel à des produits aussi peu dépresseurs myocardiques que possible et les pertes sanguines devront être compensées.
Le risque anaphylactique devra être pris en compte.
Thyrotoxicose
Les bêta-bloquants sont susceptibles d'en masquer les signes cardiovasculaires.
Sportifs
L'attention des sportifs est attirée sur le fait que cette spécialité contient un principe actif pouvant induire une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopage.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол.:
100 мг, 50 мг, 25 мг
таб.:
0.1 г, 0.05 г, 100 мг, 50 мг, 25 мг
таб., покр. обол.:
100 мг, 25 мг, 50 мг
таб., покр. плен. обол.:
100 мг, 50 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé:
100 mg, 100,00 mg, 100,000 mg, 50 mg, 50,000 mg
comprimé:
100 mg, 25 mg, 50 mg
comprimé pelliculé:
100 mg, 50 mg
comprimé pelliculé:
50 mg
comprimé enrobé:
100 mg
solution injectable (IV):
5 mg