BCG - -MEDAC est une suspension lyophilisée de la souche bacillaire vivante de Calmette-Guérin à faible potentiel infectieux provenant de Mycobacterium bovis, souche RIVM.
Le médicament BCG appartient au groupe appelés BCG-thérapie (Tumeurs superficielles de vessie)
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L03AX03
MEDAC GESELLSCHAFT FUR KLINISCHE SPEZIALPRAPARATE (ALLEMAGNE) - Bcg poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale 200 millions à 3000 millions germes reviviscibles , 2002-04-19
Bcg -MEDAC
poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale 200 millions à 3000 millions germes reviviscibles
MEDAC GESELLSCHAFT FUR KLINISCHE SPEZIALPRAPARATE (ALLEMAGNE)
Traitement du carcinome urothélial non-invasif de la vessie :
Traitement curatif du carcinome in situ.
Traitement prophylactique de la récidive du :
carcinome urothélial limitée à la muqueuse :
§ pTa G1‑G2 s'il s'agit d'une tumeur multifocale et/ou récidivante. § pTa G3.carcinome urothélial envahissant la lamina propria mais non dans la musculeuse de la vessie (pT1).
carcinome in situ.
BCG-MEDAC est une suspension lyophilisée de la souche bacillaire vivante de Calmette-Guérin à faible potentiel infectieux provenant de Mycobacterium bovis, souche RIVM.
BCG-MEDAC stimule le système immunitaire et a une activité antitumorale.
Les résultats d'études indiquent que le BCG agit comme un immunostimulant non-spécifique, que son action n'est pas unique mais qu'il a plusieurs actions impliquant les cellules du système immunitaire. Le BCG a un effet stimulateur sur la rate, il majore la fonction macrophage dans la rate et active les NK (cellules tueuses naturelles). L'instillation du BCG stimule le taux des granulocytes, monocytes/macrophages et de lymphocytes T, ce qui indique une activation locale du système immunitaire. Les cytokines IL1, IL2, IL6 et TNFa sont également augmentées.
La plupart des bacilles sont éliminés dans les urines dans les premières heures après l'instillation. Le passage à travers la paroi urothéliale intacte des mycobactéries reste inconnu. Des cas isolés de persistance du BCG dans les voies urinaires pendant plus de 16 mois ont été rapportés .
Au sein de chaque fréquence de groupe, les effets indésirables doivent être présentés suivant un ordre décroissant de gravité.
Classe de système d'organes | Fréquence et effets indésirables |
Infections et infestations | Très fréquent (≥ 1/10) Cystite et réactions inflammatoires (granulomes) de la vessie. Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) Infection urinaire, orchite, infection/réaction systémique sévère au BCG, septicémie à BCG, miliaire, abcès cutané, syndrome de Reiter (conjonctivite, oligoarthrite asymétrique et cystite). Rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) Infection vasculaire (par ex. anévrisme infecté), abcès rénal. Très rare (< 1/10 000) Infection par le BCG des implants et tissus environnants (par ex. infection d'un greffon aortique, d'un défibrillateur cardiaque, d'une prothèse de hanche ou de genou), lymphadénite cervicale, infection des ganglions lymphatiques locaux, ostéomyélite, infection de la moelle osseuse, abcès du psoas, infection du gland du pénis, orchite ou épididymite résistant à un traitement antituberculeux. |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) Cytopénie, anémie. Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) Syndrome hémophagocytaire. |
Affections du système immunitaire | Très fréquent (≥ 1/10) Réaction systémique au BCG transitoire (fièvre < 38,5°C, syndrome pseudo‑grippal incluant malaise, fièvre, frissons, inconfort général). Très rare (< 1/10 000) Réaction d'hypersensibilité (par ex. dème des paupières, toux). |
Affections oculaires | Très rare (< 1/10 000) Choriorétinite, conjonctivite, uvéite. |
Affections vasculaires | Très rare (< 1/10 000) Fistule vasculaire. |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) Granulome pulmonaire. |
Affections gastro-intestinales | Très fréquent (≥ 1/10) Nausées. Très rare (< 1/10 000) Vomissements, fistule intestinale, péritonite. |
Affections hépatobiliaires | Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) Hépatite. |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) Eruption cutanée |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) Arthrite, arthralgies. |
Affections du rein et des voies urinaires | Très fréquent (≥ 1/10) Mictions fréquentes avec gêne et douleur. Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) Hématurie macroscopique, rétention vésicale, obstruction des voies urinaires, vessie contractée. Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) Insuffisance rénale, pyélonéphrite, néphrite (dont néphrite tubulo-interstitielle, néphrite interstitielle et glomérulonéphrite). |
Affections des organes de reproduction et du sein | Très fréquent (≥ 1/10) Prostatite granulomateuse asymptomatique. Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) Epididymite, prostatite granulomateuse symptomatique. Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles) Troubles génitaux (par ex. douleur vaginale, dyspareunie), oligospermie, azoospermie. |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Fréquent (≥ 1/100, < 1/10) Fièvre > 38,5°C. Peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) Hypotension. |
Les effets indésirables d'un traitement par BCG sont fréquents mais généralement bénins et transitoires. Les effets indésirables augmentent généralement avec le nombre d'instillations de BCG.
Peu fréquemment une arthrite/arthralgie et un rash cutané peuvent survenir. Dans la majorité des cas d'arthrite, d'arthralgie et de rash cutané, ils peuvent être attribués à des réactions d'hypersensibilité au BCG. Dans certain cas, il peut être nécessaire d'arrêter l'administration du BCG-MEDAC.
Effets indésirables locaux
Une gêne et des douleurs à la miction ainsi qu'une fréquence mictionnelle excessive surviennent chez près de 90 % des patients. La cystite et une réaction inflammatoire (granulomes) peuvent constituer une part essentielle de l'activité anti-tumorale. Autres effets indésirables locaux peu fréquemment observés : hématurie macroscopique, infection urinaire, rétraction vésicale, obstruction urinaire, contracture vésicale, prostatite granulomateuse symptomatique, orchite et épididymite. Des abcès rénaux sont rarement observés. En outre, des troubles génitaux (par exemple douleur vaginale, dyspareunie) peuvent survenir à une fréquence indéterminée.
Réaction systémique au BCG transitoire
Un état subfébrile, un syndrome pseudo‑grippal et une sensation d'inconfort général peuvent survenir. Ces symptômes disparaissent dans les 24 à 48 heures et doivent faire l'objet d'un traitement symptomatique standard. Ces réactions sont les signes du début d'une réaction immunitaire. Tous les patients recevant le produit doivent être surveillés étroitement et il convient de leur conseiller de signaler toute apparition de fièvre et de manifestations autres qu'urinaires.
Infections/effets indésirables systémiques sévères
Les infections/effets indésirables systémiques sont définis comme suit : fièvre > 39,5°C pendant au moins 12 heures, fièvre > 38,5°C pendant au moins 48 heures, miliaire à BCG, hépatite granulomateuse, anomalies des enzymes hépatiques, dysfonction organique (en dehors de l'appareil uro‑génital) avec inflammation granulomateuse à la biopsie, syndrome de Reiter.
Une infection/réaction systémique au BCG sévère peut entraîner une septicémie à BCG pouvant engager le pronostic vital.
Recommandations thérapeutiques, voir le tableau ci‑dessous.
Traitement des symptômes, signes et syndromes | |
Symptômes, signes ou syndrome | Traitement |
1) Symptômes d'une irritation vésicale durant moins de 48 heures | Traitement symptomatique. |
2) Symptômes d'irritation vésicale durant au moins 48 heures | Arrêter le traitement par BCG-MEDAC et instaurer un traitement par des quinolones. S'il n'y a pas disparition complète des symptômes après 10 jours, administrer de l'isoniazide (INH)* pendant 3 mois. En cas de traitement antituberculeux, le traitement par BCG-MEDAC doit être définitivement interrompu. |
3) Infection bactérienne concomitante des voies urinaires | Différer le traitement par BCG-MEDAC jusqu'à l'obtention d'une culture urinaire négative et jusqu'à la fin de l'antibiothérapie. |
4) Autres effets indésirables génito-urinaires : prostatite granulomateuse symptomatique, épididymite et orchite, obstruction urétrale et abcès rénal | Arrêter le traitement par BCG-MEDAC. Administrer de l'isoniazide (INH)* et de la rifampicine*, pendant 3 à 6 mois en fonction de la sévérité des symptômes. En cas de traitement antituberculeux, le traitement par BCG-MEDAC doit être définitivement interrompu. |
5) Fièvre de moins de 38,5°C durant moins de 48 heures | Traitement symptomatique par le paracétamol. |
6) Eruption cutanée, arthralgies ou arthrite ou syndrome de Fiessinger-Leroy-Reiter. | Arrêter le traitement par BCG-MEDAC. Administrer un antihistaminique ou des anti-inflammatoires non stéroïdiens. En l'absence de réponse, administrer de l'isoniazide* pendant 3 mois. En cas de traitement antituberculeux, le traitement par BCG-MEDAC doit être définitivement interrompu. |
7) Infection/réaction systémique au BCG** sans signes de choc septique ** voir la définition d'une infection/réaction systémique au BCG | Interrompre définitivement le traitement par BCG-MEDAC. Prévoir une consultation chez un spécialiste des maladies infectieuses. Administrer une trithérapie antituberculeuse* pendant 6 mois. |
8) Infection/réaction systémique au BCG avec signes de choc septique | Interrompre définitivement le traitement par BCG-MEDAC. Administrer immédiatement une trithérapie antituberculeuse* associée à des corticoïdes d'action rapide à dose élevée. Demander l'avis d'un spécialiste des maladies infectieuses. |
* Attention : les bactéries BCG sont sensibles à tous les médicaments antituberculeux actuellement utilisés sauf le pyrazinamide. Si une trithérapie antituberculeuse est nécessaire, l'association normalement recommandée est l'isoniazide (INH), la rifampicine et l'éthambutol.
BCG-MEDAC ne doit pas être utilisé chez les immunodéprimés ou les personnes présentant un déficit immunitaire congénital ou acquis causé par la pathologie concomitante (par ex. un sérodiagnostic du VIH positif, une leucémie ou un lymphome), un traitement cancéreux (par ex. par des médicaments cytostatiques, une radiothérapie) ou un traitement immunosuppresseur (par ex. par des corticostéroïdes).
BCG-MEDAC ne doit pas être administré à des personnes atteintes d'une tuberculose évolutive. La présence d'une tuberculose évolutive doit être exclue au moyen d'une anamnèse appropriée et, si cela est indiqué, par les tests diagnostiques pratiqués conformément aux recommandations locales.
Antécédents de radiothérapie de la vessie.
Le traitement par BCG-MEDAC est contre-indiqué pendant l'allaitement .
BCG-MEDAC ne doit être instillé que 2 à 3 semaines après une RTU, une biopsie vésicale ou un cathétérisme traumatique.
Perforation de la vessie .
Infection urinaire aiguë .
Grossesse
Il n'existe pas de données ou il existe des données limitées sur l'utilisation du BCG chez la femme enceinte. Aucune étude sur la reproduction n'a été effectuée chez l'animal. BCG-MEDAC n'est pas recommandé pendant la grossesse.
Allaitement
Il n'existe pas de données suffisantes sur l'excrétion du BCG/métabolites dans le lait maternel. BCG‑MEDAC est contre-indiqué pendant l'allaitement .
Fertilité
Il a été observé que le traitement intravésical par BCG avait des effets nocifs sur la spermatogenèse et pouvait entraîner une oligospermie ou une azoospermie. Les études effectuées chez l'animal suggèrent que ces effets pourraient être transitoires et réversibles. Cependant, il est souhaitable que les hommes se fassent conseiller sur les possibilités de conservation du sperme avant de débuter le traitement.
Le surdosage est peu probable car un flacon de BCG-MEDAC correspond à une dose.
Il n'existe pas de données indiquant qu'un surdosage peut provoquer d'autres symptômes que les effets indésirables décrits.
Les bactéries BCG sont sensibles aux médicaments antituberculeux (par ex. l'éthambutol, la streptomycine, l'acide p‑aminosalicylique (PAS), l'isoniazide (INH) et la rifampicine), aux antibiotiques et aux antiseptiques. Une résistance au pyrazinamide et à la cyclosérine a été décrite.
L'administration concomitante d'antituberculeux et d'antibiotiques comme les fluoroquinolones, la doxycycline ou la gentamicine doit être évitée pendant le traitement par instillation intravésicale de BCG en raison de la sensibilité du BCG à ces médicaments.
Analogues en Russie
Rien trouvé
Analogues en France
poudre et solvant pour suspension pour administration intravésicale:
200 millions à 3000 millions germes reviviscibles
poudre pour suspension intravésicale:
81 mg
poudre et solvant pour suspension injectable intradermique:
2-8 x 10^5 UFC