CERUBIDINE - ANTHRACYCLINES ET APPARENTESANTIBIOTIQUES CYTOTOXIQUES ET APPARENTESANTINEOPLASIQUE CYTOSTATIQUE DE LA FAMILLE DES ANTHRACYCLINES (ANTIBIOTIQUES).
Le médicament CERUBIDINE appartient au groupe appelés Antibiotiques cytotoxiques et substances apparentées
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - L01DB02
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Cerubidine poudre pour solution pour perfusion 20 mg , 1997-12-04
Cerubidine 20 mg
poudre pour solution pour perfusion 20 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
La préparation des solutions injectables de cytotoxiques doit être obligatoirement réalisée par un personnel spécialisé et entraîné ayant une connaissance des médicaments utilisés, dans des conditions assurant la protection de l'environnement, et surtout la protection du personnel qui manipule. Elle nécessite un local de préparation réservé à cet usage. Il est interdit de fumer, de manger, de boire dans ce local. Les manipulateurs doivent disposer d'un ensemble de matériel approprié à la manipulation, notamment blouses à manches longues, masques de protection, calot, lunettes de protection, gants à usage unique stériles, champs de protection du plan de travail, conteneurs et sacs de collecte des déchets. Les excréta et les vomissures doivent être manipulés avec précaution. Les femmes enceintes doivent être averties et éviter la manipulation des cytotoxiques. Tout contenant cassé doit être traité avec les mêmes précautions et considéré comme un déchet contaminé. L'élimination des déchets contaminés se fait par incinération dans des conteneurs rigides étiquetés à cet effet. |
Leucémies aiguës.
Leucémies myéloïdes chroniques en transformation aiguë.
Lymphomes hodgkiniens et non hodgkiniens.
Chez l'enfant, dans le cadre de polychimiothérapies :
Leucémie Aiguë Lymphoïde.
Leucémie Aiguë Myéloïde.
ANTHRACYCLINES ET APPARENTES
ANTIBIOTIQUES CYTOTOXIQUES ET APPARENTES
ANTINEOPLASIQUE CYTOSTATIQUE DE LA FAMILLE DES ANTHRACYCLINES (ANTIBIOTIQUES).
Ce médicament interagit avec l'ADN en s'intercalant entre deux bases adjacentes, provoquant des changements de structure et de fonction des molécules d'ADN.
Aucune étude contrôlée sur la population pédiatrique n'a été conduite.
Après injection IV, ce médicament a une demi-vie plasmatique biphasique (40 min et 46-55 h), elle est métabolisée dans le foie, son excrétion urinaire est faible (10 % de la dose administrée en 24 h, 25 % en 5 jours). Son élimination biliaire est estimée à 40 %.
La classification des évènements indésirables en fonction de leur fréquence est la suivante : très fréquent (≥ 1/10), fréquent (≥ 1/100 et < 1/10), peu fréquent (≥ 1/1000 et < 1/100), rare (≥ 1/10 000 et < 1/1000), très rare (< 1/10 000), fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Infections et infestations
Très fréquent : infections graves (incluant septicémie, choc septique et pneumopathie), pouvant être parfois fatales.
Néoplasmes bénins, malins et non spécifiés (incluant kystes et polypes)
Fréquence indéterminée : des leucémies secondaires ont été rapportées avec la daunorubicine quand elle est utilisée en association avec d'autres antinéoplasiques.
Troubles du métabolisme et de la nutrition
Fréquence indéterminée : syndrome de lyse tumorale.
Affections gastro-intestinales
Très fréquent : nausées et vomissements.
Très fréquent : stomatites.
Très fréquent : douleurs abdominales et diarrhées.
Fréquence indéterminée : colite incluant entérocolite et entérocolite neutropénique (typhlite).
Affections hématologiques et du système lymphatique
Très fréquent : insuffisance médullaire : une insuffisance médullaire est observée chez tous les patients traités par daunorubicine, pouvant aller jusqu'à une aplasie sévère dans une proportion variable de cas. Elle peut se compliquer d'infection sévère ou opportuniste.
Affections de la peau et des tissus sous-cutanés
Très fréquent : alopécie dans 90 % des cas, mais réversible à l'arrêt du traitement.
Affections des organes de reproduction et du sein
Fréquence indéterminée : aménorrhée, azoospermie.
Affections du rein et des voies urinaires
Fréquence indéterminée : coloration rougeâtre des urines pendant 48 heures.
Troubles généraux et anomalies au site d'administration
Très fréquent : accès fébrile.
Fréquent : extravasation avec risque de nécrose : il faut interrompre la perfusion, aspirer le maximum de produit infiltré, faire un pansement froid, injecter éventuellement un corticoïde, appliquer éventuellement localement du DMSO : une surveillance quotidienne est nécessaire.
L'utilisation de cathéters ou de chambres implantables réduit ce risque.
Fréquence indéterminée : réaction de « rappel » en territoire irradié faite de douleurs et d'érythème pouvant durer plusieurs jours.
Affections cardiaques
Toxicité aiguë : elle survient dans les 48 heures.
Très fréquent : quelques modifications de l'ECG peuvent apparaître.
Rare : myopéricardite aiguë d'apparition précoce.
Fréquence indéterminée : troubles du rythme, allongement de l'espace QT en particulier, le plus souvent sans traduction clinique, ils ne contre-indiquent pas la poursuite du traitement. Des troubles électrolytiques associés éventuels (hypokaliémie, hyponatrémie) doivent être corrigés.
Toxicité chronique : elle est corrélée à la dose cumulée administrée.
Fréquent : cardiomyopathie pouvant évoluer vers la défaillance cardiaque congestive nécessitant des soins spécialisés mais pouvant conduire au décès.
Prévention : la toxicité cardiaque peut être prévenue par :
La surveillance clinique.
La surveillance régulière de la fonction cardiaque par mesure de la performance ventriculaire échographique ou isotopique : ces examens doivent être effectués avant la première injection et répétés régulièrement, une altération significative fera interrompre le traitement.
Certains produits cardioprotecteurs permettraient de limiter les risques de toxicité.
Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de :
vaccin antiamarile (fièvre jaune),
grossesse et allaitement,
toxicité cardiaque induite par une autre anthracycline ou doses cumulées maximales obtenues pour une autre anthracycline.
Ce médicament ne doit généralement pas être utilisé chez les sujets présentant une cardiopathie avec insuffisance cardiaque avérée.
L'insuffisance coronarienne n'est pas une contre-indication si elle est contrôlée et ne se complique pas d'une altération franche de la fonction ventriculaire gauche.
Grossesse
Contre-indiqué
Allaitement
Contre-indiqué.
En cas de surdosage, on doit s'attendre à ce que les effets indésirables soient majorés. Il faut donc effectuer régulièrement des numérations formules sanguine et médullaire et des contrôles cardiologiques, radiologiques et échographiques pour guider d'éventuels gestes symptomatiques.
Anti-cancéreux et INR
En raison de l'augmentation du risque thrombotique lors des affections tumorales, le recours à un traitement anticoagulant est fréquent. La grande variabilité de la coagulabilité au cours de ces affections, à laquelle s'ajoute l'éventualité d'une interaction entre les anticoagulants oraux et la chimiothérapie anticancéreuse, imposent, s'il est décidé de traiter le patient par anticoagulants oraux, d'augmenter la fréquence des contrôles de l'INR.
Associations contre-indiquées
+ Vaccin antiamarile :
Risque de maladie vaccinale généralisée mortelle.
Associations déconseillées
+ Phénytoïne (et, par extrapolation, fosphénytoïne) :
Risque de survenue de convulsions par diminution de l'absorption digestive de la seule phénytoïne par le cytotoxique, ou bien risque de majoration de la toxicité ou de perte d'efficacité du cytotoxique par augmentation de son métabolisme hépatique par la phénytoïne ou la fosphénytoïne.
+ Vaccins vivants atténués (sauf antiamarile) :
Risque de maladie vaccinale généralisée éventuellement mortelle. Ce risque est majoré chez les sujets déjà immunodéprimés par la maladie sous-jacente. Utiliser un vaccin inactivé lorsqu'il existe (poliomyélite).
Associations à prendre en compte
+ Immunosuppresseurs :
Immunodépression excessive avec risque de syndrome lymphoprolifératif.
Mises en garde
Une surveillance hématologique et cardiaque stricte doit permettre de contrôler efficacement des éventuelles modifications toxiques.
La CERUBIDINE sous forme injectable s'administre par voie intraveineuse stricte.
Infections et infestations
Toute infection doit être traitée avant le début du traitement par la daunorubicine. Si pendant le traitement, le patient devient fébrile (quel que soit le taux de neutrophiles), un traitement avec des antibiotiques à large spectre doit être instauré .
Syndrome de lyse tumorale
Le traitement par la daunorubicine peut conduire à une hyperuricémie secondaire à un syndrome de lyse tumorale .
Affections gastro-intestinales
Des cas de colites, entérocolites et entérocolites neutropénique (typhlite) ont été observés chez des patients traités par la daunorubicine. Un arrêt du traitement et la mise en place rapide d'un traitement médical approprié est recommandée .
Précautions d'emploi
Le retentissement de ce produit sur l'hématopoïèse appelle une surveillance très attentive des cytologies sanguines périphérique et médullaire.
La survenue possible de troubles cardiaques exige un bilan préalable et des contrôles cliniques, radiologiques, électrocardiographiques, échographique ou isotopique.
En cas d'insuffisance hépatique, la toxicité du produit peut être majorée; il sera donc nécessaire d'adapter la posologie.
La cytolyse entraîne une hyperuricémie qu'il convient de surveiller et de prévenir.
Analogues en Russie
р-р д/в/в введ.:
5 мг/мл
лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в введ.:
20 мг, 40 мг
лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в введ.:
20 мг
Analogues en France
poudre pour solution pour perfusion:
20 mg
solution à diluer pour perfusion:
50,00 mg