CLARINASE - Classe pharmacothérapeutique: décongestionnants à usage systémique/sympathomimétiques, en association,La pharmacodynamie de Clarinase L.
Le médicament CLARINASE appartient au groupe appelés Antihistaminiques Н1 - 2 génération
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - R06AX13
SCHERING-PLOUGH S.A. (FRANCE) - Clarinase comprimé enrobé à libération prolongée 10 mg+240 mg , 2001-03-28
MSD FRANCE (FRANCE) - Clarinase 5 mg+120 mg , 1992-05-13
Clarinase LP 10 mg/240 mg
comprimé enrobé à libération prolongée 5 mg+120 mg
SCHERING-PLOUGH S.A. (FRANCE)
Clarinase REPETABS 5 mg/120 mg
5 mg+120 mg
MSD FRANCE (FRANCE)
Clarinase Repetabs comprimé enrobé à libération modifiée est indiqué dans le traitement symptomatique de la rhinite allergique saisonnière, lorsque celle-ci s'accompagne de congestion nasale.
Classe pharmacothérapeutique: décongestionnants à usage systémique/sympathomimétiques, en association,
La pharmacodynamie de Clarinase L.P. est directement liée à celle de ses composants.
Loratadine
La loratadine est un antihistaminique tricyclique agissant sélectivement sur les récepteurs H1 périphériques. La loratadine n'a pas d'action significative au niveau des récepteurs H2. Elle n'inhibe pas la capture de la noradrénaline et n'a pratiquement aucune influence sur les fonctions cardiovasculaires ou sur l'activité pacemaker intrinsèque.
La loratadine n'exerce pas d'effet sédatif ou anticholinergique significatif dans la majeure partie de la population lorsqu'elle est utilisée à la dose recommandée.
Lors de traitements au long cours, il n'a pas été observé de modifications cliniquement significatives des fonctions vitales, des paramètres biologiques, de l'examen clinique ou des tracés électrocardiographiques.
Pseudoéphédrine
Le sulfate de pseudoéphédrine (sulfate de d-isoéphédrine) est un agent sympathomimétique ayant une activité principalement α-mimétique plutôt que β-mimétique. Le sulfate de pseudoéphédrine assure, après administration orale, un effet décongestionnant nasal en raison de son action vasoconstrictive. Il a un effet sympathomimétique indirect principalement par le biais de la libération de médiateurs adrénergiques qu'il induit à partir des terminaisons nerveuses post-ganglionnaires.
Loratadine:
Après administration par voie orale, la loratadine est rapidement et bien absorbée, et subit un important effet de premier passage hépatique, par métabolisation essentielle par les CYP3A4 et CYP2D6. Le principal métabolite - la desloratadine - est pharmacologiquement actif et responsable en grande partie de l'effet clinique. Les concentrations plasmatiques maximales de loratadine et de desloratadine sont atteintes (Tmax) entre 1-1,5 heures et 1,5-3,7 heures, respectivement, après l'administration.
Au cours d'études cliniques contrôlées, une augmentation des concentrations plasmatiques de loratadine a été rapportée lors de l'administration simultanée de kétoconazole, d'érythromycine ou de cimétidine, mais sans conséquence clinique significative (ni modification des tracés ECG).
La liaison de la loratadine aux protéines plasmatiques circulantes est intense (97 % à 99 %) et celle de son métabolite actif est plus modérée (73 % à 76 %).
Chez les volontaires sains, les demi-vies de distribution de la loratadine et de son métabolite actif sont d'environ 1 et 2 heures respectivement. La demi-vie principale d'élimination chez les sujets volontaires sains était de 8,4 heures (fourchette de 3 à 20 heures) pour la loratadine et de 28 heures (fourchette de 8,8 à 92 heures) pour le principal métabolite actif.
Approximativement 40 % de la dose est excrétée dans l'urine et 42 % dans les fèces sur une période de 10 jours et principalement sous forme de métabolites conjugués. Approximativement 27 % de la dose est éliminée dans l'urine pendant les 24 premières heures. Moins de 1 % de la substance active est excrétée sous la forme active inchangée loratadine ou desloratadine.
La biodisponibilité de la loratadine et de son métabolite actif est dose dépendante.
Le profil pharmacocinétique de la loratadine et de ses métabolites est comparable chez les volontaires sains adultes et âgés.
Chez les patients atteints d'une insuffisance rénale chronique, l'aire sous la courbe (ASC) et les pics plasmatiques des concentrations (Cmax) de la loratadine et de son métabolite ont été plus élevés que l'ASC et les pics plasmatiques (Cmax) observés chez les patients ayant une fonction rénale normale. Les demi-vies moyennes d'élimination de la loratadine et de son métabolite n'étaient pas significativement différentes de celles observées chez les sujets normaux. L'hémodialyse n'a pas d'effet sur la pharmacocinétique de la loratadine et de son métabolite actif chez les patients présentant une insuffisance rénale chronique.
Chez des patients présentant une atteinte hépatique chronique d'origine éthylique, l'ASC et les pics de concentration plasmatiques (Cmax) de la loratadine observés ont été doublés alors que le profil pharmacocinétique du métabolite actif n'était pas significativement modifié par rapport à celui des patients ayant une fonction hépatique normale. Les demi-vies d'élimination de la loratadine et de son métabolite étaient de 24 heures et de 37 heures respectivement et elles augmentaient avec la sévérité de l'atteinte hépatique.
La loratadine et son métabolite actif sont excrétés dans le lait maternel chez les femmes qui allaitent.
Sulfate de pseudoéphédrine:
Après administration orale, le sulfate de pseudoéphédrine est rapidement et complètement absorbé. Un effet apparaît dans les 30 minutes et une dose de 60 mg exerce un effet décongestionnant pendant au moins 4 à 6 heures. Le sulfate de pseudoéphédrine subit un métabolisme hépatique incomplet par N-déméthylation donnant un métabolite inactif.
Chez l'homme, la demi-vie d'élimination, à un pH urinaire approximatif de 6, est comprise entre 5 et 8 heures. La substance active et son métabolite sont excrétés dans l'urine, 55-75 % de la dose administrée est excrétée sous forme inchangée. Le taux d'excrétion est accéléré et la durée d'action est diminuée à un pH urinaire acide (pH5). L'alcalinisation de l'urine peut entraîner une résorption partielle.
La pseudoéphédrine semble traverser le placenta et la barrière hémato-encéphalique.
La substance active est excrétée dans le lait maternel chez les femmes qui allaitent.
L'ingestion concomitante de nourriture peut augmenter la quantité de loratadine absorbée, mais sans effet cliniquement significatif. Ce phénomène n'est pas observé avec la pseudoéphédrine.
Effets secondaires rapportés pendant les essais cliniques avec une fréquence supérieure à celle observée sous placebo, avec le comprimé enrobé à libération prolongée à la dose de 10 mg/240 mg:
Table 1: Effets indésirables rapportés lors du traitement | |
Très fréquent (> 1/10); Fréquent (> 1/100, < 1/10); Peu fréquent (> 1/1.000, < 1/100); Rare (> 1/10.000, < 1/1.000); Très rare (> 1/10.000) | |
Affections psychiatriques | |
Fréquent: | Anorexie, nervosité, somnolence, insomnie |
Affections du système nerveux | |
Fréquent: | Etourdissements, hyperkinésie, sécheresse buccale |
Affections cardiaques | |
Peu fréquent: | Tachycardie, palpitations |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | |
Peu fréquent: | Rhinite, épistaxis |
Affections gastro-intestinales | |
Peu fréquent: | Constipation, nausées |
Troubles généraux | |
Fréquent: | Fatigue |
Les autres effets indésirables très rarement rapportés depuis la commercialisation sont listés dans le tableau suivant.
Affections du système nerveux | Vertiges, convulsions |
Affections cardiaques | Arythmies cardiaques |
Affections vasculaires | Hypertension |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Toux, bronchospasme |
Affections hépatobiliaires | Anomalies des fonctions hépatiques |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Alopécie |
Affections du rein et des voies urinaires | Rétention urinaire |
Troubles généraux | Réactions d'hypersensibilité (telles que anaphylaxie, rash, urticaire, et angidème) |
D'autres effets indésirables qui n'ont été rapportés que pour la loratadine au cours d'essais cliniques et pendant la commercialisation incluent une augmentation de l'appétit, des rashs et une gastrite.
Clarinase Repetabs est contre-indiqué en cas d'hypersensibilité ou d'idiosyncrasie à la loratadine, à la pseudoéphédrine, à l'un des excipients du médicament ou à des substances adrénergiques.
En raison de la présence de pseudoéphédrine dans Clarinase Repetabs, ce médicament est également contre-indiqué:
chez les patients recevant un traitement par IMAO irréversible (inhibiteur de la monoamine oxydase) et dans les 2 semaines qui suivent l'arrêt d'un tel traitement,
en cas de:
glaucome par fermeture de l'angle,
rétention urinaire,
maladies cardiovasculaires telles que cardiopathie ischémique, tachyarythmie ou hypertension artérielle sévère,
hyperthyroïdie,
antécédent d'accident vasculaire cérébral hémorragique ou en présence de facteurs de risque pouvant accroître le risque d'accident vasculaire cérébral hémorragique. Ceci est dû à l'activité alpha-mimétique de la pseudoéphédrine, en association avec d'autres vasoconstricteurs tels que la bromocriptine, le pergolide, le lisuride, la cabergoline, l'ergotamine, la dihydroergotamine et tout autre médicament utilisé comme décongestionnant nasal, par voie orale ou nasale (phénylpropanolamine, phényléphrine, éphédrine, oxymétazoline, naphazoline ).
Les études animales n'ont pas révélé d'effet tératogène ni de la loratadine, ni de l'association loratadine et pseudoéphédrine. La sécurité d'emploi de Clarinase Repetabs au cours de la grossesse n'a pas été établie; cependant l'expérience acquise avec un grand nombre de femmes enceintes exposées à des doses thérapeutiques n'a pas révélé d'augmentation de la fréquence des malformations par rapport à l'incidence observée dans la population générale. Néanmoins, en raison des propriétés vasoconstrictives de la pseudoéphédrine, et compte tenu du fait que les données animales ne sont pas entièrement prédictives, Clarinase Repetabs ne doit pas être utilisé pendant la grossesse.
La loratadine et la pseudoéphédrine sont toutes deux excrétées dans le lait maternel. Des diminutions de production de lait ont été rapportées avec la pseudoéphédrine chez les femmes qui allaitent. Par conséquent Clarinase Repetabs ne doit pas être utilisé chez les femmes qui allaitent.
Symptômes:
Les symptômes d'un surdosage sont principalement de nature sympathomimétique, à l'exception d'une légère sédation qui peut être provoquée par la loratadine à des doses largement supérieures à la dose recommandée. Les symptômes peuvent varier d'une dépression du système nerveux central (sédation, apnée, altération de la vigilance, cyanose, coma, collapsus cardiovasculaire) à une stimulation du système nerveux central (insomnie, hallucinations, tremblements, convulsions) engageant le pronostic vital. D'autres symptômes peuvent être observés: céphalées, anxiété, dysurie, faiblesse et tension musculaires, euphorie, excitation, insuffisance respiratoire, arythmies cardiaques, tachycardie, palpitations, soif, hypersudation, nausées, vomissements, douleur précordiale, étourdissements, acouphènes, ataxie, vision trouble et hypertension ou hypotension. La stimulation du système nerveux central peut survenir en particulier chez l'enfant, de même que les symptômes atropiniques (bouche sèche, pupilles fixes et dilatées, flushs, hyperthermie et symptômes gastro-intestinaux). Certains patients peuvent présenter une psychose toxique avec délires et hallucinations.
Conduite à tenir:
Traitement: En cas de surdosage, un traitement symptomatique avec assistance doit être immédiatement instauré et poursuivi aussi longtemps que nécessaire. Du charbon activé en suspension dans l'eau peut éventuellement être administré pour absorber le produit restant dans l'estomac. Un lavage gastrique avec une solution saline physiologique peut être envisagé en particulier chez l'enfant. Chez l'adulte, l'eau du robinet peut être utilisée. Oter le plus possible de la quantité administrée avant l'instillation suivante. La loratadine n'est pas éliminée par hémodialyse et son élimination par dialyse péritonéale n'est pas connue. Le patient doit rester sous surveillance médicale après le traitement d'urgence.
Le traitement du surdosage par la pseudoéphédrine est symptomatique avec assistance. Les stimulants (analeptiques) ne doivent pas être utilisés. L'hypertension peut être contrôlée par un agent alpha-bloquant et la tachycardie par un bêta-bloquant. Les barbituriques à courte durée d'action, le diazépam, ou le paraldéhyde peuvent être administrés pour contrôler les convulsions. En cas d'hyperthermie, surtout chez l'enfant, il peut être nécessaire d'utiliser un linge mouillé tiède ou une couverture hypothermique. En cas d'apnée, les patients devront être placés sous assistance respiratoire.
Lorsque la loratadine a été administrée en association avec l'alcool, il n'a pas été observé de potentialisation de l'effet sur les performances psychomotrices.
Il a été montré que les inhibiteurs des cytochromes CYP3A4 et CYP2D6 augmentent l'exposition systémique à la loratadine et à la desloratadine.
Cependant, en raison de la marge thérapeutique large de la loratadine, aucune interaction cliniquement significative n'est à attendre et aucune n'a été observée avec l'administration simultanée d'érythromycine, de kétoconazole ou de cimétidine au cours des essais cliniques réalisés .
L'administration simultanée d'inhibiteurs (réversibles et irréversibles) de la monoamine oxydase et des médicaments sympathomimétiques peut entraîner des poussées hypertensives.
Les médicaments sympathomimétiques peuvent réduire l'effet des médicaments antihypertenseurs.
Les associations avec les substances suivantes ne sont pas recommandées:
+ Bromocriptine, cabergoline, lisuride, pergolide:
Risque de vasoconstriction et d'augmentation de la pression artérielle.
+ Dihydroergotamine, ergotamine, méthylergométrine:
Risque de vasoconstriction et d'augmentation de la pression artérielle.
+ Inhibiteur de la monoamine oxydase (IMAO) réversible et irréversible:
Risque de vasoconstriction et d'augmentation de la pression artérielle.
+ Autres vasoconstricteurs utilisés comme décongestionnant nasal, par voie orale ou nasale (phénylpropanolamine, phényléphrine, éphédrine, oxymétazoline, naphazoline...):
Risque de vasoconstriction.
+ Les anti-acides
Augmentent la vitesse d'absorption du sulfate de pseudoéphédrine; le kaolin la diminue.
La dose recommandée et la durée de traitement ne doivent pas être dépassées .
Chez les patients de 60 ans ou plus, les sympathomimétiques sont plus susceptibles de provoquer des effets indésirables. La sécurité et l'efficacité de l'association dans cette population n'ont pas été établies et les données sont insuffisantes pour pouvoir recommander une dose adaptée. Par conséquent, l'association fixe ne doit pas être utilisée chez les patients âgés de 60 ans ou plus.
Insuffisance rénale et hépatique: la sécurité et l'efficacité de l'association n'ont pas été établies chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique, et les données sont insuffisantes pour pouvoir recommander une dose adaptée. Par conséquent, l'association fixe ne doit pas être utilisée chez les patients présentant une insuffisance rénale ou hépatique.
Les patients devront être informés que le traitement doit être interrompu en cas d'hypertension artérielle, de tachycardie, de palpitations ou d'arythmies cardiaques, de nausées ou de tout autre signe neurologique (tel que céphalées ou augmentation des céphalées).
Les amines sympathomimétiques peuvent induire une stimulation du système nerveux central, avec convulsions ou hypotension artérielle pouvant conduire au collapsus cardio-vasculaire associé à une hypotension artérielle. Ces effets sont plus susceptibles d'être observés chez l'enfant, le sujet âgé, ou en cas de surdosage .
La prudence est recommandée chez les patients traités par les digitaliques, en cas d'arythmies cardiaques, d'hypertension artérielle, d'antécédents d'infarctus du myocarde, de diabète sucré, de rétrécissement du col vésical ou lorsque l'anamnèse retrouve la survenue d'un bronchospasme.
La prudence est recommandée en cas d'ulcère peptique sténosant, de sténose pyloroduodénale et de rétrécissement du col vésical.
L'administration orale de pseudoéphédrine à la dose préconisée peut provoquer d'autres effets sympathomimétiques, tels qu'une augmentation de la pression artérielle, une tachycardie ou des manifestations de stimulation du système nerveux central.
L'administration concomittante de sympathomimétiques et d'IMAO réversibles (comme le linézolide [non-sélectif] et le moclobémide [MAO-A sélectif]) n'est pas recommandée.
La prudence est également recommandée chez les patients traités par d'autres sympathomimétiques tels que décongestionnants, anorexigènes ou psycho-stimulants de type amphétamine, des antihypertenseurs, des antidépresseurs tricycliques et d'autres antihistaminiques.
La prudence est recommandée chez les patients actuellement traités par des vasoconstricteurs alcaloïdes de l'ergot de seigle.
Comme pour tout stimulant du système nerveux central, l'administration de sulfate de pseudoéphédrine peut induire un risque addictif. L'augmentation des doses peut entraîner une toxicité. Une utilisation continue peut entraîner une tolérance elle-même inductrice d'une augmentation du risque de surconsommation. Le sevrage rapide peut induire la survenue d'un état dépressif.
L'utilisation d'anesthésiques halogénés volatils au cours d'un traitement par des agents sympathomimétiques indirects peut entraîner une poussée aiguë hypertensive péri-opératoire. Par conséquent, si une intervention chirurgicale est prévue, il est préférable d'interrompre le traitement 24 heures avant l'anesthésie.
L'attention des sportifs sera attirée sur le fait qu'un traitement par la pseudoéphédrine peut entraîner une réaction positive des tests pratiqués lors des contrôles antidopages.
Ce médicament contient du saccharose. Les patients présentant une intolérance héréditaire au fructose, une malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase-isomaltase, ne doivent pas prendre ce médicament.
L'administration de Clarinase L.P. doit être interrompue au moins 48 heures avant de pratiquer des tests cutanés pour le diagnostic de l'allergie car les antihistaminiques peuvent inhiber ou réduire la réponse cutanée.
Analogues en Russie
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Analogues en France
comprimé enrobé à libération prolongée:
10 mg+240 mg
comprimé enrobé à libération modifiée:
5 mg+120 mg