CYNOMEL - La liothyronine, est la forme synthétique de l'hormone thyroïdienne T3 naturelle lévogyre (LT3) et en possède toutes les activités biologiques : élévation du métabolisme basal, accélération du rythme cardiaque, inhibition de la sécrétion de la TSH.
Le médicament CYNOMEL appartient au groupe appelés Hormones thyroïdiennes
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - H03AA02
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Cynomel comprimé 0,025 mg , 1997-12-16
Cynomel 0,025 mg
comprimé 0,025 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Traitement substitutif des hypothyroïdies dans le cas où un effet rapide ou transitoire est souhaité :
hypothyroïdie menaçant le pronostic vital,
traitement substitutif de courte durée avant administration d'iode 131 chez des patients habituellement traités par la lévothyroxine.
Traitement d'appoint pour le freinage de la sécrétion de TSH dans certains cancers TSH dépendants, certains goîtres simples et certains nodules.
Traitement d'appoint dans le traitement des résistances périphériques aux hormones thyroïdiennes.
La liothyronine, est la forme synthétique de l'hormone thyroïdienne T3 naturelle lévogyre (LT3) et en possède toutes les activités biologiques : élévation du métabolisme basal, accélération du rythme cardiaque, inhibition de la sécrétion de la TSH.
Les études pharmaco-cliniques ont montré que le temps de latence de la T3 est plus court et son intensité d'action plus grande que la T4.
L'absorption digestive est rapide et pratiquement complète (95 %) en 4 heures.
Du fait de sa faible liaison aux protéines de transport, sa diffusion tissulaire est facilitée et son volume de distribution est 4 fois plus important que celui de la T4.
Sa demi-vie plasmatique d'élimination est d'environ 1 jour.
Une faible proportion (2 à 10 %) passe la barrière placentaire.
Le début des effets pharmacologiques se manifeste en quelques heures, et ils atteignent leur maximum à partir du 2ème-3ème jour de traitement. La demi-vie biologique est de 2,5 jours.
Aggravation de toute cardiopathie (angor, infarctus du myocarde, troubles du rythme...).
Des signes d'hyperthyroïdie tels que tachycardie, insomnie, excitabilité, céphalées, fièvre, sueurs, amaigrissement rapide, diarrhées, doivent faire interrompre quelques jours le traitement qui sera repris à doses plus faibles.
Chez l'enfant, possibilité d'hypercalciurie.
Réactions cutanées allergiques (rares).
Hyperthyroïdies, en l'absence de traitement par antithyroïdiens de synthèse.
Chez la femme enceinte.
Ce médicament est contre-indiqué chez les patients présentant une allergie au blé (autre que la maladie cliaque).
Ce médicament est généralement déconseillé en cas de :
Cardiopathies décompensées.
Troubles du rythme.
Coronaropathies.
Femmes en âge de procréer
Les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par liothyronine.
Grossesse
Pendant toute la grossesse, la fonction thyroïdienne maternelle doit être maintenue impérativement à l'équilibre (afin notamment, de réduire le risque d'hypothyroïdie ftale). Pour cela, la surveillance clinique et biologique doit être renforcée le plus précocement possible, dès la découverte de la grossesse et, poursuivie tout particulièrement pendant la 1ère moitié de de la grossesse, afin d'adapter rapidement et régulièrement le traitement si nécessaire.
La liothyronine en excès chez la mère pourrait entraîner une baisse excessive des concentrations de lévothyroxine maternelle par un mécanisme de rétrocontrôle négatif, ce qui pourrait altérer le développement cérébral du ftus, avec un risque de troubles cognitifs chez l'enfant. Compte tenu de ce risque potentiel, l'hypothyroïdie maternelle au cours de la grossesse doit être traitée par lévothyroxine seule, qui est le traitement de référence.
Dans tous les cas, il est recommandé d'effectuer un bilan thyroïdien du nouveau-né et de la mère.
Par conséquent, en cas de désir de grossesse ou chez une femme enceinte, le traitement par CYNOMEL est contre-indiqué et doit être remplacé par une monothérapie de lévothyroxine.
Allaitement
Les hormones thyroïdiennes passent dans le lait maternel.
La prise de ce médicament peut être poursuivie pendant l'allaitement sous contrôle médical.
Il s'agit, en général, d'une intoxication aiguë, réalisant le tableau de la crise thyréotoxique. Il est nécessaire dans ce cas de réduire considérablement les doses, voire de suspendre le traitement jusqu'à normalisation. Le traitement sera ensuite repris à des doses plus faibles.
Traitement : lavages gastriques (selon les cas), sédatifs, béta-bloquants.
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Anticoagulants oraux
Augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique (augmentation du métabolisme des facteurs du complexe prothrombique).
Contrôle plus fréquent du taux de prothrombine et surveillance de l'INR. Adaptation de la posologie de l'anticoagulant oral lors de l'installation du traitement d'une hypothyroïdie ou d'un surdosage par les hormones thyroïdiennes. Un tel contrôle particulier n'est pas nécessaire chez les patients sous traitement thyroïdien substitutif stable.
+ Colestyramine
Diminution de l'activité des hormones thyroïdiennes (réduction de leur absorption intestinale).
Prendre la colestyramine à distance des hormones thyroïdiennes (2 heures, si possible).
+ Inducteurs enzymatiques
Anticonvulsivants (carbamazépine, phénobarbital, phénytoïne, primidone) barbituriques, griséofulvine, rifampicine.
Décrit pour phénytoïne, rifampicine et carbamazépine. Risque d'hypothyroïdie clinique chez des patients hypothyroïdiens en cas d'association, par augmentation du métabolisme de la T3L.
Surveillance des dosages biologiques de T3L et de TSH, et adaptation si besoin de la posologie des hormones thyroïdiennes pendant le traitement par l'inducteur enzymatique et après son arrêt.
Mises en garde spéciales
L'obésité sans hypothyroïdie n'est pas une indication des hormones thyroïdiennes utilisées seules ou en association. De faibles doses sont sans action et des doses plus importantes sont dangereuses, surtout en association avec des substances de type amphétaminique (anorexigènes).
Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.
Ce médicament peut être administré en cas de maladie cliaque. L'amidon de blé peut contenir du gluten, mais seulement à l'état de trace, et est donc considéré comme sans danger pour les sujets atteints d'une maladie cliaque.
Précautions d'emploi
En cas de risque d'insuffisance cortico-surrénale le traitement par hydrocortisone doit être institué préalablement, en particulier en cas d'hypothyroïdie d'origine hypophysaire.
Une surveillance est nécessaire chez les sujets âgés et en cas d'ostéoporose sévère (une freination trop importante peut aggraver l'ostéoporose).
Femmes en âge de procréer : les femmes en âge de procréer doivent utiliser une contraception efficace pendant le traitement par liothyronine.