Résumé des caractéristiques du médicament - DI-ANTALVIC

Langue

- Français

DI-ANTALVIC

DI-ANTALVIC - Ce médicament est une association de 2 principes actifs: paracétamol: antalgique - antipyrétique, dextropropoxyphène: antalgique central.

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N02AC54

Substance active: PARACÉTAMOL + DEXTROPROPOXYPHÈNE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Di-antalvic gélule 400,00 mg+30,00 mg , 1996-09-30

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE) - Di-antalvic suppositoire pour l'administration rectale 800 mg+54 mg , 1992-03-31


Di-antalvic

gélule 800 mg+54 mg

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)

Di-antalvic

suppositoire pour l'administration rectale 800 mg+54 mg

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)





Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • gélule : 400,00 mg+30,00 mg
  • suppositoire pour l'administration rectale : 800 mg+54 mg

Dosage

Voie orale.
Réservé à l'adulte.
4 gélules par jour en moyenne et jusqu'à 6 dans les algies rebelles, régulièrement réparties en respectant un intervalle de 4 heures entre chaque prise.
Les gélules doivent être avalées avec un grand verre d'eau, et de préférence avec une collation.
En cas d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/mn), l'intervalle entre 2 prises sera au minimum de 8 heures.

Indications

Traitement symptomatique des affections douloureuses d'intensité modérée à intense, et/ou ne répondant pas à l'utilisation d'antalgiques périphériques seuls.

Pharmacodynamique

Ce médicament est une association de 2 principes actifs:

paracétamol: antalgique - antipyrétique,

dextropropoxyphène: antalgique central.

Pharmacocinétique

Paracétamol

Absorption intestinale rapide et quasi totale.

Distribution rapide aux milieux liquidiens.

Liaison faible aux protéines plasmatiques.

Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.

La demi-vie d'élimination est d'environ 2 heures.

Métabolisme hépatique: le paracétamol suit deux voies métaboliques majeures. Il est éliminé dans les urines sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sous forme sulfoconjuguée (20 à 30 %) et pour moins de 5 % sous forme inchangée. Une petite fraction (moins de 4 %) est transformée avec l'intervention du cytochrome P.450 en un métabolite qui subit une conjugaison avec le glutathion. Lors des intoxications massives, la quantité de ce métabolite est augmentée.

D'après des données récentes, il ne semble pas que le métabolisme du paracétamol soit modifié en cas d'insuffisance hépatique.

Le paracétamol est éliminé sous forme conjuguée; la capacité de conjugaison n'est pas modifiée chez le sujet âgé; l'élimination est principalement urinaire.

Dextropropoxyphène

Résorption rapide.

La concentration plasmatique maximale apparaît en moyenne en 2 heures (1 à 5 heures) après l'ingestion.

Demi-vie plasmatique d'élimination en moyenne de 13 heures (2 à 26 heures).

Métabolisme hépatique: transformation en nordextropropoxyphène principalement (1/2 vie: 16 à 48 heures).

Elimination urinaire sous forme de métabolites dont certains sont actifs.

Effets indésirables

LIES AU PARACETAMOL

Quelques rares cas de réactions d'hypersensibilité à type de choc anaphylactique, œdème de Quincke, érythème, urticaire, rash cutané ont été rapportés. Leur survenue impose l'arrêt définitif de ce médicament et des médicaments apparentés.

De très exceptionnels cas de thrombopénie, leucopénie et neutropénie ont été signalés.

LIES AU DEXTROPROPOXYPHENE

les plus fréquents:

nausées, vomissements,

plus rarement:

constipation, douleurs abdominales, rash, céphalées, asthénie, euphorie,

troubles mineurs de la vision, désorientation, somnolence, vertiges,

hypoglycémie parfois grave, en particulier chez les patients âgés, diabétiques ou insuffisants rénaux,

hépatite cholestatique, ou mixte.

Contre-indications

Ce médicament est contre-indiqué dans les situations suivantes:

Enfants de moins de 15 ans.

Hypersensibilité à l'un des constituants.

Contre-indications liées au paracétamol

Allergie au paracétamol,

Insuffisance hépatocellulaire.

Contre-indications liées au dextropropoxyphène

Allergie au dextropropoxyphène,

Insuffisance rénale sévère,

Allaitement.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Une étude épidémiologique prospective, portant sur quelques centaines de femmes, n'a pas mis en évidence d'effet tératogène du dextropropoxyphène et du paracétamol administrés isolément.

Le paracétamol, analgésique dépourvu de propriétés anti-inflammatoires, ne paraît pas faire courir de risque fœtal lorsqu'il est utilisé au cours des 2ème et 3ème trimestres.

Bien que s'apparentant aux morphino-mimétiques, l'administration ponctuelle de dextropropoxyphène, dans les conditions courantes de prescription, n'expose pas à un risque de sevrage néo-natal.

En conséquence, ce médicament peut être prescrit pendant la grossesse si besoin, en traitement bref et en respectant les doses préconisées.

Allaitement

Ce médicament passe dans le lait maternel; quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de dextropropoxyphène à des doses thérapeutiques. En cas d'allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée.

Surdosage

Symptômes de surdosage au paracétamol

Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissent généralement dans les 24 premières heures.

Il faut savoir qu'un surdosage à partir de 10 g de paracétamol (150 mg/kg de poids corporel chez l'enfant) en prise unique peut provoquer une cytolyse hépatique susceptible d'aboutir à une nécrose complète et irréversible, se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu'au coma et à la mort. Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l'ingestion.

Symptômes de surdosage en dextropropoxyphène

Troubles de la conscience pouvant aller de la somnolence jusqu'au coma.

Nausées, vomissements, douleurs abdominales, dépression respiratoire pouvant aller de la simple dyspnée jusqu'à l'apnée.

Myosis, convulsions, délire, cyanose, collapsus, mort par arrêt cardiaque.

Conduite d'urgence

Transfert immédiat en milieu hospitalier.

Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique et charbon actif per os.

Avant de commencer le traitement, prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique du paracétamol et du dextropropoxyphène.

Le traitement du surdosage comprend l'administration aussi précoce que possible de l'antidote du paracétamol, la N-acétylcystéine par voie I.V. ou orale, si possible avant la dixième heure et l'administration de naloxone, antidote du dextropropoxyphène.

Assistance respiratoire.

Ne pas utiliser d'analeptiques ou de stimulants du système nerveux central car ils peuvent précipiter des convulsions fatales.

Interactions avec d'autres médicaments

LIEES AU PARACETAMOL

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Anticoagulants oraux

Risque d'augmentation de l'effet de l'anticoagulant oral et du risque hémorragique en cas de prise de paracétamol aux doses maximales (4 g/j) pendant au moins 4 jours.

Contrôle plus fréquent de l'INR. Adaptation éventuelle de la posologie de l'anticoagulant oral pendant le traitement par le paracétamol et après son arrêt.

+ Interactions avec les examens paracliniques

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-péroxydase en cas de concentrations anormalement élevées.

La prise de paracétamol peut fausser le dosage de l'acide urique sanguin par la méthode à l'acide phosphotungstique.

LIEES AU DEXTROPROPOXYPHENE

Associations déconseillées

+ Agonistes-antagonistes morphiniques (nalbuphine, buprénorphine, pentazocine)

Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.

+ Carbamazépine

Augmentation des taux plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage, par inhibition du métabolisme hépatique de la carbamazépine.

Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine.

+ Naltrexone

Risque de diminution de l'effet antalgique.

+ Alcool

Majoration par l'alcool de l'effet sédatif. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicule et l'utilisation de machines.

Associations à prendre en compte

+ Autres analgésiques morphiniques agonistes, antitussifs morphine-like, antitussifs morphiniques vrais, barbituriques, benzodiazépines et apparentés

Risque majoré de dépression respiratoire pouvant être fatale en cas de surdosage.

+ Autres médicaments sédatifs (neuroleptiques, hypnotiques, antidépresseurs sédatifs, antihistaminiques H1 sédatifs, antihypertenseurs centraux, baclofène, thalidomide)

Majoration de la dépression centrale. L'altération de la vigilance peut rendre dangereuse la conduite de véhicules et l'utilisation de machines.

Mises en garde et précautions

Liées à la présence de dextropropoxyphène

Mises en garde spéciales

Le risque de dépendance essentiellement psychique n'apparaît que pour des posologies supérieures à celles recommandées et pour des traitements au long cours.

La prise concomitante de dextropropoxyphène est déconseillée avec:

l'alcool et les médicaments contenant de l'alcool,

les agonistes-antagonistes morphiniques (nalbuphine, buprénorphine, pentazocine),

la carbamazépine,

la naltrexone.

Précautions d'emploi

Ce médicament doit être évité chez les patients à tendance suicidaire.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend DI-ANTALVIC



Analogues du médicament DI-ANTALVIC qui a la même composition

Analogues en Russie


Rien trouvé

Analogues en France

  • gélule:

    30 mg+400 mg

  • gélule:

    30 mg+400 mg, 400 mg+30 mg

  • gélule:

    400 mg+30 mg

  • gélule:

    400 mg+30 mg

  • gélule:

    400,00 mg+30,00 mg

  • suppositoire pour l'administration rectale:

    800 mg+54 mg

  • gélule:

    400 mg+30 mg