Résumé des caractéristiques du médicament - DI DOLKO

Langue

- Français

DI DOLKO

DI DOLKO - Association de 2 principes actifs: paracétamol: antalgique - antipyrétique, dextropropoxyphène: antalgique central.

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - N02AC54

Substance active: PARACÉTAMOL + DEXTROPROPOXYPHÈNE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

THERABEL LUCIEN PHARMA (FRANCE) - Di dolko gélule 400 mg+30 mg , 2000-03-15


Di dolko 30 mg/400 mg

gélule 400 mg+30 mg

THERABEL LUCIEN PHARMA (FRANCE)





Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • gélule : 400 mg+30 mg

Dosage

Voie orale.
Réservé à l'adulte.
4 gélules par jour en moyenne et jusqu'à 6 dans les algies rebelles, régulièrement réparties en respectant un intervalle de 4 heures entre chaque prise.
Les gélules doivent être avalées avec un grand verre d'eau, et de préférence avec une collation.
En cas d'insuffisance rénale (clairance de la créatinine inférieure à 30 ml/mn), l'intervalle entre 2 prises sera au minimum de 8 heures.

Indications

Traitement symptomatique des affections douloureuses d'intensité modérée à intense, et/ou ne répondant pas à l'utilisation d'antalgiques périphériques seuls.

Pharmacodynamique

Association de 2 principes actifs:

paracétamol: antalgique - antipyrétique,

dextropropoxyphène: antalgique central.

Pharmacocinétique

Paracétamol

Absorption intestinale rapide et quasi totale.

Distribution rapide aux milieux liquidiens.

Liaison faible aux protéines plasmatiques.

Les concentrations plasmatiques maximales sont atteintes 30 à 60 minutes après ingestion.

La demi-vie d'élimination est d'environ 2 heures.

Métabolisme hépatique: le paracétamol suit deux voies métaboliques majeures. Il est éliminé dans les urines sous forme glycuroconjuguée (60 à 80 %) et sous forme sulfoconjuguée (20 à 30 %) et pour moins de 5 % sous forme inchangée. Un petite fraction (moins de 4 %) est transformée avec l'intervention du cytochrome P.450 en un métabolite qui subit une conjugaison avec le glutathion. Lors des intoxications massives, la quantité de ce métabolite est augmentée.

D'après des données récentes, il ne semble pas que le métabolisme du paracétamol soit modifié en cas d'insuffisance hépatique.

Le paracétamol est éliminé sous forme conjuguée; la capacité de conjugaison n'est pas modifiée chez le sujet âgé; l'élimination est principalement urinaire.

Dextropropoxyphène

Résorption rapide.

La concentration plasmatique maximale apparaît en moyenne en 2 heures (1 à 5 heures) après l'ingestion.

Demi-vie plasmatique d'élimination en moyenne de 13 heures (2 à 26 heures).

Métabolisme hépatique: transformation en nordextropropoxyphène principalement (½ vie: 16 à 48 heures).

Elimination urinaire sous forme de métabolites dont certains sont actifs.

Effets indésirables

Liés au paracétamol:

quelques rares cas d'accidents allergiques se manifestant le plus souvent par de simples rashs cutanés avec érythème ou urticaire, nécessitent l'arrêt du traitement;

d'exceptionnels cas de trombopénie ont été signalés.

Liés au dextropropoxyphène:

les plus fréquents:

nausées, vomissements,

plus rarement:

constipation, douleurs abdominales, rash, céphalées, asthénie, euphorie,

troubles mineurs de la vision, désorientation, somnolence, vertiges,

hypoglycémie parfois grave, en particulier chez les patients âgés, diabétiques ou insuffisants rénaux,

hépatite cholestatique, ou mixte.

Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les cas suivants:

Enfants de moins de 15 ans.

Liées au paracétamol:

§ allergie au paracétamol, § insuffisance hépatocellulaire.

Liées au dextropropoxyphène:

§ allergie au dextropropoxyphène, § insuffisance rénale sévère, § allaitement, § association aux agonistes-antagonistes morphiniques (buprénorphine, nalbuphine, pentazocine) .

Ce médicament EST GENERALEMENT DECONSEILLE dans les cas suivants:

en association avec la carbamazépine .

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Une étude épidémiologique prospective, portant sur quelques centaines de femmes, n'a pas mis en évidence d'effet tératogène du dextropropoxyphène et du paracétamol administrés isolément.

Le paracétamol, analgésique dépourvu de propriétés anti-inflammatoires, ne paraît pas faire courir de risque fœtal lorsqu'il est utilisé au cours des 2ème et 3ème trimestres. Bien que s'apparentant aux morphino-mimétiques, l'administration ponctuelle de dextropropoxyphène, dans les conditions courantes de prescription, n'expose pas à un risque de sevrage néo-natal.

En conséquence, ce médicament peut être prescrit pendant la grossesse si besoin, en traitement bref et en respectant les doses préconisées.

Allaitement

Ce médicament passe dans le lait maternel; quelques cas d'hypotonie et de pauses respiratoires ont été décrits chez des nourrissons, après ingestion par les mères de dextropropoxyphène à des doses thérapeutiques. En cas d'allaitement, la prise de ce médicament est contre-indiquée.

Surdosage

Symptômes de surdosage au paracétamol Nausées, vomissements, anorexie, pâleur, douleurs abdominales apparaissent généralement dans les 24 premières heures. Il faut savoir qu'un dosage à partir de 10 g de paracétamol (150 mg/kg de poids corporel chez l'enfant) en prise unique peut provoquer une cytolyse hépatique susceptible d'aboutir à une nécrose complète et irréversible, se traduisant par une insuffisance hépatocellulaire, une acidose métabolique, une encéphalopathie pouvant aller jusqu'au coma et à la mort. Simultanément, on observe une augmentation des transaminases hépatiques, de la lactico-déshydrogénase, de la bilirubine et une diminution du taux de prothrombine pouvant apparaître 12 à 48 heures après l'ingestion.

Symptômes de surdosage en dextropropoxyphène Troubles de la conscience pouvant aller de la somnolence jusqu'au coma. Nausées, vomissements, douleurs abdominales, dépression respiratoire pouvant aller de la simple dyspnée jusqu'à l'apnée. Myosis, convulsions, délire, cyanose, collapsus, mort par arrêt cardiaque.

Conduite d'urgence

Transfert immédiat en milieu hospitalier.

Evacuation rapide du produit ingéré par lavage gastrique et charbon actif per os.

Avant de commencer le traitement, prélever un tube de sang pour faire le dosage plasmatique du paracétamol et du dextropropoxyphène.

Le traitement du surdosage comprend l'administration aussi précoce que possible de l'antidote du paracétamol, la N-acétylcystéine par voie I.V. ou orale, si possible avant la dixième heure et l'administration de naloxone, antidote du dextropropoxyphène.

Assistance respiratoire.

Ne pas utiliser d'analeptiques ou de stimulants du système nerveux central car ils peuvent précipiter des convulsions fatales.

Interactions avec d'autres médicaments

Liées au paracétamol Interactions du paracétamol avec les examens paracliniques: la prise de paracétamol peut fausser le dosage de l'acide urique sanguin par la méthode à l'acide phosphotungstique et le dosage de la glycémie par la méthode à la glucose oxydase-péroxydase.

Liées au dextropropoxyphène

Associations contre-indiquées

+ Agonistes-antagonistes morphiniques (nalbuphine, buprénorphine, pentazocine):

Diminution de l'effet antalgique par blocage compétitif des récepteurs, avec risque d'apparition d'un syndrome de sevrage.

Associations déconseillées

+ la carbamazépine:

Augmentation des taux plasmatiques de carbamazépine avec signes de surdosage, par inhibition du métabolisme hépatique de la carbamazépine.

Surveillance clinique et réduction éventuelle de la posologie de la carbamazépine.

Associations avec les IMAO: Deux cas ont été observés évoquant un syndrome sérotoninergique: un cas de sédation et un cas avec confusion, hypotension et tremblements

Mises en garde et précautions

Mises en garde spéciales

le risque de dépendance essentiellement psychique n'apparaît que pour des posologies supérieures à celles recommandées et pour des traitements au long cours.

Précautions d'emploi

Liées à la présence de dextropropoxyphène:

Son utilisation doit être évitée:

chez les patients à tendance suicidaire,

chez les patients traités par des tranquillisants, des antidépresseurs ou des dépresseurs du système nerveux central.

Il est recommandé de ne pas dépasser les doses conseillées et d'éviter la prise d'alcool.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend DI DOLKO



Analogues du médicament DI DOLKO qui a la même composition

Analogues en Russie


Rien trouvé

Analogues en France

  • gélule:

    30 mg+400 mg

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    30 mg+400 mg, 400 mg+30 mg

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    400,00 mg+30,00 mg

  • suppositoire pour l'administration rectale:

    800 mg+54 mg

  • gélule:

    400 mg+30 mg