Résumé des caractéristiques du médicament - DILTIAZEM

Langue

- Français

DILTIAZEM

DILTIAZEM - Le diltiazem réduit sélectivement l'entrée du calcium au niveau du canal calcique lent, voltage dépendant, de la fibre musculaire lisse des vaisseaux et de la fibre musculaire myocardique.

Le médicament DILTIAZEM appartient au groupe appelés Dérivés de la dihydropyridine (sélectifs à effets vasculaires)

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C08DB01

Substance active: CHLORHYDRATE DE DILTIAZEM
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ADOH B.V. (PAYS-BAS) - Diltiazem gélule à libération prolongée 200 mg , 2013-03-19

ADOH B.V. (PAYS-BAS) - Diltiazem gélule à libération prolongée 300 mg , 2013-04-09

ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Diltiazem gélule à libération prolongée 200 mg , 2014-10-31

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Diltiazem ADOH LP 200 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

ADOH B.V. (PAYS-BAS)

Diltiazem ADOH LP 300 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

ADOH B.V. (PAYS-BAS)

Diltiazem ARROW LP 200 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

ARROW GENERIQUES (FRANCE)

Diltiazem ARROW LP 300 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

ARROW GENERIQUES (FRANCE)

Diltiazem BGR LP 200 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

BIOGARAN (FRANCE)

Diltiazem BGR LP 300 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

BIOGARAN (FRANCE)

Diltiazem BIOGARAN 60 mg

comprimé 90,00 mg

BIOGARAN (FRANCE)

Diltiazem BIOGARAN L.P. 120 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

BIOGARAN (FRANCE)

Diltiazem BIOGARAN L.P. 90 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

BIOGARAN (FRANCE)

Diltiazem BIOGARAN LP 300 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

BIOGARAN (FRANCE)

Diltiazem CRISTERS 60 mg

comprimé 90,00 mg

CRISTERS (FRANCE)

Diltiazem CRISTERS LP 120 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

CRISTERS (FRANCE)

Diltiazem CRISTERS LP 90 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

CRISTERS (FRANCE)

Diltiazem EG L.P. 300 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)

Diltiazem G GAM LP 300 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

SANDOZ (FRANCE)

Diltiazem GNR LP 200 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

SANDOZ (FRANCE)

Diltiazem GNR LP 300 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

SANDOZ (FRANCE)

Diltiazem MYLAN GENERIQUES L.P. 300 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

MYLAN SAS (FRANCE)

Diltiazem MYLAN L.P. 120 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

MYLAN SAS (FRANCE)

Diltiazem MYLAN L.P. 90 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

MYLAN SAS (FRANCE)

Diltiazem MYLAN LP 200 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

MYLAN SAS (FRANCE)

Diltiazem MYLAN LP 300 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

MYLAN SAS (FRANCE)

Diltiazem MYLAN PHARMA LP 300 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

MYLAN SAS (FRANCE)

Diltiazem RATIOPHARM L.P. 120 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)

Diltiazem RATIOPHARM L.P. 90 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)

Diltiazem RPG 60 mg

comprimé 90,00 mg

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)

Diltiazem RPG LP 120 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)

Diltiazem RPG LP 300 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)

Diltiazem RPG LP 90 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)

Diltiazem SANDOZ 60 mg

comprimé 90,00 mg

SANDOZ (FRANCE)

Diltiazem SANDOZ LP 120 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

SANDOZ (FRANCE)

Diltiazem SANDOZ LP 300 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

SANDOZ (FRANCE)

Diltiazem SANDOZ LP 90 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

SANDOZ (FRANCE)

Diltiazem TEVA 60 mg

comprimé 90,00 mg

TEVA SANTE (FRANCE)

Diltiazem TEVA L.P. 120 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

TEVA SANTE (FRANCE)

Diltiazem TEVA L.P. 90 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

TEVA SANTE (FRANCE)

Diltiazem TEVA LP 300 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

TEVA SANTE (FRANCE)

Diltiazem TEVA SANTE LP 200 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

TEVA SANTE (FRANCE)

Diltiazem TEVA SANTE LP 300 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

TEVA SANTE (FRANCE)

Diltiazem WINTHROP L.P. 120 mg

comprimé enrobé à libération prolongée 90,00 mg

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)

Diltiazem WINTHROP L.P. 90 mg

comprimé enrobé à libération prolongée 90,00 mg

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)

Diltiazem ZENTIVA L.P. 120 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)

Diltiazem ZENTIVA L.P. 300 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)

Diltiazem ZENTIVA L.P. 90 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)

Diltiazem ZENTIVA LAB LP 200 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)

Diltiazem ZENTIVA LAB LP 300 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)

Diltiazem ZYDUS 60 mg

comprimé 90,00 mg

ZYDUS FRANCE (FRANCE)

Diltiazem ZYDUS LP 120 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

ZYDUS FRANCE (FRANCE)

Diltiazem ZYDUS LP 180 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

ZYDUS FRANCE (FRANCE)

Diltiazem ZYDUS LP 90 mg

gélule à libération prolongée 90,00 mg

ZYDUS FRANCE (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • gélule à libération prolongée : 120 mg, 120,00 mg, 180,00 mg, 200 mg, 300 mg, 90 mg, 90,00 mg
  • comprimé : 60 mg, 60,00 mg
  • comprimé enrobé à libération prolongée : 120 mg, 90 mg

Dosage

Adultes:
La posologie usuelle est de 1 comprimé (60 mg) trois fois par jour au début des repas.
Dans les cas sévères, la posologie peut être portée à 4 (soit 240 mg), voire 6 comprimés (soit 360 mg) par jour.
Enfants:
La tolérance et l'efficacité n'ayant pas été établies, l'utilisation du diltiazem est déconseillée chez l'enfant.
Voie d'administration:
Voie orale.
Le comprimé doit être avalé avec un peu de liquide, sans être croqué.
Le diltiazem devra être utilisé avec prudence chez les patients ayant une insuffisance rénale ou hépatique .

Indications

Traitement préventif des crises d'angine de poitrine, notamment dans l'angor d'effort, l'angor spontané dont l'angor de Prinzmétal.

Pharmacodynamique

Le diltiazem réduit sélectivement l'entrée du calcium au niveau du canal calcique lent, voltage dépendant, de la fibre musculaire lisse des vaisseaux et de la fibre musculaire myocardique. Par ce mécanisme, le diltiazem diminue la concentration de calcium intracellulaire au niveau des protéines contractiles.

Le diltiazem est reconnu comme le produit de référence de la classe III des antagonistes du calcium (classification de l'OMS).

Chez l'animal

En réduisant l'entrée du calcium, dans les cellules des muscles lisses vasculaires, le diltiazem diminue le tonus artériel et entraîne une vasodilatation, responsable d'une diminution des résistances périphériques.

Dans différents modèles animaux d'hypertension, en particulier chez le rat génétiquement hypertendu, le diltiazem réduit la pression artérielle sans tachycardie réflexe. Il ne modifie pas le débit cardiaque et maintient le débit rénal.

En outre, il inhibe préférentiellement les effets vasoconstricteurs de la noradrénaline, et de l'angiotensine II.

Chez le rat hypertendu, le diltiazem augmente la diurèse sans modifier le rapport sodium/potassium urinaire.

Le diltiazem diminue l'hypertrophie myocardique chez le rat spontanément hypertendu.

Le diltiazem réduit le développement de la calcinose artérielle chez le rat.

Les deux principaux métabolites circulants actifs (le désacétyl diltiazem et le N-monodéméthyl diltiazem) ont une activité pharmacologique d'environ 50% de celle du diltiazem.

Chez l'homme

Au niveau vasculaire, l'action antagoniste du calcium du diltiazem s'exprime par une vasodilatation artérielle modérée, et améliore la compliance des grosses artères. Cette vasodilatation entraîne, chez l'hypertendu, une baisse de la pression artérielle liée à la baisse des résistances périphériques, sans provoquer de tachycardie réflexe. Au contraire on observe un faible ralentissement de la fréquence cardiaque. Les débits sanguins viscéraux, en particulier rénal et coronaire, sont maintenus ou augmentés.

Un effet natriurétique discret est observé après administration aiguë.

En traitement prolongé, le diltiazem ne stimule pas le système rénine-angiotensine-aldostérone et n'entraîne pas de rétention hydrosodée, ce dont témoigne l'absence de variation du poids et de modification de la composition hydroélectrolytique du plasma.

Au niveau cardiaque, le diltiazem exerce un effet vasodilatateur coronarien, et réduit, chez l'hypertendu, l'hypertrophie ventriculaire gauche. Il ne modifie pas sensiblement le débit cardiaque.

Par son action bradycardisante modérée et la diminution des résistances artérielles systémiques, le diltiazem réduit le travail cardiaque.

Il n'a pas été mis en évidence d'effet inotrope négatif sur un myocarde sain.

Le diltiazem ralentit modérément la fréquence cardiaque et peut présenter un effet dépresseur sur le nœud sinusal pathologique. Il ralentit la conduction auriculo-ventriculaire, avec risque de B.A.V.

Le diltiazem n'a pas d'effet sur la conduction à l'étage hisien et infra-hisien.

Le diltiazem n'a pas d'influence sur la glycorégulation ni sur le métabolisme lipidique; en particulier, il n'a pas d'effet défavorable sur les lipoprotéines plasmatiques.

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Mécanisme d'action

Antagoniste calcique, agent antihypertenseur.

Le diltiazem freine l'entrée du calcium transmembranaire au niveau des canaux calciques lents de la fibre musculaire lisse des vaisseaux et de la fibre musculaire myocardique de façon voltage-dépendante. Par ce mécanisme, le diltiazem diminue ainsi la quantité de calcium intracellulaire atteignant les protéines contractiles.

Chez l'animal : Le diltiazem augmente le débit coronaire sans entraîner de phénomène de vol coronarien. Il agit sur les petites artères coronaires, sur les gros troncs, sur les artères collatérales. Cet effet vasodilatateur, qui s'exerce de façon modérée sur les territoires artériels systémiques périphériques, s'observe à des doses qui ne sont pas inotropes négatives. Les deux principaux métabolites circulants actifs (le désacétyl diltiazem et le N-monodéméthyl diltiazem) ont une activité pharmacologique, dans l'angine de poitrine, d'environ 10 et 20 % de celle du chlorhydrate de diltiazem.

Chez l'homme :

Propriétés antiangoreuses

Le diltiazem augmente le débit coronaire par diminution des résistances.

Par son action bradycardisante modérée et la diminution modérée des résistances artérielles systémiques, le diltiazem réduit le travail cardiaque.

D'un point de vue électrophysiologique, le diltiazem induit une bradycardie modérée chez les individus normaux, prolonge très légèrement la conduction intranodale et est dépourvu d'effet sur la conduction hissienne et infrahissienne.

Propriétés antihypertensives

Au niveau vasculaire, l'effet antagoniste du calcium du diltiazem provoque une vasodilatation artérielle modérée et améliore la compliance des gros troncs artériels. La vasodilatation engendre une baisse de la tension artérielle chez les sujets hypertendus grâce à une moindre résistance périphérique, cela sans générer de tachycardie réflexe.

Au contraire, il possède un effet bradycardisant qui est plus marqué en cas de fréquence cardiaque élevée.

Le diltiazem diminue le travail cardiaque via une bradycardie modérée associée à une diminution de la résistance artérielle systémique.

Le diltiazem peut exercer un effet dépresseur en cas d'atteinte du nœud sinusal. Il ralentit la conduction auriculo-ventriculaire et engendre donc un risque de bloc AV.

Pharmacocinétique

Absorption

Chez le volontaire sain, en administration orale, le diltiazem est bien absorbé (90 %).

La formulation LP permet une absorption prolongée du principe actif qui se traduit par des concentrations plasmatiques stables entre 2 et 14 heures après administration, zone dans laquelle se situent les temps d'apparition du pic de concentration maximale.

La prise alimentaire ne modifie pas significativement la cinétique du diltiazem gélule à libération prolongée ; cependant, on observe une tendance vers une absorption plus importante aux premières heures après l'administration lorsque celle-ci a lieu avec le repas.

Distribution

La biodisponibilité de la gélule LP de diltiazem, relative à la quantité circulante, est d'environ 80 %. La demi-vie plasmatique apparente est de 8 heures.

Le diltiazem est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 80 - 85 % et très peu dialysable. Il est fortement métabolisé par le foie.

Les concentrations plasmatiques, 24 heures après administration, se maintiennent à un niveau de 50 ng/ml, même après administration d'une dose de 200 mg chez les patients. Chez tous types de patient, lors d'une administration à long terme, les concentrations plasmatiques du diltiazem restent constantes.

Biotransformation

Le principal métabolite circulant, le N-monodéméthyl diltiazem, représente environ 35 % de la quantité circulante de diltiazem.

Elimination

On retrouve moins de 5 % de diltiazem inchangé dans les urines.

Le diltiazem et ses métabolites sont très peu dialysables.

Les concentrations plasmatiques observées chez le sujet âgé et chez l'insuffisant rénal et l'insuffisant hépatique, sont en moyenne plus élevées que chez le sujet jeune.

Les formulations de diltiazem administrées en une prise par jour ont présenté des profils pharmacocinétiques différents et il n'est donc pas recommandé de substituer une marque par une autre.

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Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament DILTIAZEM en fonction de la voie d'administration

Chez le volontaire sain, en administration orale, le diltiazem est bien absorbé (90 %).

La formulation LP permet une absorption prolongée du principe actif qui se traduit par des concentrations plasmatiques stables entre 2 et 14 heures après administration, zone dans laquelle se situent les temps d'apparition du pic de concentration maximale.

La biodisponibilité de la gélule LP de diltiazem, relative à la quantité circulante, est d'environ 80 %. La demi-vie plasmatique apparente est de 8 heures.

Le diltiazem est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 80 - 85 % et très peu dialysable. Il est fortement métabolisé par le foie.

Le principal métabolite circulant, le N-monodéméthyl diltiazem, représente environ 35 % de la quantité circulante de diltiazem.

On retrouve moins de 5 % de diltiazem inchangé dans les urines.

Les concentrations plasmatiques, 24 heures après administration, se maintiennent à un niveau de 50 mg/ml, même après administration d'une dose de 200 mg chez les patients. Chez tous types de patient, lors d'une administration à long terme, les concentrations plasmatiques du diltiazem restent constantes.

Les concentrations plasmatiques observées chez le sujet âgé et chez l'insuffisant rénal et l'insuffisant hépatique, sont en moyenne plus élevées que chez le sujet jeune.

La prise alimentaire ne modifie pas significativement la cinétique du diltiazem gélule à libération prolongée; cependant, on observe une tendance vers une absorption plus importante aux premières heures après l'administration lorsque celle-ci a lieu avec le repas.

Le diltiazem et ses métabolites sont très peu dialysables.

Les présentations de diltiazem administrées une fois par jour ont présenté des profils pharmacocinétiques différents et il n'est donc pas recommandé de substituer une marque par une autre.

La cinétique du diltiazem est linéaire et non saturable,

Chez le volontaire sain, en administration orale chronique, le diltiazem est bien absorbé (90 %),

La formulation LP 200 mg permet une absorption prolongée du principe actif qui se traduit par des concentrations plasmatiques stables entre 2 et 14 heures, zone dans laquelle se situent les temps d'apparition du pic de concentration maximale,

La biodisponibilité de la gélule de diltiazem LP 200 mg est de 35 ± 5 % en raison de l'effet de premier passage hépatique,

Le diltiazem est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 80 - 85 %. Il est fortement métabolisé par le foie,

On ne retrouve que 0,7 à 5 % de diltiazem inchangé dans les urines,

Le principal métabolite circulant, le N-monodéméthyl diltiazem, représente environ 35 % de la quantité circulante de diltiazem,

Les concentrations observées après administrations du diltiazem LP 200 mg chez le sujet âgé, sont plus élevées que celles obtenues chez le sujet jeune. Toutefois, elles restent inférieures à celles observées chez le sujet jeune après administration du diltiazem LP 300 mg. Les concentrations plasmatiques observées chez l'insuffisant rénal et l'insuffisant hépatique sont en moyenne plus élevées que chez le sujet jeune,

La prise alimentaire ne modifie pas significativement la cinétique du diltiazem LP 200 mg; cependant, on observe une tendance vers une absorption plus importante aux premières heures après l'administration lorsque celle-ci a lieu avec le repas,

Le diltiazem et ses métabolites sont très peu dialysables.

Chez l'homme, le diltiazem a une résorption intestinale rapide. Il apparaît dans le sang 30 minutes après son administration orale.

Le pic de concentration plasmatique est atteint entre la 3ème et la 4ème heure. La demi‑vie plasmatique apparente est de 4 à 8 heures. Le diltiazem est lié aux protéines dans la proportion de 80‑85 %. Le diltiazem est fortement métabolisé par le foie ; son principal métabolite actif est le désacétyldiltiazem. L'élimination est biliaire (65 %) et urinaire (35 %).

On ne trouve que 0,2 à 0,4 % de diltiazem inchangé dans les urines.

D'une façon générale, il existe une relation significative entre la dose absorbée et la concentration plasmatique. Toute augmentation de cette dose est suivie d'une augmentation proportionnelle du taux plasmatique suggérant l'absence de phénomène de saturation.

A posologie constante, les taux plasmatiques sont relativement constants.

Il existe une relation concentration plasmatique efficacité. Les taux plasmatiques nécessaires à l'obtention d'une efficacité satisfaisante se situent en moyenne entre 70 et 200 ng/ml. Il semblerait également que ces taux plasmatiques doivent être d'autant plus élevés que l'angor est plus sévère.

Le profil pharmacocinétique n'est pas modifié en cas d'insuffisance rénale.

Les concentrations plasmatiques chez le sujet âgé, l'insuffisant rénal et l'insuffisant hépatique sont en moyenne plus élevées que chez le sujet jeune.

Le diltiazem et ses métabolites sont très peu dialysables.

La cinétique du diltiazem est linéaire et non saturable.

Chez le volontaire sain, en administration orale chronique, le diltiazem est bien absorbé (90 %).

La formulation LP 300 mg permet une absorption prolongée du principe actif qui se traduit par des concentrations plasmatiques stables entre 2 et 14 heures, zone dans laquelle se situent les temps d'apparition du pic de concentration maximale.

La biodisponibilité de la gélule diltiazem LP 300 mg est de 35 ± 5 % en raison de l'effet de premier passage hépatique.

Le diltiazem est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 80 - 85 %. Il est fortement métabolisé par le foie.

On ne retrouve que 0,7 à 5 % de diltiazem inchangé dans les urines.

Le principal métabolite circulant, le N-monodéméthyl diltiazem, représente environ 35 % de la quantité circulante de diltiazem.

Les concentrations plasmatiques observées chez le sujet âgé, chez l'insuffisant rénal et l'insuffisant hépatique sont en moyenne plus élevées que chez le sujet jeune.

La prise alimentaire ne modifie pas significativement la cinétique du diltiazemLP 300 mg ; cependant, on observe une tendance vers une absorption plus importante aux premières heures après l'administration lorsque celle-ci a lieu avec le repas.

Le diltiazem et ses métabolites sont très peu dialysables.

La biodisponibilité du diltiazem sous forme de comprimé à libération prolongée est de l'ordre de 40 %, en raison d'un effet de premier passage hépatique. Le diltiazem est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 80-85 %.

Le pic de concentration plasmatique est atteint environ 4 à 8 heures après la prise du comprimé à libération prolongée. Le diltiazem est fortement métabolisé par le foie ; le principal métabolite circulant est le N-déméthyl diltiazem. La demi-vie plasmatique apparente est en moyenne de 7 à 8 heures. On ne retrouve que 0,2 à 4 % de diltiazem inchangé dans les urines.

Après administration répétée, il y a une augmentation de 30 % des paramètres suivants : Cmax, AUC, Cmin, par rapport aux valeurs obtenues après administration unique. Mais chez un même malade, les concentrations plasmatiques sont stables.

Les concentrations plasmatiques chez le sujet âgé et l'insuffisant hépatique sont en moyenne plus élevées, à doses égales, en raison d'une augmentation de la biodisponibilité. Chez l'insuffisant rénal, une réduction de la posologie ne s'imposera qu'en fonction de la réponse clinique.

Le diltiazem et ses métabolites sont très peu dialysables.

La biodisponibilité du diltiazem sous forme de gélule à libération prolongée est de l'ordre de 40 %, en raison d'un effet de premier passage hépatique. Le diltiazem est lié aux protéines plasmatiques dans la proportion de 80-85 %.

Le pic de concentration plasmatique est atteint environ 4 à 8 heures après la prise de la gélule à libération prolongée. Le diltiazem est fortement métabolisé par le foie ; le principal métabolite circulant est le N-déméthyl diltiazem. La demi-vie plasmatique apparente est en moyenne de 7 à 8 heures. On ne retrouve que 0,2 à 4 % de diltiazem inchangé dans les urines.

Après administration répétée, il y a une augmentation de 30 % des paramètres suivants : Cmax, AUC, Cmin, par rapport aux valeurs obtenues après administration unique. Mais chez un même malade, les concentrations plasmatiques sont stables.

Les concentrations plasmatiques chez le sujet âgé et l'insuffisant hépatique sont en moyenne plus élevées, à doses égales, en raison d'une augmentation de la biodisponibilité. Chez l'insuffisant rénal, une réduction de la posologie ne s'imposera qu'en fonction de la réponse clinique.

Le diltiazem et ses métabolites sont très peu dialysables.

Effets indésirables

Classification des effets indésirables selon les fréquences attendues: très fréquent (≥ 1/10); fréquent (≥ 1/100, < 1/10); peu fréquent (≥ 1/1000, < 1/100); rare (≥ 1/10 000, < 1/1000); très rare (< 1/10 000); fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).

Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité.

Affections cardiaques

Fréquent : blocs auriculo-ventriculaires (pouvant être de 1er, 2ème ou 3ème degré; possibles blocs de branche), palpitations ;

Peu fréquent : bradycardie ;

Fréquence indéterminée : blocs sino-auriculaires et insuffisance cardiaque congestive.

Affections vasculaires

Les manifestations correspondant à une vasodilatation (céphalées, bouffées vasomotrices et en particulier œdème des membres inférieurs) sont dose-dépendantes, liées à l'activité pharmacologique du principe actif. Elles surviennent plus volontiers chez le sujet âgé.

Fréquent : bouffées vasomotrices ;

Peu fréquent : hypotension orthostatique ;

Fréquence indéterminée : vascularites (incluant vascularite leucocytoclastique),

Affections gastro-intestinales

Fréquent : constipation, dyspepsies, épigastralgie, nausées ;

Peu fréquent : vomissements, diarrhée ;

Rare : sécheresse buccale ;

Fréquence indéterminée : hyperplasie gingivale.

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent : érythèmes ;

Rare : urticaires ;

Fréquence indéterminée : œdème de Quincke, rash, érythème polymorphe (notamment syndrome de Steven-Johnson et nécrose épidermique toxique), dermatite exfoliative, pustuloses exanthématiques aiguës généralisées, réactions de photosensibilité (notamment kératose lichénoïde sur les zones de peau exposées au soleil), transpiration, érythèmes pouvant éventuellement être fébriles et/ou desquamatifs.

Affections hépatobiliaires

Peu fréquent : des augmentations isolées, modérées et en règle générale transitoire, des enzymes hépatiques (ASAT, ALAT, LDH, phosphatase alcaline) ont été observées à la période initiale du traitement ;

Fréquence indéterminée : hépatites cliniques réversibles à l'arrêt du traitement.

Affections du système nerveux

Fréquent : maux de tête, vertiges ;

Fréquence indéterminée : symptômes extrapyramidaux généralement réversibles à l'arrêt du traitement.

Affections psychiatriques

Peu fréquent : nervosité, insomnie ;

Fréquence indéterminée : changements d'humeur (notamment dépression).

Affections du système de reproduction

Fréquence indéterminée : gynécomasties généralement réversibles à l'arrêt du traitement.

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Très fréquent : œdèmes des membres inférieurs ;

Fréquent : malaise, asthénie.

Affections du sang et du système lymphatique

Fréquence indéterminée : thrombocytopénie.

Contre-indications

Ce médicament ne doit jamais être utilisé en cas de:

hypersensibilité au diltiazem,

dysfonction sinusale,

blocs auriculo-ventriculaires de degrés II et III non appareillés,

insuffisance ventriculaire gauche avec stase pulmonaire,

bradycardie sévère (inférieure ou égale à 40 battements par min),

association au dantrolène en perfusion, au cisapride, à la dihydroergotamine, à l'ergotamine, au pimozide .

en cas d'occlusion intestinale, en raison de la présence d'huile de ricin.

Le chlorhydrate de diltiazem est généralement déconseillé en cas d'association aux antiarythmiques et à l'esmolol (en cas d'altération de la fonction ventriculaire gauche) chez la femme enceinte ou susceptible de l'être .

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Il n'existe pas actuellement de données en nombre suffisant sur l'utilisation du diltiazem pendant la grossesse. Les études effectuées chez l'animal (rat, souris, lapin) ont mis en évidence un effet tératogène du diltiazem .

En conséquence, l'utilisation du chlorhydrate de diltiazem est déconseillée pendant la grossesse et également chez les femmes en âge de procréer n'utilisant pas de contraception.

Allaitement

Le diltiazem est retrouvé à des concentrations très faibles dans le lait maternel. L'allaitement lors d'un traitement par diltiazem est à éviter. Si l'utilisation du diltiazem est nécessaire, l'alimentation du nourrisson devra être réalisée par une méthode alternative.

Fertilité

Aucun signe de perturbation de la fécondité n'a été observé lors des études chez l'animal. Des modifications biochimiques réversibles dans la tête des spermatozoïdes qui peuvent altérer la fécondation ont été reportées chez certains patients traités par antagonistes des canaux calciques.

Surdosage

Le tableau clinique de l'intoxication aiguë massive peut comporter une hypotension marquée pouvant aller jusqu'au collapsus, une bradycardie sinusale avec ou sans dissociation isorythmique, un arrêt sinusal, des troubles de la conduction auriculo‑ventriculaire, un arrêt cardiaque.

Le traitement à entreprendre en milieu hospitalier comprendra : lavage gastrique, diurèse osmotique.

Les troubles de la conduction peuvent bénéficier d'un entraînement électro‑systolique temporaire.

Les antidotes proposés sont : l'atropine, l'adrénaline, les substances vasopressives, les agents inotropes et chronotropes positifs, le glucagon et le gluconate de calcium en perfusion.

Interactions avec d'autres médicaments

Médicaments antiarythmiques

De nombreux antiarythmiques sont dépresseurs de l'automatisme, de la conduction et de la contractilité cardiaques.

L'association d'antiarythmiques de classes différentes peut apporter un effet thérapeutique bénéfique, mais s'avère le plus souvent très délicate, nécessitant une surveillance clinique étroite et un contrôle de l'ECG. L'association d'antiarythmiques donnant des torsades de pointes (amiodarone, disopyramide, quinidiniques, sotalol…) est contre‑indiquée.

L'association d'antiarythmiques de même classe est déconseillée, sauf cas exceptionnel, en raison du risque accru d'effets indésirables cardiaques.

L'association à des médicaments ayant des propriétés inotropes négatives, bradycardisantes et/ou ralentissant la conduction auriculo‑ventriculaire est délicate et nécessite une surveillance clinique et un contrôle de l'ECG (amiodarone, cibenzoline, diltiazem, disopyramide, dofétilide, flécaïnide, hydroquinidine, ibutilide, lidocaïne, mexilétine, propafénone, quinidine, sotalol, vérapamil).

Médicaments bradycardisants

De nombreux médicaments peuvent entraîner une bradycardie. C'est le cas notamment des antiarythmiques de classe Ia, des bêta‑bloquants, de certains antiarythmiques de classe III, de certains antagonistes du calcium, des digitaliques, de la pilocarpine, des anticholinestérasiques…etc.

Associations contre‑indiquées

+ Dantrolène administré par perfusion

Chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV. L'association d'un antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient.

+ Dihydroergotamine

Ergotisme avec possibilité de nécroses des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).

+ Ergotamine

Ergotisme avec possibilité de nécrose des extrémités (inhibition du métabolisme hépatique de l'alcaloïde de l'ergot de seigle).

+ Ivabradine

L'association avec l'ivabradine est contre-indiquée en raison du risque supplémentaire de diminution de la fréquence cardiaque du diltiazem avec l'ivabradine .

+ Nifédipine

Augmentation importante des concentrations de nifédipine par diminution de son métabolisme hépatique par le diltiazem, avec risque d'hypotension sévère.

+ Pimozide

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Associations déconseillées

+ Bêta‑bloquants (sauf esmolol)

Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino‑auriculaire et auriculo‑ventriculaire et défaillance cardiaque.

Une telle association ne doit se faire que sous surveillance clinique et ECG étroite, en particulier chez le sujet âgé ou en début de traitement.

Une augmentation du risque de dépression a été rapportée lorsque diltiazem est co-administré avec des bêtabloquants .

+ Bêta‑bloquants dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, nébivolol)

Effet inotrope négatif avec risque de décompensation de l'insuffisance cardiaque, troubles de l'automatisme (bradycardie, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino‑auriculaire et auriculo‑ventriculaire.

Une augmentation du risque de dépression a été rapportée lorsque diltiazem est co-administré avec des bêtabloquants .

+ Esmolol, en cas d'altération de la fonction ventriculaire gauche

Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino‑auriculaire et auriculo‑ventriculaire et défaillance cardiaque.

+ Fingolimod

Potentialisation des effets bradycardisants pouvant avoir des conséquences fatales. Les bêta‑bloquants sont d'autant plus à risque qu'ils empêchent les mécanismes de compensation adrénergique.

Surveillance clinique et ECG continu pendant les 24 heures suivant la première dose.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

+ Alfentanil

Augmentation de l'effet dépresseur respiratoire de l'analgésique opiacé par diminution de son métabolisme hépatique. Adapter la posologie de l'analgésique en cas de traitement par le diltiazem.

+ Amiodarone

Risque de bradycardie ou de bloc auriculo‑ventriculaire. Si l'association ne peut être évitée, surveillance clinique et ECG.

+ Anticonvulsivants inducteurs enzymatiques

Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par l'anticonvulsivant et après son arrêt.

+ Atorvastatine

Risque majoré d'effets indésirables (concentration‑dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant.

Utiliser des doses plus faibles d'hypocholestérolémiant ou une autre statine non concernée par ce type d'interaction.

+ Buspirone

Augmentation des concentrations plasmatiques de la buspirone par diminution de son métabolisme hépatique par le diltiazem, avec augmentation de ses effets indésirables.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la buspirone si nécessaire.

+ Dronédarone

Risque de bradycardie ou de bloc auriculo‑ventriculaire, notamment chez le sujet âgé. Par ailleurs, légère augmentation des concentrations de dronédarone par diminution de son métabolisme par l'antagoniste des canaux calciques.

Débuter le traitement par l'antagoniste calcique aux posologies minimales recommandées et ajuster les doses en fonction de l'ECG.

+ Esmolol, en cas de fonction ventriculaire gauche normale

Troubles de l'automatisme (bradycardie excessive, arrêt sinusal), troubles de la conduction sino‑auriculaire et auriculo‑ventriculaire et défaillance cardiaque.

Surveillance clinique et ECG.

+ Phénytoïne

Quand il est co-administré avec la phénytoïne, le diltiazem peut augmenter la concentration plasmatique de phénytoïne.

Il est recommandé de surveiller les concentrations plasmatiques de phénytoïne.

+ Produits de contraste utilisés en radiographie

Les effets cardiovasculaires des produits de contraste administrés par voie intraveineuse, tels que l'hypotension, peuvent être augmentés chez les patients traités par le diltiazem. Une prudence particulière est recommandée chez les patients recevant simultanément le diltiazem et des produits de contraste.

+ Ibrutinib

Augmentation des concentrations plasmatiques d'ibrutinib par diminution de son métabolisme hépatique par le diltiazem. Surveillance clinique étroite et réduction de la dose d'ibrutinib à 140 mg par jour pendant la durée de l'association.

+ Immunosuppresseurs (ciclosporine, évérolimus, sirolimus, tacrolimus, temsirolimus)

Augmentation des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur par diminution de son métabolisme.

Dosage des concentrations sanguines de l'immunosuppresseur, contrôle de la fonction rénale et adaptation de la posologie pendant l'association et après son arrêt.

+ Inhibiteurs puissants du CYP3A4

Majoration des effets indésirables de l'antagonisme des canaux calciques, le plus souvent à type d'hypotension notamment chez le sujet âgé.

Surveillance clinique et adaptation posologique pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique et après son arrêt.

Le jus de pamplemousse peut augmenter l'exposition au diltiazem (1,2 fois). Les patients consommant du jus de pamplemousse doivent être surveillés pour des effets indésirables sous diltiazem accrus. Le jus de pamplemousse devra être évité si une interaction est suspectée.

+ Midazolam

Augmentation des concentrations plasmatiques du midazolam par diminution de son métabolisme hépatique, avec majoration de la sédation.

Surveillance clinique et réduction de la posologie pendant le traitement par le diltiazem.

+ Médicaments susceptibles de donner des torsades de pointes

Risque majoré de troubles du rythme ventriculaire, notamment de torsades de pointes.

Surveillance clinique et électrocardiographique.

+ Rifampicine

Diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt.

+ Simvastatine

Risque majoré d'effets indésirables (concentration‑dépendants) à type de rhabdomyolyse, par diminution du métabolisme hépatique de l'hypocholestérolémiant. Ne pas dépasser la posologie de 20 mg/jour de simvastatine. Si l'objectif thérapeutique n'est pas atteint à cette posologie, utiliser une autre statine non concernée par ce type d'interaction.

+ Tamsulosine

Risque de majoration des effets indésirables de la tamsulosine, par inhibition de son métabolisme hépatique.

Surveillance clinique et adaptation de la posologie de la tamsulosine pendant le traitement par l'inhibiteur enzymatique et après son arrêt, le cas échéant.

Associations à prendre en compte

+ Alpha‑bloquants à visée urologique (alfuzosine, doxazosine, prazosine, silodosine, tamsulosine, térazosine)

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique majoré.

+ Antiagrégants plaquettaires

Dans une étude pharmacodynamique, il a été montré que le diltiazem inhibe l'agrégation plaquettaire. Bien que la signification clinique de cette observation ne soit pas connue, les effets additifs potentiels doivent être considérés lorsque le diltiazem est utilisé en association avec des antiagrégants plaquettaires.

+ Antihypertenseur

Majoration de l'effet hypotenseur. Risque majoré d'hypotension orthostatique.

+ Autres bradycardisants

Risque de bradycardie excessive (addition des effets).

+ Cilostazol

Inhibition du métabolisme du cilostazol (CYP3A4). Il a été montré que le diltiazem augmente l'exposition au cilostazol et son activité pharmacologique.

+ Clonidine guanfacine

Troubles de l'automatisme (troubles de la conduction auriculo‑ventriculaire par addition des effets négatifs sur la conduction).

+ Ticagrelor

Risque d'augmentation des concentrations plasmatiques de ticagrelor par diminution de son métabolisme hépatique.

+ Médicaments à l'origine d'une hypotension orthostatique (notamment antihypertenseurs, dérivés nitrés, inhibiteurs de la phosphodiestérase de type 5, alpha-bloquants à visée urologique, antidépresseurs imipraminiques, neuroleptiques phénothiaziniques, agonistes dopaminergiques, lévodopa)

Risque de majoration d'une hypotension, notamment orthostatique.

+ Dapoxétine

Risque de majoration des effets indésirables, notamment à type de de vertiges ou de syncopes.

Mises en garde et précautions

Le chlorhydrate de diltiazem EST GENERALEMENT DECONSEILLE dans les cas suivants :

en association avec :

l'esmolol (en cas d'altération de la fonction ventriculaire gauche).

les bêta-bloquants utilisés dans l'insuffisance cardiaque (bisoprolol, carvédilol, métoprolol, névibolol).

les autres bêta-bloquants.

le triazolam.

l'ivabradine.

Chez la femme enceinte ou susceptible de l'être .

Une surveillance doit être exercée chez les patients présentant une altération de la fonction ventriculaire gauche, une bradycardie (risque de majoration), un bloc auriculo-ventriculaire du 1er degré à l'électrocardiogramme (risque de majoration et, exceptionnellement de bloc complet). En revanche, pas de précaution particulière en cas de bloc de branche isolé.

Chez les sujets âgés, les patients insuffisants rénaux et les patients insuffisants hépatiques, les concentrations plasmatiques de diltiazem peuvent être augmentées. Il est recommandé d'être particulièrement attentif aux contre-indications et précautions d'emploi et d'exercer une surveillance attentive, en particulier de la fréquence cardiaque et de l'électrocardiogramme, en début de traitement.

Le diltiazem est susceptible d'entraîner une chute de tension et une bradycardie importante, notamment chez les sujets âgés.

En cas d'anesthésie générale, informer l'anesthésiste de la prise du médicament.

Au cours de l'anesthésie générale, le diltiazem entraîne généralement une baisse modérée de la pression artérielle et des résistances vasculaires systémiques et un léger ralentissement de la fréquence cardiaque. La vasodilatation induite par les anesthésiques pourrait être potentialisée par le diltiazem. Leur dose doit être adaptée à la réponse hémodynamique.

Le diltiazem peut être utilisé sans danger chez les patients souffrant de troubles respiratoires chroniques.

Les antagonistes des canaux calciques, tels que le diltiazem, peuvent être associés à des troubles de l'humeur, notamment la dépression.

Comme les autres antagonistes des canaux calciques, le diltiazem a un effet inhibiteur sur la motilité intestinale. Par conséquent, il doit être utilisé avec précaution chez les patients ayant un risque de développer une obstruction intestinale.

Des résidus de gélules pourraient passer dans les selles, sans conséquence clinique.

Ce médicament contient de l'huile de ricin et peut provoquer des troubles digestifs (effet laxatif léger, diarrhée).

Ce médicament contient du saccharose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au fructose, un syndrome de malabsorption du glucose et du galactose ou un déficit en sucrase/isomaltase.






Analogues du médicament DILTIAZEM qui a la même composition

Analogues en Russie

Дилтиазем
  • таб., покр. плен. обол.:

    30 мг, 60 мг

  • таб.:

    60 мг

  • таб., покр. плен. обол., пролонгир. действ.:

    180 мг, 90 мг, 240 мг, 120 мг

  • таб. пролонгир. действ.:

    90 мг

  • капс. ретард:

    180 мг, 90 мг

Analogues en France

  • comprimé enrobé à libération prolongée:

    120 mg, 90 mg

  • comprimé:

    60 mg

  • comprimé à libération prolongée:

    120 mg

  • gélule à libération prolongée:

    120 mg, 300 mg, 90 mg

  • gélule à libération prolongée:

    120,00 mg, 180,00 mg, 90,00 mg

  • comprimé:

    60,00 mg

  • gélule à libération prolongée:

    180 mg, 300 mg

  • comprimé:

    60 mg