Résumé des caractéristiques du médicament - DOPERGINE

Langue

- Français

DOPERGINE

DOPERGINE - Au niveau hypothalamo-hypophysaire, il freine la sécrétion de la prolactine et réduit l'hyperprolactinémie, qu'elle soit d'origine physiologique (grossesse, post-partum) ou pathologique.

Le médicament DOPERGINE appartient au groupe appelés Inhibiteurs de la prolactine (Blocage de la lactation)

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G02CB02

Substance active: LISURIDE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

BAYER HEALTHCARE (FRANCE) - Dopergine comprimé 0,20 mg , 1990-07-25

BAYER HEALTHCARE (FRANCE) - Dopergine comprimé 0,50 mg , 1990-07-25


Dopergine 0,2 mg

comprimé 0,50 mg

BAYER HEALTHCARE (FRANCE)

Dopergine 0,5 mg

comprimé 0,50 mg

BAYER HEALTHCARE (FRANCE)







Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé : 0,20 mg, 0,50 mg

Dosage

Posologie
Pour améliorer la tolérance digestive, l'administration du médicament doit toujours se faire au cours des repas ou d'une collation.
Pour partager en deux un comprimé, placer celui-ci sur une surface dure en mettant la face encochée vers le bas puis appuyer sur le comprimé avec le pouce.
Indications endocriniennes
Hyperprolactinémies responsables de troubles de la fonction gonadique chez la femme et chez l'homme :
Jour de traitement
Nombre de comprimés
matin
midi
soir
1er jour
-
-
½
2ème jour
-
½
½
À partir du 3ème jour
½
½
½
En cas de galactorrhée, poursuivre le traitement jusqu'à la cessation de l'écoulement lacté, et en cas d'aménorrhée jusqu'à l'apparition de cycles normaux avec des menstruations régulières (généralement plusieurs mois). Selon les valeurs de prolactinémie observées, il y aura éventuellement lieu d'augmenter la posologie quotidienne, mais, en respectant un délai de 3-4 jours et en répartissant la dose en plusieurs prises.
Maladie de Parkinson
La dose doit être adaptée individuellement, en fonction de l'efficacité et de la tolérance.
La posologie doit être lentement progressive selon le schéma thérapeutique suivant :
débuter le traitement par un demi-comprimé de DOPERGINE 0,2 mg le soir,
augmenter progressivement les doses par paliers de 0,1 mg, soit 1/2 comprimé de DOPERGINE 0,2 mg par semaine, à repartir en une à 4 prises quotidiennes, au moment des repas.
Semaine
Comprimés dosés à 0,2 mg
1
2
3
4
5
6
7
8
matin
-
½
½
½
½
1
1
1
midi
-
-
½
½
½
½
1
1
après-midi
-
-
-
½
½
½
½
1
soir
½
½
½
½
1
1
1
1
Les posologies moyennes efficaces sont généralement de :
1 mg par jour (entre 0,8 et 1,2 mg) pour l'association précoce avec la lévodopa ;
2 mg par jour (entre 1 et 5 mg) pour l'association tardive chez des parkinsoniens présentant un épuisement d'action de la dopathérapie avec fluctuations.
A partir de 2 mg par jour, utiliser les comprimés dosés à 0,5 mg.
Il est préférable de répartir les doses journalières en 3 à 4 prises et même davantage en cas de fluctuations marquées.
Parallèlement à l'augmentation de la dose de DOPERGINE, la dose de lévodopa peut être réduite de l'ordre de 20%. Une surveillance particulière des doses doit être exercée, en cas d'administration simultanée de lévodopa et de sélégiline (inhibiteur de la monoamino oxydase), qui augmente et prolonge l'activité de la dopamine.
Après chaque augmentation de la dose, il faut observer l'effet thérapeutique obtenu et la tolérance pendant une semaine au moins, avant d'envisager une nouvelle augmentation.
Si le tableau clinique rend souhaitable l'instauration rapide du traitement par DOPERGINE, il est possible d'administrer de la dompéridone pour diminuer les effets indésirables (nausées, vertiges, céphalées, fatigabilité). Ceci doit cependant constituer l'exception. Ne pas prolonger l'adjonction de dompéridone au-delà de 4 semaines. Si les symptômes persistent, il est souhaitable de réduire les doses de DOPERGINE.
L'arrêt brutal des agonistes dopaminergiques expose à un risque de "syndrome malin des neuroleptiques". C'est pourquoi l'arrêt du traitement doit se faire progressivement.

Indications

Indications endocriniennes

Conséquences cliniques de l'hyperprolactinémie confirmée biologiquement :

Chez la femme

troubles sévères du cycle menstruel (avec ou sans galactorrhée),

stérilité,

galactorrhée.

Chez l'homme

gynécomastie et impuissance.

Maladie de Parkinson

Association précoce à la dopathérapie dans le but de diminuer la dose de chacun des produits actifs et de retarder l'apparition des fluctuations d'efficacité et des mouvements anormaux.

Association en cours d'évolution de la maladie lorsque l'effet de la dopathérapie s'épuise ou devient inconstant et qu'apparaissent des fluctuations de l'effet thérapeutique (fluctuations de type «fin de dose» ou effet «on-off»).

L'association de DOPERGINE à la lévodopa doit s'effectuer progressivement avec possibilité de réduction des doses de lévodopa .

Pharmacodynamique

Au niveau hypothalamo-hypophysaire, il freine la sécrétion de la prolactine et réduit l'hyperprolactinémie, qu'elle soit d'origine physiologique (grossesse, post-partum) ou pathologique.

Au niveau nigro-strié, par stimulation directe et prolongée des récepteurs dopaminergiques D2 post-synaptiques, le lisuride pallie la déplétion en dopamine qui caractérise la maladie de Parkinson.

Son association avec la L-dopa renforce la fonctionnalité synaptique.

Pharmacocinétique

Absorption

Le lisuride est rapidement et complètement absorbé par voie orale. Toutefois, sa biodisponibilité absolue est faible (10 à 22 %) en raison d'un fort effet de premier passage hépatique avec de grandes variations interindividuelles qui imposent une adaptation progressive et personnalisée de la posologie.

Le maximum de concentration plasmatique est atteint en 80 ± 60 minutes.

Distribution

Le pourcentage de liaison aux protéines plasmatiques est de l'ordre de 66 % et est indépendant de la concentration sur une large échelle de doses.

Le volume de distribution est de l'ordre de 2.5 l/kg.

Métabolisme

Le lisuride est fortement métabolisé. Le nombre de métabolites est extrêmement élevé en raison de la multiplicité des voies de dégradation.

Excrétion

Après absorption par voie orale, la demi-vie terminale d'élimination (T1/2 β) est de l'ordre de 2 à 3 heures, tandis que les métabolites (inactifs) sont éliminés à parts égales par les voies biliaires et rénales avec une demi-vie d'élimination de 10 heures. La clairance du lisuride est de l'ordre de 0.8 l/min.

Il n'a pas été noté d'influence du sexe et de l'âge sur le métabolisme et l'élimination.

Effets indésirables

Les tableaux suivants indiquent les effets indésirables du lisuride ; les données ont été obtenues à partir d'études cliniques ou de rapports post-marketing (incidence inconnue). Il convient de rappeler que le lisuride entraîne des effets indésirables similaires à ceux provoqués par les autres agonistes dopaminergiques. Dans la maladie de Parkinson, le lisuride est utilisé presque exclusivement en association avec d'autres médicaments. Les informations concernant l'utilisation du lisuride en monothérapie sont très limitées, à la fois issues des études cliniques et des données post-commercialisation. Si des effets indésirables apparaissent, le traitement anti-Parkinson doit donc être entièrement réévalué.

Céphalées, étourdissements, nausées, sécheresse de la bouche, fatigue, sudation et, rarement, des vomissements peuvent apparaître en début du traitement lorsque la dose est augmentée trop rapidement, en cas de doses élevées ou encore lorsque les comprimés sont pris en dehors d'un repas ou sans collation.

Le lisuride est associé à une somnolence. Des cas d'accès de sommeil d'apparition soudaine ont été rapportés chez des patients traités par agonistes dopaminergiques particulièrement chez les patients atteints de maladie de Parkinson .

Dans des cas isolés, fonction de la sensibilité individuelle, des chutes inattendues de la pression artérielle (pouvant aller jusqu'au collapsus) et des vomissements violents ont été observés. Si ces réactions d'intolérance grave et disproportionnées se produisent, le sulpiride peut être administré.

Ces effets indésirables ne rendent généralement pas nécessaire l'arrêt du traitement et ils peuvent être contrôlés par une réduction de la dose. D'une manière générale, au cours du traitement, les effets indésirables cessent, même lorsque des doses bien plus élevées sont administrées.

Il convient également de rappeler que certains des symptômes considérés comme des effets indésirables peuvent, en réalité, être des signes de la maladie en question.

Fréquence des effets indésirables issus des études cliniques:

Les tableaux suivants décrivent les effets indésirables selon la classification système-organe (MedDRA SOC).

Le terme MedDRA le plus approprié est utilisé afin de décrire un certain type de réaction ainsi que ses synonymes et pathologies liées.

Tableau 1 : Lisuride dans le traitement de la maladie de Parkinson

Données des essais cliniques basées sur une étude double-aveugle, randomisée, contrôlée avec la L-dopa, le lisuride et leur « association précoce » chez des patients atteints de la maladie de Parkinson ; 30 patients par groupe.

Les fréquences se rapportent à 30 patients ayant reçu une monothérapie avec lisuride.

Classe de systèmes d'organesTrès fréquent (≥ 1/10)Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)Fréquence inconnue
Troubles du métabolisme et de la nutrition Diminution de l'appétit
Affections psychiatriques Hallucinations* Anxiété Confusion* Cauchemars* Insomnie Réactions paranoïaques* Désorientation* Hypersexualité§ Augmentation de la libido§ Jeux pathologiques§
Affections du système nerveux Dyskinésie Somnolence Vertiges Céphalées Dystonie Myoclonie
Affections cardiaques Palpitations Péricardite Epanchement péricardique
Affections vasculaires Hypotension orthostatique Extrémités froides Erythromélalgie
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales Dyspnées Epanchement pleural Fibrose pulmonaire Fibrose pleurale
Affections gastro-intestinales Nausées Sécheresse buccale Constipation Vomissements Fibrose rétropéritonéale
Troubles généraux et anomalies au site d'administration Œdème périphérique Sudation
Affections du système immunitaire Réactions allergiques cutanées et muqueuses
Investigations Prise de poids**

*Événements presque exclusivement rapportés chez les patients présentant la maladie de Parkinson et plus fréquents chez les patients âgés, dans les cas de démence (syndrome cérébral organique), d'infections aiguës, de déshydratation et d'administration de doses élevées de lisuride et/ou d'autres agonistes dopaminergiques. Les symptômes peuvent généralement être contrôlés par une réduction de la dose.

**Observés chez certains patients atteints de la maladie de Parkinson. Événement généralement considéré comme un effet positif du traitement.

§Événements, généralement réversibles après réduction ou arrêt du traitement, qui ont été signalés chez des patients traités par des agonistes de la dopamine dans la maladie de Parkinson, plus particulièrement à haute dose.

Dans des cas isolés, après une utilisation prolongée de dérivés de l'ergot de seigle de type agonistes dopaminergiques, incluant lisuride, des cas de fibrose pulmonaire, de fibrose pleurale, d'épanchement pleural, de pleurésie, de péricardite, d'épanchement péricardique ou de fibrose rétropéritonéale ont été observés. Lors de la survenue d'une dyspnée, d'une envie persistante de tousser, ou de troubles de la fonction rénale au cours d'un traitement par lisuride, l'étiologie de ces symptômes doit être clarifiée par une procédure de diagnostique appropriée.

Chez les patients traités par des dérivés de l'ergot de seigle, des cas de valvulopathie cardiaque (y compris avec régurgitation) ont été signalés .

L'apparition de mouvements anormaux involontaires (dyskinésie) est une complication du traitement à long-terme de la maladie de Parkinson avec les agonistes dopaminergiques, particulièrement avec la L-dopa. Chez les patients atteints de la maladie de Parkinson avancée qui manifestent une dyskinésie, la dose optimale doit être soigneusement établie et les bénéfices du traitement par des agonistes dopaminergiques, dont lisuride, doivent être réévalués.

Des cas de jeu pathologique (compulsion au jeu), d'augmentation de la libido, d'hypersexualité, de dépenses et achats compulsifs, d'hyperphagie boulimique et de compulsions alimentaires peuvent survenir chez des patients traités par des agonistes dopaminergiques incluant DOPERGINE .

Tableau 2 : Lisuride dans le traitement de l'infertilité féminine prolactine-dépendante

Données basées sur une étude ouverte non contrôlée menée sur 1081 femmes atteintes de troubles du cycle menstruel et d'infertilité.

Classe de systèmes d'organesTrès fréquent (≥ 1/10)Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10)Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100)Fréquence inconnue
Troubles du métabolisme et de la nutrition Perte de l'appétit
Affections du système nerveux Vertiges Céphalées
Affections cardiaques Tachycardie Palpitations
Affections vasculaires Hypotension orthostatique Élévation de la pression artérielle
Affections gastro-intestinales Nausées Troubles abdominaux
Affections du système immunitaire Réactions allergiques cutanées et muqueuses

Contre-indications

Hypersensibilité au maléate de lisuride, à d'autres alcaloïdes de l'ergot de seigle ou à l'un des excipients.

Association aux neuroleptiques antiémétiques, à la phénylpropanolamine .

Patients atteints de troubles circulatoires périphériques sévères et d'insuffisance coronarienne.

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Les données sur l'utilisation du lisuride chez les femmes enceintes sont insuffisantes.

Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène mais une baisse de la fertilité et une embryotoxicité ont été observées chez des rates (en rapport avec l'activité pharmacodynamique).

Par conséquent, l'utilisation du lisuride ne doit être envisagée au cours de la grossesse que si nécessaire.

Si le lisuride est utilisé pour le traitement de l'infertilité induite par la prolactine, le traitement doit être interrompu dès qu'une grossesse est suspectée .

Allaitement

De faibles quantités de lisuride sont excrétées dans le lait maternel. Le lisuride diminue la sécrétion de prolactine, aussi une inhibition de la lactation est attendue. C'est pourquoi le lisuride ne doit pas être administré chez les femmes désirant allaiter.

Surdosage

Après ingestion accidentelle de grandes quantités de comprimés (par exemple, 30 comprimés de 0,2 mg de lisuride) des réactions graves, typiques des agonistes dopaminergiques, telles que nausées, vomissements et vertiges, peuvent apparaître.

Dans les cas de surdosage modéré, le métoclopramide (la dompéridone en cas de maladie de Parkinson) ou le sulpiride (IM), jusque 100 mg dans les cas graves, peuvent être administrés comme antidotes.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations contre-indiquées

Neuroleptiques antiémétiques

Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

Utiliser un antiémétique dénué d'effets extrapyramidaux.

Neuroleptiques antipsychotiques (sauf clozapine)

Antagonisme réciproque de l'agoniste dopaminergique et des neuroleptiques.

En cas de syndrome extrapyramidal induit par le neuroleptique, ne pas traiter par agoniste dopaminergique mais utiliser un anticholinergique.

Phénylpropanolamine

Risque de vasoconstriction et/ou de crises hypertensives.

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

Antiparkinsoniens anticholinergiques

Risque d'apparition de confusion mentale.

Surveillance clinique régulière.

Erythromycine

Augmentation des concentrations plasmatiques de lisuride avec signes de surdosage (nausées, vomissements, somnolence, asthénie).

Surveillance clinique, adaptation de la posologie pendant le traitement par l'érythromycine.

Mises en garde et précautions

Les mises en garde sont valables quelle que soit l'indication.

L'utilisation chez les patients souffrant de psychose ou ayant des antécédents de psychose (détérioration intellectuelle, accès confusionnels, hallucinations visuelles) devra être pesée avec prudence en fonction de l'indication. Il est recommandé d'évaluer le rapport bénéfice/risque, en prenant en compte en particulier l'indication clinique (agoniste dopaminergique vs. inhibiteurs de la prolactine), une aggravation ou une réapparition des signes et symptômes étant possible.

Des hallucinations, des cauchemars, une désorientation et une confusion peuvent survenir sous traitement par agoniste dopaminergique, plus particulièrement chez les patients âgés et aux fortes posologies. Ces signes devront être surveillés étroitement en début de traitement. En cas de persistance, la dose devra être diminuée et si besoin, le traitement devra être interrompu.

Une somnolence excessive a été rapportée lors du traitement par lisuride et des cas d'accès de sommeil d'apparition soudaine lors du traitement par agonistes dopaminergiques particulièrement chez les patients atteints de la maladie de Parkinson. Les patients traités par lisuride doivent être informés de la possibilité de survenue de ces effets et ils doivent être avertis d'être prudents lors de la conduite automobile ou l'utilisation des machines pendant le traitement. Les patients ayant présenté une somnolence ou des accès de sommeil d'apparition soudaine ne doivent pas conduire de véhicules ou utiliser des machines.

La prudence s'impose également chez les patients prenant des médicaments à effets sédatifs (ex. benzodiazépines, antipsychotiques ou antidépresseurs) en association au lisuride car les effets sédatifs peuvent être potentialisés.

La prise concomitante de médicaments sédatifs doit, si possible, être évitée .

Une réduction des doses ou un arrêt du traitement doit être envisagé.

L'arrêt brutal des agonistes dopaminergiques expose à un risque de “syndrome malin des neuroleptiques”. C'est pourquoi l'arrêt du traitement doit se faire progressivement .

L'indication devra être posée de façon extrêmement rigoureuse chez les patients atteints de troubles circulatoires artériels au niveau périphérique et cardiaque (insuffisance coronarienne).

Les patients souffrant d'hypotension orthostatique peuvent présenter une chute soudaine de leur tension artérielle en début de traitement. Le lisuride doit donc être utilisé avec une extrême prudence chez ces patients. Une surveillance tensionnelle est donc recommandée, particulièrement en début de traitement, en raison du risque général d'hypotension orthostatique associé au traitement dopaminergique.

Une hypertension, des infarctus du myocarde, des crises convulsives et des accidents vasculaires cérébraux (symptômes bien connus de l'angiopathie cérébrale du post-partum) ont rarement été observés, lors de l'utilisation d'agonistes dopaminergiques dérivés de l'ergot de seigle utilisés comme inhibiteurs de la lactation. Si ces événements se produisent et qu'une relation de causalité avec le lisuride est suspectée, il est conseillé d'arrêter immédiatement le traitement pour empêcher le développement d'une hypertension, de céphalées persistantes ou d'autres signes d'atteinte du système nerveux central.

Avant de débuter un traitement de l'hyperprolactinémie par lisuride, l'étiologie devra être déterminée (ex. médicamenteuse, hypothyroïdie). Il est particulièrement important de rechercher la présence d'un large adénome de l'hypophyse. En cas de grossesse chez une patiente porteuse d'un adénome hypophysaire (prolactinome), il faudra surveiller avec soin les signes témoignant d'une reprise de la croissance tumorale, en utilisant les outils de diagnostic appropriés.

Les patients atteints d'insuffisance rénale, en particulier les dialysés, sont particulièrement sensibles aux agonistes dopaminergiques. Le traitement doit donc toujours débuter chez ces patients avec des doses les plus faibles possibles et l'augmentation des doses se faire de façon progressive.

Le lisuride est un dérivé de l'ergot de seigle. Après utilisation prolongée de dérivés de l'ergot de seigle, y compris du lisuride, des atteintes inflammatoires de nature fibrotique ont été signalées, avec des troubles graves de type pleurésie, épanchement pleural, fibrose pleurale, fibrose pulmonaire, péricardite, épanchement péricardique et fibrose rétropéritonéale. Ces événements étant d'installation insidieuse, le patient doit être suivi pendant toute la durée du traitement, en portant une attention particulière à la survenue des signes et symptômes suggérant une atteinte inflammatoire de nature fibrotique ou séreuse. Si une atteinte de type fibrotique est suspectée, le traitement doit être interrompu et le diagnostic confirmé par les tests appropriés tels que la mesure de la vitesse de sédimentation des érythrocytes, de la créatininémie et des examens d'imagerie diagnostique (radiographie thoracique, échocardiographie, par ex.).

Avant une intervention chirurgicale (notamment neurochirurgicale), un bilan d'hémostase à la recherche d'une modification de l'agrégation plaquettaire s'impose. En cas de chirurgie programmée, il convient d'arrêter le traitement au moins une semaine avant l'intervention.

Une surveillance régulière des patients doit être effectuée, à la recherche du développement de troubles du contrôle des impulsions. Les patients et le personnel soignant doivent être informés que des symptômes comportementaux liés à des troubles du contrôle des impulsions tels que le jeu pathologique (compulsion au jeu), l'hypersexualité, l'augmentation de la libido, les dépenses et achats compulsifs, la consommation excessive de nourriture et les compulsions alimentaires peuvent survenir chez des patients traités par des agonistes dopaminergiques incluant DOPERGINE. Une réduction de la dose ou un arrêt progressif du traitement doivent être envisagés si de tels symptômes se développent.

Le lisuride est presque entièrement métabolisé dans le foie . En l'absence de données suffisantes sur l'utilisation du lisuride chez des patients présentant une insuffisance hépatique cliniquement significative, il est recommandé de débuter le traitement avec une attention particulière et à faible dose.

Ce médicament contient du lactose. Son utilisation est déconseillée chez les patients présentant une intolérance au galactose, un déficit en lactase de Lapp ou un syndrome de malabsorption du glucose ou du galactose (maladies héréditaires rares).

Indications endocriniennes et grossesse

La stérilité liée à une hyperprolactinémie peut être traitée par DOPERGINE. En revanche, si une grossesse n'est pas désirée, il est impératif de recourir à des méthodes contraceptives (à l'exclusion des estroprogestatifs).

Si une grossesse survient, il est conseillé d'interrompre le traitement dès que le diagnostic de grossesse est positif.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend DOPERGINE



Analogues du médicament DOPERGINE qui a la même composition

Analogues en Russie


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Analogues en France

  • comprimé:

    0,20 mg

  • comprimé:

    0,20 mg, 0,50 mg