Résumé des caractéristiques du médicament - EFFILEVO

Langue

- Français

EFFILEVO

EFFILEVO - L'effet contraceptif des COC repose sur l'interaction de différents facteurs, les plus importants étant l'inhibition de l'ovulation et les modifications de l'endomètre.

Le médicament EFFILEVO appartient au groupe appelés Contraceptifs oraux de 2ème génération

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03AA07

Substance active: LÉVONORGESTREL + ÉTHINYLESTRADIOL
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

EFFIK (FRANCE) - Effilevo comprimé pelliculé 0,1 mg+0,02 mg , 2013-09-03

EFFIK (FRANCE) - Effilevo comprimé pelliculé 0,1 mg+0,02 mg , 2013-09-03


Effilevo 0,10 mg/0,02 mg

comprimé pelliculé 0,1 mg+0,02 mg

EFFIK (FRANCE)

Effilevo CONTINU 0,10 mg/0,02 mg

comprimé pelliculé 0,1 mg+0,02 mg

EFFIK (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • comprimé pelliculé : 0,1 mg+0,02 mg

Indications

Contraception orale.

Pharmacodynamique

L'effet contraceptif des COC repose sur l'interaction de différents facteurs, les plus importants étant l'inhibition de l'ovulation et les modifications de l'endomètre.

Des essais cliniques ont été menés chez 2 498 femmes âgées de 18 à 40 ans. L'indice de Pearl global calculé à l'issue de ces essais, sur la base de 15 026 cycles de traitement, est de 0,69 (intervalle de confiance à 95 % : 0,30-1,36).

Pharmacocinétique

Éthinylestradiol

Absorption

Après administration orale, l'éthinylestradiol est rapidement et complètement absorbé. Les concentrations plasmatiques maximum d'environ 50 pg/mL sont atteintes au bout de 1 à 2 heures après la prise du comprimé de l'association lévonorgestrel/éthinylestradiol. Lors de l'absorption et du premier passage hépatique, l'éthinylestradiol est très largement métabolisé, ce qui aboutit à une biodisponibilité orale moyenne d'environ 45 % (avec une variabilité interindividuelle d'environ 20-65 %).

Distribution

L'éthinylestradiol se lie fortement (environ 98 %) mais de façon non spécifique à l'albumine sérique et induit une augmentation des concentrations sériques de SHBG. Le volume de distribution apparent de l'éthinylestradiol est de 2,8–8,6 L/kg.

Métabolisme

L'éthinylestradiol subit une conjugaison pré-systémique au niveau de la muqueuse de l'intestin grêle et du foie. La principale voie de métabolisation de l'éthinylestradiol est l'hydroxylation aromatique aboutissant à la formation de métabolites hydroxylés et méthylés variés qui sont retrouvés sous forme de métabolites libres ou de glucuroconjugués ou sulfoconjugués dans le sérum. La clairance métabolique de l'éthinylestradiol est de 2,3–7 mL/min/kg.

Élimination

Les concentrations sériques d'éthinylestradiol diminuent en deux phases, caractérisées par des demi-vies respectives d'environ 1 heure et 10-20 heures.

L'éthinylestradiol n'est pas excrété sous forme inchangée. Les métabolites sont excrétés avec un ratio d'excrétion rénale/biliaire de 4/6. La demi-vie d'excrétion des métabolites est d'environ 1 jour.

Etat d'équilibre

La concentration sérique de l'éthinylestradiol augmente d'un facteur deux environ suite à l'utilisation continue des comprimés de l'association lévonorgestrel/éthinylestradiol. En raison de la demi-vie variable en phase terminale de la clairance sérique et de l'administration quotidienne, le point d'équilibre est atteint au bout d'une semaine environ.

Lévonorgestrel

Absorption

Après administration orale, le lévonorgestrel est rapidement et complètement absorbé. Les concentrations sériques maximum de lévonorgestrel sont d'environ 2,3 ng/mL et sont atteintes environ 1,3 heure après la prise d'un comprimé de l'association lévonorgestrel/éthinylestradiol. La biodisponibilité est de près de 100 %.

Distribution

Le lévonorgestrel se lie à l'albumine sérique et à la protéine porteuse des hormones stéroïdes sexuelles (SHBG). Seul 1,1 % de la substance active est sous forme libre, environ 65 % est lié spécifiquement à la SHBG et environ 35 % non spécifiquement à l'albumine. L'augmentation de la concentration de la protéine SHBG induite par l'éthinylestradiol influence la distribution relative du lévonorgestrel en différentes fractions protéiques. Cette augmentation de la concentration de la protéine porteuse conduit à une augmentation de la fraction liée à la SHBG et à une diminution de la fraction liée à l'albumine. Le volume de distribution apparent du lévonorgestrel après administration d'une dose unique est de 129 L.

Métabolisme

Le lévonorgestrel est entièrement métabolisé selon le mécanisme typique des stéroïdes. La clairance métabolique est d'environ 1,0 mL/min/kg.

Élimination

Les concentrations sériques du lévonorgestrel diminuent en deux phases. La phase terminale est caractérisée par une demi-vie d'environ 25 heures. Le lévonorgestrel n'est pas excrété sous forme inchangée. Les métabolites sont excrétés avec un ratio d'excrétion rénale/biliaire d'environ 1/1. La demi-vie d'excrétion des métabolites est d'environ 1 jour.

Etat d'équilibre

Lors de l'utilisation continue des comprimés de l'association lévonorgestrel/éthinylestradiol, les concentrations sériques du lévonorgestrel augmentent d'un facteur trois environ, l'état d'équilibre étant atteint pendant la seconde moitié du cycle de traitement. Les paramètres pharmacocinétiques du lévonorgestrel sont influencés par les taux sériques de SHBG, lesquels sont accrus d'un facteur 1,5–1,6 lors de l'utilisation d'œstradiol. Par conséquent, le taux de clairance sérique et le volume de distribution sont légèrement réduits à l'état d'équilibre (0,7 mL/min/kg et environ 100 L).

Effets indésirables

L'effet indésirable le plus fréquent est les céphalées (chez 17 à 24% des femmes prenant l'association lévonorgestrel/éthinylestradiol).

Les effets indésirables suivants ont été rapportés lors de l'utilisation de l'éthinylestradiol/lévonorgestrel :

Classe de systèmes d'organes

Fréquent (³ 1/100, < 1/10)

Peu fréquent (³ 1/1 000, < 1/100)

Rare (³ 1/10 000, < 1/1 000)

Affections oculaires

Intolérance aux lentilles de contact

Affections gastro-intestinales

Nausées, douleur abdominale

Vomissements diarrhée

Affections du système immunitaire

Hypersensibilité

Investigations

Prise de poids

Perte de poids

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Rétention de liquide

Affections du système nerveux

Céphalées

Migraine

Affections psychiatriques

Humeur dépressive, altération de l'humeur

Diminution de la libido

Augmentation de la libido

Affections des organes de reproduction et du sein

Tension mammaire, douleur mammaire

Hypertrophie mammaire

Ecoulement mammaire, perte vaginale

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Éruption cutanée, urticaire

Érythème noueux, érythème polymorphe

Accidents thromboemboliques veineux.

Accidents thromboemboliques artériels.

Hypertension.

Tumeurs hépatiques.

Maladie de Crohn, rectocolite hémorragique, épilepsie, migraine, endométriose, fibrome utérin, porphyrie, lupus érythémateux disséminé, herpès gravidique, chorée de Sydenham, syndrome urémique hémolytique, ictère cholestatique.

La fréquence de diagnostic de cancer du sein est très légèrement augmentée chez les utilisatrices de COC. Comme le cancer du sein est rare chez les femmes de moins de 40 ans cette augmentation est faible par rapport au risque global de cancer du sein.

Chez les femmes présentant un angiœdème héréditaire, les estrogènes exogènes peuvent induire ou aggraver les symptômes d'angiœdème.

Contre-indications

Les contraceptifs oraux combinés (COC) ne doivent pas être utilisés dans les conditions suivantes. En cas de survenue pour la première fois d'une des pathologies suivantes lors de la prise d'un contraceptif oral de type combiné, l'utilisation de ce contraceptif oral doit être arrêtée immédiatement.

thrombose veineuse ou antécédents de thrombose veineuse (thrombose veineuse profonde, embolie pulmonaire).

thrombose artérielle ou antécédents de thrombose artérielle (notamment infarctus du myocarde).

présence ou antécédents de signes précurseurs de thrombose (par exemple, accident ischémique transitoire et angor).

accident vasculaire cérébral (AVC) ou antécédents d'AVC.

la présence d'un facteur de risque sévère ou de plusieurs facteurs de risque de thrombose veineuse ou artérielle peut aussi constituer une contre-indication :

diabète avec complications vasculaires.

hypertension artérielle sévère.

dyslipoprotéinémie sévère.

prédisposition héréditaire ou acquise à la thrombose veineuse ou artérielle, comme une résistance à la protéine C activée, un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S, une hyperhomocystéinémie et des anticorps anti-phospholipides (anticorps anticardiolipine, anticoagulant lupique).

pancréatite ou antécédents de pancréatite associée à une hypertriglycéridémie sévère.

affection hépatique sévère ou antécédent d'affection hépatique sévère, en l'absence de normalisation du bilan hépatique.

insuffisance rénale sévère ou aiguë.

tumeur hépatique (bénigne ou maligne) évolutive ou ancienne.

tumeur maligne hormono-dépendante connue ou suspectée (par exemple, tumeurs des organes génitaux ou du sein).

saignements vaginaux d'origine inconnue.

antécédent de migraines accompagnées de signes neurologiques focalisés.

hypersensibilité aux substances actives ou l'un des excipients .

Grossesse/Allaitement

L'association lévonorgestrel/éthinylestradiol n'est pas indiquée pendant la grossesse.

En cas de découverte d'une grossesse pendant la prise de l'association lévonorgestrel/éthinylestradiol, son utilisation devra être immédiatement interrompue.

De nombreuses études épidémiologiques n'ont pas révélé de risque augmenté d'anomalies congénitales chez les enfants nés de femmes ayant utilisé un COC avant la grossesse. Aucun effet tératogène n'a été observé si un COC a été pris par erreur au cours de la grossesse.

Les COC pouvant influer sur la composition quantitative et qualitative du lait maternel, ceux-ci sont généralement déconseillés jusqu'à la fin de l'allaitement. L'utilisation de COC peut s'accompagner d'une excrétion de faibles quantités de ces contraceptifs et/ou de leurs métabolites dans le lait, pouvant avoir un effet chez l'enfant.

Surdosage

Aucun cas de surdosage n'a été rapporté avec l'association lévonorgestrel/éthinylestradiol. L'expérience générale acquise avec les COC montre que les symptômes susceptibles d'apparaître dans un tel cas sont les suivants : nausées, vomissements et chez les jeunes filles, petits saignements vaginaux. Il n'existe pas d'antidote et le traitement doit être purement symptomatique.

Interactions avec d'autres médicaments

Remarque : Les informations relatives à la prescription des traitements concomitants doivent être consultées pour identifier toute interaction éventuelle.

Effets d'autres médicaments sur l'association lévonorgestrel/éthinylestradiol

Les interactions entre les contraceptifs oraux et d'autres médicaments peuvent induire des métrorragies et/ou conduire à l'échec de la contraception. Les interactions suivantes ont été rapportées dans la littérature.

Métabolisme hépatique

Des interactions peuvent se produire avec les médicaments inducteurs des enzymes hépatiques, ce qui peut conduire à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles (par exemple la phénytoïne, les barbituriques, la primidone, la carbamazépine, la rifampicine, le bosentan et les traitements contre le VIH (par exemple le ritonavir, le nelfinavir) voire l'oxcarbazépine, le topiramate, le felbamate, la griséofulvine et les préparations contenant du millepertuis (Hypericum perforatum)). En général, l'induction enzymatique maximale est observée au bout de 10 jours de traitement environ ; cependant, cet effet peut ensuite se prolonger pendant au moins 4 semaines après l'arrêt du traitement.

Circulation entérohépatique : certains rapports cliniques suggèrent que la circulation entérohépatique des estrogènes peut diminuer lorsque certains antibiotiques (par exemple les pénicillines ou les tétracyclines) sont pris de façon concomitante, ce qui peut réduire les concentrations sériques d'éthinylestradiol.

La troléandomycine peut accroitre le risque de cholestase intrahépatique lors de sa co-administration avec les contraceptifs oraux combinés.

Conduite à tenir

Les femmes prenant pendant une courte durée un médicament appartenant à l'une des classes mentionnées ci-dessus ou d'autres substances actives (médicaments inducteurs des enzymes hépatiques) autre que la rifampicine, doivent utiliser temporairement, en plus du COC, une méthode contraceptive mécanique complémentaire pendant toute la durée de l'administration concomitante et pendant les 7 jours qui suivent l'arrêt du traitement.

En cas de traitement par la rifampicine, les mêmes précautions s'appliquent mais la contraception mécanique doit être poursuivie 28 jours après l'arrêt de l'antibiotique.

Chez les femmes prenant un traitement à long terme par des substances actives ayant une action inductrice sur les enzymes hépatiques, une autre méthode de contraception fiable, non hormonale est recommandée.

Si l'administration du traitement concomitant va au-delà de la fin de la plaquette du COC, la plaquette suivante doit être commencée sans respecter la période sans comprimé habituelle.

Effetsde l'association lévonorgestrel/éthinylestradiol sur d'autres médicaments

Les contraceptifs oraux peuvent modifier le métabolisme de certaines autres substances actives. Les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent donc être soit augmentées (ex : ciclosporine) soit diminuées (ex : lamotrigine).

Analyses biologiques

L'utilisation de contraceptifs hormonaux peut modifier les résultats de certains examens biologiques tels que : les tests fonctionnels hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, le taux plasmatique des protéines (porteuses) comme la corticosteroid-binding globulin (CBG) et des fractions lipidiques/lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme glucidique, les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse. Les modifications restent en général dans les limites de la normale.






Analogues du médicament EFFILEVO qui a la même composition

Analogues en Russie

Мирена
  • внутриматочная терапевтическая система:

    20 мкг/24 часа

Постинор
  • таб.:

    0.75 мг

Эскапел
  • таб.:

    1.5 мг

Эскинор-ф
  • таб.:

    0.75 мг, 1.5 мг

Analogues en France

  • comprimé:

    750 microgrammes

  • implant:

    75 mg

  • système de diffusion intra-utérin:

    13,50 mg

  • système de diffusion vaginal:

    19,50 mg

  • comprimé:

    750 microgrammes

Levonorgestrel
  • comprimé:

    1,5 mg