LEVONORGESTREL - Le mécanisme d'action précis du lévonorgestrel n'est pas connu.
Le médicament LEVONORGESTREL appartient au groupe appelés Progestatifs de synthèse C19 (dérivés de la testostérone)
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G03AD01
GEDEON RICHTER (HONGRIE) - Levonorgestrel comprimé 1,5 mg , 2006-03-10
CRISTERS (FRANCE) - Levonorgestrel comprimé 1,5 mg , 2017-10-06
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE) - Levonorgestrel comprimé 1,50 mg , 2014-03-07
Levonorgestrel BIOGARAN 1,5 mg
comprimé
GEDEON RICHTER (HONGRIE)
Dosage : 1,5 mg
Résumé des caractéristiques du médicament
Posologie
Le comprimé doit être pris le plus tôt possible, de préférence dans les 12 heures après le rapport sexuel non protégé et dans les 72 heures au plus tard après le rapport .
En cas de vomissements survenant dans les trois heures suivant la prise du comprimé, il est recommandé de reprendre immédiatement un comprimé.
Pour les femmes qui ont utilisé des médicaments inducteurs enzymatiques au cours des 4 dernières semaines et qui ont besoin d'une contraception d'urgence, il est recommandé d'utiliser une méthode contraceptive non hormonale (contraception d'urgence), à savoir un dispositif intra-utérin au cuivre (DIU-Cu), ou de prendre une double dose de lévonorgestrel (soit 2 comprimés pris ensemble) pour les femmes qui ne peuvent ou ne veulent pas utiliser le DIU-Cu .
LEVONORGESTREL BIOGARAN peut être pris à n'importe quelle période du cycle menstruel sauf en cas de retard des règles. Après utilisation de la contraception d'urgence, il est recommandé d'utiliser un moyen contraceptif local (préservatif, diaphragme, spermicide ou cape cervicale) jusqu'au retour des règles suivantes. L'utilisation de LEVONORGESTREL BIOGARAN ne contre-indique pas la poursuite d'une contraception hormonale régulière.
Population pédiatrique
L'utilisation de LEVONORGESTREL BIOGARAN chez les enfants prépubères n'est pas pertinente dans l'indication de la contraception d'urgence.
Mode d'administration
Mode d'administration
Administration orale
Fabricant
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GEDEON RICHTER PLC.
GYÖMRŐI ÚT 19-21, 1103 BUDAPEST, HONGRIE,
HONGRIE
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Exploitant
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BIOGARAN
15 BOULEVARD CHARLES DE GAULLE, 92700 COLOMBES,
FRANCE
|
Levonorgestrel CRISTERS 1,5 mg
comprimé 1,5 mg
CRISTERS (FRANCE)
Levonorgestrel EG 1,5 mg
comprimé 1,5 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Levonorgestrel HRA 1,5 mg
comprimé 1,5 mg
HRA PHARMA (FRANCE)
Levonorgestrel MYLAN 1,5 mg
comprimé 1,5 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Levonorgestrel PHARMAKI GENERICS 52 mg (20 microgrammes/24 heures)
dispositif transdermique 1,5 mg
GEDEON RICHTER (HONGRIE)
Levonorgestrel SANDOZ 1,5 mg
comprimé 1,5 mg
SANDOZ (FRANCE)
Levonorgestrel TEVA 1,5 mg
comprimé 1,5 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Contraception d'urgence à prendre dans les 72 heures après le rapport sexuel non protégé ou en cas d'échec d'une méthode contraceptive.
Le mécanisme d'action précis du lévonorgestrel n'est pas connu. À la dose recommandée, on estime que le lévonorgestrel agit principalement en bloquant l'ovulation et la fécondation si le rapport a eu lieu au cours de la phase pré-ovulatoire, lorsque la probabilité de fécondation est la plus élevée. Il peut également provoquer des modifications de l'endomètre empêchant la nidation. Le lévonoregstrel n'est pas efficace dès lors que la nidation a débuté.
A la dose recommandée, LEVONORGESTREL semble agir principalement en inhibant l'ovulation et la fécondation si le rapport sexuel a eu lieu pendant la phase préovulatoire, période où le risque de fécondation est le plus élevé. LEVONORGESTREL est inefficace dès lors que le processus d'implantation a commencé.
Le mécanisme d'action principal consiste à bloquer et/ou retarder l'ovulation par la suppression du pic de l'hormone lutéinisante (LH). Le lévonorgestrel interfère avec le processus d'ovulation uniquement s'il a été administré avant l'augmentation initiale du taux de LH. Le lévonorgestrel n'a pas d'effet contraceptif d'urgence s'il est administré plus tard au cours du cycle.
Lors des études cliniques, la proportion des grossesses évitées après l'utilisation du lévonorgestrel variait entre 52 % (Glasier, 2010) et 85 % (Von Hertzen, 2002). L'efficacité semble diminuer avec le temps écoulé depuis le rapport sexuel.
Les données disponibles concernant l'influence d'un poids corporel/IMC élevé sur l'effet contraceptif sont limitées et peu concluantes. Au cours de trois études de l'OMS, aucune tendance à une réduction de l'efficacité liée à une augmentation du poids corporel/de l'IMC n'a été observée (tableau 1). Néanmoins, au cours des deux autres études (Creinin et al., 2006 et Glasier et al., 2010), une réduction de l'effet contraceptif liée à une augmentation du poids corporel ou de l'IMC a été observée (tableau 2). Dans les deux méta-analyses, la possibilité d'utiliser la contraception d'urgence après les 72 heures qui suivent le rapport sexuel non protégé (c.-à-d. une utilisation hors AMM du lévonorgestrel) a été exclue ainsi que chez les femmes ayant eu d'autres rapports sexuels non protégés par la suite.
Tableau 1 : méta-analyse de trois études de l'OMS (Von Hertzen et al., 1998 et 2002 ; Dada et al., 2010)
IMC (kg/m²) | Maigreur 018,5 | Corpulence normale 18,5-25 | Surpoids 25-30 | Obésité ≥ 30 |
N total | 600 | 3 952 | 1 051 | 256 |
N de grossesses | 11 | 39 | 6 | 3 |
Taux de grossesses | 1,83 % | 0,99 % | 0,57 % | 1,17 % |
Intervalle de confiance | 0,92 3,26 | 0,70 1,35 | 0,21 1,24 | 0,24 3,39 |
Tableau 2 : méta-analyse des études de Creinin et al., 2006 et Glasier et al., 2010
IMC (kg/m²) | Maigreur 018,5 | Corpulence normale 18,5-25 | Surpoids 25-30 | Obésité ≥ 30 |
N total | 64 | 933 | 339 | 212 |
N de grossesses | 1 | 9 | 8 | 11 |
Taux de grossesses | 1,56 % | 0,96 % | 2,36 % | 5,19 % |
Intervalle de confiance | 0,04 8,40 | 0,44 1,82 | 1,02 4,60 | 2,62 9,09 |
Aux doses utilisées, le lévonorgestrel n'induit pas de modification significative des facteurs de la coagulation, ni du métabolisme des lipides et des glucides.
Adolescentes
Une étude observationnelle prospective a démontré que sur 305 traitements par lévonorgestrel (comprimés) dans le cadre d'une contraception d'urgence, sept femmes sont tombées enceintes, ce qui représente un taux d'échec global de 2,3 %. Le taux d'échec chez les femmes âgées de moins de 18 ans (2,6 % ou 4/153) a été similaire à celui présenté chez les femmes âgées de 18 ans et plus (2,0 % ou 3/152).
Efficacité et sécurité clinique
Lors des études cliniques, la proportion des grossesses évitées après l'utilisation du lévonorgestrel variait entre 52 % (Glasier, 2010) et 85 % (Von Hertzen, 2002). L'efficacité semble diminuer avec le temps écoulé depuis le rapport sexuel.
Il n'existe que des données limitées et non concluantes quant à l'effet d'un poids corporel élevé/un IMC élevé sur l'efficacité contraceptive. Dans trois études OMS, aucune tendance de baisse de l'efficacité n'a été observée avec l'augmentation du poids corporel/IMC (Tableau 1), tandis que dans les deux autres études (Creinin et al., 2006 et Glasier et al., 2010), une baisse de l'efficacité contraceptive a été observée avec l'augmentation du poids corporel ou de l'IMC (Tableau 2). Les deux méta-analyses excluaient la prise plus de 72 heures après le rapport sexuel non protégé (par ex. hors indication de l'étiquette quant à l'usage de lévonorgestrel) et chez les femmes qui avaient encore d'autres rapports sexuels non protégés.
Tableau 1 : Meta-analyse de trois études OMS (Von Hertzen et al., 1998 et 2002 ; Dada et al, 2010)
IMC (kg/m2) | Insuffisance pondérale 0 18,5 | Normal 18,5 - 25 | Surcharge pondérale 25 - 30 | Obèse ≥ 30 |
N total | 600 | 3952 | 1051 | 256 |
N de grossesses | 11 | 39 | 6 | 3 |
Taux de grossesses | 1,83% | 0,99% | 0,57% | 1,17% |
Intervalle de confiance | 0,92 3,26 | 0,70 1,35 | 0,21 1,24 | 0,24 3,39 |
Tableau 2 : Meta-analyse des études de Creinin et al., 2006 et de Glasier et al., 2010
IMC (kg/m2) | Insuffisance pondérale 0 18,5 | Normal 18,5 - 25 | Surcharge pondérale 25 - 30 | Obèse ≥ 30 |
N total | 64 | 933 | 339 | 212 |
N de grossesses | 1 | 9 | 8 | 11 |
Taux de grossesses | 1,56% | 0,96% | 2,36% | 5,19% |
Intervalle de confiance | 0,04 8,40 | 0,44 1,82 | 1,02 4,60 | 2,62 9,09 |
Aux doses utilisées, le lévonorgestrel n'induit pas de modification significative des facteurs de la coagulation, ni du métabolisme des lipides et des glucides.
Population pédiatrique
Une étude observationnelle prospective a démontré que sur 305 traitements avec des comprimés de Lévonorgestrel pris dans l'indication de contraception d'urgence, sept femmes sont tombées enceintes résultant en un taux d'échec global de 2,3 %. Le taux d'échec chez les femmes de moins de 18 ans (2,6 % ou 4/153) était comparable au taux d'échec chez les femmes de 18 ans et plus (2,0 % ou 3/152).
Le mode d'action principal est de bloquer et/ou de retarder l'ovulation par la suppression du pic de l'hormone lutéinisante (LH). Le lévonorgestrel interfère avec le processus d'ovulation uniquement s'il a été administré avant l'augmentation initiale du taux de LH. Le lévonorgestrel n'a pas d'effet contraceptif d'urgence s'il est administré plus tard au cours du cycle.
Lors des études cliniques, la proportion des grossesses évitées après l'utilisation du lévonorgestrel variait entre 52 % (Glasier, 2010) et 85 % (Von Hertzen, 2002). L'efficacité semble diminuer avec le temps écoulé depuis le rapport sexuel.
Il n'existe que des données limitées et non concluantes quant à l'effet d'un poids corporel élevé/un IMC élevé sur l'efficacité contraceptive. Dans trois études OMS, aucune tendance de baisse de l'efficacité n'a été observée avec l'augmentation du poids corporel/IMC (Tableau 1), tandis que dans les deux autres études (Creinin et al., 2006 et Glasier et al., 2010), une baisse de l'efficacité contraceptive a été observée avec l'augmentation du poids corporel ou de l'IMC (Tableau 2). Les deux meta-analyses excluaient la prise plus de 72 heures après le rapport sexuel non protégé (par ex. hors indication de l'étiquette quant à l'usage de lévonorgestrel) et chez les femmes qui avaient encore d'autres rapports sexuels non protégés.
Tableau 1 : Meta-analyse de trois études OMS (Von Hertzen et al., 1998 et 2002 ; Dada et al., 2010)
IMC (kg/m2) | Insuffisance pondérale 0 18,5 | Normal 18,5 25 | Surcharge pondérale 25 30 | Obèse ≥ 30 |
N total | 600 | 3952 | 1051 | 256 |
N de grossesses | 11 | 39 | 6 | 3 |
Taux de grossesses | 1,83% | 0,99% | 0,57% | 1,17% |
Intervalle de confiance | 0,92 3,26 | 0,70 1,35 | 0,21 1,24 | 0,24 3,39 |
Tableau 2 : Meta-analyse des études de Creinin et al., 2006 et de Glasier et al., 2010
IMC (kg/m2) | Insuffisance pondérale 0 18,5 | Normal 18,5 25 | Surcharge pondérale 25 30 | Obèse ≥ 30 |
N total | 64 | 933 | 339 | 212 |
N de grossesses | 1 | 9 | 8 | 11 |
Taux de grossesses | 1,56% | 0,96% | 2,36% | 5,19% |
Intervalle de confiance | 0,04 8,40 | 0,44 1,82 | 1,02 4,60 | 2,62 9,09 |
Aux doses utilisées, le lévonorgestrel n'induit pas de modification significative des facteurs de la coagulation, ni du métabolisme des lipides et des glucides.
Le mécanisme d'action de LEVONORGESTREL est différent de celui des DIU classiques au cuivre. Il repose principalement sur les modifications suivantes :
Epaississement de la glaire cervicale prévenant le passage cervical des spermatozoïdes,
Effet local du DIU sur l'endomètre et prévention de la prolifération de l'endomètre pouvant constituer un terrain hostile aux nombreux phénomènes qui interviennent dans le mécanisme de reproduction.
L'ovulation peut être inhibée chez certaines femmes.
Absorption
LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS libère le lévonorgestrel localement au niveau de la cavité utérine. Le taux de libération in vivo a été estimé en moyenne à 20 µg/24 h pendant la première année suivant l'insertion du dispositif. Ce taux de libération diminue graduellement au cours du temps. Il est en moyenne de 10 µg/24 h à la cinquième année.
Distribution
Au niveau plasmatique, le lévonorgestrel est fortement lié aux protéines circulantes, principalement la SHBG, mais aussi à l'albumine. La fraction libre circulante est d'environ 1 à 2 %. Le volume de distribution est d'environ 106 l.
Le lévonorgestrel est détectable dans le plasma une heure après l'insertion du dispositif LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS. Toutefois, le passage systémique est faible. La concentration plasmatique maximale est atteinte environ deux semaines suivant l'insertion. En raison de la baisse progressive du taux de libération du lévonorgestrel, la concentration plasmatique moyenne diminue de 206 pg/ml (25ème au 75ème percentiles : 151 à 264 pg/ml) à 6 mois, à 194 pg/ml (146 à 266 pg/ml) à 12 mois et à 131 pg/ml (113 à 161 pg/ml) à 5 ans chez les femmes en âge de procréer et de poids supérieur à 55 kg.
Élimination
La clairance plasmatique totale du lévonorgestrel est d'environ 1.0 ml/min/kg.
Le lévonorgestrel est excrété principalement sous forme de métabolites à part égale par voie rénale et fécale. Seules des traces de lévonorgestrel sont excrétées sous forme inchangée. La demi-vie d'élimination est estimée par voie orale à environ 43 heures.
Absorption
Lévonorgestrel : administré par voie orale, le lévonorgestrel est absorbé rapidement et presque entièrement.
La biodisponibilité absolue du lévonorgestrel est voisine de 100 % de la dose administrée.
Après la prise d'un comprimé de LEVONORGESTREL BIOGARAN, une concentration sérique maximale de lévonorgestrel de 18,5 ng/ml est observée au bout de 2 heures.
Distribution
Le lévonorgestrel est lié à l'albumine sérique et à la « Sex Hormon Binding Globulin (SHBG). Environ 1,5 % seulement de la concentration sérique totale du médicament est présent sous forme de stéroïde libre, mais 65 % sont liés spécifiquement à la SHBG.
Environ 0,1 % de la dose maternelle peut être transmise à l'enfant par le lait.
Biotransformation
La biotransformation suit les voies connues de la métabolisation des stéroïdes, le lévonorgestrel est hydroxylé par les enzymes du foie, principalement le CYP3A4, et ses métabolites sont excrétés après glucuronidation par les glucuronidases hépatiques.
Aucun métabolite pharmacologiquement actif n'est connu.
Elimination
Après avoir atteint la concentration maximale, la concentration de lévonorgestrel décroît avec une demi-vie d'élimination moyenne d'environ 26 heures.
Le lévonorgestrel est éliminé sous forme de métabolites. Les métabolites du lévonorgestrel sont éliminés en proportions à peu près égales dans les urines et les fèces.
Absorption
Le lévonorgestrel est rapidement et presque entièrement absorbé après l'administration orale.
Distribution
Après la prise d'un comprimé de LEVONORGESTREL SANDOZ, un taux sérique maximal de lévonorgestrel de 18,5 ng/ml est observé au bout de 2 heures. Après avoir atteint le taux sérique maximal, la concentration de lévonorgestrel décroît avec une demi-vie d'élimination moyenne d'environ 26 heures.
Biotransformation
Le lévonorgestrel est éliminé sous forme de métabolites, et non sous forme inchangée.
Élimination
Les métabolites du lévonorgestrel sont excrétés à proportions à peu près égales dans les urines et dans les fèces. La biotransformation suit les voies connues du métabolisme des stéroïdes, le lévonorgestrel est hydroxylé dans le foie et ses métabolites sont excrétés sous forme glucuroconjuguée. Aucun métabolite pharmacologiquement actif n'est connu.
Le lévonorgestrel est lié à l'albumine sérique et à la globuline liant les hormones sexuelles (SHBG, Sex Hormone Binding Globulin) Seul environ 1,5 % des taux sériques totaux est présent sous forme de stéroïde libre, mais 65 % sont liés spécifiquement à la SHBG.
La biodisponibilité absolue du lévonorgestrel a été estimée à presque 100 % de la dose administrée.
Environ 0,1 % de la dose maternelle peut être transmise au nourrisson via le lait maternel.
Absorption
Le lévonorgestrel est rapidement et presque intégralement absorbé lorsqu'il est pris par voie orale.
La biodisponibilité du lévonorgestrel avoisine les 100 %.
Après administration orale de 1,5 mg de lévonorgestrel, la demi-vie plasmatique du médicament est estimée à 43 heures. La concentration plasmatique maximale de lévonorgestrel (approximativement 40 nmol/l) est atteinte au bout de 3 heures.
Distribution
Dans le plasma, il se lie fortement aux globulines se fixant aux hormones sexuelles (SHBG). Environ 1,5 % seulement de la concentration sérique totale du médicament est présent sous forme de stéroïde libre, mais 65 % sont liés spécifiquement à la SHBG.
Environ 0,1 % de la dose maternelle peut être transmise à l'enfant par le lait maternel.
Biotransformation
Le lévonorgestrel n'est pas excrété sous forme inchangée mais comme métabolite. Aucun métabolite pharmacologiquement actif n'est connu.
La biotransformation suit la voie métabolique connue des stéroïdes, le lévonorgestrel est hydroxylé au niveau du foie.
Élimination
Les métabolites du lévonorgestrel sont éliminés en proportions à peu près égales dans les urines et les fèces, sous forme de dérivés glucuroconjugués.
Le lévonorgestrel est éliminé par les reins (60-80 %) et par le foie (40-50 %).
Lévonorgestrel: administré par voie orale, le lévonorgestrel est absorbé rapidement et presque entièrement.
Après la prise d'un comprimé de LEVONORGESTREL CRISTERS 1,5 mg, une concentration sérique maximale de lévonorgestrel de 18,5 ng/ml est observée au bout de 2 heures. Après avoir atteint la concentration maximale, la concentration de lévonorgestrel décroît avec une demi-vie d'élimination moyenne d'environ 26 heures.
Le lévonorgestrel est éliminé sous forme de métabolites. Les métabolites du lévonorgestrel sont éliminés en proportions à peu près égales dans les urines et les fèces. La biotransformation suit les voies connues de la métabolisation des stéroïdes, le lévonorgestrel est hydroxylé au niveau du foie et les métabolites sont éliminés sous forme glucoroconjuguée.
Aucun métabolite pharmacologiquement actif n'est connu.
Le lévonorgestrel est lié à l'albumine sérique et à la « Sex Hormon Binding Globulin (SHBG). Environ 1,5 % seulement de la concentration sérique totale du médicament est présent sous forme de stéroïde libre, mais 65 % sont liés spécifiquement à la SHBG.
La biodisponibilité absolue du lévonorgestrel est voisine de 100 % de la dose administrée.
Environ 0,1 % de la dose maternelle peut être transmise à l'enfant par le lait.
Absorption
Après administration orale de 1,5 mg de lévonorgestrel, la demi-vie plasmatique du médicament est estimée à 43 heures. La concentration maximale de lévonorgestrel (approximativement 40 nmol/L) est atteinte au bout de 3 heures.
Distribution / Biotransformation
Hydroxylé au niveau du foie, le lévonorgestrel est éliminé sous forme glycuroconjuguée.
Élimination
La biodisponibilité du lévonorgestrel est voisine de 100 %. Dans le plasma, il est fortement lié à la SHBG. Le lévonorgestrel est éliminé par les reins (60-80 %) et par le foie (40-50 %).
Linéarité/non-linéarité
Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique
Les effets indésirables sont plus fréquents au cours des premiers mois qui suivent la mise en place du DIU ; ces effets disparaissent ensuite au cours du temps.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés (chez plus de 10 % des utilisatrices) sont des saignements génitaux à type de spottings, une oligoménorrhée, une aménorrhée, ou des kystes ovariens fonctionnels.
La fréquence des saignements prolongés et des spottings diminue au cours des premiers mois de traitement.
La fréquence des kystes ovariens fonctionnels dépend de la méthode de diagnostic utilisée. Dans les essais cliniques des follicules de grande taille ont été diagnostiqués chez 12% à 31 % des femmes. La plupart des follicules sont asymptomatiques et disparaissent dans les 3 mois.
Des cas de cancer du sein ont été rapportés.
Des cas de grossesse extra-utérine ont été rapportés peu fréquemment d'après les données de pharmacovigilance.
Le tableau ci-dessous décrit les effets indésirables classés selon la classification système-organe MedDRA version 9.1. Les fréquences sont basées sur les résultats des essais cliniques.
Le terme MedDRA le plus approprié est utilisé afin de décrire un certain type de réaction ainsi que ses synonymes et pathologies liées.
Classification Système-Organe | Fréquent ≥ 1% à < 10 % | Peu fréquent ≥ 0,1 % à < 1 % | Rare ≥ 0,01 % à < 0,1 % |
Affections psychiatriques | Dépression. Nervosité. Baisse de la libido. | Modification de l'humeur. | |
Affections du système nerveux | Céphalées. | Migraine. | |
Affections gastro-intestinales | Douleurs abdominales. Nausées. | Ballonnement abdominal. | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Acné. | Alopécie. Hirsutisme. Prurit Eczéma. | Rash. Urticaire. |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | Douleurs dorsales. | ||
Affections des organes de reproduction et du sein | Douleurs pelviennes. Dysménorrhée. Leucorrhée. Vulvo-vaginite. Tension mammaire. Douleur mammaire. Expulsion du DIU. | Infection pelvienne. Endométriose. Cervicite/ modification bénigne du frottis | Perforation utérine. |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | dème. | ||
Investigations | Prise de poids. |
Hypersensibilité à la substance active ou à l'un des composants du dispositif ;
Grossesse suspectée ou avérée ;
Infection pelvienne, en cours, récente ou récidivante (pelvipéritonite, endométrite, salpingite) ;
Infection génitale basse (cervicite, vaginite ) ;
Endométrite du post partum ;
Dysplasie cervicale ;
Antécédent d'avortement septique au cours des 3 derniers mois ;
Etat médical associé à une sensibilité accrue aux infections ;
Hémorragie génitale anormale sans diagnostic ;
Anomalies congénitales ou acquises de l'utérus y compris les fibromes s'ils déforment la cavité utérine ;
Affection maligne du col ou du corps utérin ;
Tumeur hormono-dépendante ;
Affections hépatiques aiguës ou tumeur hépatique ;
Thrombophlébite évolutive ou embolie pulmonaire évolutive.
Grossesse
Risque lié au DIU :
En cas de grossesse sous LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS et comme pour tout DIU, une grossesse ectopique doit être exclue. En cas de grossesse intra-utérine, le retrait du DIU est conseillé s'il est réalisable. Ce retrait peut provoquer une fausse couche.
Le maintien du dispositif intra-utérin au cours de la grossesse ne justifie pas une interruption de celle-ci.
Le maintien du dispositif intra-utérin peut augmenter le risque de complications obstétricales (infection, fausse couche, rupture prématurée des membranes, accouchement prématuré).
Si le DIU n'a pas été retiré, le déroulement de la grossesse doit faire l'objet d'une surveillance attentive.
Risque lié au lévonorgestrel :
Des risques portant sur la différenciation sexuelle du ftus (en particulier féminin) ont été décrits avec des progestatifs.
En raison de l'administration intra-utérine et de l'exposition locale au lévonorgestrel, le risque possible d'un effet virilisant du ftus féminin doit être pris en considération. Deux cas de fusion des grandes lèvres ont été observés chez des enfants pour lesquels LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS a été posé après le début de la grossesse, sans qu'aucun lien de causalité n'ait pu être établi.
Allaitement
Une dose très faible de lévonorgestrel (0,1 %) passe dans le lait maternel. Aucun effet délétère sur la croissance et le développement du nourrisson n'a été rapporté après la pose de LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS 6 à 8 semaines après l'accouchement. Par conséquent, LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS peut être utilisé en cas d'allaitement.
Population pédiatrique
Il n'a pas été rapporté d'effet grave après absorption de fortes doses de contraceptifs oraux. Le surdosage peut entraîner des nausées et des hémorragies de privation. Il n'y a pas d'antidote spécifique et le traitement est symptomatique.
Population pédiatrique
Associations contre-indiquées
Associations déconseillées
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
Associations à prendre en compte
Le métabolisme du lévonorgestrel est accéléré par la prise simultanée d'inducteurs des enzymes hépatiques, principalement les inducteurs enzymatiques CYP3A4. Il a été démontré que l'administration concomitante d'éfavirenz réduit les taux plasmatiques de lévonorgestrel (ASC) d'environ 50 %.
Les médicaments susceptibles d'avoir le même effet de réduction des taux plasmatiques de lévonorgestrel comprennent les barbituriques (y compris primidone), la phénytoïne, la carbamazépine,les médicaments à base de plantes contenant Hypericum perforatum (millepertuis), la rifampicine, le ritonavir, la rifabutine et la griséofulvine.
Pour les femmes qui ont utilisé des médicaments inducteurs enzymatiques dans les 4 dernières semaines et qui ont besoin d'une contraception d'urgence, l'utilisation d'une contraception d'urgence non hormonale (soit un DIU-Cu) devrait être envisagée. Prendre une double dose de lévonorgestrel (soit 3000 µg dans les 72 heures après le rapport sexuel non protégé) est une option pour les femmes qui ne peuvent pas ou ne veulent pas utiliser un DIU-Cu, bien que cette combinaison spécifique (double dose de lévonorgestrel lors de l'utilisation concomitante d'un inducteur enzymatique) n'ait pas été étudiée.
Les médicaments contenant du lévonorgestrel peuvent augmenter le risque de toxicité de la ciclosporine en raison d'une éventuelle inhibition du métabolisme de la ciclosporine.
L'ulipristal acétate est un modulateur du récepteur de la progestérone qui peut interagir avec l'action progestative du lévonorgestrel. L'utilisation concomitante du lévonorgestrel et de médicaments contenant de l'ulipristal acétate n'est pas recommandée.
LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS est conditionné stérilement et le sachet stérile ne doit pas avoir été ouvert ou endommagé avant la pose. Il est impératif que la pose soit réalisée par un médecin familiarisé avec la technique d'insertion de LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS. La pose doit être réalisée dans des conditions d'asepsie. Se reporter à la notice de pose présente dans l'emballage et respecter strictement les recommandations d'insertion.
L'indication de LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS devra être discutée éventuellement après consultation spécialisée dans les circonstances suivantes : migraine, hypertension artérielle, antécédent de pathologie artérielle sévère (accident vasculaire cérébral, infarctus du myocarde).
Le retrait du DIU (dispositif intra-utérin) devra être envisagé :
En cas de survenue ou aggravation de migraine, migraine ophtalmique avec perte de vision asymétrique, ou autre symptôme évoquant une ischémie cérébrale transitoire.
En cas de survenue ou de récidive :
De céphalée exceptionnellement sévère,
D'ictère,
D'augmentation importante de la pression artérielle,
De suspicion ou de diagnostic d'une tumeur hormono-dépendante, y compris cancer du sein,
De pathologie artérielle sévère telle qu'un accident vasculaire cérébral ou un infarctus du myocarde,
D'une infection génitale haute.
Des études épidémiologiques récentes ont montré qu'il pouvait exister une augmentation peu importante, statistiquement non significative du risque thromboembolique veineux chez des utilisatrices de progestatifs à faible dose.
LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS n'est pas recommandé chez les femmes présentant une cardiopathie congénitale ou une valvulopathie cardiaque et de ce fait exposées à une endocardite infectieuse.
Des saignements irréguliers peuvent masquer certains symptômes et signes de polypes ou de cancer endométrial.
LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS n'est pas une méthode contraceptive de première intention des jeunes femmes nullipares.
Dans l'indication ménorragies :
Un bilan initial sera pratiqué afin de diagnostiquer une éventuelle anémie ferriprive associée. Un apport en fer peut s'avérer nécessaire afin de compenser cette anémie.
Avant la mise en place de LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS, un examen gynécologique, une exploration diagnostique des ménorragies doivent être envisagés afin d'éliminer toute cause organique non décelée auparavant qui pourrait être masquée par les saignements irréguliers survenant durant les premiers mois.
La patiente sera informée des alternatives médicales et chirurgicales du traitement des ménorragies : traitement progestatif, destruction de l'endomètre par laser, résection endométriale ou hystérectomie.
Examen médical / consultation :
Avant l'insertion du dispositif, la patiente doit être informée de l'efficacité, des risques et des effets indésirables du dispositif. Un examen gynécologique complet comportant au minimum un examen pelvien, un examen des seins et un frottis cervical doit être réalisé. Toute éventualité de grossesse ou d'IST (infection sexuellement transmissible) doit être éliminée et les infections génitales devront être correctement traitées.
La position de l'utérus et la taille de la cavité utérine devront être déterminées. Le positionnement fundique de LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS est particulièrement important afin d'assurer une exposition uniforme de l'endomètre au progestatif, afin d'éviter l'expulsion du DIU et d'assurer son efficacité maximale. De ce fait les instructions de pose devront être suivies soigneusement.
L'insertion et le retrait peuvent provoquer des douleurs et des saignements ; une syncope (réaction vasovagale) ou une crise convulsive chez les épileptiques ont été observées.
Un suivi régulier de la patiente sera instauré : 4 à 12 semaines après l'insertion, puis une fois par an, voire plus souvent si nécessaire.
LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS ne doit pas être utilisé en tant que contraception post coïtale.
Si des saignements irréguliers surviennent lors d'un traitement prolongé, des mesures diagnostiques appropriées doivent être prises.
LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS ayant un effet sur le volume des règles, une augmentation du flux menstruel peut être le signe d'une expulsion.
Oligo/aménorrhée :
Une oligoménorrhée ou une aménorrhée peuvent apparaître. Si les règles ne surviennent pas dans les 6 semaines suivant les règles précédentes, l'éventualité d'une grossesse doit être envisagée et écartée. Devant la persistance d'une aménorrhée, la répétition du test de grossesse n'est justifiée que si d'autres signes de grossesse sont présents.
Infections pelviennes :
Un des facteurs de risques connu d'infection pelvienne est la multiplicité des partenaires sexuels. L'infection pelvienne peut avoir des conséquences graves qui peuvent retentir sur la fertilité et augmenter le risque de grossesses ectopiques.
Le DIU LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS doit être retiré, si la femme présente une endométrite ou une infection pelvienne évolutive ou récidivante.
Expulsions :
L'expulsion partielle ou complète du dispositif intra-utérin peut se manifester par des saignements ou des douleurs. Elle peut aussi toutefois passer totalement inaperçue et conduire à une perte de l'effet contraceptif. En cas d'expulsion partielle l'efficacité du dispositif peut être diminuée.
Un dispositif déplacé doit être retiré et remplacé lors de la même consultation.
Perforations :
Le DIU peut perforer ou pénétrer le myomètre. Cet incident est rare. Il survient généralement lors de l'insertion. Si la pose a été difficile ou particulièrement douloureuse, ou que des douleurs persistent après 30 minutes de repos ou que des douleurs apparaissent à distance de la pose, il faudra s'assurer du bon positionnement de LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS dans la cavité utérine (par échographie notamment). En cas de perforation, le DIU doit être retiré.
En cas d'insertion en post partum, chez des femmes qui allaitent et chez des femmes ayant un utérus rétroversé fixé, le risque de perforation peut être augmenté.
Une perforation utérine peut être diagnostiquée lors de la mise en évidence d'une grossesse ou lors d'un accouchement.
Grossesses ectopiques :
Les patientes ayant des antécédents de grossesse extra-utérine, de chirurgie tubaire ou d'infection pelvienne, ont un risque plus élevé de GEU (grossesse extra-utérine).
Il faut envisager l'éventualité d'une GEU, en présence d'une douleur abdominale basse et plus particulièrement lorsqu'elle est associée à l'absence de règles, ou en cas de métrorragie chez une patiente aménorrhéique.
Le taux de grossesses extra-utérines chez les utilisatrices de LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS est d'environ 0,1 pour 100 années-femmes.
Le risque absolu de grossesse ectopique chez les utilisatrices de LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS est faible. Cependant si une femme développe une grossesse avec le LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS in situ, le risque relatif de survenue d'une grossesse ectopique est augmenté.
Absence de fils :
Si les fils de retrait ne sont pas visibles au niveau du col pendant les examens de suivi, une grossesse doit être exclue. Cependant, il est possible que les fils soient seulement remontés dans l'utérus ou le canal cervical ; ils peuvent réapparaître lors des règles suivantes. S'ils n'ont pas été trouvés, le DIU peut avoir été expulsé. On peut recourir à l'échographie pour préciser la position exacte du dispositif. En cas d'échec de l'échographie ou en cas d'impossibilité d'y recourir, LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS peut être localisé grâce aux rayons X. Dans le cas où LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS devrait être retiré, il peut être ôté à l'aide d'une pince fine. Une dilatation du canal cervical peut être nécessaire.
Atrésie folliculaire :
L'effet contraceptif du dispositif est principalement dû à son effet local et la plupart des utilisatrices de LEVONORGESTREL PHARMAKI GENERICS conservent des cycles ovulatoires. L'atrésie du follicule est quelquefois retardée et la folliculogénèse peut se poursuivre. Des follicules de grande taille sont observés chez environ 12 % des utilisatrices.
Ces follicules ne peuvent être distingués cliniquement des kystes ovariens. La plupart de ces follicules sont asymptomatiques mais certains peuvent s'accompagner de douleurs pelviennes ou de dyspareunie. Dans la majorité des cas, ils disparaissent spontanément au bout de 2 ou 3 mois. Dans le cas contraire, une surveillance échographique continue ainsi que d'autres mesures thérapeutiques ou diagnostiques sont recommandées. Une intervention chirurgicale est rarement nécessaire.
Analogues en Russie
внутриматочная терапевтическая система:
20 мкг/24 часа
таб.:
1.5 мг
таб.:
0.75 мг
таб.:
1.5 мг
таб.:
0.75 мг, 1.5 мг
Analogues en France
comprimé:
750 microgrammes
implant:
75 mg
système de diffusion intra-utérin:
13,50 mg
système de diffusion vaginal:
19,50 mg
comprimé:
750 microgrammes
comprimé:
1,5 mg