Résumé des caractéristiques du médicament - ERTAPENEM

Langue

- Français

ERTAPENEM

ERTAPENEM - L'ertapénem inhibe la synthèse des parois cellulaires des bactéries après fixation aux protéines de liaison aux pénicillines (PLP).

Le médicament ERTAPENEM appartient au groupe appelés Carbapénèmes

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01DH03

Substance active: ERTAPÉNEM
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

ARROW GENERIQUES (FRANCE) - Ertapenem poudre pour solution pour perfusion 1,0 g , 2018-04-16

FRESENIUS KABI FRANCE (FRANCE) - Ertapenem poudre pour solution pour perfusion 1,0 g , 2017-10-26

HIKMA PHARMACEUTICALS (PORTUGAL) - Ertapenem poudre pour solution pour perfusion 1,0 g , 2018-02-14


Ertapenem ARROW 1 g

poudre pour solution pour perfusion 1,0 g

ARROW GENERIQUES (FRANCE)

Ertapenem FRESENIUS KABI 1 g

poudre pour solution pour perfusion 1,0 g

FRESENIUS KABI FRANCE (FRANCE)

Ertapenem HIKMA 1 g

poudre pour solution pour perfusion 1,0 g

HIKMA PHARMACEUTICALS (PORTUGAL)

Ertapenem PANPHARMA 1 g

poudre pour solution pour perfusion 1,0 g

PANMEDICA (FRANCE)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • poudre pour solution pour perfusion : 1,0 g

Dosage

Posologie
Traitement
Adultes et adolescents (13 à 17 ans) : 1 gramme (g) d'Ertapénem Hikma, administré une fois par jour par voie intraveineuse .
Nourrissons et enfants (3 mois à 12 ans) : 15 mg d' Ertapénem Hikma par kg, administrés 2 fois par jour (sans dépasser 1 g/jour) par voie intraveineuse .
Prophylaxie
Adultes : En prévention des infections du site chirurgical après une intervention chirurgicale colorectale élective, la dose recommandée est de 1 g, administrée par voie intraveineuse 1 heure avant l'incision chirurgicale.
Population pédiatrique
La sécurité et l'efficacité d'Ertapénem hikma chez les enfants de moins de 3 mois n'ont pas encore été établies. Aucune donnée n'est disponible.
Insuffisance rénale
Ertapénem Hikma peut être utilisé pour le traitement d'infections chez les patients adultes avec insuffisance rénale légère à modérée. Chez les patients avec clairance de la créatinine > 30 ml/min/1,73 m², aucun ajustement posologique n'est nécessaire. Pour les patients avec insuffisance rénale sévère, les données de sécurité et d'efficacité de l'ertapénem sont insuffisantes pour soutenir une recommandation posologique. L'ertapénem ne doit donc pas être utilisé chez ces patients . Aucune donnée n'est disponible concernant les enfants et adolescents avec insuffisance rénale.
Hémodialyse
Pour les patients hémodialysés, les données de sécurité et d'efficacité de l'ertapénem sont insuffisantes pour soutenir une recommandation posologique. L'ertapénem ne doit donc pas être utilisé chez ces patients.
Insuffisance hépatique
Aucun ajustement posologique n'est recommandé pour les patients avec insuffisance de la fonction hépatique .
Personnes âgées
Administrer la dose d'Ertapénem Hikma recommandée, sauf en cas d'insuffisance rénale sévère (voir Insuffisance rénale).
Mode d'administration
Voie intraveineuse : Ertapénem Hikma doit être perfusé sur une durée de 30 minutes.
La durée habituelle du traitement par Ertapénem Hikma est de 3 à 14 jours, mais elle peut varier en fonction du type et de la sévérité de l'infection et du ou des pathogènes responsables. Si cliniquement indiqué, le transfert à un antibiotique oral approprié peut être mis en œuvre si on observe une amélioration de l'état clinique du patient.
Les solutions d'Ertapénem Hikma vont du limpide au jaune pâle.

Indications

Traitement

ERTAPENEM FRESENIUS KABI est indiqué chez les patients pédiatriques (âgé de 3 mois à 17 ans) et chez les adultes pour le traitement des infections suivantes lorsqu'elles sont dues à des espèces bactériennes connues pour être sensibles ou possiblement sensibles à l'ertapénem et lorsqu'un traitement parentéral est nécessaire :

Infections intra-abdominales ;

Pneumonies communautaires ;

Infections gynécologiques aiguës ;

Infections de la peau et des tissus mous du pied chez le diabétique .

Prophylaxie

ERTAPENEM FRESENIUS KABI est indiqué chez les adultes en prophylaxie des infections postopératoires en chirurgie colorectale .

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

Pharmacodynamique

L'ertapénem inhibe la synthèse des parois cellulaires des bactéries après fixation aux protéines de liaison aux pénicillines (PLP). Pour Escherichia coli, l'affinité est la plus forte pour les PLP 2 et 3.

Relation pharmacocinétique/pharmacodynamie (PC/PD)

Lors d'études précliniques de pharmacocinétique/pharmacodynamie, il a été démontré comme pour d'autres bêta-lactamines, que le temps où la concentration plasmatique d'ertapénem excède la CMI pour la bactérie, était le meilleur paramètre prédictif de l'efficacité.

Mécanisme de résistance

Pour les espèces considérées comme sensibles à l'ertapénem, les cas de résistance ont été peu fréquents dans les études de surveillance menées en Europe. Pour les isolats résistants, une résistance à d'autres antibiotiques de la classe des carbapénèmes a été observée pour certaines souches mais pas pour toutes. L'ertapénem reste stable à l'hydrolyse par la plupart des bêta-lactamases y compris les pénicillinases, les céphalosporinases et les bêta-lactamases à spectre élargi, mais pas à l'hydrolyse par les métallo-bêta-lactamases.

Les staphylocoques méticilline-résistants et les entérocoques sont résistants à l'ertapénem du fait de la non-sensibilité de la cible, les PLP ; P. aeruginosa et d'autres bactéries non fermentantes sont généralement résistantes, probablement du fait d'une pénétration limitée et d'un efflux actif.

La résistance n'est pas fréquente chez les entérobactéries et l'ertapénem est généralement actif contre les entérobactéries produisant des bêta-lactamases à spectre élargi (BLSE). Une résistance peut cependant être observée quand des BLSE ou d'autres bêta-lactamases (par exemple de types AmpC) sont exprimées en association avec une diminution de perméabilité suite à la modification d'une ou plusieurs porines de la membrane externe, ou une hyperexpression de l'efflux. La résistance peut aussi survenir par l'acquisition de bêta-lactamases possédant une activité significative d'hydrolyse des carbapénèmes (par exemple les métall-bêta-lactamases de type IMP, VIM ou KPC), mais celles-ci sont rares.

Le mécanisme d'action de l'ertapénem diffère de celui d'autres classes d'antibiotiques, comme les quinolones, les aminosides, les macrolides et les tétracyclines. Il n'existe pas de résistance croisée au niveau de la cible entre l'ertapénem et ces produits. Cependant, des micro-organismes peuvent présenter une résistance à plus d'une classe d'agents antibactériens quand l'imperméabilité à certains produits et/ou l'efflux actif, sont présents comme mécanisme de résistance.

Concentrations critiques

Les concentrations critiques de l'EUCAST sont les :

Entérobactéries : S £ 0,5 mg/L et R > 1 mg/L

Streptococcus A, B, C, G : S £ 0,5 mg/L et R > 0,5 mg/L

Streptococcus pneumoniae: S £0,5 mg/L et R >0,5 mg/L

Haemophilus influenzae: S £0,5 mg/L et R >0,5 mg/L

M. catarrhalis : S £ 0,5 mg/L et R > 0,5 mg/L

Anaérobies à Gram négatif : S £1 mg/L et R >1 mg/L

Concentrations critiques non liées à l'espèce : S £0,5 mg/L et R >1 mg/L

(NB : La sensibilité des staphylocoques à l'ertapénem est déduite de la sensibilité à la méticilline).

Les prescripteurs sont informés que les concentrations critiques locales, si elles sont disponibles, doivent être consultées.

Sensibilité microbiologique

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la région géographique et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Des foyers localisés d'infections dues à des espèces résistantes aux carbapénèmes ont été rapportés dans l'Union Européenne. Les données ci-dessous fournissent une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche à l'ertapénem.

Espèces habituellement sensibles :

Aérobies à Gram positif :

Staphylocoques méticilline-sensibles y compris Staphylococcus aureus*

Streptococcus agalactiae*

Streptococcus pneumoniae*†

Streptococcus pyogenes

Aérobies à Gram négatif :

Citrobacter freundii

Enterobacter aerogenes

Enterobacter cloacae

Escherichia coli*

Haemophilus influenzae*

Haemophilus parainfluenzae

Klebsiella oxytoca

Klebsiella pneumoniae*

Moraxella catarrhalis*

Morganella morganii

Proteus mirabilis*

Proteus vulgaris

Serratia marcescens

Anaérobies :

Clostridium sp. (sauf C. difficile)*

Eubacterium sp.*

Fusobacterium sp.*

Peptostreptococcus sp.*

Porphyromonas asaccharolytica*

Prevotella sp.*

Espèces inconstamment sensibles

Aérobies à Gram positif :

Staphylocoques méticilline-résistants +#

Anaérobies :

Bacteroides fragilis et espèces du groupe B. fragilis*

Espèces naturellement résistantes :

Aérobies à Gram positif :

Corynebacterium jeikeium

Entérocoques, y compris Enterococcus faecalis et Enterococcus faecium

Aérobies à Gram négatif :

Aeromonas sp.

Acinetobacter sp.

Burkholderia cepacia

Pseudomonas aeruginosa

Stenotrophomonas maltophilia

Anaérobies :

Lactobacillus sp.

Autres :

Chlamydia sp.

Mycoplasma sp.

Rickettsia sp.

Legionella sp.

* Activité démontrée de façon satisfaisante dans les études cliniques.

† L'efficacité de l'ertapénem dans le traitement des pneumonies communautaires dues à Streptococcus pneumoniae résistant à la pénicilline n'a pas été établie.

+ La prévalence de la résistance acquise est supérieure à 50 % dans certains Etats Membres.

# Les Staphylocoques résistants à la méticilline (dont les Staphylococcus aureus méticilline-résistants) sont toujours résistants aux bêtalactamines.

Informations recueillies lors des études cliniques

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Mécanisme d'action

L'ertapénem inhibe la synthèse de la paroi cellulaire bactérienne après fixation aux protéines de liaison aux pénicillines (PLP). Pour Escherichia coli, l'affinité est la plus forte pour les PLP 2 et 3.

Relations pharmacocinétique/pharmacodynamique (PK/PD)

Les études précliniques de PK/P ont montré, comme pour d'autres bêtalactamines, que le temps pendant lequel la concentration plasmatique d'ertapénem excède la CMI de la bactérie infectante, était le meilleur indicateur de l'efficacité.

Mécanisme de résistance

Pour les espèces considérées comme sensibles à l'ertapénem, les cas de résistance étaient peu fréquents dans les études de surveillance menées en Europe. Pour les isolats résistants, une résistance à d'autres antibiotiques de la classe des carbapénèmes a été observée pour certains isolats mais pas pour tous. L'ertapénem reste stable à l'hydrolyse par la plupart des bêtalactamases y compris les pénicillinases, les céphalosporinases et les bêtalactamases à spectre étendu, mais pas à l'hydrolyse par les métallo-bêtalactamases.

Les staphylocoques résistants à la méticilline et les entérocoques sont résistants à l'ertapénem, à cause de l'insensibilité de la cible PLP ; P. aeruginosa et d'autres bactéries non fermentantes sont généralement résistantes, probablement du fait d'une pénétration limitée et d'un efflux actif.

La résistance est peu fréquente chez les entérobactéries, et l'ertapénem est généralement actif contre celles qui produisent des bêtalactamases à spectre étendu (BLSE). Une résistance peut cependant être observée quand des BLSE ou d'autres bêtalactamases puissantes (comme des types AmpC) sont présentes en association avec une diminution de perméabilité, suite à la perte d'une ou de plusieurs porines de la membrane externe, ou à une augmentation de l'efflux. Une résistance peut aussi survenir par l'acquisition de bêtalactamases possédant une activité significative d'hydrolyse des carbapénèmes (comme les métallo-bêtalactamases des types IMP, VIM ou KPC), mais celles-ci sont rares.

Le mécanisme d'action de l'ertapénem diffère de celui d'autres classes d'antibiotiques, comme les quinolones, les aminosides, les macrolides et les tétracyclines. Il n'existe pas de résistance croisée au niveau de la cible entre l'ertapénem et ces médicaments. Cependant, des bactéries peuvent présenter une résistance à plus d'une classe d'antibiotiques quand la résistance est due à l'imperméabilité à certains médicaments et/ou à une pompe d'efflux.

Concentrations critiques

Les concentrations critiques (CMI) EUCAST sont les suivantes :

Entérobactéries : S ≤ 0,5 mg/l et R > 1 mg/l

Streptococcus A, B, C, G : S ≤ 0,5 mg/l et R > 0,5 mg/l

Streptococcus pneumoniae : S ≤ 0,5 mg/l et R > 0,5 mg/l

Haemophilus influenzae : S ≤ 0,5 mg/l et R > 0,5 mg/l

M. catarrhalis : S ≤ 0,5 mg/l et R > 0,5 mg/l

Anaérobies Gram-négatives : S ≤ 1 mg/l et R > 1 mg/l

Concentrations critiques non liées à l'espèce : S ≤ 0,5 mg/l et R > 1 mg/l

(NB : La sensibilité des staphylocoques à l'ertapénem est déduite de la sensibilité à la méticilline.)

Les prescripteurs doivent consulter les concentrations critiques (CMI) locales, si elles sont disponibles.

Sensibilité microbiologique

La prévalence de la résistance acquise peut varier selon le lieu géographique et au cours du temps pour certaines espèces ; il est donc utile de disposer d'informations sur la résistance au niveau local, surtout pour le traitement d'infections sévères. Des foyers localisés d'infections dues à des bactéries résistantes aux carbapénèmes ont été rapportés dans l'Union européenne. Les informations ci-dessous donnent une orientation sur les probabilités de sensibilité ou de résistance des bactéries à l'ertapénem.

Espèces fréquemment sensibles :

Aérobies Gram-positives : Staphylocoques sensibles à la méticilline (notamment Staphylocoque aureus)* Streptococcus agalactiae* Streptococcus pneumoniae*† Streptococcus pyogenes
Aérobies Gram-négatives : Citrobacter freundii Enterobacter aerogenes Enterobacter cloacae Escherichia coli* Haemophilus influenzae* Haemophilus parainfluenzae Klebsiella oxytoca Klebsiella pneumoniae* Moraxella catarrhalis* Morganella morganii Proteus mirabilis* Proteus vulgaris Serratia marcescens
Anaérobies : Clostridium sp. (à l'exclusion de C. difficile)* Eubacterium sp.* Fusobacterium sp.* Peptostreptococcus sp.* Porphyromonas asaccharolytica* Prevotella sp.*
Espèces pour lesquelles une résistance acquise peut poser problème :
Aérobies Gram-positives : Staphylocoques résistants à la méticilline +#
Anaérobies : Bacteroides fragilis et espèces du groupe B. fragilis*
Bactéries naturellement résistantes :
Aérobies Gram-positives : Corynebacterium jeikeium Entérocoques notamment Enterococcus faecalis et Enterococcus faecium
Aérobies Gram-négatives : Aeromonas sp. Acinetobacter sp. Burkholderia cepacia Pseudomonas aeruginosa Stenotrophomonas maltophilia
Anaérobies : Lactobacillus sp.
Autres : Chlamydia sp. Mycoplasma sp. Rickettsia sp. Legionella sp.

* Activité démontrée de manière satisfaisante dans les études cliniques.

† L'efficacité d'ERTAPENEM dans le traitement des pneumonies communautaires causées par Streptococcus pneumoniae résistant à la pénicilline n'a pas été établie.

+ Fréquence de résistance acquise supérieure à 50 % dans certains États membres.

# Les staphylocoques résistants à la méticilline (dont les SA méti-R) sont toujours résistants aux bêtalactamines.

Informations issues des études cliniques

Pharmacocinétique

Absorption

Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique d'une dose de 1 g sur 30 minutes à des adultes jeunes en bonne santé (âgés de 25 à 45 ans) étaient les suivantes : 155 mcg/ml (Cmax) 0,5 heure après l'administration (fin de la perfusion), 9 mcg/ml 12 heures après l'administration, et 1 microgramme/ml 24 heures après l'administration.

L'aire sous la courbe de la concentration plasmatique (ASC) de l'ertapénem chez l'adulte augmente presque proportionnellement à la dose dans la plage de doses 0,5 à 2 g.

Il n'y a pas d'accumulation d'ertapénem chez l'adulte après l'administration de doses intraveineuses multiples de 0,5 à 2 g par jour.

Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique sur 30 minutes d'une dose de 15 mg/kg (jusqu'à une dose maximum de 1 g) à des patients âgés de 3 à 23 mois étaient les suivantes : 103,8 mcg/ml (Cmax) 0,5 heure après l'administration (fin de la perfusion), 13,5 mcg/ml 6 heures après l'administration, et 2,5 mcg/ml 12 heures après l'administration.

Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique sur 30 minutes d'une dose de 15 mg/kg (jusqu'à une dose maximale de 1 g) à des patients âgés de 2 à 12 ans étaient les suivantes : 113,2 mcg/ml (Cmax) 0,5 heure après l'administration (fin de la perfusion), 12,8 mcg/ml 6 heures après l'administration, et 3,0 mcg/ml 12 heures après l'administration.

Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique sur 30 minutes d'une dose de 20 mg/kg (jusqu'à une dose maximale de 1 g) à des patients âgés de 13 à 17 ans étaient les suivantes : 170,4 mcg/ml (Cmax) 0,5 heure après l'administration (fin de la perfusion), 7,0 mcg/ml 12 heures après l'administration, et 1,1 mcg/ml 24 heures après l'administration.

Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique sur 30 minutes d'une dose de 1 g à trois patients âgés de 13 à 17 ans étaient les suivantes : 155,9 mcg/ml (Cmax) 0,5 heure après l'administration (fin de la perfusion), et 6,2 mcg/ml 12 heures après l'administration.

Distribution

L'ertapénem est fortement lié aux protéines plasmatiques humaines. Chez des adultes jeunes en bonne santé (âgés de 25 à 45 ans), la liaison aux protéines de l'ertapénem diminue quand la concentration plasmatique augmente, passant d'environ 95 % pour une concentration plasmatique approximative < 50 mcg/ml, à environ 92 % pour une concentration plasmatique approximative de 155 mcg/ml (concentration moyenne obtenue à la fin d'une perfusion intraveineuse de 1 g).

Le volume de distribution (Véq) de l'ertapénem est d'environ 8 litres chez les adultes (0,11 litre/kg), d'environ 0,2 litre/kg chez les patients pédiatriques de 3 mois à 12 ans et d'environ 0,16 litre/kg chez les adolescents de 13 à 17 ans.

Les concentrations d'ertapénem obtenues chez l'adulte dans le liquide de vésicule cutanée lors de chaque temps de prélèvement le troisième jour après l'administration intraveineuse quotidienne d'une dose de 1 g ont montré un rapport de l'ASC dans le liquide vésiculaire : ASC de 0,61 dans le plasma.

Les études in vitro indiquent que l'ertapénem a peu d'effet sur la liaison aux protéines plasmatiques des médicaments fortement liés aux protéines (warfarine, éthinylestradiol et noréthindrone). La modification de la liaison était < 12 % au pic de concentration plasmatique de l'ertapénem après une administration de 1 g. In vivo, le probénécide (500 mg toutes les 6 heures) diminuait d'environ 91 % à environ 87 % la fraction de liaison de l'ertapénem dans le plasma à la fin de la perfusion d'une dose intraveineuse unique de 1 g. Les effets de cette modification sont considérés comme passagers. Une interaction cliniquement significative due au déplacement d'un autre médicament par l'ertapénem ou au déplacement de l'ertapénem par un autre médicament est peu probable.

Les études in vitro indiquent que l'ertapénem n'inhibe pas le transport de la digoxine ou de la vinblastine par la glycoprotéine P et que l'ertapénem n'est pas un substrat pour un transport par la glycoprotéine P.

Biotransformation

Après perfusion intraveineuse de 1 g d'ertapénem radiomarqué à des adultes jeunes en bonne santé (âgés de 23 à 49 ans), la radioactivité plasmatique est essentiellement (94 %) représentée par l'ertapénem. Le métabolite principal de l'ertapénem est le dérivé à cycle ouvert formé par hydrolyse du noyau bêtalactame par la déhydropeptidase-I.

Les études in vitro avec des microsomes hépatiques humains indiquent que l'ertapénem n'inhibe pas la biotransformation médiée par les six principales isoformes du CYP : 1A2, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 3A4.

Élimination

Après l'administration d'une dose intraveineuse de 1 g d'ertapénem radiomarqué à des adultes jeunes en bonne santé (âgés de 23 à 49 ans), environ 80 % de la radioactivité est retrouvée dans les urines et 10 % dans les fèces. Sur les 80 % de la dose retrouvée dans les urines, environ 38 % sont éliminés sous forme d'ertapénem inchangé et environ 37 % sous forme de métabolite à cycle ouvert.

Chez les adultes jeunes en bonne santé (âgés de 18 à 49 ans) et les patients âgés de 13 à 17 ans, traités par une dose intraveineuse de 1 g, la demi-vie plasmatique moyenne est d'environ 4 heures. La demi-vie plasmatique moyenne chez les enfants âgés de 3 mois à 12 ans est d'environ 2,5 heures. Les concentrations moyennes d'ertapénem dans l'urine dépassent 984 mcg/ml au cours de la phase de 0 à 2 heures après l'administration, et elles dépassent 52 mcg/ml au cours de la phase de 12 à 24 heures après l'administration.

Populations spéciales

Sexe

Les concentrations plasmatiques d'ertapénem sont similaires chez l'homme et la femme.

Personnes âgées

Après l'administration d'une dose intraveineuse de 1 g et de 2 g d'ertapénem, les concentrations plasmatiques sont légèrement plus élevées (respectivement d'environ 39 % et 22 %) chez les personnes âgées en bonne santé (≥ 65 ans) que chez les adultes plus jeunes (< 65 ans). En l'absence d'insuffisance rénale sévère, aucun ajustement posologique n'est nécessaire pour les patients âgés.

Population pédiatrique

Après l'administration d'une dose intraveineuse de 1 g une fois par jour, les concentrations plasmatiques d'ertapénem sont similaires chez les patients adolescents de 13 à 17 ans et chez les adultes.

Après administration d'une dose de 20 mg/kg (jusqu'à une dose maximale de 1 g), les paramètres pharmacocinétiques étaient généralement comparables chez les patients âgés de 13 à 17 ans et chez les adultes jeunes en bonne santé. Afin d'estimer les données pharmacocinétiques si tous les patients de cette classe d'âge avaient reçu une dose de 1 g, celles-ci ont été calculées en ajustant la dose à 1 g, en supposant une linéarité. Une comparaison des résultats montre que le profil pharmacocinétique obtenu après une dose de 1 g une fois par jour chez les patients de 13 à 17 ans est similaire à celui des adultes. Les rapports (13 à 17 ans/adultes) pour l'ASC, la concentration en fin de perfusion et la concentration au milieu de l'intervalle d'administration valaient respectivement 0,99, 1,20 et 0,84. Les concentrations plasmatiques au milieu de l'intervalle d'administration après perfusion intraveineuse d'une dose de 15 mg/kg d'ertapénem à des patients âgés de 3 mois à 12 ans sont similaires aux concentrations plasmatiques au milieu de l'intervalle d'administration après perfusion intraveineuse d'une dose de 1 g une fois par jour à des adultes (voir concentrations plasmatiques). La clairance plasmatique (ml/min/kg) de l'ertapénem chez les patients de 3 mois à 12 ans est environ 2 fois plus élevée que celle des adultes. À la dose de 15 mg/kg, la valeur de l'ASC et les concentrations plasmatiques au milieu de l'intervalle d'administration chez des patients âgés de 3 à 12 ans, étaient similaires à celles des adultes jeunes en bonne santé recevant une perfusion intraveineuse de 1 g d'ertapénem. Insuffisance hépatique La pharmacocinétique de l'ertapénem chez les patients avec insuffisance hépatique n'a pas été établie. En raison de la biotransformation hépatique limitée de l'ertapénem, la pharmacocinétique de l'ertapénem ne devrait pas être affectée par une insuffisance hépatique. Par conséquent, aucun ajustement posologique n'est recommandé chez les patients avec insuffisance hépatique. Insuffisance rénale Après l'administration d'une dose intraveineuse unique de 1 g d'ertapénem chez l'adulte, les ASC de l'ertapénem total (lié et non lié) et de l'ertapénem non lié sont similaires chez les patients avec insuffisance rénale légère (ClCr de 60 à 90 ml/min/1,73 m²) et chez les sujets en bonne santé (âgés de 25 à 82 ans). Les ASC de l'ertapénem total et de l'ertapénem non lié sont augmentées chez les patients avec insuffisance rénale modérée (ClCr de 31 à 59 ml/min/1,73 m²) respectivement d'environ 1,5 fois et 1,8 fois par rapport aux sujets en bonne santé. Les ASC de l'ertapénem total et de l'ertapénem non lié sont augmentées chez les patients avec insuffisance rénale sévère (ClCr de 5 à 30 ml/min/1,73 m²) respectivement d'environ 2,6 fois et 3,4 fois par rapport aux sujets en bonne santé. Les ASC de l'ertapénem total et de l'ertapénem non lié sont augmentées chez les patients qui nécessitent une hémodialyse, de respectivement environ 2,9 fois et 6,0 fois entre les séances de dialyse, par rapport aux sujets en bonne santé. Après l'administration d'une dose intraveineuse unique de 1 g immédiatement avant une séance d'hémodialyse, environ 30 % de la dose administrée est retrouvée dans le dialysat. On ne dispose pas de données pour les patients pédiatriques avec insuffisance rénale. Pour les patients avec insuffisance rénale avancée et pour les patients qui nécessitent une hémodialyse, on ne dispose pas de données adéquates de sécurité et d'efficacité de l'ertapénem pour soutenir une recommandation posologique. L'ertapénem ne doit donc pas être utilisé chez ces patients.
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Informations supplémentaires sur la pharmacocinétique du médicament ERTAPENEM en fonction de la voie d'administration

Effets indésirables

Résumé du profil de sécurité

Adultes

Au total, plus de 2 200 patients ont été traités par ertapénem dans des études cliniques, dont plus de 2 150 à la dose de 1 g. Des effets indésirables (c'est-à-dire considérés par l'investigateur comme potentiellement, probablement ou certainement liés au médicament) ont été rapportés chez environ 20 % des patients traités par ertapénem. Le traitement a été arrêté à cause d'effets indésirables chez 1,3 % des patients. Chez 476 patients supplémentaires, une dose unique de 1 g d'ertapénem a été administrée dans le cadre d'une étude clinique sur la prophylaxie des infections du site chirurgical après une intervention chirurgicale colorectale.

Chez les patients traités uniquement par ERTAPENEM, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés pendant le traitement et le suivi de 14 jours après le traitement étaient les suivants : diarrhée (4,8 %), complication au niveau de la veine perfusée (4,5 %) et nausées (2,8 %).

Chez les patients traités uniquement par ERTAPENEM, les anomalies de laboratoire les plus fréquemment rapportées pendant le traitement et le suivi de 14 jours après le traitement étaient les suivants : augmentation des taux d'ALAT (4,6 %), d'ASAT (4,6 %), de phosphatase alcaline (3,8 %) et de plaquettes (3,0 %).

Population pédiatrique (3 mois à 17 ans) :

Au total, 384 patients ont été traités par ertapénem dans des études cliniques. Le profil de sécurité global est similaire à celui des adultes. Des effets indésirables (c'est-à-dire considérés par l'investigateur comme potentiellement, probablement ou certainement liés au médicament) ont été rapportés chez environ 20,8 % des patients traités par ertapénem. Le traitement a été arrêté à cause d'effets indésirables chez 0,5 % des patients.

Chez les patients traités uniquement par ERTAPENEM, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés pendant le traitement et le suivi de 14 jours après le traitement étaient les suivants : diarrhée (5,2 %) et douleur au site de perfusion (6,1 %).

Chez les patients traités uniquement par ERTAPENEM, les anomalies de laboratoire les plus fréquemment rapportées pendant le traitement et le suivi de 14 jours après le traitement étaient les suivants : diminution du taux de neutrophiles (3,0 %) et augmentation des taux d'ALAT (2,9 %) et d'ASAT (2,8 %).

Tableau des effets indésirables

Chez les patients traités uniquement par ERTAPENEM, les effets indésirables suivants ont été rapportés pendant le traitement et le suivi de 14 jours après le traitement :

Fréquent (≥ 1/100 à < 1/10) ; Peu fréquent (≥ 1/1 000 à < 1/100) ; Rare (≥ 1/10 000 à < 1/1 000) ; Très rare : (< 1/10 000) ; Fréquence indéterminée (ne peut pas être estimée sur la base des données disponibles)

Adultes (18 ans et plus)

Enfants et adolescents

(3 mois à 17 ans)

Infections et infestations

Peu fréquent : candidose buccale, candidose, infection mycosique, entérocolite pseudomembraneuse, vaginite

Rare : pneumonie, dermatomycose, infection de plaie postopératoire, infection du tractus urinaire

Affections hématologiques et du système lymphatique

Rare : neutropénie, thrombocytopénie

Affections du système immunitaire

Rare : allergie

Fréquence indéterminée : anaphylaxie, notamment réactions anaphylactoïdes

Troubles du métabolisme et de la nutrition

Peu fréquent : anorexie

Rare : hypoglycémie

Affections psychiatriques

Peu fréquent : insomnie, confusion

Rare : agitation, anxiété, dépression

Fréquence indéterminée : altérations de l'état mental (notamment agressivité, délire, désorientation, changements de l'état mental)

Fréquence indéterminée : altérations de l'état mental (notamment agressivité)

Affections du système nerveux

Fréquent : céphalée

Peu fréquent : vertiges, somnolence, dysgueusie, convulsions

Rare : tremblements, syncope

Fréquence indéterminée : hallucinations, diminution du niveau de conscience, dyskinésie, myoclonies, trouble de la marche

Peu fréquent : céphalée

Fréquence indéterminée : hallucinations

Affections oculaires

Rare : affection de la sclérotique

Affections cardiaques

Peu fréquent : bradycardie sinusale

Rare : arythmie, tachycardie

Affections vasculaires

Fréquent : complication au niveau de la veine perfusée, phlébite/thrombophlébite

Peu fréquent : hypotension

Rare : hémorragie, augmentation de la pression sanguine

Peu fréquent : bouffées de chaleur, hypertension

Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales

Peu fréquent : dyspnée, gêne pharyngée

Rare : congestion nasale, toux, épistaxis, râles/ronflement, respiration sifflante

Affections gastro-intestinales

Fréquent : diarrhée, nausées, vomissements

Peu fréquent : constipation, régurgitation acide, sécheresse buccale, dyspepsie, douleur abdominale

Rare : dysphagie, incontinence fécale, pelvipéritonite

Fréquence indéterminée : coloration des dents

Fréquent : diarrhée

Peu fréquent : coloration anormale des fèces, méléna

Affections hépatobiliaires

Rare : cholécystite, ictère, trouble hépatique

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquent : rash, prurit

Peu fréquent : érythème, urticaire

Rare : dermatite, desquamation

Fréquence indéterminée : éruption cutanée d'origine médicamenteuse avec éosinophilie et symptômes systémiques (syndrome DRESS)

Fréquent : érythème fessier du nourrisson

Peu fréquent : érythème, rash, pétéchies

Affections musculo-squelettiques et systémiques

Rare : crampe musculaire, douleur de l'épaule

Fréquence indéterminée : faiblesse musculaire

Affections du rein et des voies urinaires

Rare : insuffisance rénale, insuffisance rénale aigüe

Affections gravidiques, puerpérales et périnatales

Rare : avortement

Affections des organes de reproduction et du sein

Rare : saignement génital

Troubles généraux et anomalies au site d'administration

Peu fréquent : extravasation, asthénie/fatigue, fièvre, œdème/gonflement, douleur thoracique

Rare : induration au site d'injection, malaise

Fréquent : douleur au site de perfusion

Peu fréquent : brûlure au site de perfusion, prurit au site de perfusion, érythème au site de perfusion, érythème au site d'injection, chaleur au site de perfusion

Investigations

Biochimie

Fréquent : augmentation des taux d'ALT, d'AST, de phosphatase alcaline

Peu fréquent : augmentation des taux sériques de bilirubine totale, de bilirubine directe, de bilirubine indirecte, de créatinine, d'urée, de glucose

Rare : diminution des taux de bicarbonate sérique, de créatinine sérique et de potassium ; augmentation des taux sériques de LDH, de phosphore, de potassium

Fréquent : augmentation des taux d'ALT et d'AST

Hématologie

Fréquent : augmentation de la numération plaquettaire

Peu fréquent : diminution de la numération leucocytaire, plaquettaire, des neutrophiles segmentés, de l'hémoglobine et de l'hématocrite ; augmentation des éosinophiles, du temps de céphaline activée, du temps de prothrombine, des neutrophiles segmentés et des leucocytes

Rare : diminution des lymphocytes ; augmentation des neutrophiles non segmentés, des lymphocytes, des métamyélocytes, des monocytes, des myélocytes ; lymphocytes atypiques

Fréquent : diminution de la numération des neutrophiles

Peu fréquent : augmentation de la numération plaquettaire, du temps de céphaline activée, du temps de prothrombine, diminution du taux d'hémoglobine

Analyse urinaire

Peu fréquent : augmentation des bactéries, des globules blancs, des cellules épithéliales et des globules rouges dans l'urine ; présence de levures dans l'urine

Rare : augmentation de l'urobilinogène

Divers

Peu fréquent : positivité pour la toxine de Clostridium difficile

Contre-indications

Hypersensibilité à tout autre antibactérien du groupe des carbapénèmes ;

Hypersensibilité sévères (par exemple, réaction anaphylactique, réaction cutanée sévère) à tout autre antibiotique de la famille des bêtalactamines (par exemple, pénicillines ou céphalosporines).

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Des études adéquates et contrôlées n'ont pas été réalisées au cours de la grossesse. Les études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet directement ou indirectement nocif sur le déroulement de la grossesse, le développement embryo-fœtal, l'accouchement ou le développement postnatal.

Cependant, l'ertapénem ne doit pas être prescrit au cours de la grossesse, sauf si le bénéfice est supérieur au risque potentiel pour le fœtus.

Allaitement

L'ertapénem est excrété dans le lait maternel. En raison de la survenue possible de réactions indésirables chez le nourrisson allaité, les mères traitées par ERTAPENEM ARROW ne doivent pas allaiter.

Fertilité

Il n'y a pas d'études adéquates et contrôlées documentant l'effet de l'ertapénem sur la fertilité chez l'homme ou chez la femme. Les études précliniques n'ont pas montré d'effet nocif, direct ou indirect, sur la fertilité

Surdosage

Aucune donnée spécifique n'est disponible sur le traitement d'un surdosage d'ertapénem. Un surdosage d'ertapénem est peu probable. L'administration intraveineuse d'ertapénem à une dose quotidienne de 3 g pendant 8 jours à des volontaires adultes en bonne santé n'a pas entraîné de toxicité significative. Dans les études cliniques sur l'adulte, une administration accidentelle jusqu'à 3 g par jour n'a pas provoqué d'effets indésirables cliniquement importants. Dans les études cliniques pédiatriques, l'administration intraveineuse (IV) d'une dose unique de 40 mg/kg jusqu'à un maximum de 2 g n'a pas entraîné de toxicité.

Cependant, en cas de surdosage, le traitement par Ertapénem Hikma doit être arrêté et un traitement symptomatique de support doit être administré jusqu'à l'élimination rénale du médicament.

L'ertapénem peut être éliminé partiellement par hémodialyse ; aucune information n'est cependant disponible sur l'utilisation de l'hémodialyse pour traiter un surdosage.

Interactions avec d'autres médicaments

Il n'est pas attendu d'interaction résultant d'une inhibition de la clairance de médicaments, que cette clairance soit médiée par la glycoprotéine-P ou par les cytochromes .

Une diminution des concentrations plasmatiques d'acide valproïque en dessous du seuil thérapeutique a été rapportée lors d'une co-administration avec des carbapénèmes. Des concentrations plasmatiques d'acide valproïque diminuées peuvent exposer à un risque de survenue de crises convulsives ; l'association d'ertapénem et d'acide valproïque/valproate de sodium est donc déconseillée, et par conséquent une alternative à l'un des traitements, antibactérien ou antiépileptique, doit être envisagée.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend ERTAPENEM



Analogues du médicament ERTAPENEM qui a la même composition

Analogues en Russie

  • лиофилизат д/пригот. р-ра д/инъекц.:

    1 г

Analogues en France

  • poudre pour solution pour perfusion:

    1,0 g

  • poudre pour solution pour perfusion:

    1,0 g