INVANZ - Informations recueillies lors des études cliniques :Efficacité dans les études pédiatriques :L'ertapénem a été évalué chez des patients âgés de 3 mois à 17 ans dans des études multicentriques, randomisées, comparatives, dont l'objectif principal était d'évaluer la tolérance de l'ertapénem, l'efficacité n'étant qu'un critère secondaire d'évaluation.
Le médicament INVANZ appartient au groupe appelés Carbapénèmes
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - J01DH03
MERCK SHARP & DOHME (ROYAUME-UNI) - Invanz poudre pour solution pour perfusion 1,0 g , 2002-04-18
Invanz 1 g
poudre pour solution pour perfusion 1,0 g
MERCK SHARP & DOHME (ROYAUME-UNI)
Traitement : Invanz est indiqué chez l'enfant (âgé de 3 mois à 17 ans) et chez l'adulte pour le traitement des infections suivantes lorsqu'elles sont dues à des espèces bactériennes connues pour être sensibles ou possiblement sensibles à l'ertapénem et lorsqu'un traitement parentéral est nécessaire :
Prophylaxie : Invanz est indiqué chez l'adulte en prophylaxie des infections postopératoires en chirurgie colorectale .
Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.
Informations recueillies lors des études cliniques :Efficacité dans les études pédiatriques :L'ertapénem a été évalué chez des patients âgés de 3 mois à 17 ans dans des études multicentriques, randomisées, comparatives, dont l'objectif principal était d'évaluer la tolérance de l'ertapénem, l'efficacité n'étant qu'un critère secondaire d'évaluation. Le tableau ci-dessous donne la proportion de patients ayant une réponse clinique favorable lors de la visite de suivi après traitement, dans la population clinique en « Intention de Traiter » (ITT) :
Concentrations plasmatiques : Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique de 30 minutes d'une dose de 1 g chez des adultes jeunes sains (âgés de 25 à 45 ans) étaient de 155 µg/ml (Cmax) à 0,5 heure après traitement (fin de la perfusion), 9 µg/ml 12 heures après traitement, et 1 µg/ml 24 heures après traitement.L'aire sous la courbe de la concentration plasmatique (ASC) d'ertapénem chez l'adulte augmente presque proportionnellement à la dose sur l'intervalle de doses 0,5 à 2 g.Il n'y a pas d'accumulation d'ertapénem chez l'adulte après l'administration de doses intraveineuses multiples allant de 0,5 à 2 g par jour.Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique de 30 minutes d'une dose de 15 mg/kg (jusqu'à une dose maximum de 1 g) chez des patients âgés de 3 à 23 mois étaient de 103,8 µg/ml (Cmax) 0,5 heure après traitement (fin de la perfusion), 13,5 µg/ml 6 heures après traitement, et 2,5 µg/ml 12 heures après traitement.Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique de 30 minutes d'une dose de 15 mg/kg (jusqu'à une dose maximum de 1 g) chez des patients âgés de 2 à 12 ans étaient de 113,2 µg/ml (Cmax) 0,5 heure après traitement (fin de la perfusion), 12,8 µg/ml 6 heures après traitement, et 3 µg/ml 12 heures après traitement.Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique de 30 minutes d'une dose de 20 mg/kg (jusqu'à une dose maximum de 1 g) chez des patients âgés de 13 à 17 ans étaient de 170,4 µg/ml (Cmax) 0,5 heure après traitement (fin de la perfusion), 7 µg/ml 12 heures après traitement, et 1,1 µg/ml 24 heures après traitement.Les concentrations plasmatiques moyennes d'ertapénem après une perfusion intraveineuse unique de 30 minutes d'une dose de 1 g chez trois patients âgés de 13 à 17 ans étaient de 155,9 µg/ml (Cmax) 0,5 heure après traitement (fin de la perfusion), et 6,2 µg/ml 12 heures après traitement.
Distribution : Chez l'homme, l'ertapénem est fortement lié aux protéines plasmatiques. Chez des adultes jeunes sains (âgés de 25 à 45 ans), la liaison aux protéines de l'ertapénem diminue à mesure que la concentration plasmatique augmente, passant de 95 % environ pour une concentration plasmatique approximative < 50 µg/ml, à 92 % environ pour une concentration plasmatique approximative de 155 µg/ml (concentration moyenne obtenue à la fin d'une perfusion de 1 g par voie intraveineuse).Le volume de distribution (Vdss) de l'ertapénem est d'environ 8 litres chez l'adulte (0,11 litre/kg), d'environ 0,2 litre/kg chez les enfants âgés de 3 mois à 12 ans et d'environ 0,16 litre/kg chez les adolescents âgés de 13 à 17 ans.Les concentrations d'ertapénem obtenues chez l'adulte dans le liquide phlycténulaire à chaque temps de prélèvement le troisième jour après une administration intraveineuse quotidienne d'une dose de 1 g ont montré un ratio de l'ASC dans le liquide phlycténulaire : l'ASC dans le plasma est de 0,61.Des études in vitro indiquent que l'ertapénem ne déplace pas d'une façon notable les médicaments fortement liés aux protéines circulantes (warfarine, éthinyl estradiol, et noréthindrone). La modification de la liaison était < 12 % au pic de concentration plasmatique de l'ertapénem après une dose de 1 g. In vivo, le probénécide (500 mg toutes les 6 heures) a diminué de 91 % approximativement à 87 % approximativement la fraction de liaison de l'ertapénem dans le plasma à la fin de la perfusion chez des sujets ayant reçu une dose unique intraveineuse de 1 g. Les effets de cette modification sont probablement transitoires. Une interaction cliniquement significative due au déplacement de l'ertapénem par un autre médicament ou au déplacement d'un autre médicament par l'ertapénem est peu probable.Les études in vitro indiquent que l'ertapénem n'inhibe pas le transport de la digoxine ou de la vinblastine par la glycoprotéine P et que l'ertapénem n'est pas un substrat pour la glycoprotéine P.
Biotransformation : Chez des adultes jeunes sains (âgés de 23 à 49 ans), après perfusion intraveineuse de 1 g d'ertapénem radiomarqué, la radioactivité plasmatique est essentiellement (94 %) composée d'ertapénem. Le métabolite principal de l'ertapénem est le dérivé à cycle ouvert formé par hydrolyse du noyau bêtalactame par la déhydropeptidase-1.Les études in vitro avec des microsomes hépatiques humains indiquent que l'ertapénem n'inhibe pas le métabolisme médié par les six principales isoformes du CYP : 1A2, 2C9, 2C19, 2D6, 2E1 et 3A4.
Élimination : Après l'administration d'une dose intraveineuse de 1 g d'ertapénem radiomarqué à des adultes jeunes sains (âgés de 23 à 49 ans), environ 80 % sont retrouvés dans les urines et 10 % dans les fèces. Sur 80 % retrouvés dans les urines, environ 38 % sont éliminés sous forme inchangée d'ertapénem et environ 37 % sous forme de métabolite à cycle ouvert.Chez des adultes jeunes sains (âgés de 18 à 49 ans) et des patients âgés de 13 à 17 ans, traités par une dose intraveineuse de 1 g, la demi-vie plasmatique moyenne est d'environ 4 heures. La demi-vie plasmatique moyenne chez les enfants âgés de 3 mois à 12 ans est d'environ 2,5 heures. Les concentrations moyennes d'ertapénem retrouvées dans les urines dépassent 984 µg/ml au cours de la période 0 à 2 heures après l'administration et elles dépassent 52 µg/ml au cours de la période 12 à 24 heures après l'administration.
Populations particulières :
Résumé du profil de sécurité d'emploi
Adultes
Au total, plus de 2 200 patients ont été traités par l'ertapénem lors des études cliniques, dont plus de 2 150 à la dose de 1 g d'ertapénem. Des effets indésirables (c'est-à-dire considérés par l'investigateur comme possiblement, probablement, ou assurément reliés à la prise du médicament) ont été rapportés chez environ 20 % des patients traités par l'ertapénem. Le traitement a été arrêté en raison de la survenue d'effets indésirables chez 1,3 % des patients. Dans une étude clinique additionnelle, 476 patients ont reçu, dans le cadre d'une prophylaxie des infections postopératoires en chirurgie colorectale, 1 g d'ertapénem en dose unique avant l'incision chirurgicale.
Pour les patients n'ayant reçu que de l'ertapénem, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés au cours du traitement et jusqu'à 14 jours après l'arrêt ont été : diarrhée (4,8 %), complication au niveau de la veine perfusée (4,5 %) et nausées (2,8 %).
Pour les patients n'ayant reçu de l'ertapénem, les anomalies biologiques les plus fréquemment rapportées au cours du traitement et jusqu'à 14 jours après l'arrêt ont été : élévation du taux d'ALAT (4,6 %), du taux d'ASAT (4,6 %), des phosphatases alcalines (3,8 %) et des plaquettes (3,0 %).
Population pédiatrique (de 3 mois à 17 ans)
Au total 384 patients ont été traités par l'ertapénem lors des études cliniques. Le profil de sécurité d'emploi est comparable à celui des adultes. Des effets indésirables (c'est-à-dire jugés par les investigateurs comme possiblement, probablement ou assurément reliés à la prise du médicament) ont été rapportés chez environ 20,8 % des patients traités par l'ertapénem.
Le traitement a été interrompu en raison d'effets indésirables chez 0,5 % des patients.
Pour les patients n'ayant reçu que de l'ertapénem, les effets indésirables les plus fréquemment rapportés au cours du traitement et jusqu'à 14 jours après son arrêt ont été : diarrhée (5,2 %) et douleur au point de perfusion (6,1 %).
Pour les patients n'ayant reçu que de l'ertapénem, les anomalies biologiques les plus fréquemment rapportées au cours du traitement et jusqu'à 14 jours après l'arrêt ont été : diminution du taux de polynucléaires neutrophiles (3,0 %) et augmentation du taux d'ALAT (2,9 %) et d'ASAT (2,8 %).
Résumé des effets indésirables
Pour les patients n'ayant reçu que de l'ertapénem, les effets indésirables suivants rapportés au cours du traitement et jusqu'à 14 jours après l'arrêt ont été :
Fréquent (³ 1/100 ; < 1/10) ; Peu fréquent (³ 1/1 000 ; < 1/100) ; Rare (³ 1/10 000 ; < 1/1 000) ; Très rare (< 1/10 000) ; Fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Adultes de 18 ans ou plus | Enfants et adolescents (de 3 mois à 17 ans) | |
Infections et infestations | Peu fréquent : candidose rale, candidose, infection fongique, colite pseudomembraneuse, vaginite. Rare : pneumonie, dermatomycose, infection post-opératoire de la plaie, infection des voies urinaires. | |
Affections hématologiques et du système lymphatique | Rare : neutropénie, thrombopénie. | |
Affections du système immunitaire | Rare : allergie. Fréquence indéterminée : anaphylaxie incluant les réactions anaphylactoïdes. | |
Troubles du métabolisme et de la nutrition | Peu fréquent : anorexie. Rare : hypoglycémie. | |
Affections psychiatriques | Peu fréquent : insomnie, confusion. Rare : agitation, anxiété, dépression. Fréquence indéterminée : modifications de l'état mental (dont agressivité, délire, désorientation, changements de l'état mental). | Fréquence indéterminée : modifications de l'état mental (dont agressivité). |
Affections du système nerveux | Fréquent : céphalées. Peu fréquent : étourdissements, somnolence, altération du goût, convulsions . Rare : tremblements, syncope. Fréquence indéterminée : hallucinations, diminution du niveau de conscience, dyskinésie, myoclonie, troubles de la marche. | Peu fréquent : céphalées. Fréquence indéterminée : hallucinations. |
Affections oculaires | Rare : trouble scléral. | |
Affections cardiaques | Peu fréquent : bradycardie sinusale. Rare : arythmie, tachycardie. | |
Affections vasculaires | Fréquent : réaction au point d'injection, phlébite/thrombophlébite. Peu fréquent : hypotension. Rare : hémorragie, augmentation de la pression artérielle. | Peu fréquent : bouffées vasomotrices, hypertension artérielle. |
Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales | Peu fréquent : dyspnée, gêne pharyngée. Rare : congestion nasale, toux, épistaxis, râles/ronchus, sifflements. | |
Affections gastro-intestinales | Fréquent : diarrhée, nausées, vomissements. Peu fréquent : constipation, régurgitation acide, sécheresse de la bouche, dyspepsie, douleur abdominale. Rare : dysphagie, incontinence fécale, péritonite pelvienne. Fréquence indéterminée : coloration des dents. | Fréquent : diarrhée. Peu fréquent : décoloration des selles, méléna. |
Affections hépatobiliaires | Rare : cholécystite, ictère, trouble hépatique | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | Fréquent : rash, prurit. Peu fréquent : érythème, urticaire. Rare : dermatite, desquamation. Fréquence indéterminée : syndrome d'hypersensibilité médicamenteuse (syndrome DRESS). | Fréquent : érythème fessier du nourrisson. Peu fréquent : érythème, rash, pétéchies. |
Affections musculo- squelettiques et systémiques | Rare : crampes musculaires, douleur de l'épaule. Fréquence indéterminée : faiblesse musculaire. | |
Affections du rein et des voies urinaires | Rare : insuffisance rénale, insuffisance rénale aiguë. | |
Affections gravidiques, puerpérales et périnatales | Rare : avortement. | |
Affections des organes de reproduction et du sein | Rare : saignement génital. | |
Troubles généraux et anomalies au site d'administration | Peu fréquent : extravasation, asthénie/fatigue, fièvre, dème/gonflement, douleur thoracique. Rare : induration au point d'injection, malaise. | Fréquent : douleur au point de perfusion. Peu fréquent : brûlure au site de perfusion, prurit au site de perfusion, érythème au site de perfusion, érythème au site d'injection et chaleur au site de perfusion. |
Investigations | ||
Biologie | Fréquent : élévation du taux d'ALAT, du taux d'ASAT, des phosphatases alcalines. Peu fréquent : élévation de la bilirubinémie totale, libre et/ou conjuguée, de la créatininémie, de l'urée sanguine, de la glycémie. Rare : diminution des bicarbonates sériques, de la créatininémie, et de la kaliémie ; augmentation de la LDH sérique, de la phosphorémie, de la kaliémie. | Fréquent : élévation des taux d'ALAT et d'ASAT |
Hématologie | Fréquent : élévation du nombre de plaquettes. Peu fréquent : diminution des leucocytes, des plaquettes, des polynucléaires neutrophiles, de l'hémoglobine et de l'hématocrite ; augmentation des éosinophiles, du temps de céphaline activé, du temps de prothrombine, des polynucléaires neutrophiles, et des leucocytes. Rare : diminution des lymphocytes ; augmentation du taux de neutrophiles immatures, de lymphocytes, de métamyélocytes, de monocytes, de myélocytes ; lymphocytes atypiques | Fréquent : diminution de neutrophiles. Peu fréquent : élévation du nombre de plaquettes, du temps de céphaline activé, du temps de prothrombine, diminution de l'hémoglobine. |
Analyse d'urine | Peu fréquent : augmentation dans les urines des bactéries, des leucocytes, des cellules épithéliales, des hématies ; présence de levures. Rare : augmentation de l'urobilinogène. | |
Divers | Peu fréquent : présence de toxine de Clostridium difficile. |
Hypersensibilité à tout autre antibactérien du groupe des carbapénèmes ;
Hypersensibilité sévères (par exemple, réaction anaphylactique, réaction cutanée sévère) à tout autre antibiotique de la famille des bêtalactamines (par exemple, pénicillines ou céphalosporines).
Grossesse :Des études correctes et contrôlées n'ont pas été réalisées au cours de la grossesse.
Les études réalisées chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet directement ou indirectement nocif sur le déroulement de la grossesse, le développement embryofœtal, la mise bas ou le développement postnatal.
Cependant, l'ertapénem ne doit pas être prescrit au cours de la grossesse, sauf si le bénéfice maternel est supérieur au risque potentiel pour le fœtus.
Allaitement :L'ertapénem est excrété dans le lait maternel. En raison de la survenue possible de réactions indésirables chez l'enfant allaité, les mères traitées par Invanz ne doivent pas allaiter.
Fertilité :Il n'y a pas d'études correctement conduites documentant l'effet de l'ertapénem sur la fertilité chez l'homme ou chez la femme. Les études précliniques n'ont pas montré d'effet nocif, direct ou indirect, sur la fertilité .
Aucune donnée spécifique n'est disponible sur le traitement d'un surdosage par l'ertapénem. Le surdosage en ertapénem est peu probable. L'administration intraveineuse d'ertapénem à une dose quotidienne de 3 g pendant 8 jours à des volontaires sains adultes n'a pas entraîné de toxicité significative. Au cours des études cliniques chez l'adulte, l'administration accidentelle allant jusqu'à 3 g par jour n'a pas provoqué d'effets indésirables cliniquement importants. Dans les études cliniques pédiatriques, l'administration intraveineuse (IV) d'une dose unique de 40 mg/kg jusqu'à un maximum de 2 g n'a pas entraîné de toxicité.
Cependant, en cas de surdosage, le traitement par Invanz sera arrêté et un traitement symptomatique administré jusqu'à l'élimination rénale du médicament.
L'ertapénem peut être éliminé partiellement par hémodialyse ; toutefois, aucune information n'est disponible sur l'utilisation de l'hémodialyse pour traiter le surdosage.
Il n'est pas attendu d'interaction résultant d'une inhibition de la clairance de médicaments, que cette clairance soit médiée par la glycoprotéine-P ou par les cytochromes .
Une diminution des concentrations plasmatiques d'acide valproïque en dessous du seuil thérapeutique a été rapportée lors d'une co-administration avec des carbapénèmes. Des concentrations plasmatiques d'acide valproïque diminuées peuvent exposer à un risque de survenue de crises convulsives ; l'association d'ertapénem et d'acide valproïque/valproate de sodium est donc déconseillée, et par conséquent une alternative à l'un des traitements, antibactérien ou antiépileptique, doit être envisagée.
Analogues en Russie
лиофилизат д/пригот. р-ра д/инъекц.:
1 г
Analogues en France
poudre pour solution pour perfusion:
1,0 g
poudre pour solution pour perfusion:
1,0 g