Résumé des caractéristiques du médicament - ERYTHROGEL

Langue

- Français

ERYTHROGEL

ERYTHROGEL - Dans l'état actuel des connaissances, la pathogénèse de l'acné associe plusieurs facteurs : Hypersécrétion séborrhéique (sous la dépendance des androgènes).

Le médicament ERYTHROGEL appartient au groupe appelés Antiacnéiques

Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - D10AF02

Substance active: ÉRYTHROMYCINE
Titulaires de l'autorisation de mise sur le marché:

LABORATOIRES BAILLEUL (LUXEMBOURG) - Erythrogel gel pour application cutanée 4,00 g , 1983-10-26


Erythrogel 4 %

gel pour application cutanée 4,00 g

LABORATOIRES BAILLEUL (LUXEMBOURG)



Сlassification pharmacothérapeutique :




Formes pharmaceutiques et Dosage du médicament

  • gel pour application cutanée : 4,00 g

Dosage

Posologie
Une à deux applications quotidiennes pendant trois mois.
Population pédiatrique
Mode d'administration
Voie cutanée.
Procéder à un lavage du visage avec un savon non alcalin et peu détergent. Rincer soigneusement. Lorsque la peau est sèche, appliquer la valeur d'une goutte d'ERYTHROGEL sur le visage et masser doucement pour faire pénétrer.

Indications

Traitement local de l'acné, en particulier polymorphe à composante inflammatoire (papulo-pustuleuse).

Il convient de tenir compte des recommandations officielles concernant l'utilisation appropriée des antibactériens.

Pharmacodynamique

Dans l'état actuel des connaissances, la pathogénèse de l'acné associe plusieurs facteurs :

Hypersécrétion séborrhéique (sous la dépendance des androgènes).

Rétention du sébum, par anomalie de la kératinisation de l'infra-infundibulum du follicule pilo-sébacé, aboutissant à la formation de comédons et microkystes (éléments sémiologiques essentiels).

Réaction inflammatoire induite par des germes saprophytes (Propionibacterium acnes, Staphylococcus epidermis ...) et certains composants irritants du sébum, aboutissant à la formation de papules inflammatoires, de pustules et de nodules.

L'érythromycine est un antibiotique du groupe des macrolides.

Son intérêt dans le traitement local de l'acné est d'être actif sur le Propionibacterium acnes (quelques rares cas de résistance de ce germe ont cependant été rapportés dans la littérature).

Cette activité antibactérienne s'accompagne d'une réaction anti-inflammatoire.

SPECTRE D'ACTIVITE ANTIBACTERIENNE

Les concentrations critiques séparent les souches sensibles des souches de sensibilité intermédiaire et ces dernières, des résistantes :

S < 1 mg/l et R > 4 mg/l

La prévalence de la résistance acquise peut varier en fonction de la géographie et du temps pour certaines espèces. Il est donc utile de disposer d'informations sur la prévalence de la résistance locale, surtout pour le traitement d'infections sévères. Ces données ne peuvent apporter qu'une orientation sur les probabilités de la sensibilité d'une souche bactérienne à cet antibiotique.

Lorsque la variabilité de la prévalence de la résistance en France est connue pour une espèce bactérienne, elle est indiquée dans le tableau ci-dessous :

Catégories

Fréquence de résistance acquise en France (>10%) (valeurs extrêmes)

ESPECES SENSIBLES

Aérobies à Gram positif

Bacillus Cereus

Corynebacterium diphteriae

Entérocoques

Rhodococcus equi

Staphylococcus méti-S

Staphylococcus méti-R*

Streptococcus B

Streptococcus non groupable

Streptococcus pneumoniae

Streptococcus pyogenes

Aérobies à Gram négatif

Bordetella pertussis

Branhamella catarrhalis

Campylobacter

Legionella

Moraxella

50 - 70 %

70 - 80 %

30 - 40 %

35 - 70 %

16 - 31 %

Anaérobies

Actinomyces

Bacteroides

Eubacterium

Mobiluncus

Peptostreptococcus

Porphyromonas

Prevotella

Propionibacterium acnes

Autres

Borrelia burgdorferi

Chlamydia

Coxiella

Leptospires

Mycoplasma pneumoniae

Treponema pallidum

30 - 60 %

30 - 40 %

ESPECES MODEREMENT SENSIBLES

(in vitro de sensibilité intermédiaire)

Aérobies à Gram négatif

Haemophilus

Neisseria gonorrhoeae

Anaérobies

Clostridium perfringens

Autres

Ureaplasma urealyticum

ESPECES RESISTANTES

Aérobies à Gram positif

Corynebacterium jeikeium

Nocardia asteroides

Aérobies à Gram négatif

Acinetobacter

Enterobactéries

Pseudomonas

Anaérobies

Fusobacterium

Autres

Mycoplasma hominis

*La fréquence de résistance à la méticilline est environ de 30 à 50% de l'ensemble des staphylocoques et se rencontre surtout en milieu hospitalier.

Remarque : ce spectre correspond à celui des formes systémiques de l'érythromycine. Avec les présentations pharmaceutiques locales, les concentrations obtenues in situ sont très supérieures aux concentrations plasmatiques. Quelques incertitudes demeurent sur la cinétique des concentrations in situ, sur les conditions physico-chimiques locales qui peuvent modifier l'activité de l'antibiotique et sur la stabilité du produit in situ.

Pharmacocinétique

Pharmacocinétique - ERYTHROGEL - usage parentéral

Distribution

Concentration sérique maximale pour une dose et par voie intraveineuse.

L'injection intraveineuse d'érythromycine IV permet d'atteindre rapidement des concentrations sériques élevées que la voie orale n'autorise pas.

Après injection flash de 500 mg d'érythromycine IV des concentrations plasmatiques moyennes de:

27,3 mcg/ml (15ème minute)

17,1 mcg/ml (30ème minute)

13,4 mcg/ml (60ème minute)

sont atteintes.

A la quatrième heure, la concentration sérique est encore de 5,66 mcg/ml.

Les macrolides pénètrent et s'accumulent dans les phagocytes (polynucléaires neutrophiles, monocytes, macrophages péritonéaux et alvéolaires).

Les concentrations intraphagocytaires sont élevées chez l'homme.

Comme pour d'autres macrolides, ces propriétés expliquent l'activité de l'érythromycine sur les bactéries intra-cellulaires.

Demi-vie

La demi-vie d'élimination globale de l'organisme est de 100 minutes.

Diffusion humorale et tissulaire

Les concentrations obtenues par voie IV permettent une diffusion plus importante dans les organes où l'érythromycine diffuse habituellement et notamment dans les poumons, les amygdales et la prostate.

L'érythromycine diffuse peu dans le liquide céphalo-rachidien bien que son passage soit accru en cas d'inflammation méningée.

L'érythromycine traverse la barrière placentaire. Elle se concentre dans le lait.

Liaison aux protéines plasmatiques

La liaison de l'érythromycine base aux protéines plasmatiques est de 65 % environ avec une prédominance sur l'alpha: glycoprotéine acide (environ 55 %) (étude avec érythromycine C14).

Biotransformation

L'érythromycine est en partie métabolisée par le foie.

Élimination

L'érythromycine se concentre dans le foie et s'élimine sous forme active principalement par la bile à des concentrations supérieures à celles des taux sériques.

L'élimination rénale est de l'ordre de 12 à 15 %.

Effets indésirables

Affections de la peau et du tissu sous-cutané

Fréquence indéterminée : pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG)

Une sensation de sécheresse de la peau peut apparaître en début de traitement. Exceptionnellement, on a rapporté des cas d'irritation cutanée et d'érythème.

Quelques rares cas d'intolérance cutanée ont été signalés ; ils disparaissent en général avec la poursuite du traitement.

Contre-indications

Ce médicament NE DOIT JAMAIS ETRE UTILISE dans les situations suivantes :

allergie à l'érythromycine,

en association avec :

le bépridil

le cisapride

les alcaloïdes de l'ergot de seigle vasoconstricteurs

la méthylergometrine

la mizolastine

le pimozide

le sertindole

la simvastatine

Ce médicament est GENERALEMENT DECONSEILLE en association avec :

l'alfuzosine

les alcaloïdes de l'ergot de seigle dopaminergiques

la buspirone

la carbamazépine

la ciclosporine

la colchicine

le disopyramide

l'ébastine

l'halofantrine,

la luméfantrine

le tacrolimus

la théophylline

la toltérodine

le triazolam

Grossesse/Allaitement

Grossesse

Les données issues d'un grand nombre de patientes ayant été traitées au cours de leur grossesse par de l'érythromycine par voie systémique, indiquent à ce jour une absence d'effets secondaires sur la grossesse ou sur la santé du fœtus et du nouveau-né.

L'érythromycine peut être utilisée pendant la grossesse si nécessaire.

Allaitement

L'érythromycine est excrétée dans le lait maternel en très petites quantités car l'exposition systémique de la femme allaitante après administration cutanée à l'érythromycine est négligeable. A ce jour, aucun effet sur l'enfant allaité n'a été rapporté.

L'érythromycine peut être utilisée pendant l'allaitement.

Ne pas appliquer sur les seins durant l'allaitement.

Surdosage

Symptômes

Perte d'audition, sévères épisodes de nausées, vomissements et diarrhées

Traitements

Lavage gastrique, mesures de traitement de support.

En cas de surdosage, le traitement avec l'érythromycine doit être interrompu.

L'érythromycine ne peut être éliminée ni par dialyse péritonéale ni par hémodialyse.

Interactions avec d'autres médicaments

Associations faisant l'objet de précautions d'emploi

Une résistance croisée peut être induite lors de l'utilisation d'autres antibiotiques, en particulier les antibiotiques du groupe des macrolides, la clindamycine et la lincomycine.

Mises en garde et précautions

Eviter le contact avec les muqueuses et les zones fragiles (excipient alcoolique).

En cas d'application sur les muqueuses, yeux, bouche, narines ou sur une plaie ouverte, rincer soigneusement à l'eau tiède.

Eviter les lavages trop fréquents, en particulier avec des savons alcalins qui favorisent la production de sébum.

Eviter l'utilisation de parfums, eaux de toilette, eaux de Cologne, etc…, pendant toute la durée du traitement.

Ne pas avaler.

Ne pas laisser à la portée des enfants.

Comme pour les autres macrolides, des réactions allergiques sévères et rares, y compris la pustulose exanthématique aiguë généralisée (PEAG), ont été rapportées. Si une réaction allergique se produit, l'administration du médicament doit être interrompue et un traitement approprié doit être instauré. Les médecins doivent être informés de la possibilité de réapparition des symptômes allergiques lors de l'interruption du traitement symptomatique.



CIM-10 codes des maladies, dont la thérapie comprend ERYTHROGEL



Analogues du médicament ERYTHROGEL qui a la même composition

Analogues en Russie

Эритромицин
  • таб., покр. кишечнораствор. плен. обол.:

    100 мг, 250 мг, 500 мг

  • таб., покр. кишечнораствор. обол.:

    100 мг, 250 мг

  • мазь глазная:

    10 тыс.ЕД/г, 10000 ЕД/г

  • мазь д/наружн. прим.:

    10 тыс.ЕД/г, 10000 МЕ/г

  • лиофилизат д/пригот. р-ра д/в/в введ.:

    100 мг, 200 мг

Analogues en France

  • granulés pour suspension buvable:

    200 mg

  • microgranules gastro-résistants en gélule:

    250 mg

ERY

  • comprimé:

    500 mg

  • granulés:

    125 mg, 250 mg

  • solution pour application cutanée:

    4 g

  • lotion:

    4 g

  • comprimé pelliculé:

    500 mg