ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL - contient de l'étonogestrel et de l'éthinylestradiol.
Le médicament ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL appartient au groupe appelés Estroprogestatifs
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - G02BB01
MYLAN SAS (FRANCE) - Etonogestrel/ethinylestradiol système de diffusion vaginal 11 mg+3,474 mg , 2018-01-11
Etonogestrel/ethinylestradiol MYLAN 120 microgrammes/15 microgrammes/24 heures
système de diffusion vaginal 11 mg+3,474 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Contraception.
ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL MYLAN est destiné aux femmes en âge de procréer. La sécurité et l'efficacité ont été établies chez des femmes âgées de 18 à 40 ans.
La décision de prescrire ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL MYLAN doit être prise en tenant compte des facteurs de risque actuels de la patiente, notamment ses facteurs de risque de thrombo-embolie veineuse (TEV), ainsi que du risque de TEV associé à ETONOGESTREL/ ETHINYLESTRADIOL MYLAN en comparaison aux autres contraceptifs hormonaux combinés (CHC) .
ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL contient de l'étonogestrel et de l'éthinylestradiol. L'étonogestrel est un progestatif dérivé de la 19-nortestostérone ; il se lie avec une grande affinité aux récepteurs de la progestérone au niveau des organes cibles. L'éthinylestradiol est un strogène largement utilisé dans les contraceptifs. L'effet contraceptif de l'anneau vaginal contenant l'association étonogestrel/éthinylestradiol repose sur divers mécanismes, le plus important étant l'inhibition de l'ovulation.
ÉTONOGESTREL
Absorption
L'absorption au niveau de la muqueuse vaginale de l'étonogestrel libéré par l'anneau vaginal contenant l'association Étonogestrel/Éthinylestradiol est rapide. Des concentrations sériques maximales d'étonogestrel d'environ 1 700 pg/ml sont atteintes environ une semaine après l'insertion. Les concentrations sériques présentent de légères fluctuations et diminuent lentement jusqu'à environ 1 600 pg/ml après 1 semaine, 1 500 pg/ml après 2 semaines et 1 400 pg/ml après 3 semaines d'utilisation. La biodisponibilité absolue est d'environ 100 %, ce qui est supérieur à celle observée après administration par voie orale.
Les taux cervicaux et intra-utérins d'étonogestrel ont été mesurés chez un nombre restreint de femmes utilisant l'anneau contenant l'association étonogestrel/éthinylestradiol ou un contraceptif oral contenant 0,150 mg de désogestrel et 0,020 mg d'éthinylestradiol. Les taux observés étaient comparables.
Distribution
L'étonogestrel est lié à l'albumine sérique et à la « Sex Hormone Binding Globulin » (SHBG). Le volume de distribution apparent de l'étonogestrel est de 2,3 l/kg.
Biotransformation
L'étonogestrel est métabolisé par les voies connues du métabolisme des stéroïdes. La clairance sérique apparente est d'environ 3,5 l/heure. Aucune interaction directe n'a été constatée avec l'éthinylestradiol administré de manière concomitante.
Élimination
Les concentrations sériques d'étonogestrel diminuent en deux phases. La phase d'élimination terminale se caractérise par une demi-vie d'environ 29 heures. L'étonogestrel et ses métabolites sont éliminés par voie urinaire et par voie biliaire avec un ratio de 1,7/1. La demi-vie d'élimination des métabolites est d'environ 6 jours.
ÉTHINYLESTRADIOL
Absorption
L'absorption au niveau de la muqueuse vaginale de l'éthinylestradiol libéré par l'anneau contenant l'association étonogestrel/éthinylestradiol est rapide. Des concentrations sériques maximales d'environ 35 pg/ml sont atteintes 3 jours après l'insertion et diminuent jusqu'à 19 pg/ml après 1 semaine, 18 pg/ml après 2 semaines et 18 pg/ml après 3 semaines d'utilisation. L'exposition systémique mensuelle à l'éthinylestradiol (AUC0-ω) avec l'anneau contenant l'association étonogestrel/éthinylestradiol est de 10,9 ng.h/ml. La biodisponibilité absolue est d'environ 56 %, ce qui est comparable à l'administration de l'éthinylestradiol par voie orale. Les taux cervicaux et intra-utérins d'éthinylestradiol ont été mesurés chez un nombre restreint de femmes utilisant l'anneau contenant l'association étonogestrel/éthinylestradiol ou un contraceptif oral contenant 0,150 mg de désogestrel et 0,020 mg d'éthinylestradiol. Les taux observés étaient comparables.
Distribution
L'éthinylestradiol est fortement lié à l'albumine sérique, mais de manière non spécifique. Le volume de distribution apparent est d'environ 15 l/kg.
Biotransformation
L'éthinylestradiol est principalement métabolisé par hydroxylation aromatique mais il existe une grande variété de métabolites hydroxylés et méthylés. Ceux-ci sont présents sous forme de métabolites libres et sous forme sulfo ou glucuronoconjugués. La clairance apparente est de 35 l/h environ.
Élimination
Les concentrations sériques d'éthinylestradiol diminuent en deux phases. La phase d'élimination terminale se caractérise par une variation individuelle importante de la demi-vie, aboutissant à une médiane de demi-vie d'environ 34 heures. L'éthinylestradiol sous forme inchangée n'est pas éliminé ; les métabolites de l'éthinylestradiol sont éliminés par voie urinaire et par voie biliaire avec un ratio de 1,3/1. La demi-vie d'élimination des métabolites est d'environ 1,5 jour.
Populations particulières
Population pédiatrique :
La pharmacocinétique de l'anneau contenant l'association étonogestrel/éthinylestradiol n'a pas été étudiée chez les adolescentes menstruées en bonne santé de moins de 18 ans.
Effet d'une dysfonction rénale :
Aucune étude n'a été réalisée pour évaluer l'effet d'une dysfonction rénale sur la pharmacocinétique de l'anneau vaginal contenant l'association étonogestrel/éthinylestradiol.
Insuffisance hépatique :
Aucune étude n'a été réalisée pour évaluer l'effet des maladies hépatiques sur la pharmacocinétique de l'anneau contenant l'association étonogestrel/éthinylestradiol. Cependant, les hormones stéroïdes peuvent être mal métabolisées chez les femmes souffrant d'une dysfonction hépatique.
Groupes ethniques :
Aucune étude formalisée n'a été réalisée pour étudier la pharmacocinétique dans les groupes ethniques.
Les contraceptifs hormonaux combinés (CHC) ne doivent pas être utilisés dans les situations suivantes. Si l'une de ces situations apparaît pour la première fois pendant l'utilisation d'ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL MYLAN, celui-ci doit être immédiatement retiré.
Présence ou risque de thrombo-embolie veineuse (TEV)
Thrombo-embolie veineuse présence de TEV (patiente traitée par des anticoagulants) ou antécédents de TEV (p. ex., thrombose veineuse profonde [TVP] ou embolie pulmonaire [EP]).
Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie veineuse, telle qu'une résistance à la protéine C activée (PCa) (y compris une mutation du facteur V de Leiden), un déficit en antithrombine III, un déficit en protéine C, un déficit en protéine S.
Intervention chirurgicale majeure avec immobilisation prolongée .
Risque élevé de thrombo-embolie veineuse dû à la présence de multiples facteurs de risque .
Présence ou risque de thrombo-embolie artérielle (TEA)
Thrombo-embolie artérielle présence ou antécédents de thrombo-embolie artérielle (p. ex., infarctus du myocarde [IM]) ou de prodromes (p. ex., angine de poitrine).
Affection cérébrovasculaire présence ou antécédents d'accident vasculaire cérébral (AVC) ou de prodromes (p. ex., accident ischémique transitoire [AIT]).
Prédisposition connue, héréditaire ou acquise, à la thrombo-embolie artérielle, telle qu'une hyperhomocystéinémie ou la présence d'anticorps anti-phospholipides (anticorps anti-cardiolipine, anticoagulant lupique).
Antécédents de migraine avec signes neurologiques focaux.
Risque élevé de thrombo-embolie artérielle dû à la présence de multiples facteurs de risque ou d'un facteur de risque sévère tel que :
§ diabète avec symptômes vasculaires ; § hypertension artérielle sévère ; § dyslipoprotéinémie sévère.Pancréatite ou antécédent de pancréatite surtout si associée à une hypertriglycéridémie sévère ;
Présence ou antécédents d'affections hépatiques sévères jusqu'à normalisation des paramètres de la fonction hépatique.
Présence ou antécédents de tumeurs hépatiques (bénignes ou malignes).
Diagnostic ou suspicion d'affections malignes hormonodépendantes des organes génitaux ou du sein.
Hémorragies vaginales non diagnostiquées.
ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL MYLAN est contre-indiqué en association avec des médicaments contenant de l'ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et du dasabuvir .
Grossesse
ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL MYLAN n'est pas indiqué pendant la grossesse. Si une grossesse survient lors de l'utilisation d'ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL MYLAN, l'anneau devra être retiré. De larges études épidémiologiques n'ont pas montré d'augmentation du risque de malformation chez les enfants nés de femmes ayant utilisé des COC avant la grossesse, ni d'effet tératogène chez les femmes ayant utilisé des COC par mégarde au début de la grossesse.
Une étude clinique chez un nombre restreint de femmes a montré que, malgré l'administration intravaginale, les concentrations intra-utérines de stéroïdes contraceptifs avec anneau contenant de l'étonogestrel/éthinylestradiol sont comparables aux concentrations observées chez les utilisatrices de COC . L'expérience clinique des conséquences des grossesses exposées à un anneau contenant de l'étonogestrel/éthinylestradiol n'est pas connue.
L'augmentation du risque de TEV en période post-partum doit être prise en compte lors de la reprise d'ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL MYLAN .
Allaitement
Les strogènes peuvent influencer la lactation en diminuant la quantité du lait maternel et en modifiant sa composition. Par conséquent, l'utilisation d'ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL MYLAN n'est pas recommandée tant que la mère qui allaite n'a pas complètement sevré son enfant.. De faibles quantités de stéroïdes contraceptifs et/ou de leurs métabolites peuvent passer dans le lait mais il n'existe aucun élément indiquant un effet néfaste sur la santé des nourrissons.
Fertilité
ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL MYLAN est indiqué pour prévenir les grossesses. Si la femme veut arrêter ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL MYLAN pour débuter une grossesse, il lui est conseillé d'attendre d'avoir eu un cycle naturel avant d'essayer de concevoir car cela facilitera le calcul de la date de la naissance.
Aucun effet indésirable grave n'a été observé suite à un surdosage avec les contraceptifs hormonaux. Les symptômes pouvant apparaître dans ce cas sont : nausées, vomissements et, chez les jeunes filles, légers saignements vaginaux. Il n'existe aucun antidote ; le traitement doit être symptomatique.
Note : les informations concernant les médicaments prescrits en association doivent être consultées afin d'identifier les interactions éventuelles.
Effets d'autres médicaments sur ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL MYLAN
Des interactions peuvent se produire avec les médicaments et les produits à base de plantes inducteurs des enzymes microsomales, ce qui peut conduire à une augmentation de la clairance des hormones sexuelles et peut entraîner des saignements irréguliers et/ou des échecs contraceptifs.
Conduite à tenir
L'induction enzymatique peut être observée après seulement quelques jours de traitement. L'induction enzymatique maximale est généralement observée en quelques semaines. Après l'arrêt du traitement, l'induction enzymatique peut perdurer pendant environ 4 semaines.
Traitement à court terme
Les femmes traitées par des médicaments ou des produits à base de plantes qui sont des inducteurs enzymatiques doivent temporairement utiliser une méthode contraceptive barrière ou une autre méthode de contraception en plus d'ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL MYLAN. Note : ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL MYLAN ne doit pas être utilisé avec un diaphragme, une cape cervicale ou un préservatif féminin. La méthode barrière doit être utilisée pendant toute la durée du traitement concomitant et jusqu'à 28 jours après son arrêt. Si l'administration du médicament concomitant va au-delà des 3 semaines du cycle avec l'anneau, l'anneau suivant devra être inséré immédiatement, sans respecter l'intervalle habituel sans anneau.
Traitement à long terme
Chez les femmes sous traitement à long terme par des substances actives inductrices des enzymes hépatiques, une autre méthode contraceptive fiable, non hormonale, doit être recommandée.
Les interactions suivantes ont été rapportées dans la littérature.
Substances augmentant la clairance des contraceptifs hormonaux combinés
Des interactions peuvent se produire avec des médicaments ou des produits à base de plantes inducteurs enzymatiques microsomaux, en particulier les enzymes du cytochrome P450 (CYP), ce qui peut entraîner une augmentation de la clairance, réduisant les concentrations plasmatiques des hormones sexuelles et pouvant diminuer l'efficacité des contraceptifs hormonaux combinés, y compris ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL MYLAN. Ces produits incluent : phénytoïne, phénobarbital, primidone, bosentan, carbamazépine, rifampicine, et potentiellement aussi oxcarbazépine, topiramate, felbamate, griséofulvine, certains inhibiteurs de la protéase du VIH (p. ex., ritonavir) et les inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (p. ex., éfavirenz), ainsi que les produits contenant du millepertuis.
Substances ayant des effets variables sur la clairance des contraceptifs hormonaux combinés
Lors de l'administration concomitante avec des contraceptifs hormonaux, de nombreuses associations d'inhibiteurs de la protéase du VIH (p. ex., nelfinavir) et d'inhibiteurs non nucléosidiques de la transcriptase inverse (p. ex., névirapine), et/ou des associations avec des médicaments contre le virus de l'hépatite C (VHC) (p. ex., bocéprévir, télaprévir), peuvent augmenter ou diminuer les concentrations plasmatiques des progestatifs, y compris l'étonogestrel, ou de l'strogène. Dans certains cas, l'impact de ces modifications peut être cliniquement significatif.
Substances diminuant la clairance des contraceptifs hormonaux combinés
La pertinence clinique des interactions potentielles avec les inhibiteurs enzymatiques reste inconnue. L'administration concomitante d'inhibiteurs puissants du CYP3A4 (par exemple, kétoconazole, itraconazole, clarithromycine) ou modérés (par exemple, fluconazole, diltiazem, érythromycine) peut augmenter les concentrations sériques des strogènes ou des progestatifs, y compris l'étonogestrel.
Des cas de ruptures d'anneaux ont été rapportés lors de l'utilisation concomitante de préparations intra-vaginales, dont des antimycosiques, des antibiotiques et des lubrifiants . D'après les données pharmacocinétiques, il est peu probable que les antimycosiques administrés par voie vaginale ainsi que les spermicides affectent l'efficacité contraceptive et la sécurité d'emploi d'ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL MYLAN.
Les contraceptifs hormonaux peuvent interférer avec le métabolisme d'autres médicaments. En conséquence, les concentrations plasmatiques et tissulaires peuvent augmenter (p. ex., ciclosporine) ou diminuer (p. ex., lamotrigine).
Interactions pharmacodynamiques
L'utilisation concomitante avec des médicaments contenant de l'ombitasvir/paritaprévir/ritonavir et du dasabuvir, avec ou sans ribavirine, peut augmenter le risque d'augmentation de l'ALAT .
En conséquence, les utilisatrices d'ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL MYLAN doivent passer à une méthode alternative de contraception (p. ex., une contraception uniquement progestative ou méthodes non hormonales) avant de commencer le traitement avec ce schéma médicamenteux combiné. ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL MYLAN peut être repris 2 semaines après la fin du traitement avec ce schéma médicamenteux combiné.
Analyses biologiques
L'utilisation de stéroïdes contraceptifs peut influencer les résultats de certains paramètres biologiques dont les paramètres biochimiques hépatiques, thyroïdiens, surrénaliens et rénaux, les taux sériques de protéines de transport (par exemple, la « corticosteroid binding globulin » [globuline de liaison de corticostéroïde] et la « sex hormone binding globulin » [globuline de liaison à une hormone sexuelle]), les fractions lipidiques/lipoprotéiniques, les paramètres du métabolisme des hydrates de carbone et les paramètres de la coagulation et de la fibrinolyse. Les modifications restent en général dans les valeurs normales.
Interactions avec les tampons
Les données pharmacocinétiques montrent que l'utilisation de tampons n'a aucun effet sur l'absorption systémique des hormones libérées par ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL MYLAN. Dans de rares cas, ETONOGESTREL/ETHINYLESTRADIOL MYLAN peut être expulsé lors du retrait du tampon (voir « Que faire si l'anneau est temporairement resté en dehors du vagin »).