FLUVASTATINE - La fluvastatine exerce son principal effet au niveau du foie et constitue principalement un racémique de deux érythro-énantiomères dont l'un est responsable de l'activité pharmacologique.
Le médicament FLUVASTATINE appartient au groupe appelés Inhibiteurs de l'HMG-CoA réductase (statines)
Cette spécialité pharmaceutique a un code ATC - C10AA04
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE) - Fluvastatine comprimé pelliculé à libération prolongée 80 mg , 2013-08-02
MITHRIDATUM Ltd (ROYAUME-UNI) - Fluvastatine comprimé pelliculé à libération prolongée 80 mg , 2009-05-25
ACTAVIS GROUP PTC (ISLANDE) - Fluvastatine comprimé pelliculé à libération prolongée 80 mg , 2009-04-23
Fluvastatine ACCORD LP 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 40 mg
ACCORD HEALTHCARE FRANCE (FRANCE)
Fluvastatine ACTAVIS FRANCE L.P. 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 40 mg
MITHRIDATUM Ltd (ROYAUME-UNI)
Fluvastatine ACTAVIS L.P. 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 40 mg
ACTAVIS GROUP PTC (ISLANDE)
Fluvastatine ARROW 20 mg
gélule 40 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Fluvastatine ARROW 40 mg
gélule 40 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Fluvastatine ARROW L.P. 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 40 mg
ARROW GENERIQUES (FRANCE)
Fluvastatine BIOGARAN 20 mg
gélule 40 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Fluvastatine BIOGARAN 40 mg
gélule 40 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Fluvastatine BIOGARAN LP 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 40 mg
BIOGARAN (FRANCE)
Fluvastatine CEVIDRA 20 mg
gélule 40 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Fluvastatine CEVIDRA 40 mg
gélule 40 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Fluvastatine CEVIDRA L.P. 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 40 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Fluvastatine CRISTERS L.P. 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 40 mg
CRISTERS (FRANCE)
Fluvastatine EG 20 mg
gélule 40 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Fluvastatine EG 40 mg
gélule 40 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Fluvastatine EG L.P. 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 40 mg
EG LABO - LABORATOIRES EUROGENERICS (FRANCE)
Fluvastatine EVOLUGEN 20 mg
gélule 40 mg
EVOLUPHARM (FRANCE)
Fluvastatine EVOLUGEN 40 mg
gélule 40 mg
EVOLUPHARM (FRANCE)
Fluvastatine EVOLUGEN L.P. 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 40 mg
EVOLUPHARM (FRANCE)
Fluvastatine G GAM 20 mg
gélule 40 mg
SANDOZ (FRANCE)
Fluvastatine G GAM 40 mg
gélule 40 mg
SANDOZ (FRANCE)
Fluvastatine ISOMED 20 mg
gélule 40 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Fluvastatine ISOMED 40 mg
gélule 40 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Fluvastatine ISOMED L.P. 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 40 mg
TEVA SANTE (FRANCE)
Fluvastatine MYLAN LP 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 40 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Fluvastatine OPENING PHARMA L.P. 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 40 mg
OPENING PHARMA FRANCE (FRANCE)
Fluvastatine QUALIMED 20 mg
gélule 40 mg
Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Fluvastatine QUALIMED 40 mg
gélule 40 mg
Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Fluvastatine QUALIMED L.P. 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 40 mg
Laboratoire QUALIMED (FRANCE)
Fluvastatine RANBAXY L.P. 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 40 mg
RANBAXY PHARMACIE GENERIQUES (FRANCE)
Fluvastatine RATIOPHARM 20 mg
gélule 40 mg
Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Fluvastatine RATIOPHARM 40 mg
gélule 40 mg
Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Fluvastatine RATIOPHARM L.P. 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 40 mg
Ratiopharm GmbH (ALLEMAGNE)
Fluvastatine SANDOZ 20 mg
gélule 40 mg
SANDOZ (FRANCE)
Fluvastatine SANDOZ 40 mg
gélule 40 mg
SANDOZ (FRANCE)
Fluvastatine SANDOZ LP 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 40 mg
SANDOZ (FRANCE)
Fluvastatine TORRENT 20 mg
gélule 40 mg
TORRENT PHARMA (FRANCE)
Fluvastatine TORRENT 40 mg
gélule 40 mg
TORRENT PHARMA (FRANCE)
Fluvastatine ZENTIVA 20 mg
gélule 40 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Fluvastatine ZENTIVA 40 mg
gélule 40 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Fluvastatine ZENTIVA L.P. 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 40 mg
SANOFI AVENTIS FRANCE (FRANCE)
Fluvastatine ZYDUS 20 mg
gélule 40 mg
ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Fluvastatine ZYDUS 40 mg
gélule 40 mg
ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Fluvastatine ZYDUS L.P. 80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée 40 mg
ZYDUS FRANCE (FRANCE)
Fluvastatine Mylan 20 mg
gélule 40 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
Fluvastatine Mylan 40 mg
gélule 40 mg
MYLAN SAS (FRANCE)
La fluvastatine est indiquée en complément d'un régime pour réduire les taux de cholestérol total (C-total) et de cholestérol-LDL (lipoprotéines de faible densité) lorsque la réponse au régime et aux autres traitements non-pharmacologiques (par exemple, activité physique, perte de poids) ne sont pas suffisants chez les adultes ayant une hypercholestérolémie primaire (variant hétérozygote) ou une dyslipidémie mixte (Fredrickson Types IIa et IIb).
Après un traitement par cathétérisme coronaire, la fluvastatine est également indiquée en prévention secondaire des événements indésirables cardiaques majeurs (décès d'origine cardiaque, infarctus du myocarde non-fatal et revascularisation coronarienne) chez des patients ayant une cardiopathie ischémique.
La fluvastatine exerce son principal effet au niveau du foie et constitue principalement un racémique de deux érythro-énantiomères dont l'un est responsable de l'activité pharmacologique. L'inhibition de la biosynthèse du cholestérol diminue le taux de cholestérol dans les cellules hépatiques, ce qui stimule la synthèse de récepteurs des LDL et augmente ainsi la captation de particules de LDL. Le résultat final de ces mécanismes est une diminution du taux plasmatique du cholestérol. FLUVASTATINE, gélule induit une réduction du cholestérol total, du LDL-C, de l'Apo B et des triglycérides, ainsi qu'une augmentation du HDL-C chez les patients présentant une hypercholestérolémie et une dyslipidémie mixte.
La fluvastatine, molécule de synthèse possédant des propriétés hypocholestérolémiantes, est un inhibiteur compétitif de la HMG-CoA réductase, qui est responsable de la conversion de la HMG-CoA en mévalonate, un précurseur des stérols, y compris le cholestérol. La fluvastatine exerce son principal effet au niveau du foie et est essentiellement un mélange racémique des deux érythro-énantiomères dont un seul exerce l'activité pharmacologique. L'inhibition de la biosynthèse du cholestérol diminue le taux de cholestérol dans les cellules hépatiques, ce qui stimule la synthèse des récepteurs de LDL et augmente donc la captation de particules de LDL. Ce mécanisme se traduit par une baisse de la concentration plasmatique du cholestérol.
Les comprimés à libération prolongée de La fluvastatine diminuent le cholestérol total, le C-LDL, l'ApoB et les triglycérides et augmentent le C-HDL chez les patients souffrant d'hypercholestérolémie et de dyslipidémie mixte.
La fluvastatine induit une réduction du cholestérol total, du LDL-C, de l'Apo B et des triglycérides, ainsi qu'une augmentation du HDL-C chez les patients présentant une hypercholestérolémie et une dyslipidémie mixte.
Absorption
Après administration orale, la fluvastatine est absorbée rapidement et complètement (98 %) chez des volontaires à jeun. Son absorption est moindre si les sujets ne sont pas à jeun. L'ASC n'était pas significativement différente après l'administration de la fluvastatine avec le repas du soir ou 4 heures après.
Distribution
La biodisponibilité absolue est variable et augmente à doses croissantes. La biodisponibilité absolue de la fluvastatine après une dose de 10 mg a été de 24 % (extrêmes: 9 % - 50 %). Au-delà de 20 mg, la fluvastatine présente une cinétique non linéaire, du moins chez les sujets à jeun, aboutissant à des valeurs d'ASC normalisées par rapport à la dose 20 à 40 % plus élevées que les valeurs attendues pour la dose de 40 mg. Le volume apparent de distribution pour le médicament est de 330 l. Plus de 98 % du médicament circulant se fixent aux protéines plasmatiques, et cette liaison n'est pas affectée par la concentration de fluvastatine ou par la warfarine, l'acide salicylique et le glyburide.
Métabolisme
La fluvastatine est principalement métabolisée dans le foie. Les composants majeurs circulant dans le sang sont la fluvastatine et l'acide N-desisopropyl-propionique, son métabolite pharmacologiquement inactif. Les métabolites hydroxylés ont une activité pharmacologique mais ne sont pas présents dans la circulation sanguine. Les voies hépatiques du métabolisme de la fluvastatine chez l'homme ont été complètement élucidées. La biotransformation de la fluvastatine utilise de nombreuses voies différentes du cytochrome P450 (CYP450), si bien que le métabolisme de la fluvastatine est relativement insensible à l'inhibition du CYP450, une cause majeure d'interactions médicamenteuses indésirables.
Plusieurs études in vitro détaillées ont évalué le potentiel inhibiteur de la fluvastatine sur les isoenzymes CYP courantes. La fluvastatine n'a inhibé que le métabolisme des composés métabolisés par le CYP2C9. Malgré l'interaction compétitive potentielle entre la fluvastatine et les produits constituant des substrats du CYP2C9, comme le diclofénac, la phénytoïne, le tolbutamide et la warfarine, les données cliniques indiquent que cette interaction est improbable.
Elimination
Après l'administration de 3H-fluvastatine à des volontaires en bonne santé, l'excrétion de radioactivité atteint 3 environ 6 % dans l'urine et 93 % dans les fèces, et la fluvastatine représente moins de 2 % de la radioactivité totale excrétée. La clairance plasmatique de la fluvastatine chez l'homme est de 1,8 ± 0,8 l/min. Les concentrations plasmatiques à l'équilibre ne montrent pas d'accumulation de la fluvastatine après l'administration d'une dose de 40 mg par jour. Après l'administration orale de 40 mg de fluvastatine, la demi-vie d'élimination terminale de la fluvastatine est de 2,3 ± 0,9 heures.
Caractéristiques chez les patients
Les concentrations plasmatiques de fluvastatine ne varient pas en fonction de l'âge ou du sexe dans la population générale. Toutefois, on a observé une augmentation de la réponse au traitement chez la femme et le sujet âgé.
Comme la fluvastatine est surtout éliminée par voie biliaire et est susceptible de subir un métabolisme pré-systémique significatif, il existe un risque d'accumulation du médicament chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique
Absorption
Après administration orale d'une solution chez des volontaires à jeun, la fluvastatine est absorbée rapidement et complètement (98%). Après administration orale de fluvastatine comprimés à libération prolongée, la vitesse d'absorption de la fluvastatine est ralentie d'environ 60% par rapport aux gélules tandis que le temps de séjour moyen est augmenté d'environ 4 heures. Son absorption est moindre si les sujets ne sont pas à jeun.
Distribution
La fluvastatine agit principalement sur le foie qui est également le site principal de son métabolisme. La biodisponibilité absolue évaluée à partir des concentrations sanguines systémiques est de 24%. Le volume apparent de distribution (Vz/f) est de 330 litres. Plus de 98 % de la fluvastatine présente dans la circulation systémique sont liés aux protéines plasmatiques, et cette liaison n'est pas affectée par la concentration de la fluvastatine ou par la warfarine, l'acide salicylique ou le glyburide.
Biotransformation
La fluvastatine est métabolisée principalement par le foie. Les principaux composés présents dans le sang sont la fluvastatine et un métabolite pharmacologiquement inactif, l'acide N-désisopropyl-propionique. Les métabolites hydroxylés ont une activité pharmacologique, mais ne sont pas retrouvés dans le sang. La biotransformation de la fluvastatine utilise plusieurs voies différentes du cytochrome P450 (CYP450) et le métabolisme de la fluvastatine est donc relativement insensible à l'inhibition du CYP450.
La fluvastatine n'a inhibé que le métabolisme des composés métabolisés par le CYP2C9. Malgré l'interaction compétitive potentielle entre la fluvastatine et les composés constituants des substrats du CYP2C9, tels que le diclofénac, la phénytoïne, le tolbutamide et la warfarine, les données cliniques indiquent que cette interaction est improbable.
Elimination
Après administration de 3H-fluvastatine à des volontaires sains, l'excrétion de la radioactivité est d'environ 6% dans les urines et de 93% dans les fèces, et la fluvastatine représente moins de 2% de la radioactivité totale excrétée. Chez l'homme, la clairance plasmatique de la fluvastatine (CL/f) est de 1,8 ± 0,8 l/min. Les concentrations plasmatiques à l'équilibre ne montrent pas d'accumulation de la fluvastatine après l'administration d'une dose de 80 mg par jour.
Après administration orale de 40 mg de fluvastatine, la demi-vie d'élimination terminale de la fluvastatine est de 2,3 ± 0,9 heures.
Caractéristiques chez les patients
Les concentrations plasmatiques de la fluvastatine ne varient pas en fonction de l'âge ou du sexe dans la population générale. Une augmentation de la réponse au traitement a toutefois été observée chez la femme et le sujet âgé. La fluvastatine étant éliminée essentiellement par voie biliaire et étant susceptible de subir un métabolisme pré-systémique significatif, il existe un risque d'accumulation du médicament chez les patients présentant une insuffisance hépatique .
Enfants et adolescents présentant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote
Il n'existe pas de données pharmacocinétiques chez l'enfant.
Absorption
Après administration orale d'une solution, la fluvastatine est absorbée rapidement et complètement (98 %) chez des volontaires à jeun. Après administration orale de fluvastatine 80 mg comprimé à libération prolongée, et en comparaison aux gélules, la fluvastatine est absorbée presque 60 % plus lentement alors que le temps moyen de présence de la fluvastatine est augmenté d'environ 4 heures. Son absorption est moindre si les sujets ne sont pas à jeun.
Distribution
La fluvastatine exerce son principal effet dans le foie, qui est aussi le principal organe du métabolisme. La biodisponibilité absolue issue des concentrations plasmatiques est de 24 %. Le volume apparent de distribution (Vz/f) pour le médicament est de 330 litres. Plus de 98 % du médicament circulant se fixent aux protéines plasmatiques, et cette liaison n'est pas affectée par la concentration de fluvastatine ou par la warfarine, l'acide salicylique ou le glyburide.
Biotransformation
La fluvastatine est principalement métabolisée dans le foie. Les composants majeurs circulant dans le sang sont la fluvastatine et l'acide N-desisopropyl-propionique, son métabolite pharmacologiquement inactif. Les métabolites hydroxylés ont une activité pharmacologique mais ne sont pas présents dans la circulation sanguine. La biotransformation de la fluvastatine utilise de nombreuses voies différentes du cytochrome P450 (CYP450), si bien que le métabolisme de la fluvastatine est relativement insensible à l'inhibition du CYP450. La fluvastatine n'a inhibé que le métabolisme des composés métabolisés par le CYP2C9. Malgré l'interaction compétitive potentielle entre la fluvastatine et les produits constituant des substrats du CYP2C9, comme le diclofénac, la phénytoïne, le tolbutamide et la warfarine, les données cliniques indiquent que cette interaction est improbable.
Elimination
Après l'administration de 3H-fluvastatine à des volontaires en bonne santé, l'excrétion de radioactivité atteint environ 6 % dans l'urine et 93 % dans les fèces, et la fluvastatine représente moins de 2 % de la radioactivité totale excrétée. La clairance plasmatique de la fluvastatine chez l'homme est de 1,8 ± 0,8 l/min. Les concentrations plasmatiques à l'équilibre ne montrent pas d'accumulation de la fluvastatine après l'administration d'une dose de 80 mg par jour. Après l'administration orale de 40 mg de fluvastatine, la demi-vie d'élimination terminale de la fluvastatine est de 2,3 ± 0,9 heures.
Caractéristiques chez les patients
Les concentrations plasmatiques de fluvastatine ne varient pas en fonction de l'âge ou du sexe dans la population générale. Toutefois, on a observé une augmentation de la réponse au traitement chez la femme et le sujet âgé.
Comme la fluvastatine est surtout éliminée par voie biliaire et est susceptible de subir un métabolisme pré-systémique significatif, il existe un risque d'accumulation du médicament chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique .
Enfants et adolescents avec une hypercholestérolémie hétérozygote familiale
Aucunes données pharmacocinétiques disponibles chez les enfants.
Absorption
Après administration orale d'une solution chez des volontaires à jeun, la fluvastatine est absorbée rapidement et complètement (98 %). Après administration orale de FLUVASTATINE RANBAXY L.P., la vitesse d'absorption de la fluvastatine est ralentie d'environ 60 % par rapport aux gélules tandis que le temps de séjour moyen est augmenté d'environ 4 heures. Son absorption est moindre si les sujets ne sont pas à jeun.
Distribution
La fluvastatine agit principalement sur le foie qui est également le site principal de son métabolisme. La biodisponibilité absolue évaluée à partir des concentrations sanguines systémiques est de 24 %.
Le volume apparent de distribution (Vz/f) est de 330 litres. Plus de 98 % de la fluvastatine présente dans la circulation systémique sont liés aux protéines plasmatiques, et cette liaison n'est pas affectée par la concentration de la fluvastatine ou par la warfarine, l'acide salicylique ou le glyburide.
Biotransformation
La fluvastatine est métabolisée principalement par le foie. Les principaux composés présents dans le sang sont la fluvastatine et un métabolite pharmacologiquement inactif, l'acide N-désisopropyl-propionique. Les métabolites hydroxylés ont une activité pharmacologique, mais ne sont pas retrouvés dans le sang. La biotransformation de la fluvastatine utilise plusieurs voies différentes du cytochrome P450 (CYP450) et le métabolisme de la fluvastatine est donc relativement insensible à l'inhibition du CYP450.
La fluvastatine n'a inhibé que le métabolisme des composés métabolisés par le CYP2C9. Malgré l'interaction compétitive potentielle entre la fluvastatine et les composés constituants des substrats du CYP2C9 tels que le diclofénac, la phénytoïne, le tolbutamide et la warfarine, les données cliniques indiquent que cette interaction est improbable.
Elimination
Après l'administration de 3H-fluvastatine à des volontaires sains, l'excrétion de la radioactivité est d'environ 6 % dans les urines et de 93 % dans les fèces, et la fluvastatine représente moins de 2 % de la radioactivité totale excrétée. Chez l'homme, la clairance plasmatique de la fluvastatine est de 1,8 ± 0,8 l/min. Les concentrations plasmatiques à l'équilibre ne montrent pas d'accumulation de la fluvastatine après l'administration d'une dose de 80 mg par jour. Après administration orale de 40 mg de fluvastatine, la demi-vie d'élimination terminale de la fluvastatine est de 2,3 ± 0,9 heures.
Caractéristiques chez les patients
Les concentrations plasmatiques de la fluvastatine ne varient pas en fonction de l'âge ou du sexe dans la population générale. Une augmentation de la réponse au traitement a toutefois été observée chez la femme et le sujet âgé. La fluvastatine étant éliminée essentiellement par voie biliaire et étant susceptible de subir un métabolisme pré-systémique significatif, il existe un risque d'accumulation du médicament chez les patients présentant une insuffisance hépatique .
Enfants et adolescents présentant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote
Il n'existe pas de données pharmacocinétiques chez l'enfant.
Population pédiatrique
Enfants et adolescents présentant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote
Le profil de sécurité d'emploi de la fluvastatine évalué dans deux études cliniques non comparatives en ouvert conduites chez 114 enfants et adolescents âgés de 9 à 17 ans et présentant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote est comparable à celui observé chez les adultes. Aucun effet n'a été observé sur la croissance et le développement sexuel dans les deux études cliniques. Toutefois, la capacité des études à détecter un éventuel effet du traitement sur ces paramètres était faible.
Les effets indésirables les plus fréquemment rapportés sont des troubles gastro-intestinaux légers, des insomnies et des céphalées.
Les effets indésirables (Tableau 1) sont listés selon le système organe classe MedDRA. Au sein de chaque système organe classe, les effets indésirables sont classés par ordre décroissant de fréquence. Au sein de chaque groupe de fréquence, les effets indésirables sont présentés suivant un ordre décroissant de gravité. Les fréquences sont établies pour chaque effet indésirable selon la convention suivante : très fréquent (≥ 1/10) ; fréquent (≥ 1/100, < 1/10) ; peu fréquent (≥ 1/1 000, < 1/100) ; rare (≥ 1/10 000, < 1/1 000) ; très rare (< 1/10 000) ; fréquence indéterminée (ne peut être estimée sur la base des données disponibles).
Tableau 1 : Effets indésirables
Affections hématologiques et du système lymphatique | ||
Très rare : | Thrombopénie | |
Affections du système immunitaire | ||
Rare : | Réactions d'hypersensibilité (éruption cutanée, urticaire) | |
Très rare : | Réaction anaphylactique | |
Affections psychiatriques | ||
Fréquent : | Insomnies | |
Affections du système nerveux | ||
Fréquent : | Céphalées | |
Très rare : | Paresthésies, dysesthésies, hypoesthésies connues également pour être associées aux troubles hyperlipidémiques sous-jacents | |
Affections vasculaires | ||
Très rare : | Vascularite | |
Affections gastro-intestinales | ||
Fréquent : | Nausées, douleurs abdominales, dyspepsie | |
Très rare : | Pancréatite | |
Fréquence indéterminée | Diarrhée | |
Affections hépatobiliaires | ||
Très rare : | Hépatite | |
Affections de la peau et du tissu sous-cutané | ||
Très rare : | Angio-dème, dème du visage et autres réactions cutanées (par exemple eczéma, dermatite, exanthème bulleux), | |
Affections musculo-squelettiques et systémiques | ||
Rare : | Myalgie, faiblesse musculaire, myopathie | |
Très rare : | Rhabdomyolyse, syndrome pseudo-lupique, myosite | |
Fréquence indéterminée* | ||
Affections des organes de reproduction et du sein | ||
Fréquence indéterminée*: | Troubles sexuels | |
Investigations | ||
Fréquent : | Elévation de la créatinine phosphokinase sérique, élévation des transaminases sérique |
* Basée sur les données depuis la commercialisation de la fluvastatine, via les cas spontanés rapportés et via les cas décrits dans la littérature. Du fait que ces effets indésirables sont rapportés volontairement à partir d'une population d'une taille incertaine, il n'est pas possible d'estimer de manière fiable leur fréquence, laquelle est donc classée comme indéterminée.
Les effets indésirables suivants ont été rapportés avec certaines statines :
troubles du sommeil, y compris insomnies et cauchemars ;
perte de mémoire ;
troubles sexuels ;
dépression ;
cas exceptionnels de pneumopathie interstitielle, en particulier en cas de traitement à long terme ;
Diabète : la fréquence dépend de la présence ou non de facteurs de risques (glycémie à jeun ³ 5,6 mmol/l, IMC > 30 kg/m², augmentation du taux des triglycérides, antécédents hypertension artérielle).
Paramètres de laboratoire
Des anomalies biochimiques de la fonction hépatique ont été associées aux inhibiteurs de la HMG‑CoA réductase et à d'autres médicaments hypolipémiants. Selon les analyses poolées des études cliniques contrôlées, des élévations confirmées de l'alanine aminotransférase ou de l'aspartate aminotransférase supérieures à 3 fois la limite supérieure de la normale ont été observées chez 0,2 % des patients sous gélules de fluvastatine 20 mg/jour, 1,5 % à 1,8 % des patients sous gélules de fluvastatine 40 mg/jour, 1,9 % des patients sous comprimés de fluvastatine L.P. 80 mg/jour et 2,7 % à 4,9 % des patients sous gélules de fluvastatine 40 mg deux fois par jour. Ces anomalies biochimiques ont été asymptomatiques chez la majorité des patients. Des élévations marquées du taux de CK supérieures à 5 fois la LSN ont été observées chez un très petit nombre de patients (0,3 à 1,0 %).
FLUVASTATINE QUALIMED L.P. est contre-indiqué:
chez les patients présentant une hypersensibilité connue à la fluvastatine ou à l'un des excipients;
chez les patients présentant une pathologie hépatique active ou une élévation persistante et inexpliquée des transaminases sériques ;
pendant la grossesse et l'allaitement .
Grossesse
La fluvastatine est contre-indiquée pendant la grossesse .
Il n'existe pas de données suffisantes concernant l'utilisation de la fluvastatine pendant la grossesse. Comme les inhibiteurs de la HMG-CoA réductase diminuent la synthèse du cholestérol et possiblement d'autres substances biologiquement actives dérivées du cholestérol, leur administration chez la femme enceinte présente un risque de toxicité ftale. L'athérosclérose étant une maladie chronique, l'arrêt des médicaments hypolipémiants pendant la grossesse doit normalement avoir peu d'impact sur le risque à long terme associé à l'hypercholestérolémie primitive. Par conséquent, la fluvastatine ne doit pas être utilisée en cas de grossesse ou de suspicion de grossesse, et chez les femmes en âge de procréer qui ne prennent aucun moyen de contraception approprié. Le traitement par fluvastatine doit être suspendu pendant la durée de la grossesse ou tant que la preuve d'une absence de grossesse n'a pas été établie .
AllaitementOn ignore si la fluvastatine ou ses métabolites sont excrétés dans le lait humain. Comme de nombreux produits médicamenteux sont excrétés dans le lait humain et qu'il existe un risque de réactions indésirables graves, les femmes prenant de la fluvastatine ne doivent pas allaiter leur enfant .
A ce jour, l'expérience est très limitée en ce qui concerne le surdosage de fluvastatine. Il n'existe pas de traitement spécifique du surdosage de la fluvastatine. Dans un tel cas, le patient doit recevoir un traitement symptomatique et de soutien si nécessaire. Les tests fonctionnels hépatiques et les taux sériques de la CK doivent être contrôlés. En cas de surdosage, le traitement doit être symptomatique et des mesures appropriées doivent être mises en place si nécessaire. Les paramètres hépatiques et les taux sériques de CK doivent être surveillés.
Associations contre-indiquées
+ Acide fusidique Risque majoré d'effets indésirables (concentration-dépendants) à type de rhabdomyolyse .L'utilisation concomitante de fluvastatine et d'acide fusidique n'est pas recommandée.
Par conséquent, le traitement par fluvastatine pourra être temporairement interrompu au cours du traitement par acide fusidique . Arrêter le traitement par l'inhibiteur de l'HMG Co-A réductase avant d'initier un traitement par acide fusidique ou utiliser un autre antibiotique.
Associations déconseillées
+ Daptomycine Risque d'addition des effets indésirables (dose-dépendant) à type de rhabdomyolyse. Si l'association ne peut être évitée, renforcer la surveillance biologique (dosage des CPK plus d'une fois par semaine) et surveillance clinique étroite. + Fibrates et niacine Risque d'addition d'effets indésirables (dose-dépendants) à type de rhabdomyolyse :L'administration concomitante de fluvastatine et de bézafibrate, gemfibrozil, ciprofibrate ou de niacine (acide nicotinique) n'a pas d'effet cliniquement significatif sur la biodisponibilité de la fluvastatine ou sur celle des autres agents hypolipémiants. Cependant, un risque accru de myopathie et/ou de rhabdomyolyse ayant été observé chez les patients recevant des inhibiteurs de la HMG-CoA réductase en association avec ces molécules, le bénéfice et le risque de ces traitements concomitants doivent être soigneusement évalués et ces associations doivent être utilisées uniquement avec prudence .
Associations faisant l'objet de précautions d'emploi
+ Colchicine Risque de majoration des effets indésirables musculaires de ces substances, et notamment de rhabdomyolyse. Une myotoxicité, incluant des douleurs et une faiblesse musculaires ainsi qu'une rhabdomyolyse, ont été rapportées dans des cas isolés après administration concomitante de colchicine. Le bénéfice et le risque de ce traitement concomitant doivent être évalués avec soin et cette association doit être utilisée uniquement avec prudence . Surveillance clinique et biologique, notamment au début de l'association. + Antivitamines K Augmentation de l'effet de l'antivitamine K et du risque hémorragique. Chez les volontaires sains, l'utilisation de fluvastatine et de warfarine (dose unique) n'a pas fait diminuer les concentrations plasmatiques de la warfarine ni modifié le temps de prothrombine, par rapport à l'administration de warfarine seule. Cependant, des cas isolés d'épisodes hémorragiques et/ou d'augmentation du temps de prothrombine ont été rapportés très rarement chez des patients sous fluvastatine recevant de façon concomitante de la warfarine ou d'autres dérivés coumariniques Contrôle plus fréquent de l'INR. Il est recommandé de surveiller le temps de prothrombine lors de l'instauration ou de l'arrêt du traitement par la fluvastatine, ou lors de toute modification de la posologie chez les patients recevant de la warfarine ou d'autres dérivés coumariniques. Adaptation éventuelle de la posologie de l'antivitamine K. + EltrombopagRisque de majoration de la toxicité des statines, par inhibition de leur recapture hépatique.
Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de la statine.
+ LédipasvirRisque d'augmentation des concentrations plasmatiques de la statine et de ses effets indésirables à type de rhabdomyolyse.
Surveillance clinique et biologique. Adaptation éventuelle de la posologie de la statine.
+ Lénalidomide Risque majoré de survenue de rhabdomyolyses.Renforcer le contrôle clinique et biologique, notamment durant les premières semaines de traitement.
+ CiclosporineLes études réalisées chez des patients ayant bénéficié d'une transplantation rénale indiquent que la biodisponibilité de la fluvastatine (jusqu'à 40 mg/jour) n'est pas augmentée de façon cliniquement significative chez les patients sous doses stables de ciclosporine. Les résultats d'une autre étude au cours de laquelle les comprimés de fluvastatine (80 mg de fluvastatine) ont été administrés à des patients transplantés rénaux traités par la ciclosporine à doses stables ont montré que l'exposition à la fluvastatine (ASC) et la concentration maximale (Cmax) ont doublé par rapport aux données historiques observées chez des sujets sains. Bien que ces élévations des concentrations de fluvastatine n'étaient pas cliniquement significatives, cette association doit être utilisée avec prudence. Le traitement par fluvastatine doit être instauré et maintenu à la dose la plus faible possible en cas d'association avec la ciclosporine.
Les gélules de FLUVASTATINE CEVIDRA (40 mg de fluvastatine) et les comprimés de FLUVASTATINE CEVIDRA L.P. (80 mg de fluvastatine) administrés de façon concomitante avec la ciclosporine n'ont aucun effet sur la biodisponibilité de la ciclosporine.
+ RifampicineL'administration de fluvastatine à des volontaires sains ayant reçu préalablement de la rifampicine a entraîné une diminution d'environ 50 % de la biodisponibilité de la fluvastatine. Même si on ne dispose actuellement d'aucune donnée clinique indiquant une diminution de l'efficacité hypolipémiante de la fluvastatine, un ajustement posologique de la fluvastatine peut être nécessaire chez les patients devant recevoir un traitement au long cours par la rifampicine (par exemple pour traiter une tuberculose), pour assurer une réduction satisfaisante de la lipémie.
+ Antidiabétiques orauxChez les patients recevant des sulfamides hypoglycémiants par voie orale (glibenclamide [glyburide], tolbutamide) pour le traitement d'un diabète non-insulinodépendant (type 2) (DNID), l'ajout de fluvastatine n'entraîne pas de modifications cliniquement significatives du contrôle glycémique.
Chez les patients diabétiques de type 2 traités par le glibenclamide (n = 32), l'administration de fluvastatine (40 mg deux fois par jour pendant 14 jours) a augmenté les valeurs moyennes de la Cmax, de l'ASC et du t1/2 du glibenclamide d'environ 50 %, 69 % et 121 %, respectivement. Le glibenclamide (5 à 20 mg par jour) a augmenté la Cmax et l'ASC moyennes de la fluvastatine de 44 % et 51 % respectivement. Il n'a pas été observé dans cette étude de modification des taux de glucose, d'insuline et de peptide C. Cependant, les patients recevant un traitement concomitant par le glibenclamide (glyburide) et la fluvastatine doivent continuer à être surveillés de façon appropriée si la posologie de la fluvastatine est augmentée à 80 mg par jour.
+ Chélateurs des acides biliairesLa fluvastatine doit être administrée au moins 4 heures après la résine (par exemple, cholestyramine) pour éviter une interaction significative, due à la fixation du médicament sur la résine.
+ FluconazoleL'administration de fluvastatine à des volontaires sains prétraités par du fluconazole (un inhibiteur du CYP 2C9), a augmenté l'exposition et la concentration maximale de la fluvastatine d'environ 84 % et 44 %.
Bien qu'aucun signe clinique de modification du profil de tolérance de la fluvastatine chez les patients prétraités par le fluconazole pendant 4 jours n'ait été mis en évidence, la prudence est requise en cas d'administration concomitante de fluvastatine avec le fluconazole.
+ Antagonistes des récepteurs histaminiques H2 et inhibiteurs de la pompe à protonsL'administration concomitante de fluvastatine avec la cimétidine, la ranitidine ou l'oméprazole augmente la biodisponibilité de la fluvastatine sans toutefois avoir de répercussion clinique.
+ PhénytoïneL'importance des modifications pharmacocinétiques de la phénytoïne lors de l'administration concomitante avec la fluvastatine, est relativement faible et non cliniquement significative. Par conséquent, une surveillance régulière des taux plasmatiques de phénytoïne est suffisante lors de l'administration concomitante avec la fluvastatine.
+ Médicaments cardiovasculairesAucune interaction pharmacocinétique cliniquement significative ne se produit en cas d'administration concomitante de la fluvastatine avec le propranolol, la digoxine, le losartan, le clopidogrel ou l'amlodipine. Selon les données pharmacocinétiques, aucune surveillance ni adaptation posologique n'est nécessaire en cas d'administration concomitante de la fluvastatine avec ces médicaments.
+ Itraconazole et érythromycineL'administration concomitante de fluvastatine et d'inhibiteurs puissants du cytochrome P450 (CYP) 3A4, tels que l'itraconazole et l'érythromycine, a des effets minimes sur la biodisponibilité de la fluvastatine. Etant donné l'implication minime de cette enzyme dans le métabolisme de la fluvastatine, il semble peu probable que d'autres inhibiteurs du CYP3A4 (par exemple, kétoconazole, ciclosporine) modifient la biodisponibibilité de la fluvastatine.
+ Jus de pamplemousseEtant donné l'absence d'interaction de la fluvastatine avec d'autres substrats du CYP3A4, une interaction entre la fluvastatine et le jus de pamplemousse n'est pas attendue.
Effets hépatiques
Des cas d'insuffisance hépatique fatale et non fatale ont été rapportés depuis la commercialisation des statines, y compris avec les spécialités à base de fluvastatine. Bien qu'un lien de causalité avec les spécialités à base de fluvastatine n'ait pas été établi, les patients doivent être informés de signaler tous symptômes potentiels ou signes d'insuffisance hépatique (tels que nausées, vomissements, perte d'appétit, jaunisse, fonctions cérébrales altérées, ecchymose ou saignement facile), et l'arrêt du traitement doit être envisagé.
Comme avec les autres traitements hypolipémiants, il est recommandé de contrôler la fonction hépatique chez tous les patients avant l'instauration du traitement, ainsi que 12 semaines après le début du traitement ou lors d'une augmentation de la posologie et périodiquement par la suite. Le traitement doit être interrompu en cas d'augmentation persistante de l'aspartate aminotransférase ou de l'alanine aminotransférase supérieure à 3 fois la limite supérieure de la normale. De très rares cas d'hépatites possiblement liés avec les spécialités à base de fluvastatine et réversibles après l'arrêt du traitement ont été observés.
FLUVASTATINE BIOGARAN L.P. doit être administré avec prudence chez les patients ayant des antécédents de pathologies hépatiques ou de consommation importante d'alcool.
Effets musculaires
De rares cas de myopathie ont été rapportés avec la fluvastatine. De très rares cas de myosite et de rhabdomyolyse ont été rapportés. Chez les patients présentant des myalgies diffuses inexpliquées, une sensibilité ou une faiblesse musculaires, et/ou une élévation marquée du taux de créatine kinase (CK), il convient de rechercher une éventuelle myopathie, myosite ou rhabdomyolyse. Par conséquent, il doit être recommandé aux patients de signaler immédiatement toute douleur, sensibilité ou faiblesse musculaires inexpliquées, notamment si elles s'accompagnent de malaise ou de fièvre.
De très rares cas de myopathies nécrosantes à médiation auto‑immune (IMNM) ont été signalés pendant ou après le traitement par certaines statines. La myopathie nécrosante à médiation auto‑immune (IMNM) est caractérisée cliniquement par une faiblesse musculaire proximale et une élévation de la créatine kinase sérique, qui persistent malgré l'arrêt du traitement par la statine.
Interactions avec l'acide Fusidique
FLUVASTATINE BIOGARAN L.P. ne doit pas être administré de façon concomitante avec des formes systémiques d'acide fusidique ou dans les 7 jours après l'arrêt du traitement par acide fusidique. Chez les patients pour qui l'utilisation d'acide fusidique par voie systémique est jugée indispensable, le traitement par statine doit être interrompu pendant toute la durée du traitement par acide fusidique. Des cas de rhabdomyolyse (dont des cas fatals) ont été rapportés chez des patients recevant de l'acide fusidique concomitamment avec des statines . Les patients doivent être informés de la nécessité de consulter immédiatement un médecin s'ils présentent des signes de faiblesse, douleur ou sensibilité musculaire.
Le traitement par statine peut être repris sept jours après la dernière prise d'acide fusidique.
Dans des circonstances exceptionnelles, où un traitement prolongé par acide fusidique systémique est nécessaire, par exemple, pour le traitement d'infections sévères, la nécessité d'une administration concomitante de FLUVASTATINE BIOGARAN L.P. avec de l'acide fusidique ne doit être envisagée qu'au cas par cas et sous surveillance médicale étroite.
Dosage de la créatine kinase
Il ne semble pas actuellement nécessaire de surveiller en routine les taux plasmatiques de CK totale ou d'autres enzymes musculaires chez les patients asymptomatiques traités par statines. Si le dosage de la CK doit être effectué, il ne doit pas être effectué après un effort physique intense ni en présence d'une autre cause possible d'augmentation de la CK, car cela rendrait l'interprétation des résultats difficile.
Avant le traitement
Comme avec toutes les autres statines, la fluvastatine doit être prescrite avec prudence chez les patients présentant des facteurs de risque de rhabdomyolyse et de ses complications.
Le dosage de la créatine kinase doit être pratiqué avant l'instauration du traitement par la fluvastatine dans les cas suivants :
insuffisance rénale ;
hypothyroïdie ;
antécédents personnels ou familiaux de pathologies musculaires héréditaires ;
antécédents de toxicité musculaire lors d'un traitement par une statine ou un fibrate ;
alcoolisme ;
état septique ;
hypotension ;
exercice musculaire intense ;
intervention chirurgicale majeure ;
troubles métaboliques, endocriniens ou des électrolytes sévères ;
chez les patients âgés (> 70 ans), la nécessité de ce dosage doit être envisagée, en fonction de la présence d'autres facteurs de risque de rhabdomyolyse.
Dans ces situations, le risque du traitement doit être évalué par rapport à ses bénéfices potentiels et une surveillance clinique est recommandée. Si les taux initiaux de CK sont significativement augmentés (plus de 5 fois la LSN), un deuxième dosage doit être effectué dans les 5 à 7 jours suivants pour confirmer les résultats. Si les taux initiaux de CK restent significativement élevés (> 5 fois la LSN), le traitement ne doit pas être instauré.
Pendant le traitement
En cas d'apparition de symptômes musculaires tels que douleur, faiblesse ou crampes chez des patients recevant de la fluvastatine, un dosage des taux de CK doit être effectué. Si ces taux sont significativement élevés (plus de 5 fois la LSN), le traitement doit être arrêté.
Si les symptômes musculaires sont sévères et provoquent une gêne dans la vie quotidienne, l'interruption du traitement doit être envisagée, même si les taux de CK sont ≤ à 5 fois la LSN.
Si les symptômes disparaissent et que les taux de CK se normalisent, une réintroduction de la fluvastatine ou d'une autre statine peut être envisagée à la dose la plus faible et sous surveillance étroite.
Une augmentation du risque de myopathie a été rapportée chez les patients recevant des médicaments immunosuppresseurs (y compris la ciclosporine), des fibrates, de l'acide nicotinique ou de l'érythromycine en association avec d'autres inhibiteurs de la HMG‑CoA réductase. Des cas isolés de myopathie ont été rapportés après la commercialisation du médicament lors de l'administration concomitante de fluvastatine avec de la ciclosporine, et de la fluvastatine avec de la colchicine. FLUVASTATINE BIOGARAN L.P. doit être utilisé avec prudence chez les patients recevant ce type de traitement concomitant .
Pneumopathie interstitielle
Des cas exceptionnels de pneumopathies interstitielles ont été rapportés avec certaines statines, en particulier en cas de traitement à long terme . Les symptômes peuvent comprendre une dyspnée, une toux non productive et une altération de l'état de santé général (fatigue, perte de poids et fièvre). En cas de suspicion de pneumopathie interstitielle chez un patient, le traitement par statine doit être interrompu.
Diabète
Certaines données suggèrent que les statines en tant que classe pharmacologique, augmenteraient la glycémie. Chez certains patients à risque élevé de survenue d'un diabète, les statines peuvent entraîner une hyperglycémie nécessitant l'instauration d'un traitement anti‑diabétique. Ce risque est néanmoins compensé par la réduction du risque vasculaire sous statines et par conséquent il ne doit pas être un motif d'arrêt des statines. Les patients à risque (glycémie à jeun comprise entre 5,6 et 6,9 mmol/l, IMC > 30 kg/m², augmentation du taux des triglycérides, hypertension artérielle) devront faire l'objet d'une surveillance clinique et biologique conformément aux recommandations nationales.
Population pédiatrique
Enfants et adolescents présentant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote
Chez les patients de moins de 18 ans, l'efficacité et la sécurité d'emploi n'ont pas été étudiées sur une période supérieure à deux ans. Aucune donnée concernant le développement physique, intellectuel et sexuel en cas de traitement au long cours n'est disponible. L'efficacité à long terme du traitement par les spécialités à base de fluvastatine pendant l'enfance pour réduire la morbidité et la mortalité à l'âge adulte n'a pas été établie .
La fluvastatine n'a été étudiée que chez des enfants âgés de 9 ans et plus présentant une hypercholestérolémie familiale hétérozygote . L'expérience étant très limitée chez les enfants prépubères, les risques et bénéfices potentiels doivent être évalués soigneusement avant l'instauration du traitement.
Hypercholestérolémie familiale homozygote
Aucune donnée concernant l'utilisation de la fluvastatine chez les patients présentant une pathologie très rare appelée hypercholestérolémie familiale homozygote n'est disponible.
Analogues en Russie
таб., покр. плен. обол., пролонгир. действ.:
80 мг
Analogues en France
comprimé pelliculé à libération prolongée:
80 mg
gélule:
20 mg, 40 mg
gélule:
20 mg, 40 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée:
80 mg
gélule:
20 mg, 40 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée:
80 mg
gélule:
20 mg, 40 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée:
80 mg
comprimé pelliculé à libération prolongée:
80 mg